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Areva et Mitsubishi diversifient l’offre de réacteurs septembre 4, 2007

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Après un an de coopération, Areva et Mitsubishi Heavy Industries (MHI) créent une société commune pour développer leur réacteur de moyenne puissance, baptisé Atmea 1. Ils espèrent une certification  » dans moins de trois ans « .

C’est une affaire de stratégie de gamme appliquée au nucléaire. À côté des 1.700 MWe d’un gros réacteur de type EPR, il existe une demande pour des unités de production plus réduites. Elles sont à même de répondre aux besoins de plus en plus forts exprimés par les pays clients qui souhaitent adapter la taille de leur offre électrique à la densité locale des besoins. C’est la conviction d’Areva et de son partenaire japonais, Mitsubishi, qui ont présenté hier la société commune qu’ils créent pour viser ce marché.  » Nous voulons faire d’Atmea 1 le réacteur leader du marché des centrales de puissance moyenne « , a souligné Kazuo Tsukuda, président de Mitsubishi Heavy Industries (MHI), venu pour l’occasion à Paris. Les deux partenaires envisagent de soumettre Atmea 1 (1.100 MWe) à la certification  » dans moins de trois ans « .

C’est la première fois que des constructeurs nucléaires jouent l’effet de gamme. Jusqu’à présent, les grands acteurs internationaux présentaient un modèle de réacteur à la fois, qu’ils s’efforçaient de faire croître en puissance tout en le faisant évoluer techniquement. Ainsi, l’AP 1000 deWestinghouse-Toshiba, un réacteur de 1.154 MWe de troisième génération, est clairement une extension de l’AP 600 (600 MWe), proposé avec un renforcement de la sécuritépassive.

NOUVELLE DONNE

En face, Areva et MHI veulent disposer d’un catalogue leur permettant de répondre à une variété de besoins, avec deux modèles de puissances différentes. Cet élargissement de gamme prend acte de l’évolution du marché. Pendant longtemps, au temps du gel des programmes dans le monde, les quelques grands pays clients du nucléaire qui ont continué de développer leur parc étaient surtout à la recherche d’économies d’échelle et se dotaient de réacteurs toujours plus puissants. C’est ainsi que, dans les modèles de troisième génération, General Electric a sorti son ABWR de 1.500 MWe et Areva son EPR de 1.700 MWe.

Le nouveau contexte de renaissance du nucléaire dans le monde a changé la donne. La plupart des prospects, en Asie, en Europe de l’Est comme en Afrique du Sud ou au Maghreb, ne possèdent ni les besoins ni les réseaux nécessaires pour intégrer un réacteur de 1.500 à 1.700 MWe. L’opérateur indien Nuclear Power Corp a ainsi fait savoir début août qu’il envisageait la construction de deux réacteurs de 1.000 MWe sur quatre sites. L’investissement devrait être plus abordable pour les pays émergents. Si le prix du futur Atmea 1 n’est pas dévoilé par ses concepteurs, il devrait être inférieur aux 3 milliards d’euros de l’EPR de Flamanville. Même si ce chiffre  » n’est plus du tout à jour, compte tenu de la hausse des composants « , a précisé hier Anne Lauvergeon, la patronne d’Areva.

 

Source La Tribune

Japon: de l’eau radioactive et des fumées s’échappent de deux centrales nucléaires septembre 4, 2007

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De l’eau contenant des substances radioactives a été trouvée lundi soir dans une centrale nucléaire de la préfecture Fukui et des fumées ont été éteintes dans une autre centrale nucléaire mardi matin dans la préfecture Aomori, a-t-on appris d’un communiqué de presse publié mardi par la société Kansai Electric Power Co.

Selon le communiqué, 3,4 tonnes d’eau radioactive ont fui près des filtres d’une pompe située dans le bâtiment auxiliaire dédié au réacteur n°1 de la centrale nucléaire de la préfecture de Fukui.

Aucune conséquence n’a été observée pour le moment sur l’environnement extérieur, indique le communiqué.

La compagnie a déclaré avoir découvert la fuite d’eau et fermera la centrale mardi soir pour laisser la place à une enquête plus détaillée.

D’après le communiqué de presse de la société Japan Nuclear Fuel Ltd., des fumées se sont évaporées d’un bâtiment situé dans le lotissement de l’usine de retraitement des déchets nucléaires dans la préfecture Aomori aux environs de 10h00 mardi matin. Les fumées ont été éteintes en tout juste 40 minutes, ne provoquant aucun dommage, ni de malaise.

Une enquête a été menée pour connaître les causes des deux incidents, ont ajouté les media locaux.

Source Xinhua

Areva et Mitsubishi créent la co-entreprise Atmea pour développer un réacteur en commun septembre 3, 2007

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Le groupe nucléaire français Areva et le géant nippon de l’industrie lourde Mitsubishi Heavy Industries (MHI) viennent d’annoncer la création d’Atmea, une co-entreprise qui développera et commercialisera un réacteur de troisième génération conçu en commun.

Areva et Mitsubishi Heavy Industries (MIH) ont officialisé ce lundi matin leur partenariat dans le nucléaire en créant une co-entreprise chargée de développer et de commercialiser un réacteur de troisième génération de moyenne puissance. Baptisée Atmea, elle se chargera du développement, de la commercialisation, de la certification et de la vente d’Atmea 1, un réacteur à eau préssurisée de troisième génération d’une puissance de 1.100 megawatts alors que le nouveau réacteur nucléaire co-développé par Areva, l’EPR (European Pressurized Reactor), acheté par la France et la Finlande alors que la Chine envisage d’en commander très bientôt deux, offre 1.600 MW.

Atmea, filiale détenue à parité et dotée de 66 millions d’euros au départ, sera opérationnelle en octobre. La présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, et le président de MHI, Kazuo Tsakeda, ont confirmé tabler sur une certification du réacteur en un temps record, un maximum de trois ans.

Avec Atmea 1, les deux groupes visent les marchés asiatiques, d’Europe de l’Est, mais aussi des Etats-Unis. « Nous pensons qu’il y a un marché pour un réacteur de moyenne puissance », a déclaré Kazuo Tsukuda. « Les marchés cibles sont les pays ou les régions où le réseau électrique ne supporterait pas de réacteur de très grande puissance ».

Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’Areva, a expliqué que le réacteur pouvait aussi permettre aux électriciens d’ajouter de la puissance dans les réseaux. Elle a assuré que ce nouvel équipement utilisait des technologies éprouvées, était facilement adaptable et répondait à des exigences de sécurité très strictes, la coque pouvant supporter la chute d’un avion militaire ou civil. Les deux partenaires se sont montrés discrets sur le prix, assurant qu’il serait « concurrentiel ». Le coût total d’un EPR est d’environ 3,3 milliards d’euros, ce prix ayant subi la hausse du coût des matières premières ces dernières années.

Kazuo Tsukuda, s’est montré par ailleurs montré prudent sur une participation à l’ouverture du capital d’Areva avec lequel son groupe coopère sur un nouveau réacteur de troisième génération de moyenne puissance. « Je suis comme une feuille blanche. Rien n’est écrit. Je n’ai donc pas de position arrêtée », a-t-il indiqué. « S’il y a une évolution, nous verrons comment réagir », a-t-il ajouté en vantant les relations entre les deux groupes.

Pour sa part, Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, a indiqué dimanche soir, lors d’une émission de RTL, qu’il n’y avait pas d’urgence pour ouvrir le capital. Il a précisé: « les choses ne sont pas à l’ordre du jour. On ne peut pas non plus tout faire en même temps », alors que le dossier de la fusion GDF-SUEZ arrive à son terme. Anne Lauvergeon avait expliqué vendredi dernier que l’évolution du capital était « la meilleure solution » pour Areva, qui est aujourd’hui coté sous forme de certificats d’investissement représentant environ 5% du capital. Elle a tout de fois fait contre mauvais fortune bon coeur ce lundi en refusant de se dire déçue par le commentaire de l’Elysée.

 

Source La Tribune

Toshiba doit participer à un projet de mines d’uranium en République du Kazakhstan août 21, 2007

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Toshiba Corporation a annoncé aujourd’hui la participation prochaine du groupe au projet Kharassan de mines d’uranium du Kazakhstan, un nouveau projet de développement dans le sud du pays, à l’initiative de Kazatomprom (ci-après, KAP), une entreprise publique du Kazakhstan. La participation de Toshiba s’inscrit dans sa politique d’accroissement de son activité dans le domaine de l’énergie nucléaire.

Le projet de Kharassan est à l’initiative de deux sociétés associées à KAP, Kyzylkum LLP et Baiken-U LLP. L’excavation d’essai du minerai d’uranium doit commencer dans le courant de l’année et la production devrait atteindre environ 5 000 TU (tonnes d’uranium) par an d’ici 2014. Des sociétés japonaises ont acquis des intérêts indirects dans Kyzylkum et Baiken-U et auront le droit de prétendre à un volume annuel total de 2 000 TU.

Toshiba va acquérir un intérêt indirect dans Kyzylkum et Baiken-U en prenant une participation de 22,5 % dans une société holding qui détient et contrôle partiellement Kyzylkum et Baiken-U. Cette opération va donner à Toshiba le droit à un maximum de 600 TU du Kharassan chaque année. La société holding est actuellement détenue conjointement par Marubeni Corporation, la compagnie d’énergie électrique de Tokyo, Chubu Electric Power Co., Inc. et Tohoku Electric Power Co., Inc.Toshiba sera le premier fabricant de systèmes électriques à participer au projet, ce qui permettra au groupe de participer à la fourniture stable de minerai concentré d’uranium aux centrales électriques nucléaires du Japon.

Le Japon et le Kazakhstan ont signé une charte de coopération pour l’énergie nucléaire en août 2006. En avril dernier, une mission du secteur privé-gouvernemental, dirigée par Monsieur Akira Amari, le Ministre de l’économie, du commerce et de l’industrie, s’est rendue au Kazakhstan et a confirmé le renforcement des relations de coopération entre les deux pays, notamment la garantie des ressources d’uranium pour le Japon et de la coopération technique. Toshiba faisait partie de la délégation et a signé la charte de coopération mutuelle avec KAP à l’époque.

En cultivant des relations de coopération avec d’autres acteurs clés, Toshiba compte réaliser la transition pour devenir un leader mondial du secteur de l’énergie nucléaire.

L’Inde cherche un soutien japonais à son accord nucléaire avec les Etats-Unis août 20, 2007

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L’Inde a cherché un soutien japonais à son accord nucléaire avec les Etats-Unis qui a provoqué une vaste opposition des alliés de gauche du Premier ministre indien Manmohan Singh à New Delhi, a rapporté lundi le journal Hindustan Times.

En revanche, l’Inde a promis son soutien aux mesures contre le réchauffement climatique du Japon. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe se rendra en Inde pour y effectuer une visite cette semaine.

L’organe exécutif du plus grand parti de gauche de l’Inde, fort de 80 membres et favorable au gouvernement de coalition de M. Singh, devra se réunir mercredi pour soutenir son appel pour mettre fin à l’accord nucléaire de New Delhi avec Washington.

Le comité central du Parti communiste indien (marxiste), dont le soutien est crucial pour la survie du gouvernement fédéral, comprend de hauts fonctionnaires du Parti, des ministres des Etats contrôlés par le parti de gauche et des responsables syndicaux.

Lors de sa réunion de deux jours qui commencera mercredi, le comité central du Parti communiste indien discutera de la résolution du Parti qui met en garde le gouvernement de M. Singh contre de graves conséquences, si ce dernier entamait des pourparlers avec l’Agence internationale de l’énergie atomique sur des garanties nucléaires comme partie de l’accord avec Washington, a indiqué le journal.

La charte du Parti communiste indien stipule que toutes les décisions du Parti devront être ratifiées par son comité central.

Source Xinhua

Japon: l’AIEA débute l’inspection de la centrale endommagée par un séisme août 6, 2007

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Une équipe d’experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a commencé lundi à inspecter la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa (centre du Japon), endommagée par un violent tremblement de terre le 16 juillet, a constaté l’AFP.

Les six inspecteurs doivent passer quatre jours dans la centrale, la plus grande du monde, qui a été fermée pour une période indéterminée par les autorités à la suite d’un incendie et de légères fuites radioactives provoquées par le séisme.

« Aujourd’hui est notre premier jour dans la centrale. Il s’agit d’abord d’avoir une vue d’ensemble des installations et de ce qui s’est produit », a déclaré aux journalistes Philippe Jamet, le chef de la délégation, avant d’entrer dans la centrale équipé d’une tenue de protection.

« Notre but aujourd’hui est de tirer les leçons du séisme qui s’est produit ici et de les partager avec la communauté internationale », a ajouté M. Jamet, directeur du Département de sûreté des installations nucléaires de l’AIEA.

Après avoir hésité, le gouvernement japonais a finalement invité l’AIEA à inspecter la centrale dans l’espoir de dissiper les rumeurs alarmistes à l’étranger et apaiser les craintes de l’opinion japonaise après le tremblement de terre.

La secousse, de magnitude 6,8 sur l’échelle de Richter, avait fait 11 morts, plus de 1.000 blessés et détruit des milliers d’habitations dans le département de Niigata.

La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a reconnu que sa centrale n’était pas conçue pour résister à un séisme d’une telle force.

Un incendie avait éclaté dans un transformateur électrique et de l’eau légèrement radioactive s’est déversée dans la mer du Japon, sans danger pour la santé, selon Tepco et les autorités japonaises.

« Nous sommes très satisfaits que l’Agence (de sécurité nucléaire) du gouvernement japonais nous ait invités si vite. C’est une bonne réaction », s’est félicité M. Jamet.

La délégation de l’AIEA, composée de six spécialistes (en particulier de sécurité sismique), restera sur place, à 250 km au nord-ouest de Tokyo, jusqu’à jeudi.

Vendredi, les inspecteurs de l’AIEA procéderont à un échange d’informations vendredi avec des responsables de l’Agence japonaise de sécurité nucléaire et industrielle à Tokyo.

 

Source AFP

L’Indonésie et le Japon signeront un APE août 4, 2007

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Le Premier ministre japonais Shinzo Abe signera un Accord de partenariat économique (APE) avec l’Indonésie durant sa visite à Jakarta vers la fin du mois, a rapporté samedi le journal The Jakarta Post.

Le chef du cabinet japonais arrivera à Jarkarta le 19 août pour une visite de trois jours. Il devrait signer le pacte avec le président indonésien Bambang Yudhoyono le 20 août.

Après la signature, un mémorandum sera conclu sur cinq projets énergétiques, portant sur la construction de deux centrales, ainsi que sur la coopération dans les domaines du pétrole et du gaz, a fait savoir le président de la chambre de commerce et d’industrie de l’Indonésie, Muhammad Hidayat.

« Selon le chapitre sur le développement des capacités, le Japon, à travers son Centre de la fabrication et du développement industriel (MIDEC), offrira une formation pour les industries de composants », a révélé la ministre du Commerce, Mari Elka Pangestu.

En outre, 13 sous-secteurs bénéficieront eux aussi de l’aide du MIDEC, a-t-elle affimé, ajoutant que 97 programmes ont été mis au point au profit d’entreprises indonésiennes.

Conformément de l’APE, l’Indonésie réduira de 93% les catégories de marchandises faisant l’objet de tarifs douaniers, qui comptent pour environ 92% de la valeur de ses importations depuis le Japon, tandis que 58% des tarifs douaniers seront éliminés après l’entrée en vigueur de l’APE prévue pour la fin de l’année.

Actuellement, 11.163 catégories de marchandises et de services sont l’objet de tarifs douaniers en Indonésie, et en 2006, la valeur des importations indonésiennes depuis le Japon a atteint 5, 5 milliards de dollars.

En contrepartie, le Japon éliminera plus de 90% de ses tarifs, qui couvriront 99% de ses importations depuis l’Indonésie, dont 80% verront le tarif éliminé immédiatement, tels que les produits textiles et agricoles.

Le Japon impose actuellement un tarif sur 9275 catégories de marchandises indonésiennes. Ses importations depuis l’Indonésie représentent une valeur de 21 milliards de dollars en 2006.

Source Xinhua