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Algérie : Sonelgaz relance l’appel d’offres pour les deux centrales de Terga et Koudiat septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Algérie, Electricité, Energie.
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Finalement, le projet de construction des centrales électriques de Terga (Ain Temouchent) et Koudiat Draouch (Tarf) n’a pas été confié au  groupement franco-égyptien Alstom-Orascom, seul à avoir présenté une offre (lire notre article).

Selon des informations recueillies par « toutsurlalgerie.com », la société nationale de l’électricité du gaz a décidé de relancer l’appel d’offres pour ce projet. Elle a demandé,  dimanche 9 septembre, aux groupes concernés de présenter leurs offres commerciales pour le 20 novembre prochain. Avec une nouvelle condition : Sonelgaz a plafonné le montant de chaque centrale à 1.1 milliards d’euros et un délai de réalisation n’excédant pas novembre 2011.

Interrogé mardi matin par « toutsurlalgerie.com », un porte-parole du groupe Alstom a confirmé notre information.

La décision de Sonelgaz vise à permettre à General Electric de présenter une offre commerciale. Le groupe américain s’est retiré de la course à la dernière minute à cause du retrait de son partenaire espagnol Cobra. Ce dernier aurait invoqué des problèmes avec Sonelgaz.

Le consortium composé des groupes français Alstom et égyptien Orascom était le seul candidat en lice pour la construction de deux centrales électriques : la première situé Koudiet Edraouch devait coûter 1,84 milliards de dollars et le coût de la seconde, qui sera construite à Terga, devait être facturée à 1,98 milliards par le groupe français.

 

Source Toutsurlalgerie.com

Le Nigeria espère 46,9 milliards de dollars de revenus pétroliers en 2008 septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Nigéria, Pétrole.
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Le Nigeria, premier producteur africain de pétrole, prévoit de dégager 46,9 milliards de dollars de revenus pétroliers pour le budget 2008, ont annoncé des sources gouvernementales mardi.

Selon le ministre des Finances Shamsudeen Usman, cette estimation se base sur un prix de vente du pétrole brut à 53,8 dollars le baril.

Le Nigeria mise sur une production de 2,6 millions de barils par jour (mbj), mais les violences dans le sud du pays ont réduit d’un quart ce chiffre depuis janvier 2006.

Plus de 200 étrangers, pour la plupart employés dans le secteur pétrolier, ont été enlevés dans cette région du sud du Nigeria depuis le début de 2006 par des groupes de militants séparatistes réclamant notamment une meilleure répartition des revenus pétroliers ou par des bandes criminelles.

Le ministre des Finances a déclaré que les revenus pétroliers attendus baisseraient après le paiement de 4,9 milliards de dollars aux compagnies pétrolières associées à l’Etat en joint venture.

Le budget 2007 était basé sur un prix du baril de pétrole brut fixé à 40 dollars, et une production quotidienne de 2,5 millions de barils. Celui de 2006 avait été établi sur une référence de 35 dollars le baril et une production de 2,4 mbj.

Source AFP

L’Angola aura un quota de production de pétrole début 2008 septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Angola, Opep, Pétrole.
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La direction de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé mardi à Vienne que le cartel devrait fixer un quota de production pétrolière pour l’Angola, son nouveau membre, sans doute au début de l’année 2008.

« Nous avons un accord selon lequel ils auront un quota au début de 2008 », a déclaré le secrétaire général de l’Opep Abdullah al-Badri à des journalistes, lors d’une réunion des 12 membres du cartel à Vienne.

L’Angola a rejoint l’organisation, qui régule la production de ses membres pour contrôler les prix du pétrole, le 1er janvier dernier et est le seul pays, l’Irak mis à part, à ne pas avoir de quota de production.

M. Badri s’est rendu en Angola en août pour discuter des prix et de la production de pétrole.

Ce pays d’Afrique de l’Ouest produit actuellement 1,4 million de barils par jour, et compte atteindre la barre des deux millions de barils par jour d’ici la fin de l’anné

Source AFP

Madrid dit déjà non à une OPA de GDF Suez sur Gas Natural septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Espagne, France, Gaz.
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L’ESPAGNE s’invite dans la fusion entre Gaz de France et Suez. Selon des documents que le quotidien britannique Financial Times se serait procurés, Madrid aurait déjà commencé à bâtir sa ligne de défense contre les éventuelles ambitions ibériques du futur ensemble. Le gouvernement de José Luis Zapatero compterait mettre en avant le fait que les tarifs réglementés dont bénéficie GDF et donc le groupe fusionné, sont une subvention publique illégale. Une distorsion qui avantagerait les comptes du groupe et lui donnerait des moyens supérieurs à ses concurrents pour des acquisitions.

L’argument est valable pour les prix de l’électricité, qui sont plus élevés en France qu’en Espagne. Mais les tarifs du gaz sont plus faibles dans l’Hexagone. Un porte-parole du gouvernement espagnol a démenti hier l’existence de tels documents, mais il ne « r enie pas la ligne argumentaire qui pourrait servir si jamais GDF Suez faisait une offre sur une entreprise espagnole  ».

La démarche n’est pas gratuite. Madrid, très mobilisée, veut dès à présent prévenir GDF Suez que mettre la main sur Gas Natural, dont Suez détient déjà 11,4 %, ne sera pas facile. Le gouvernement veut prendre les devants pour ne pas être accusé d’impréparation, comme en 2006 dans l’affaire de l’OPA hostile de l’allemand E.ON sur le premier électricien national, Endesa. Les nombreuses démarches accomplies par Madrid n’ont pas mis à l’abri le fleuron national.

Même si la manoeuvre paraît un peu précoce, elle pourrait poser quelques difficultés à Suez. La participation de l’État français à hauteur de 35 % dans l’ensemble GDF Suez pourrait obliger à demander une autorisation spéciale pour franchir le seuil de 3 % des droits de vote de Gas Natural. Ce serait un véritable cauchemar.

Il y a quelques années, EDF en a fait l’amère expérience en Italie avec ses droits de vote gelés dans Edison. La situation avait pris beaucoup de temps pour se dénouer et nécessité l’intervention du gouvernement français. Sans compter les promesses faites au premier opérateur italien Enel d’avoir un accès privilégié au marché français et aux capacités de production électriques hexagonales. Suez n’imagine pas faire les frais d’un tel scénario.

Pas d’opérations hostiles

Le PDG du groupe franco-belge Gérard Mestrallet a toujours répété qu’il ne se lancerait jamais dans des opérations hostiles. La semaine dernière, il a encore indiqué qu’il allait discuter avec Gas Natural et ses actionnaires, « des conditions dans lesquelles le groupe pourra tirer parti des relations privilégiées établies » entre les deux entreprises.

Des liens déjà établis avec la Caixa qui détient près de 35 % de Gas Natural, est actionnaire de Suez ainsi que son partenaire de longue date en Espagne. À deux, ils contrôlent le numéro un ibérique de l’eau, Agbar. Avec le pétrolier Repsol, autre actionnaire (à 30 %) de Gas Natural, les relations pourraient en revanche être plus difficiles.

 

Source Le Figaro

Astana juge « inacceptable » le retard d’exploitation de Kashagan par Eni septembre 11, 2007

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Le ministre kazakh de l’Energie Saouat Mynbaïev a jugé « inacceptable » mardi le retard dans l’exploitation du vaste champ pétrolier de Kashagan, lors de négociations avec Paolo Scaroni, le PDG du groupe italien Eni qui pilote le projet.

« Lors de la rencontre, le ministre de l’Energie a déclaré qu’il était inacceptable de causer des dommages aux intérêts économiques du Kazakhstan, et a exprimé son inquiétude face aux atteintes systématiques à la législation nationale par certaines compagnies étrangères, et face aux retards de la réalisation du projet » Kashagan, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Paolo Scaroni s’est ensuite entretenu avec le Premier ministre kazakh Karim Massimov. Ce dernier avait annoncé vendredi que l’Etat kazakh voulait prendre le contrôle du projet aux côtés d’Eni.

Le groupe italien, qui dirigé le consortium international en charge de Kashagan, a jugé mardi à l’issue des discussions que les conditions étaient réunies pour négocier les modalités d’exploitation du champ pétrolier, même si Astana se montre très critique.

« Au cours de la rencontre (…) les bases ont été posées en vue d’une négociation entre le consortium KCO, dont Eni est l’opérateur, et les autorités kazakhes », a déclaré le groupe italien dans un communiqué sans plus de précisions.

M. Mynbaïev a pour sa part réitéré la menace kazakhe d’user « de toutes les mesures nécessaires prévues par la législation nationale » si ses « demandes » n’étaient pas acceptées.

Le Kazakhstan réclame que Kazmounaïgaz, la société d’hydrocarbures de l’Etat, codirige avec Eni le consortium, et que sa part dans les profits pétroliers de Kashagan passe de 10% à 40%.

Le règlement du conflit pourrait dès lors coûter à Eni des milliards de dollars, le gisement, avec 13 milliards de barils de réserves de brut exploitables, étant considéré comme la plus grande découverte pétrolière depuis les années 1960.

Mais l’extraction du pétrole est très difficile sur ce champ offshore situé au nord de la mer Caspienne dans des eaux gelées près de six mois de l’année.

Eni est dans la tourmente après avoir reporté de 2005 à 2008, puis à 2010 le début de l’exploitation du gisement, alors que parallèlement les coûts, selon le gouvernement kazakh, atteindraient 136 milliards de dollars, au lieu des 57 milliards prévus à l’origine.

Les travaux sur le champ de Kashagan ont aussi été interrompus fin août pour trois mois, le projet ayant été accusé d’infractions à la législation kazakhe sur l’environnement.

Eni, le français Total, l’anglo-néerlandais Shell et l’américain ExxonMobil disposent chacun de 18,52% des parts du consortium international chargé d’exploiter le gisement. Viennent ensuite l’américain ConocoPhillips avec 9,26%, le japonais Inpex et Kazmounaïgaz avec chacun 8,33%.

Source AFP

La Hongrie soutient finalement le gazoduc Nabucco septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Gazoduc.
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La Hongrie soutient finalement la construction du gazoduc Nabucco — projet de l’Union européenne (UE) visant à réduire la dépendance de l’Europe occidentale vis-à-vis de la Russie –, a annoncé mardi le ministre de l’Economie Janos Koka à Budapest.

La Hongrie organise vendredi à Budapest une conférence internationale sur Nabucco, après avoir été mal vue à Bruxelles pour avoir semblé préférer un projet rival de gazoduc russe.

« Le but de cette conférence est de démontrer l’engagement de la Hongrie vis-à-vis du gazoduc Nabucco », a déclaré M. Koka aux journalistes.

Auparavant, le Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany avait critiqué le projet Nabucco, le jugeant peu concret, dénué de soutien politique et financier, contrairement au projet « Blue Stream » de Moscou.

Les deux gazoducs doivent approvisionner l’UE en gaz en passant par la Turquie et les Balkans, mais le projet Nabucco est destiné à réduire la dépendance de l’UE vis-à-vis de la Russie en important du gaz du Moyen-Orient et de l’Asie centrale.

Le projet Nabucco prévoit d’ici 2012 un gazoduc de 3.300 km partant de la Caspienne en contournant la Russie. La Turquie, la Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et l’Autriche sont à la recherche d’un sixième partenaire pour ce projet.

L’Europe désire réduire sa dépendance de l’énergie russe, à la suite des coupures d’approvisionnement consécutives à des disputes financières entre la Russie, premier exportateur mondial de gaz, et des pays de transit comme l’Ukraine ou le Belarus.

Source AFP

La Russie estime à 40 millions de tonnes ses réserves d’hydrocarbures en mer septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Pétrole, Russie.
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La Russie dispose de 40 millions de tonnes de réserves maritimes de gaz et de pétrole prouvées, a déclaré un ministre russe au cours d’une conférence sur l’énergie consacrée mardi aux hydrocarbures des régions arctiques et du plateau continental russe.

Cette estimation est quatre fois supérieure aux réserves prouvées sur la partie continentale du pays, a indiqué le vice-ministre des Ressources naturelles Alexeï Varlamov lors de cette conférence organisée à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le plus grand projet gazier et pétrolier déjà engagé en mer en Russie est celui de Sakhaline-2 en Extrême-Orient, mené par un consortium dirigé par le géant russe du gaz Gazprom et comprenant la compagnie anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell ainsi que deux sociétés de négoce japonaises.

Gazprom dirige également les préparatifs du gigantesque projet de Chtokman, au large des côtes russes en mer de Barents, un champ qui recèlerait 3.700 milliards de mètres cubes de gaz.

La Russie a par ailleurs revendiqué cet été une grande partie de l’océan Arctique, riche en hydrocarbures, affirmant que celle-ci était dans le prolongement du plateau continental sibérien.

Source AFP

Moscou et Hanoï vont poursuivre leur coopération énergétique septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Energie, Russie, vietnam.
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La Russie et le Vietnam vont poursuivre leur coopération en matière d’extraction de pétrole et de gaz, en prolongeant un accord dans ce domaine datant de l’époque soviétique, a indiqué mardi le Premier ministre vietnamien Nguyen Tan Dung en visite à Moscou.

Une entreprise conjointe, Vietsovpetro, avait été créée par l’URSS et le Vietnam en 1981. Dans un accord signé en juillet 1991, quelques mois avant la chute de l’Union soviétique, Moscou et Hanoï s’engageaient à coopérer dans l’exploration et l’extraction du pétrole et du gaz sur le plateau continental vietnamien. Cet accord devait expirer en 2010.

« Cette entreprise conjointe ne va pas être fermée, mais continuera son travail (au-delà de 2010) sur une nouvelle base juridique au Vietnam, en Russie et dans les pays tiers », a affirmé Nguyen Tan Dung, cité par l’agence Ria Novosti.

Pour continuer cette coopération, le Premier ministre vietnamien et son homologue russe Mikhaïl Fradkov ont signé à l’issue de leur rencontre un protocole additif à l’accord de 1991.

Moscou et Hanoï souhaitent que leur entreprise opère non seulement au Vietnam, comme c’est le cas actuellement, mais aussi en Russie et dans des pays tiers.

« Nous sommes satisfaits de la croissance de nos échanges, aujourd’hui ils représentent plus d’un milliard de dollars et nous avons souligné que si nous travaillons sur certains projets importants, nous pouvons les augmenter encore plus », a indiqué pour sa part M. Fradkov, cité par Ria Novosti.

Source AFP

Une filiale de Gazprom projette de lancer l’aménagement de Chtokman en 2009-2010 septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Russie.
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La société Sevmorneftegaz, société qui possède la licence de mise en valeur du gisement de Chtokman, en mer de Barents, dans le Nord de la Russie, projette de lancer les travaux de construction en 2009-2010, a annoncé mardi son directeur général, Iouri Komarov. « Fin 2009 et début 2010, nous devons préparer le terrain pour pouvoir lancer les travaux de construction », a-t-il expliqué dans un entretien avec les journalistes.

Les travaux de préparation commenceront dans la seconde moitié de 2008, a-t-il expliqué.

On ignore encore lequel des deux terrains sera choisi pour implanter une usine de gaz liquéfié, a noté le directeur général, précisant que la décision définitive sera prise en novembre prochain au plus tard.

S’agissant des méthaniers qui transporteront le gaz, le directeur général de Sevmorneftegaz a noté que les commandes de construction de ces navires seraient réparties en 2009.

Iouri Komarov a attiré l’attention sur le fait que les réserves du gisement qui sont estimées d’après la classification russe à 3.700 milliards de mètres cubes de gaz n’ont pas été appréciées d’après la classification internationale. « Il est difficile de dire quand cela sera fait », a-t-il indiqué.

Selon lui, la société opératrice pour la mise en valeur du gisement de Chtokman devait être instituée avant la fin de l’année en cours. Son apparition est prévue par l’accord cadre passé entre Gazprom et Total sur les principales conditions de la coopération des deux groupes dans la mise en valeur de la première tranche du gisement qui porte sur une production à hauteur de 23,7 milliards de mètres cubes de gaz par an.

Le gisement de Chtokman est situé dans la partie centrale du plateau continental russe de la mer de Barents, dans le Nord de la Russie. Ses réserves prouvées s’élèvent à 3.700 milliards de mètres cubes de gaz. Les fournitures de gaz depuis ce gisement peuvent être effectuées pendant 50 à 70 ans. Ce gisement a été défini comme la principale base de ressources pour le futur Gazoduc Nord Stream qui reliera la Russie et l’Europe occidentale sous la mer Baltique.

L’opérateur du gisement de Chtokman sera propriétaire de l’infrastructure pendant 25 ans après le lancement de son exploitation. La part de Gazprom dans le capital social de cette nouvelle compagnie sera de 75%, Total détiendra 25%. La possibilité de la participation d’un ou de plusieurs partenaires étrangers, pour une part de 24%, grâce à une réduction de celle de Gazprom à 51%, est prévue par l’accord cadre.

Le vice-président de Gazprom, Alexandre Ananenkov, avait souligné que le holding russe coopérerait avec des partenaires étrangers uniquement au premier stade de la mise en valeur de Chtokman, les stades deux et trois devant être réalisés par Gazprom en toute autonomie.

Source Ria Novosti

Chtokman: Gazprom retient cinq candidats pour une éventuelle participation septembre 11, 2007

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Gazprom a inclus cinq compagnies dans la short list des candidats désireux de participer à l’exploitation du gisement de Chtokman en mer de Barents, a annoncé aux journalistes mardi Valeri Goloubev, vice-président du géant gazier russe. M. Goloubev a déclaré en outre que Gazprom se donnait jusqu’à la mi-octobre pour désigner la compagnie autorisée à acquérir 24% du projet.

L’exploitation du gisement de Chtokman est actuellement confiée à Gazprom et au français Total.

Le gisement, dont la licence d’exploitation est détenue par « Sevmorneftegaz » (filiale de Gazprom), est situé dans la partie centrale du plateau continental russe de la mer de Barents. Ses réserves s’élèvent à 3.700 milliards de mètres cubes de gaz et plus de 31 millions de tonnes de condensat de gaz.

Mi-juillet, Gazprom a signé avec Total un accord cadre portant sur les principales conditions de coopération concernant la première phase d’exploitation de Chtokman, qui prévoit l’extraction de 23,7 milliards de mètres cubes de gaz par an.

Selon le document, les partenaires créeront une compagnie chargée de l’organisation du projet, du financement, de la construction et de l’exploitation des sites lors de cette première phase. Celle-ci sera propriétaire de l’infrastructure en question pendant 25 ans, à compter du démarrage de l’exploitation. La part de Gazprom dans le capital de la compagnie est de 75%, celle de Total de 25%.

Le contrat prévoit la possibilité d’inclure dans le projet d’autres partenaires étrangers, qui deviendraient à eux tous détenteurs d’une part de 24%, entraînant une diminution de celle de Gazprom à 51%.

Alexandre Ananenkov, représentant du géant gazier russe, avait auparavant précisé que le holding ne travaillerait conjointement avec des partenaires étrangers qu’au cours de la première phase d’exploitation de Chtokman, et que Gazprom réaliserait de façon autonome les deuxième et troisième phases.

La première phase prévoit le lancement de la livraison de gaz par gazoduc en 2013, et le début de la production de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2014. Le gisement de Chtokman a été désigné comme la principale base de ressources pour le futur gazoduc Nord Stream qui reliera la Russie à l’Europe occidentale sous la mer Baltique.

Source Ria Novosti