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Algérie: Relations énergétiques algéro-espagnoles septembre 17, 2007

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Les négociations sur les prix du gaz «n’avancent pas»

La question de la renégociation des prix du gaz vendu par Sonatrach à Gas Natural à travers le gazoduc Maghreb-Europe (GME) reste rentière. Lors d’une émission diffusée hier sur les ondes de la Chaîne III, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, en a parlé.

Il a indiqué que les négociations «n’ont pas beaucoup avancé», tout en souhaitant qu’elles progressent rapidement dans les semaines à venir. Ces renégociations durent depuis plus de deux ans. Les prix du gaz naturel étant indexés sur les prix du pétrole brut, Sonatrach a demandé à les renégocier. Constatant que les choses n’évoluent pas, l’Algérie a sollicité l’arbitrage international. Celui-ci devrait trancher dans les semaines à venir. Gas Natural et Sonatrach étaient, début 2007, sur le point de parvenir à un accord, avant que la société espagnole ne se rétracte. Une bonne nouvelle cependant sur le Medgaz. Le ministre de l’Energie et des Mines a confirmé la fin du contentieux qui opposait Sonatrach à l’Espagne concernant la part de gaz que l’entreprise nationale des hydrocarbures est autorisée à commercialiser sur le marché espagnol dans le cadre du projet de gazoduc Medgaz. Le 19 juillet, nous sommes parvenus à un accord avec les autorités espagnoles qui sont revenues sur leurs précédentes décisions, a rappelé Chakib Khelil.

Et d’ajouter : «Il n’y a plus de problème sur le Medgaz.» Tout avait commencé en mai dernier, lorsque la commission nationale de l’énergie espagnole (CNE) avait conditionné l’augmentation des droits de vote de Sonatrach correspondant à sa participation additionnelle de 16% dans la société Medgaz par une limitation du volume de gaz à commercialiser sur le sol espagnol à un milliard au lieu des 3 milliards m3 qu’elle possède dans le projet. Elle obligeait, en outre, Sonatrach à ne pas descendre en dessous de 80% dans ses acheminements de gaz à travers le gazoduc (8 milliards de m3 par an). Suite à cette décision, Sonatrach avait envoyé le 8 juin dernier un recours au ministère espagnol de l’Industrie et du Tourisme. Ces conditions avaient été imposées à Sonatrach dans le cadre d’une loi espagnole sur les hydrocarbures adoptée en 2006 et qui avait été appliquée pour la première fois à la compagnie algérienne.

Et Gassi Touil ? Le projet dont Sonatrach a résilié le contrat, le ministre de l’Energie et des Mines en parle également au cours de cette émission. Il a rappelé que Sonatrach avait demandé dans le cadre d’un arbitrage international, «des compensations» pour le retard et pour le fait qu’elle ne peut pas disposer du GNL qu’elle devait obtenir à partir de 2009 dans ce projet. Sonatrach a annoncé début septembre avoir résilié le contrat conclu en 2004 avec ces sociétés pour le projet intégré de développement du gisement de Gassi Touil qui devait être achevé en novembre 2009. Cette résiliation est intervenue en application de clauses du contrat, du fait de l’inexécution par Repsol et Gas Natural de leurs obligations contractuelles, qui a entraîné des retards et des dépassements de coûts très importants, et de leur incapacité de redresser la situation «en dépit des nombreuses mises en garde de Sonatrach», avait précisé l’entreprise nationale dans un communiqué rendu public la semaine dernière.

Le ministre a souligné que cette décision n’était pas intervenue soudainement puisque les négociations ont duré plus d’une année. Dans un autre chapitre, Chakib Khelil a évoqué la répartition des quotas entre les pays membres de l’OPEP, soulignant que la décision prise par celle-ci d’augmenter sa production de 500 000 barils s’inscrit justement dans la perspective d’allouer de nouveaux quotas aux différends pays de l’organisation. Actuellement, beaucoup de pays de l’OPEP produisent au-dessus de leurs quotas officiels, parmi eux l’Algérie dont le quota avoisine les 1,450 million de barils/j. «C’est le quota que l’Algérie a demandé en 2000. On a beaucoup travaillé pour l’obtenir durant la dernière réunion de l’organisation», s’est-il réjoui. Il a noté, dans ce contexte, que l’objectif de ce relèvement du plafond de production de l’OPEP était d’essayer de répondre à une demande additionnelle sur le marché qui a engendré une envolée des prix de brut au-delà des 80 dollars par baril. La décision de l’OPEP d’augmenter sa production de pétrole sera applicable dès le 1er novembre prochain.

A une question sur les réserves pétrolières de l’Algérie, Khelil a indiqué que celles qui sont formellement recensées se situaient actuellement aux alentours de 38 milliards de barils, soit le même volume qu’en 1971.

L’Algérie n’a pas exploité complètement son territoire qui est de 1,450 million de km’ de surface sédimentaire, alors qu’elle n’a foré jusqu’à maintenant que 9 puits en moyenne par 10 000 km’, contre une fourchette de 50-100 puits dans plusieurs autres pays.

Source All Africa

Algérie : Développement du nucléaire civil avec l’Afrique du Sud septembre 17, 2007

Posted by starbucker in Afrique du Sud, Algérie, Nucléaire.
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Le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, effectuera du 17 au 19 septembre une visite de travail en Afrique du Sud pour examiner les possibilités de coopération entre les deux pays dans le domaine du nucléaire civil, a indiqué hier  son ministère dans un communiqué cité par l’APS. Cette visite, souligne la même source, “sera consacrée à l’examen des opportunités de coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques”. Durant son séjour à Pretoria, le ministre doit avoir des entretiens avec le ministre des Entreprises publiques et le ministre des Sciences et de la Technologie ainsi qu’avec d’autres responsables sud-africains. Des visites de sites et de centres de recherche et de formation sud-africains sont également prévues, précise le communiqué. M. Khelil sera accompagné d’une “importante délégation” composée de cadres de son ministère et du Commissariat à l’énergie nucléaire  (Comena). “Cette visite s’effectue dans la foulée de l’accord de cooperation signé avec les États-Unis pour développer le nucléaire civil en Algérie. L’assistance technique US va de la formation à un appui à la réalisation et l’exploitation de centrales nucléaires destinées à produire l’électricité”. Chakib Khelil avait déclaré à maintes reprises que l’Algérie allait, outre les États-Unis, rechercher une coopération dans le domaine avec l’Afrique du Sud, la Chine et l’Égypte.
Sur le plan institutionnel, une loi sur le nucléaire civil va prochainement entrer en application. Deux utilisations majeures sont escomptées : exploiter des centrales nucléaires pour produire l’électricité et utiliser cette source d’énergie pour alimenter les grosses usines de dessalement.
Sur le plan régional, le Maroc et la Libye s’activent aussi pour développer le nucléaire civil. Le premier pays semble avoir préféré un partenariat avec les firmes américaines, le second avec la France. Pour l’Algérie, selon Khelil, le choix américain s’est imposé, la France ne s’est pas pressée pour coopérer avec l’Algérie. Durant la campagne présidentielle, le chef de l’État français avait avancé la possibilité d’un approvisionnement plus conséquent en gaz de l’Hexagone à la faveur d’un rapprochement entre Sonatrach et GDF ou Suez, en contrepartie d’une aide au développement du nucléaire civil en Algérie. La visite de Sarkozy à Alger va-t-elle confirmer l’intention française de développer la coopération avec l’Algérie dans ce domaine ? L’Algérie a intérêt en tout état de cause à jouer la carte de la diversification de ses partenaires. Enfin, notons que le développement du nucléaire civil en Algérie s’inscrit dans la perspective de trouver une alternative sérieuse à l’épuisement des ressources fossiles, notamment pétrole et gaz, du moins pour préserver ces ressources le plus longtemps possible au profit des générations futures. Elle n’est pas la seule. Le développement de l’énergie solaire eu égard au potentiel solaire du pays constitue également une perspective prometteuse.

Source Liberté

Gazoduc Iran-Pakistan-Inde: Téhéran exprime son impatience face à l’Inde septembre 17, 2007

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Téhéran a exprimé dimanche son impatience vis-à-vis de l’Inde à propos de la finalisation du projet du gazoduc entre l’Iran, le Pakistan et l’Inde, affirmant que le projet pourrait « aller de l’avant » avec Islamabad si New Delhi continuait à le retarder.

Le ministre iranien du Pétrole par intérim, Gholam Hossein Nozari, a déclaré que les trois pays étaient toujours en discussion à propos du prix pour le transit du gaz iranien que l’Inde doit payer au Pakistan.

Il a ajouté que les responsables pakistanais devaient se rendre en Iran fin septembre pour finaliser le projet mais que la venue des responsables indiens était encore incertaine.

« Nous préférons avoir des négociations tripartites. Mais les choses avancent plus rapidement avec les Pakistanais », a déclaré M. Nozari lors d’une conférence de presse.

« Les responsables pakistanais et indiens ont des discussions sur le prix du transit. Si nous estimons qu’il y a un retard sérieux avec les Indiens, nous irons de l’avant avec les Pakistanais », a-t-il ajouté, sans donner plus de précisions.

Selon la télévision iranienne, le responsable iranien du projet, Hojatollah Ghanimifar, a déclaré que son pays avait « invité les Indiens pour ces négociations, mais pour le moment leur présence n’était pas encore certaine ».

Les discussions sur ce projet de 7,4 milliards de dollars –pour fournir du gaz iranien à l’Inde grâce à un gazoduc long de 2.600 km en passant par le Pakistan– ont commencé en 1994.

Le projet a fait les frais des tensions entre l’Inde et le Pakistan, avant d’être remis sur la table début 2004 à la faveur de la relance du processus de paix entre les deux pays.

Mais depuis les discussions traînent, les trois pays n’arrivant pas à se mettre d’accord sur le prix du gaz.

Sans compter l’opposition des Etats-Unis qui ont exprimé leur réticence face à ce projet.

Source AFP

L’Irak va très prochainement livrer du pétrole à la Jordanie septembre 17, 2007

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La Jordanie va se faire livrer cette semaine du pétrole irakien, conformément à un accord signé en 2006 entre les deux pays, a indiqué dimanche le ministre jordanien du Transport.

« La partie irakienne nous a informés qu’elle était prête à nous livrer du pétrole dans les trois prochains jours », a dit M. Seoud Nessairat, cité par le quotidien progouvernemental al Dostour.

Selon lui, des camions-citernes irakiens vont acheminer du pétrole à partir de Kirkouk, dans le nord de l’Irak jusqu’aux frontières jordaniennes. La sécurité de ces camions sera « assurée par les autorités irakiennes », a indiqué le responsable jordanien.

10.000 barils de pétrole irakien par jour seront livrés à la Jordanie, a encore dit le ministre. Ce volume devrait progressivement atteindre 30.000 barils par jour, selon Amman.

Bagdad avait conclu en août 2006 un accord avec Amman visant à fournir à la Jordanie 10 à 30% de ses besoins quotidiens en or noir.

En juin, le ministre irakien des Finances, Bayane Jabr Soulagh, avait indiqué que le pétrole serait vendu à la Jordanie à un prix préférentiel (18 dollars de moins que le prix du marché).

Selon l’accord d’août 2006, la livraison aurait dû débuter en septembre 2006 mais elle a été retardée pour des raisons techniques et de sécurité.

La Jordanie dépendait entièrement du pétrole irakien avant l’invasion américaine de mars 2003, en important chaque année 5,5 millions de tonnes, dont la moitié était gratuite et l’autre vendue à un prix préférentiel.

La ville de Kirkouk, 255 km au nord-est de Bagdad est fréquemment le théâtre de violences et de tensions entre communautés.

Les leaders kurdes aimeraient voir cette ville rejoindre la région autonome du Kurdistan, alors que les Arabes et les Turcomans y sont farouchement opposés.

Source AFP

35 compagnies retenues dans l’appel d’offres sur le gaz en Libye septembre 15, 2007

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Quelque 35 compagnies internationales opérant dans le domaine du pétrole et du gaz ont été retenues dans le cadre d’un appel d’offres d’exploration du gaz de 41 blocs onshore et offshore en Libye, a annoncé la Compagnie nationale libyenne du pétrole (NOC) dans son bulletin hebdomadaire rendu public jeudi à Tripoli.

Parmi les compagnies présélectionnées figurent Gaz de France, BP, Exxon Mobil, Shell, Total, Eni, Gazprom, Lukoil, Novatek, Chevron, Pan American Energy LLC, Sonatrach, Wintershall et Statoil.
Une douzaine de contrats seront attribués pour la prospection de 41 blocs en mer et dans les bassins de Syrte (Nord), de Ghdamess (Ouest), Murzuk (Sud) et Benghazi (Nord-Est), sur une surface totale de 72.500 km2 dans le cadre de l’appel d’offres lancé en juillet dernier.
La même source a précisé que les périmètres proposés, de 1.800 à 10.300 km2, ont été présentés aux compagnies intéressées le 8 août à Tripoli puis le 15 août à Londres, alors que l’attribution des blocs est prévue le 9 décembre prochain.
La Libye, qui possède des réserves de gaz naturel estimées à 1.314 milliards de m3 et des réserves pétrolières prouvées estimées à 36 milliards de barils, produit actuellement 1,7 million de barils de pétrole par jour.
Ce quatrième appel d’offres d’exploration d’hydrocarbures en Libye est le premier portant sur le gaz naturel.
Le premier round de l’appel d’offres pétrolier relatif à six périmètres au large des côtes et neuf terrestres s’est déroulé le 30 janvier 2005, le deuxième appel d’offres portant sur 44 périmètres offshore et onshore a été attribué en 2005 et le troisième round d’appel d’offres international de prospection, de partage et de production de pétrole en Libye portant sur 10 blocs a été lancé en août 2006 par la NOC et ses résultats proclamés le 25 décembre 2006.
Depuis la levée, en 1999, de l’embargo qui lui avait été imposé, la Libye aspire à la revitalisation de son secteur de l’énergie dans le cadre d’un plan stratégique de libéralisation de son économie et la promotion du processus de développement.
Les experts prévoient que la Libye, qui produit actuellement environ 1,7 million de barils de pétrole par jour, réalisera une augmentation substantielle de sa production pour atteindre 3 millions de barils par jour à l’horizon 2010-2012.

Source PANA

Gaz de France devrait reprendre le contrat Gassi Touil septembre 15, 2007

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Selon des sources diplomatiques à Madrid citées hier matin par des journaux espagnols, Gaz de France (GDF) devrait reprendre le contrat Gassi Touil, auparavant confié par Sonatrach aux deux groupes espagnols Repsol et Gas Natural.  GDF ne confirme, cependant, pas les informations de la presse espagnole. Un  porte-parole de GDF, interrogé par le site « toutsurlalgerie.com », a déclaré   » aujourd’hui, à notre connaissance, Sonatrach n’a fait état d’aucune intention particulière en matière de partenariat concernant Gassi-Touil « . Cette révélation faite par la presse espagnole sur cet accord entre Sonatrach et GDF intervient au moment où l’annulation du projet Gassi Touil par Sonatrach va entraîner une cascade de procédures entre la société nationale et les groupes espagnols Repsol et Gas Natural. En 2004, l’Algérie avait donné son accord pour la participation de Repsol YPF et Gas Natural à la création d’une société commune chargée de l’exploitation du site de Gassi Touil. Il s’agissait du premier contrat de ce type jamais accordé à une compagnie étrangère en Algérie dont le montant est estimé à 6 milliards de dollars. Ce mégaprojet, destiné à alimenter en GNL le marché des Etats-Unis, prévoyait la construction d’un mégatrain de GNL à Arzew d’une capacité annuelle de 4.5 millions de tonnes. Les entreprises espagnoles ont été incapables de redresser la situation « en dépit de nombreuses mises en garde de Sonatrach ». Conséquence de ces retards, le projet qui devait être achevé en 2009 ne pourra l’être qu’en fin 2012, selon les propres estimations de Repsol et de Gas Natural. C’est considérable pour un projet sur lequel étaient adossés des engagements commerciaux lourds et qui risquent de mettre Sonatrach dans une situation délicate vis-à-vis de ses clients potentiels. A ce titre, Sonatrach a confié ses intérêts dans ce conflit au cabinet international Shaerman and Sterling. Les groupes espagnols Repsol et Gas Natural devraient, pour leur part, être représentés par le Cabinet Uria & Menéndez basé à Madrid. Ces révélations interviennent  également dans un contexte marqué par la volonté de Sonatrach de s’implanter sur le marché européen de la distribution de gaz. Les officiels espagnols restent, cependant, très prudents dans un souci clair de préserver les possibilités d’un arrangement. En effet, le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino León, a précisé jeudi, concernant le projet Gassi Touil, que sa réalisation a connu des retards ayant conduit à une longue négociation qui pourrait, selon lui, se prolonger encore « une année et demie », tout en assurant que Repsol dispose encore de « beaucoup d’investissements » en Algérie qui « vont très bien ».  M. León a ajouté que la décision de Sonatrach de résilier le contrat la liant à Repsol YPF et Gas Natural sur le projet  intégré de Gassi  Touil n’obéissait à aucune « considération politique ».
« La négociation entre les trois entreprises n’aurait  pas pris tout ce temps sans cette volonté des deux pays à maintenir à tout prix ce contrat et c’est là, la seule considération politique que l’on peut faire »,  a-t-il souligné à la radio espagnole Onda Cero. Le ministre espagnol de l’Industrie, Joan Clos, a, pour sa part, affirmé, mercredi, devant le Sénat, que son gouvernement « ne va pas risquer » l’ensemble de ses relations avec l’Algérie à cause de la résiliation de ce projet, et qu’il s’agit d’un « problème entre entreprises ».   

Source  lemaghrebdz.com

GASSI TOUIL : Les Espagnols tentent de calmer le jeu septembre 15, 2007

Posted by starbucker in Algérie, Espagne, Gaz, GNL.
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Le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères estime que la résiliation du contrat Gassi Touil n’obéissait à aucune «considération politique».

Le groupe Sonatrach est déterminé à maintenir sa position sur le marché international de l’énergie. Les décisions prises ces derniers jours à l’égard de certains partenaires étrangers, témoignent de la volonté du groupe algérien de gérer ses projets en toute transparence afin de garantir leur aboutissement. Les délais de réalisation sont aussi importants pour Sonatrach. Le cas du projet Gassi Touil, confié auparavant à deux groupes espagnols, Repsol et Gas Natural, en est une preuve. En raison des nombreux retards accusés dans le lancement du projet «Gassi Touil», Sonatrach avait décidé début septembre d’annuler le contrat.
La décision de Sonatrach a fait réagir les responsables espagnols qui tentent de calmer le jeu et de remettre le contentieux entre la société nationale d’hydrocarbure et les entreprises espagnoles dans son contexte bilatéral et commercial. A cet effet, le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino León a affirmé jeudi que la décision de Sonatrach de résilier le contrat la liant à Repsol YPF et Gas Natural sur le projet intégré de Gassi Touil «n’obéissait à aucune considération politique». «On ne joue pas avec la question de l’énergie», a-t-il estimé. Selon lui, la négociation entre les trois entreprises n’aurait pas pris tout ce temps sans cette volonté des deux pays à maintenir à tout prix ce contrat. «C’est là, la seule considération politique que l’on peut faire», a-t-il souligné à la radio espagnole Onda Cero.
Pour sa part, le ministre espagnol de l’Industrie Joan Clos a affirmé mercredi devant le Sénat que son gouvernement «ne va pas risquer» l’ensemble de ses relations avec l’Algérie à cause de la résiliation de ce projet, et qu’il s’agit d’un «problème entre entreprises», rappelle t-on. En effet, l’Espagne a tout à perdre alors que les sociétés espagnoles mises en cause semblaient peu enclines à jouer le jeu d’une coopération transparente et bénéfique pour les partenaires. Toutefois, cette situation, à tout le moins imprévue, n’a pas pour autant dissuadé Sonatrach à poursuivre son plan de développement des puits de pétrole comme en atteste son intention de confier le projet «Gassi Touil» à Gaz de France.
En plus, la place qu’occupe le groupe Sonatrach dans le marché mondial ne lui permet pas de faire des erreurs dans ces domaines de gestion. Le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach, maintient sa position de 12e groupe pétrolier au monde selon le classement de Petroleum Intelligence Weekly. Aussi, l’Algérie a mis en exergue de nouvelles conditions de partenariat avec les compagnies internationales. Sonatrach mettra l’accent sur l’accès aux réserves d’autres compagnies, le transfert de technologie et un meilleur accès à certains marchés. Et ce sont ces exigences qui n’ont pas été agréées par certains des partenaires de Sonatrach, dont justement les deux espagnols Repsol et Gas Natural. Le ministre de l’Energie et des Mines, M.Khelil, avait précisé à cet égard: «Si l’Algérie cherchait il y a 20 ans des investissements pour développer ses réserves de gaz, aujourd’hui Sonatrach est une société qui a des activités dans le monde entier, qui est leader dans le secteur du Gaz naturel liquéfie (GNL) et qui dispose de ressources financières». Si des compagnies ont accès aux réserves de Sonatrach, celle-ci doit pouvoir également avoir accès à leurs réserves dans d’autres pays. Du coup, les nouveaux contrats incluront – il ne fait pas de doute – un transfert de technologie et un meilleur accès à certains marchés. Il est question également pour notre pays de renforcer sa présence sur le marché des Etats-Unis, un marché qualifié de très important et qui sera le plus grand consommateur de GNL dans les prochaines années.

Source  lexpressiondz.com

Les Iraniens viennent en Suisse bétonner un accord sur le gaz septembre 15, 2007

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Le groupe énergétique zurichois EGL a conclu un contrat pour importer 5,5 milliards de mètres cubes de gaz. Rencontre du ministre iranien du Pétrole avec Micheline Calmy-Rey.

Les Iraniens viennent assurer leurs arrières en Suisse. De mercredi à vendredi, une délégation de 7 personnes de la République islamique, dont le ministre intérimaire du Pétrole, Qolamhussein Nozari, était invitée par le groupe énergétique EGL (Elektrizitäts-Gesellschaft Laufenburg AG). Motif: le groupe zurichois a conclu un accord d’envergure avec la National Iranian Gas Export Company (Nigec), une société iranienne exportatrice de gaz.

Le contrat prévoit l’importation de 5,5 milliards de mètres cubes par année. Le gaz proviendrait essentiellement du champ gazier de South Pars, l’un des plus grands du monde avec une superficie de 1300 km2. Mais l’accord est tributaire du vaste projet auquel participe EGL: la construction d’un gazoduc reliant la Grèce à Brindisi en Italie et permettant de transporter le gaz iranien. Le Trans Adriatic Pipeline (TAP) représente un investissement estimé entre 990 millions et 1,15 milliard de francs, et EGL est censé y contribuer à hauteur de 165 à 247 millions de francs.

Le contrat est bien conclu, confirme Lilly Frei, responsable de la communication d’EGL. Mais il s’inscrit dans un contexte géopolitique explosif. La République islamique est sous les feux de l’actualité en raison de son programme nucléaire, que l’Occident soupçonne d’être de nature militaire. Téhéran fait déjà l’objet de deux trains de sanctions économiques du Conseil de sécurité de l’ONU. Les Etats-Unis et la France sont occupés à pousser pour un troisième train de mesures hors de l’ONU.

Face à cette menace, les responsables iraniens sont venus cette semaine en Suisse pour anticiper. Porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères, Jean-Philippe Jeannerat, confirme que la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a rencontré le ministre intérimaire du Pétrole, Qolamhussein Nozari, à l’aéroport de Genève vendredi. Ce dernier a également effectué jeudi une visite de courtoisie au ministre de l’Energie, Moritz Leuenberger. Sur quoi reposent dès lors les craintes iraniennes? Téhéran a peur que l’accord entre EGL et Nigec capote en raison de la pression que les Etats-Unis pourraient exercer sur les entreprises étrangères qui commercent avec l’Iran. De fait, le secrétaire d’Etat Michael Ambühl dînait mercredi soir avec des représentants d’EGL et la délégation iranienne à Zurich. Une manière de rassurer les partenaires. Du côté de la Confédération, qui n’applique pas de politique industrielle d’Etat, le Conseil fédéral n’a pas à se mêler d’une affaire théoriquement de nature purement commerciale. Toutefois, il n’est pas possible de traiter avec la République islamique sans intégrer la dimension politique. Pour Berne, le contrat commercial d’EGL et de Nigec revêt un intérêt stratégique manifeste. Il permet d’ouvrir un quatrième corridor énergétique en direction de l’Europe et de diversifier les sources d’approvisionnement en gaz de la Suisse. Directeur général du secteur Europe occidentale au Ministère iranien des affaires étrangères, Mostafa Dolatyar souligne les mérites d’un tel accord: «Il peut servir de modèle aux autres pays européens en termes de coopération énergétique avec l’Iran, qui possède les deuxièmes réserves gazières du monde.»

Source Le.Temps.ch

Importer d’Iran pour ne pas dépendre de Moscou septembre 15, 2007

Posted by starbucker in Géopolitique, Iran, Russie.
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Le projet de gazoduc sous l’Adriatique promu par le groupe suisse EGL est de nature à renverser la donne géopolitique.

«Le gazoduc sous l’Adriatique devrait être achevé en 2010. Il aura une capacité de transport de 10 à 20 milliards de mètres cubes de gaz par an.» Responsable de la communication du groupe énergétique suisse EGL, Lilly Frei décrit ce vaste projet de construction du Trans Adriatic Pipeline qui permettra l’importation de gaz iranien. L’infrastructure de près de 1 milliard de francs doit relier sous la mer Adriatique la région de Thessalonique en Grèce à Brindisi en Italie du Sud en passant par l’Albanie. Elle servira à importer le gaz iranien en vertu de l’accord conclu avec la National Iranian Gas Export Company (Nigec). Du champ gazier iranien à la Grèce, le gaz importé devrait utiliser les gazoducs déjà existants passant par la Turquie.

La société de trading EGL se positionne déjà en vue de la libéralisation du marché de l’énergie. Mais le contrat avec Nigec aura aussi une autre vertu: il alimentera les quatre centrales à gaz que EGL construit en Italie. La première, à Sparanise, à 35 kilomètres au nord de Naples, est déjà opérationnelle. Une seconde sera installée à Ferrara, une autre à Salerno et une dernière en Calabre. Les quatre centrales auront une puissance de 2000 mégawatts au total. EGL va utiliser le gaz importé restant en Roumanie et mettre le reste à disposition sur le marché de l’énergie. Le projet du Trans Adriatic Pipeline ouvre un quatrième corridor énergétique pour l’Europe. Une perspective considérable au vu de l’actuelle forte dépendance européenne au gaz russe. L’Italie, qui est menacée par une grave pénurie énergétique à terme, fait tout pour assurer les besoins de son économie. Rome encourage la réalisation du gazoduc à travers l’Adriatique, mais ne renonce pas non plus à un projet de gazoduc russe traversant l’ex-Yougoslavie.

Directeur général du secteur Europe occidentale au sein du Ministère iranien des affaires étrangères, Mostafa Dolatyar pense que le projet de gazoduc et le contrat conclu entre EGL et Nigec représentent une situation de gains mutuels pour la Suisse et l’Iran: «Ce type de coopération permet de stabiliser le marché de l’énergie et de diversifier les fournisseurs de gaz. Ne se fier qu’à un seul fournisseur est très risqué.»

Lilly Frei ne cache pas que le projet de EGL constitue une petite contribution aux intérêts nationaux de la Suisse. Il permet à Berne de diversifier l’approvisionnement en gaz de la Suisse. Ce n’est donc pas un hasard si EGL est en contact permanent avec plusieurs services de l’administration fédérale et bénéficie d’un soutien diplomatique si nécessaire. Une épée de Damoclès est toutefois suspendue au-dessus du projet: la pression américaine pour appliquer des sanctions renforcées à l’Iran. Lilly Frei ne s’en formalise pas: EGL, qui n’entend pas exploiter le gaz en Iran, a étudié la question avec des avocats: «Notre contrat n’entre pas dans le cadre des sanctions.» Il n’est donc pas soumis à l’Iran and Libyan Sanction Act (ISLA) qui, selon les Américains, interdit aux sociétés étrangères d’investir plus de 20 millions de francs dans la République islamique.

Source Le.Temps.ch

La France se joindra au projet de gazoduc Nabucco selon Nicolas Sarkosy septembre 15, 2007

Posted by starbucker in France, Gazoduc.
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En visite officielle en Hongrie, le président français Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi que la société Gaz de France (GDF) se joindrait au projet de gazoduc transcaspien « Nabucco » qui reliera l’Asie centrale à l’Europe en contournant la Russie. Cette information a été confirmée à Budapest par le directeur général adjoint de Gaz de France Jean-Marie Dauger. Il a précisé que GDF envisageait de prendre part au projet « Nabucco » en qualité de partenaire.

L’accord sur la construction du gazoduc transcaspien a été signé le 25 juin 2007 par le commissaire européen à l’Energie Andris Piebalgs et les ministres turc, bulgare, roumain, hongrois et autrichien de l’Energie.

Le coût total du projet est évalué à 5,8 milliards de dollars.

Il est prévu de mettre le gazoduc en service en 2012.

Long de 3.300 kilomètres, le gazoduc transcaspien doit acheminer vers l’Europe de l’Ouest le gaz naturel provenant du Turkménistan, du Kazakhstan, de l’Azerbaïdjan et de la Russie. Le tronçon occidental du pipeline reliera la Géorgie à l’Autriche via la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. L’objectif est de réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Russie pour ses approvisionnements en gaz.

Source Ria Novosti