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Le président turkmène d’accord avec le Kazakhstan sur le projet de gazoduc de la Caspienne septembre 15, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc, Kazakhstan, Turkménistan.
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Le président turkmène Gourbangouly Berdymoukhammedov a fait grand cas à la réunion du gouvernement vendredi du bilan des négociations turkméno-kazakhes sur l’édification d’un gazoduc qui longera la Caspienne. Le président s’est aussi félicité de la décision de poser le gazoduc Turkménistan-Chine et de créer le couloir de transports et de communications Nord-Sud, a annoncé le service de presse du chef de l’Etat turkmène.

M. Berdymoukhammedov a rappelé que des accords précis relatifs à la réalisation de ces projets transnationaux avaient été enregistrés au cours de ses négociations avec le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev.

Leur mise en oeuvre aurait une grande signification non seulement pour le Turkménistan et le Kazakhstan mais aussi pour la promotion de la coopération dans l’ensemble de la région, a-t-il estimé.

« Il y a une belle chance en ce moment de conférer à cette coopération une nouvelle dimension », a encore indiqué le président turkmène devant le gouvernement.

Source Ria Novosti

Le président turkmène donne le feu vert au gazoduc Turkménistan-Chine août 30, 2007

Posted by starbucker in Chine, Gazoduc, Turkménistan.
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Le président turkmène, Gourbangouly Berdymoulhammedov, a délivré ce mercredi au président du Consortium national pétro-gazier chinois une licence de prospection et de mise en valeur du gisement Bagtyiarlyk. C’est le premier pas réel vers la mise en œuvre des accords bilatéraux sur la construction d’un gazoduc, antérieurement passés, a déclaré le leader turkmène. Pour la première fois, nous avons investi une compagnie étrangère du droit d’extraire du gaz depuis un gisement terrestre, a-t-il fait remarquer. Les ressources d’ hydrocarbures dans le territoire contractuel destiné à servir de base de la mise en place du gazoduc se chiffrent à 1.300 milliards de mètres cubes.

Le gisement Bagtyiarlyk est situé sur la rive droite de l’Amou-Daria, qui a été qualifié de territoire contractuel par l’Accord de partage de la production, signé par l’Agence nationale de gestion et d’utilisation des hydrocarbures auprès du président turkmène et le Consortium national pétro- gazier chinois, dans le cadre de la visite officielle à Pékin, en juillet dernier, du président turkmène.

La construction du gazoduc Turkménistan-Chine devrait prendre fin en 2009, a fait remarquer le président turkmène. Le Turkménistan s’est engagé à livrer en Chine, en l’espace de 30 ans, 30 milliards de mètres cubes de gaz annuellement. Le gazoduc traversera l’Ouzbékistan et le sud du Kazakhstan, qui ont confirmé leur soutien au projet.

 

Source Itar-Tass

Avide d’énergie, l’Inde réanime le projet de gazoduc transafghan août 22, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc, Inde, Pakistan, Turkménistan.
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Le Turkménistan, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Inde finalisent ce projet qui relève du mythe.

Depuis quelques semaines déjà, la presse pakistanaise s’en faisait l’écho : le Turkménistan, l’Afghanistan, le Pakistan et l’Inde doivent se rencontrer aujourd’hui et demain à Islamabad afin de  » finaliser  » un accord-cadre portant sur un projet de gazoduc (Tapi) transafghan qui semblait relever du mythe. Ce pipeline transporterait le gaz enfoui dans les gisements de Daulatabad, au sud-est du Turkménistan, pour alimenter le Pakistan et surtout le grand marché indien. Au menu des discussions des quatre délégations, figurera la question de la sécurité en Afghanistan, mais aussi le prix du gaz et son allocation entre les deux pays récipiendaires.

Maintes fois évoqué et maintes fois abandonné, l’ambitieux projet  » Tapi « , qui s’étirerait sur 1.435 kilomètres, pourrait transporter 30 milliards de mètres cubes par an et représenterait un investissement de 4 milliards de dollars, est loin de convaincre tous les experts. En 1995, de grandes pétrolières dont l’américaine Unocal s’étaient attelées au projet. Mais l’attaque américaine contre les talibans en 2001 a tout bouleversé. Il a fallu attendre l’année suivante pour que le projet ressuscite, poussé par la Banque asiatique de développement (BAD) qui y voit le moyen de créer un pôle d’activité, des emplois et un début de coopération dans cette région déshéritée et déchirée.

APPUI DES ETATS-UNIS

Le projet aurait aussi l’appui des Etats-Unis qui voit en  » Tapi  » une façon de torpiller le projet de gazoduc  » IPI  » auquel travaillent l’Inde, le Pakistan et l’Iran, un pays sous embargo américain.  » Je serai surpris que le projet Tapi débouche rapidement. Il nécessite une amélioration massive de la sécurité le long de son parcours « , commentait hier Dan Simmons, de l’Agence internationale de l’énergie.

Reste que, selon la BAD, l’entrée en scène de l’Inde rend le projet commercialement viable. Sixième consommateur d’énergie dans le monde, l’Inde est très dépendante de ses importations énergétiques. Elle pourrait voir passer ses achats de pétrole de plus de 70 % de sa consommation à 90 % d’ici à quinze ans en raison de la vigueur de sa croissance. Le pays recourt massivement au charbon et deviendra sous peu l’un des principaux pollueurs du monde. Aussi, le gouvernement veut augmenter la part du gaz, moins polluant. Il ne représente actuellement que 10 % de ses sources d’énergie.

 

Source La tribune

Le Turkménistan tente d’adoucir son régime pour gagner son gaz août 19, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Géopolitique, Turkménistan.
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Le nouveau président multiplie les signaux en direction des capitaux étrangers, mais le pouvoir central garde toute sa poigne.

Le Turkmenbashi est mort, vive le Turkmenbashi! Feu Saparmourat Niazov, bienfaiteur autoproclamé de la nation, avait promis des élections libres en 2009. Il s’est tu avant l’échéance qui aurait donné ses lettres de noblesse à son parti, renommé démocrate à la chute de l’Union soviétique. Qu’importe, de toutes les républiques libres de l’ancien bloc communiste, le Turkménistan est probablement celui qui est resté le plus fidèle au dogme originel. Une dictature pure beurre, sur lit de gaz naturel et miettes de pétrole off shore. Le pouvoir central a la haute main. Mais depuis décembre dernier, le pays a dégrafé un bouton de son corset, laissant entrevoir un certain appétit pour l’ouverture, à défaut de jouer la transparence en tenant à jour des statistiques dignes de ce nom.

Les accords internationaux se multiplient

Le culte de la personnalité s’étiole lentement et avec lui le culte de l’isolement économique. En trône depuis février, le nouveau président, Gourbangouly Berdymoukhamedov, a mis le cap sur les visites diplomatiques. Asie centrale oblige, les premiers pas ont été dirigés vers ce qui se fait de mieux en termes de voisin islamo-compatible: l’Iran. La visite, rendue en début d’année, avait pour objectif la question des échanges énergétiques. En ligne de mire, les réserves de gaz naturel du Turkménistan, seul véritable trésor sublimant ce pays coincé entre la mer Caspienne et l’horizon des pierres. Au mois de juin, un accord tripartite a été conclu avec la Russie et le Kazakhstan. Au grand dam des Etats-Unis, qui ont ainsi vu couler leur propre projet de gazoduc transcaspien. Enfin, le 15 août dernier, la Chine est entrée dans la ronde, avec une livraison de 30 milliards de mètres cube de gaz à partir de 2009. Sans complexe, le Turkménistan se tourne donc vers tous ce qui pourrait lui permettre de tenir le gazoduc par le robinet. Anna Dorbec de BNP Paribas rappelle: « Le principal problème du Turkménistan est de se trouver au bout des réseaux transportant le gaz centre-asiatique vers la Russie. » L’accord avec la Chine donnera un peu de mou, mais ne suffira pas à changer la donne et permettre au président turkmène de reprendre en main le cours de sa matière première. La manne profite pour l’instant surtout à Gazprom, qui fait plus que doubler le prix du mètre cube d’un bout à l’autre du réseau.

Des appels du pied sont lancés aux investisseurs

Début juin, le président turkmène a donné un nouveau signe d’ouverture en inaugurant la première raffinerie pétrolière étrangère du pays. Un ouvrage conduit sous l’égide de l’anglo-américain Dragon Oil. Il a également posé la première pierre d’une unité de transformation du gaz, bâtie avec le malaisien Petronas. Un ouvrage à 500 millions de dollars qui pompera dès 2010 10 milliards de mètres cube de gaz de la Caspienne par an. La télévision d’Etat, reliquat des bons offices de Bouygues (lire ci-dessous), a ainsi relayé: « Le Turkménistan va créer un climat favorable pour les groupes étrangers. Une large coopération internationale contribuera à l’exploration efficace des ressources naturelles du pays. » Pour le gaz, ces ressources sont estimées à 2 trillions de mètres cube. Une mesure toute relative étant donné le flou volontairement entretenu. Le seul audit jamais mené en la matière n’a jamais été rendu public. « Le pays possède des actifs qui ont certainement de la valeur, mais qu’il est encore impossible d’évaluer », rajoute Anna Dorbec. L’histoire tragi-comique du Turkménistan, qui remercie ses ouailles à coup de Mercedes ou de prison à vie, a encore de beaux jours devant elle.

 

Source L’Agéfi Suisse