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Gaz de France devrait reprendre le contrat Gassi Touil septembre 15, 2007

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Selon des sources diplomatiques à Madrid citées hier matin par des journaux espagnols, Gaz de France (GDF) devrait reprendre le contrat Gassi Touil, auparavant confié par Sonatrach aux deux groupes espagnols Repsol et Gas Natural.  GDF ne confirme, cependant, pas les informations de la presse espagnole. Un  porte-parole de GDF, interrogé par le site « toutsurlalgerie.com », a déclaré   » aujourd’hui, à notre connaissance, Sonatrach n’a fait état d’aucune intention particulière en matière de partenariat concernant Gassi-Touil « . Cette révélation faite par la presse espagnole sur cet accord entre Sonatrach et GDF intervient au moment où l’annulation du projet Gassi Touil par Sonatrach va entraîner une cascade de procédures entre la société nationale et les groupes espagnols Repsol et Gas Natural. En 2004, l’Algérie avait donné son accord pour la participation de Repsol YPF et Gas Natural à la création d’une société commune chargée de l’exploitation du site de Gassi Touil. Il s’agissait du premier contrat de ce type jamais accordé à une compagnie étrangère en Algérie dont le montant est estimé à 6 milliards de dollars. Ce mégaprojet, destiné à alimenter en GNL le marché des Etats-Unis, prévoyait la construction d’un mégatrain de GNL à Arzew d’une capacité annuelle de 4.5 millions de tonnes. Les entreprises espagnoles ont été incapables de redresser la situation « en dépit de nombreuses mises en garde de Sonatrach ». Conséquence de ces retards, le projet qui devait être achevé en 2009 ne pourra l’être qu’en fin 2012, selon les propres estimations de Repsol et de Gas Natural. C’est considérable pour un projet sur lequel étaient adossés des engagements commerciaux lourds et qui risquent de mettre Sonatrach dans une situation délicate vis-à-vis de ses clients potentiels. A ce titre, Sonatrach a confié ses intérêts dans ce conflit au cabinet international Shaerman and Sterling. Les groupes espagnols Repsol et Gas Natural devraient, pour leur part, être représentés par le Cabinet Uria & Menéndez basé à Madrid. Ces révélations interviennent  également dans un contexte marqué par la volonté de Sonatrach de s’implanter sur le marché européen de la distribution de gaz. Les officiels espagnols restent, cependant, très prudents dans un souci clair de préserver les possibilités d’un arrangement. En effet, le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino León, a précisé jeudi, concernant le projet Gassi Touil, que sa réalisation a connu des retards ayant conduit à une longue négociation qui pourrait, selon lui, se prolonger encore « une année et demie », tout en assurant que Repsol dispose encore de « beaucoup d’investissements » en Algérie qui « vont très bien ».  M. León a ajouté que la décision de Sonatrach de résilier le contrat la liant à Repsol YPF et Gas Natural sur le projet  intégré de Gassi  Touil n’obéissait à aucune « considération politique ».
« La négociation entre les trois entreprises n’aurait  pas pris tout ce temps sans cette volonté des deux pays à maintenir à tout prix ce contrat et c’est là, la seule considération politique que l’on peut faire »,  a-t-il souligné à la radio espagnole Onda Cero. Le ministre espagnol de l’Industrie, Joan Clos, a, pour sa part, affirmé, mercredi, devant le Sénat, que son gouvernement « ne va pas risquer » l’ensemble de ses relations avec l’Algérie à cause de la résiliation de ce projet, et qu’il s’agit d’un « problème entre entreprises ».   

Source  lemaghrebdz.com

La France se joindra au projet de gazoduc Nabucco selon Nicolas Sarkosy septembre 15, 2007

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En visite officielle en Hongrie, le président français Nicolas Sarkozy a déclaré vendredi que la société Gaz de France (GDF) se joindrait au projet de gazoduc transcaspien « Nabucco » qui reliera l’Asie centrale à l’Europe en contournant la Russie. Cette information a été confirmée à Budapest par le directeur général adjoint de Gaz de France Jean-Marie Dauger. Il a précisé que GDF envisageait de prendre part au projet « Nabucco » en qualité de partenaire.

L’accord sur la construction du gazoduc transcaspien a été signé le 25 juin 2007 par le commissaire européen à l’Energie Andris Piebalgs et les ministres turc, bulgare, roumain, hongrois et autrichien de l’Energie.

Le coût total du projet est évalué à 5,8 milliards de dollars.

Il est prévu de mettre le gazoduc en service en 2012.

Long de 3.300 kilomètres, le gazoduc transcaspien doit acheminer vers l’Europe de l’Ouest le gaz naturel provenant du Turkménistan, du Kazakhstan, de l’Azerbaïdjan et de la Russie. Le tronçon occidental du pipeline reliera la Géorgie à l’Autriche via la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. L’objectif est de réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Russie pour ses approvisionnements en gaz.

Source Ria Novosti

Sonatrach distribuera du gaz en France dès 2010 septembre 13, 2007

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La compagnie prévoit de commercialiser un volume de 1milliard de m3 par an.

Le vice-président du département commercialisation de Sonatrach, M. Chawki Mohamed Rahal, a évoqué, hier et en marge des travaux d’un congrès international du gaz à Paris, le projet de vente de gaz en France par la compagnie nationale d’un volume “d’un milliard de mètres cubes”, dans un premier temps, “à partir de 2010”.
Cette intervention directe sur le marché français de la consommation permettra de « contribuer à la sécurité des approvisionnements », a-t-il expliqué. « Pour le moment on est en train de travailler sur les montages des sociétés en Espagne et en Italie, parce qu’elles sont prioritaires, mais je pense qu’à partir de fin 2008 on devra commencer à travailler sur les moyens de notre participation dans l’approvisionnement du marché français », a-t-il précisé.  Aussi, cette perspective ne semble pour autant inquiéter  Gaz de France. Bien au contraire, il s’en réjouit.  Le directeur général délégué de GDF, M. Jean-Marie Dauger, a souligné, à l’occasion, que le projet de la compagnie nationale Sonatrach pour vendre directement du gaz sur le marché français « est une excellente nouvelle ». M. Dauger s’est dit « très content » que Sonatrach projette de vendre directement du gaz, sans intermédiaire, sur le marché français. Avant d’ajouter que Sonatrach « a réservé des capacités de réception de GNL algérien dans un de nos terminaux » et « va commercer à commercialiser du gaz en France ». Par ailleurs, le Directeur général délégué de GDF a déploré « l’ancien système européen » qui consistait à définir des stratégies commerciales énergétiques « sans tenir compte de l’avis des fournisseurs, sans les consulter ». « Aujourd’hui, la donne a changé » car les pays fournisseurs « ont maintenant les moyens financiers pour gérer leur propre politique commerciale et leurs investissements », a-t-il relevé. Il en a déduit que GDF et ses fournisseurs « devraient engager des relations plus apaisées ». « Je parle ici de la Russie car la relation (avec ce pays) reste chaotique », a-t-il tenu à préciser, ajoutant qu’avec l’Algérie « la relation est très équilibrée » et « de bonne qualité ». « Oui, l’Algérie est un pays fiable », en matière de sécurité des approvisionnements, a-t-il dit. M. Dauger a fait valoir les nombreuses relations de partenariat entre GDF et Sonatrach, tant en amont (production) de la chaîne gazière qu’en son aval (commercialisation), citant le cas de la « société mixte qui vend du gaz notamment aux Etats-Unis ».  Il s’agit d’une forme de partenariat « où chacun trouve son compte », a-t-il poursuivi, ajoutant que les deux compagnies coopèrent « dans certains projets qui ne sont pas exclusifs, car Sonatrach a d’autres partenariats, sa propre stratégie ».  « Mais depuis quelques années nous avons enrichi nos relations de partenariat au-delà de la simple relation acheteur-vendeur de gaz à long terme », a encore souligné M. Dauger, ajoutant que « nous combinons nos forces pour donner plus de valeur à l’un et l’autre ». Le thème récurrent de la sécurité des approvisionnements énergétiques  et les perspectives d’une politique énergétique européenne ont focalisé hier le programme du Congrès du Gaz 2007 qui s’était ouvert mardi pour trois jours. Les historiques de l’énergie française, dont GDF (gaz), le pétrolier Total, EDF (électricité), ainsi que des institutions comme l’AIE et des cabinets de consulting internationaux, ont débattu de la sécurité des approvisionnements, faisant valoir la nécessité de « diversifier les approvisionnements » et de « sécuriser les stocks », à un moment où se pose également la question de la sécurité de la demande pour les fournisseurs.  A une question sur ce dernier point, M. Chawki Mohamed Rahal a rappelé qu' »à un moment donné, on voulait nous imposer d’éliminer les contrats à long terme, ce qui ne sécurise pas la demande ».  Il a souligné la nécessité d’un partenariat vendeur-acheteur qui puisse « permettre d’appréhender ce risque-volume (de la demande) car on va investir énormément d’argent pour amener le gaz vers les marchés ». « Ce risque-volume, il faut le partager entre l’acheteur et le vendeur, de même qu’il faut partager le risque-prix », a-t-il dit. De nombreuses tables rondes et une quinzaine d’ateliers ont été retenus pour débattre de toute la chaîne gazière durant ce Congrès  auquel participent également des représentants du ministère de l’Energie et de la compagnie Sonelgaz. La première journée de ce forum, organisé par l’Association française du gaz (AFG), un syndicat gazier, avait été consacrée notamment à l’ouverture des marchés en Europe. Le marché européen de l’énergie s’est totalement ouvert le premier juillet dernier, mais reste en butte à moult interrogations liées notamment aux difficultés d’accès pour les fournisseurs étrangers en plus des petits opérateurs européens alternatifs, du fait du poids des monopoles historiques, et l’impact sur les prix à la consommation.

Source  lemaghrebdz.com

La refonte de la filière nucléaire française autour d’Areva prendra plusieurs mois septembre 12, 2007

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Après avoir réformé la gouvernance du groupe européen EADS puis décidé la fusion Suez-Gaz de France, Nicolas Sarkozy a ouvert un troisième grand chantier industriel : la refonte de la filière nucléaire française autour d’Areva. Avec, en perspective, une privatisation au moins partielle du groupe et un mariage avec le fabricant de turbines et de trains Alstom, dont le géant du BTP Bouygues est l’actionnaire de référence (25 %).

Le porte-parole du président de la République, David Martinon, a reconnu, mardi 11 septembre, que le gouvernement avait engagé une « réflexion stratégique à long terme » sur le sujet. Mais un des proches conseillers de M. Sarkozy juge qu’on n’est pas à l’heure du grand Meccano industriel et que le processus de réflexion et de décision prendra « plusieurs mois ».

M. Sarkozy juge que le secteur nucléaire compte « des entreprises magnifiques » et qu’il faut « leur donner les moyens de se développer ». Par un appel au marché et/ou l’ouverture du capital d’Areva à de grands partenaires industriels. Le ministère des finances a mandaté la banque HSBC et le cabinet McKinsey pour définir des pistes de réforme en liaison avec l’Agence des participations de l’Etat (APE).

Le gouvernement et la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, savent que le numéro un mondial du nucléaire n’a pas les moyens de son développement dans un secteur où des groupes privés comme Toshiba-Westinghouse et General Electric-Hitachi ou le géant public russe en cours de constitution Atomenergoprom vont lui mener la vie dure.

Areva a engagé d’importants programmes : dans le secteur minier (rachat du canadien UraMin, développement de l’exploration et de la production au Niger, en Australie, au Kazkhstan) ; dans la fabrication du combustible, avec l’usine Georges-Besse 2 (3,5 milliards d’euros) et les unités pour la conversion de l’uranium ; dans les chaudières (EPR, réacteur de moyenne puissance Atmea 1 avec Mitsubishi Heavy Industry) ; dans le retraitement, où Areva veut investir à l’étranger en plus de La Hague ; ou dans le pôle transmission et distribution d’électricité (T & D) en plein essor et les énergies renouvelables (éolien…).

Au total, résume un de ses dirigeants, Areva devrait investir près de 15 milliards d’euros d’ici à 2012. Or il doit verser chaque année de gros dividendes au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), son principal actionnaire (79 %). Des sommes qui vont à la recherche et aux deux fonds dédiés au démantèlement des installations nucléaires civiles et militaires du CEA, mais qui assèchent la capacité d’investissement d’Areva.

MAINTIEN D’UN GROUPE INTÉGRÉ

Mme Lauvergeon défend une ouverture du capital, mais à une condition : ne pas démanteler un groupe intégré qui doit rester présent sur toute la filière (extraction et enrichissement de l’uranium, construction de réacteurs, retraitement des déchets). Elle affirme en avoir convaincu M. Sarkozy. Après tout, plaide celle qui a créé Areva en 2001 par la fusion Cogema-Framatome-CEA Industries, c’est le modèle qui commence à prévaloir dans le monde. Westinghouse est monté dans Kazatomprom et General Electric se rapproche de Usec (US Enrichment Inc.).

Ce maintien d’un groupe intégré n’exclut pas des montages complexes dans lesquels la part de l’Etat serait plus ou moins grande selon l’importance stratégique de l’activité. Cela peut passer par la création d’une holding de tête, où Bouygues serait un des principaux actionnaires au côté du CEA, et des filiales par métiers avec des actionnaires différents.

L’Etat garderait le contrôle dans le cycle du combustible et le recyclage, où les risques de prolifération atomique sont considérables ; c’est aussi le secteur actuellement le plus rentable. EDF, qui veut sécuriser l’approvisionnement en uranium de ses centrales, et Total, qui veut à terme se diversifier dans le nucléaire, devraient être intéressés.

En revanche, la puissance publique serait minoritaire dans le pôle construction de chaudières nucléaires (ex-Framatome), où Bouygues aurait une part prépondérante à travers Alstom, ainsi que dans le T & D, le ferroviaire (TGV, trains, métro) et les énergies non nucléaires.

Si Bouygues monte ainsi dans Areva, M. Sarkozy n’échappera pas à l’accusation de népotisme puisque le patron du groupe de BTP est un des intimes du président de la République. Mais d’autres sujets restent à régler dans ce Meccano aux multiples pièces. Notamment le rôle du japonais Mitsubishi et surtout la place de l’allemand Siemens, éternel rival d’Alstom.

Le groupe de Munich détient 34 % d’Areva NP, qui construit les réacteurs nucléaires. Areva peut certes faire jouer une option de rachat de ces 34 % d’ici à 2011. M. Sarkozy y semble disposé, mais la chancelière Angela Merkel et les dirigeants de Siemens ont réaffirmé, ces derniers jours, qu’ils n’entendaient pas sortir du nucléaire. Même si l’Allemagne a programmé la fermeture de sa dernière centrale nucléaire en 2020, peut-on évincer un groupe dont l’apport industriel et technologique a permis à Areva de devenir un leader mondial ?

Source Le Monde

Alstom-Areva ? L’Elysée confirme mener une réflexion sur la filière nucléaire septembre 12, 2007

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L’Elysée confirme plancher sur l’avenir de la filière nucléaire française. Un scénario semble clairement privilégié : celui d’un rapprochement entre le leader mondial du nucléaire, Areva, et Alstom. Mais Siemens souligne vouloir rester au capital d’Areva NP.

A la clôture mardi soir à la Bourse de Paris, le titre Alstom a progressé de 6,47% à 136,06 euros alors que le certificat d’investissement Areva (titre sans droit de vote) gagnait 2,62% à 701,92 euros.La raison : le fait que l’Elysée semble privilégier un rapprochement entre Areva et Alstom, rapportent les Echos dans son édition de mardi. « A la demande de l’Elysée, un groupe de travail a été constitué » sur la refonte de la filière nucléaire française, écrit le quotidien économique.

« Autour de l’Agence des participations de l’Etat, le cabinet de conseil McKinsey et la banque HSBC ont été officiellement missionnés pour plancher sur l’avenir du groupe Areva« . Dans sa note consacrée à l’ouverture du capital d’Areva, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), principal actionnaire du groupe, envisageait cette hypothèse, rappelle le journal économique. Le schéma décrit par le CEA reposait sur une fusion pure et simple entre les deux entreprises, les activités du nouvel ensemble étant filialisées par métier. Dans ce schéma, le holding de tête serait détenu à un peu plus de 30% par le CEA, à 5% par l’Etat et à 26% par Bouygues, premier actionnaire d’Alstom.

« Je confirme que nous réfléchissons à l’avenir de la filière énergétique. C’est une réflexion stratégique à long terme mais il n’y a pas d’urgence », a déclaré ce matin le porte-parole de l’Elysée, David Martinon, en marge d’un déplacement du président Nicolas Sarkozy à Rennes. Le ministère de l’Economie a de son côté indiqué ce mardi étudier « toutes les options » concernant une éventuelle refonte du groupe nucléaire public Areva. A Bercy, Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde, reconnaît que le dossier Areva « est ouvert depuis quelques semaines ».

Un tel rapprochement donnerait naissance à un groupe de 40 milliards d’euros de capitalisation mais bute sur la question de la place de Siemens, détenteur de 34% d’Areva NP (la filière réacteurs) – le groupe allemand que certains en France voudrait remplacer par le japonais Mitsubishi réaffirme ce mardi sa volonté de conserver sa participation et considère que le sujet ne peut être abordé avant 2009 -, et sur le sort des activités sensibles de traitement du combustible nucléaire et d’enrichissement de l’uranium.

A l’issue d’une entrevue avec le président Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel a plaidé lundi pour que Siemens, un des grands concurrents d’Alstom, puisse continuer à coopérer avec des entreprises françaises, dont Areva.

A noter que le titre Bouygues qui détient 25% du capital d’Alstom (il y avait repris les 21% pris par l’Etat afin d’éviter la faillite) et qui rêve depuis plusieurs années d’un rapprochement avec Areva a gagné, lui, 3,4% à 57,05 euros.

Source La.Tribune.fr

Gaz de France veut conforter sa présence en Algérie septembre 12, 2007

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Gaz de France a organisé, lundi, un cocktail à Alger, en présence de son patron, Jean-François Cirelli. Au cours de cette soirée, le président de la compagnie française a prononcé une allocution au cours de laquelle a été soulignée la volonté de Gaz de France (GDF), du moins de la nouvelle entité issue de l’alliance avec Suez, de renforcer son partenariat avec Sonatrach. “Il y a une semaine à peine, nous annoncions une étape décisive de notre projet de fusion avec Suez. Ce sont, j’en suis convaincu, de nouvelles opportunités à venir pour nos relations et notre partenariat. Car avec vous, nous avons bâti un partenariat de long terme et nous voulons le renforcer dans le long terme.” À noter que GDF est partenaire de Sonatrach dans le projet de Gazoduc Medgaz reliant l’Algérie directement à l’Espagne. “C’est pour nous un investissement stratégique car le gaz qui traversera la Méditerrannée a vocation aussi dans le long terme à alimenter d’autres pays”, a observé Jean-François Cirelli. Gdf va également ouvrir le marché français à la compagnie pétrolière nationale à travers une réservation de capacité dans le terminal de regazéification de Montoir situé en Bretagne.
Cette visite intervient à quelques semaines, voire quelques mois de la décision de Sonatrach de donner son feu vert au développement du gisement de gaz de Touat au Sud-Ouest. “Aujourd’hui, nous pouvons envisager une prochaine déclaration de la commercialité du gaz de Touat. Ce sera une étape importante du projet qui va par ailleurs créer de nombreux emplois, notamment qualifiés dans la région d’Adrar. Sonatrach et GDF y portent une attention particulière”, a ajouté le président de GDF.
Sur l’impact de fusion, il a tenté de rassurer les responsables de Sonatrach, invités de la soirée, en particulier, son P-DG, M. Mohamed Meziane. “Vos interlocuteurs resteront les mêmes, ce seront les équipes de Gaz de France, du nouveau groupe GDF Suez”. Quant au patron de Sonatrach, il nous a affirmé qu’aucune proposition concrète de renforcement du partenariat entre les deux compagnies, à travers de nouveaux projets, n’a été présentée jusqu’ici par la partie française.

Source Liberté-Algérie.com

Madrid dit déjà non à une OPA de GDF Suez sur Gas Natural septembre 11, 2007

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L’ESPAGNE s’invite dans la fusion entre Gaz de France et Suez. Selon des documents que le quotidien britannique Financial Times se serait procurés, Madrid aurait déjà commencé à bâtir sa ligne de défense contre les éventuelles ambitions ibériques du futur ensemble. Le gouvernement de José Luis Zapatero compterait mettre en avant le fait que les tarifs réglementés dont bénéficie GDF et donc le groupe fusionné, sont une subvention publique illégale. Une distorsion qui avantagerait les comptes du groupe et lui donnerait des moyens supérieurs à ses concurrents pour des acquisitions.

L’argument est valable pour les prix de l’électricité, qui sont plus élevés en France qu’en Espagne. Mais les tarifs du gaz sont plus faibles dans l’Hexagone. Un porte-parole du gouvernement espagnol a démenti hier l’existence de tels documents, mais il ne « r enie pas la ligne argumentaire qui pourrait servir si jamais GDF Suez faisait une offre sur une entreprise espagnole  ».

La démarche n’est pas gratuite. Madrid, très mobilisée, veut dès à présent prévenir GDF Suez que mettre la main sur Gas Natural, dont Suez détient déjà 11,4 %, ne sera pas facile. Le gouvernement veut prendre les devants pour ne pas être accusé d’impréparation, comme en 2006 dans l’affaire de l’OPA hostile de l’allemand E.ON sur le premier électricien national, Endesa. Les nombreuses démarches accomplies par Madrid n’ont pas mis à l’abri le fleuron national.

Même si la manoeuvre paraît un peu précoce, elle pourrait poser quelques difficultés à Suez. La participation de l’État français à hauteur de 35 % dans l’ensemble GDF Suez pourrait obliger à demander une autorisation spéciale pour franchir le seuil de 3 % des droits de vote de Gas Natural. Ce serait un véritable cauchemar.

Il y a quelques années, EDF en a fait l’amère expérience en Italie avec ses droits de vote gelés dans Edison. La situation avait pris beaucoup de temps pour se dénouer et nécessité l’intervention du gouvernement français. Sans compter les promesses faites au premier opérateur italien Enel d’avoir un accès privilégié au marché français et aux capacités de production électriques hexagonales. Suez n’imagine pas faire les frais d’un tel scénario.

Pas d’opérations hostiles

Le PDG du groupe franco-belge Gérard Mestrallet a toujours répété qu’il ne se lancerait jamais dans des opérations hostiles. La semaine dernière, il a encore indiqué qu’il allait discuter avec Gas Natural et ses actionnaires, « des conditions dans lesquelles le groupe pourra tirer parti des relations privilégiées établies » entre les deux entreprises.

Des liens déjà établis avec la Caixa qui détient près de 35 % de Gas Natural, est actionnaire de Suez ainsi que son partenaire de longue date en Espagne. À deux, ils contrôlent le numéro un ibérique de l’eau, Agbar. Avec le pétrolier Repsol, autre actionnaire (à 30 %) de Gas Natural, les relations pourraient en revanche être plus difficiles.

 

Source Le Figaro

Lepage veut faire fermer la centrale de Fessenheim septembre 11, 2007

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L’ancienne ministre de l’Environnement a obtenu un mandat des militants antinucléaires pour déposer des recours.

Les militants antinucléaires suisses, allemands et français ont entamé, lundi 10 septembre, leur combat juridique pour obtenir la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin).
Les membres de l’association trinationale de protection nucléaire (ATPN), qui regroupe des villes des trois pays, des associations et des particuliers, ont donné lundi mandat, à l’unanimité, à Corinne Lepage pour déposer des recours contre cette centrale.

Recours nationaux et européens

L’ancienne ministre de l’Environnement devrait demander au ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, de prendre un décret de mise à l’arrêt de Fessenheim. Elle devrait, sur un plus court terme, lui demander de procéder d’urgence à sa mise aux normes, notamment en effectuant des évaluations des effluents chimiques et radioactifs, ce qui n’a jusqu’ici pas été fait
En cas d’échec de ces recours nationaux, l’association introduira un pourvoi devant le conseil d’Etat. En plus de ces procédures nationales, elle compte par ailleurs « saisir la Commission européenne d’une plainte pour non-respect de la législation communautaire sur l’eau », dans l’espoir que Bruxelles engage une procédure d’infraction à l’encontre de la France.

Des risques sous-évalués

L’état de la centrale de Fessenheim (qui est la plus vieille de France, avec 30 années de fonctionnement) est controversé. Dans son bilan 2006, publié en juillet dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait réclamé à EDF « plus de rigueur » pour l’exploitation de la centrale, tout en soulignant que la sûreté de l’installation n’était pas remise en cause.
L’ATPN, elle, pense que les risques encourus sont sous-évalués. Elle compte notamment pointer les risques d’inondations ainsi que de tremblements de terre. Elle utilisera à cet effet une étude pointant le danger sismique dans la région de Bâle, située à seulement 50 kilomètres de Fessenheim.

Source Challenges.fr

L’Espagne prête à contrer les désirs d’expansion du groupe GDF Suez septembre 10, 2007

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L’Espagne est prête à s’opposer à une tentative de rachat d’une entreprise espagnole par le futur géant français de l’énergie GDF Suez, affirme lundi le Financial Times, une information partiellement confirmée de source gouvernementale.

« La fusion entre Suez et Gaz de France, pilotée par le gouvernement français, laisse penser que le groupe à naître pourrait s’étendre vers le sud de l’Europe », a déclaré le responsable de la cellule économique de la présidence du gouvernement, David Taguas, selon l’article du Financial Times repris par son partenaire espagnol, le journal Expansion.

Cette fusion « préoccupe » l’Espagne, selon M. Taguas, cité par le journal.

Le journal économique britannique affirme avoir vu des « documents confidentiels » montrant que le gouvernement espagnol s’apprêtait à démontrer que les tarifs français élevés permettent à GDF d’engranger des bénéfices importants, qui pourraient lui servir à financer des acquisitions.

L’Espagne, où les prix du gaz sont comparativement plus faibles, pourrait affirmer qu’il s’agit là d’une subvention étatique indirecte, illégale selon les règles de la concurrence de l’Union européenne, poursuit le quotidien.

Une source gouvernementale a déclaré à l’AFP que « cette ligne pourrait constituer un argumentaire, au cas où il y aurait une intention d’achat d’une compagnie espagnole par le nouveau groupe ».

« Cela est logique », compte tenu des différences induites par les tarifs en France, a-t-elle précisé, en ajoutant qu’il était « encore tôt pour en parler » et en démentant l’existence de quelconques documents confidentiels. « Il n’y a rien de concret », a-t-elle affirmé.

Cet avertissement lancé au nouveau groupe reflète, selon le FT, la détermination du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero d’éviter de revivre le scénario de l’an dernier, lorsqu’il avait été taxé d’imprévoyance après l’offensive de l’allemand EON sur l’espagnol Endesa.

Au cours des derniers mois, pendant que le projet avec Gaz de France semblait compromis, Suez est notamment monté au capital du groupe espagnol Gas Natural, et est devenu son troisième actionnaire avec un peu plus de 10%.

Selon des informations de presse, le président de Suez, Gérard Mestrallet s’est récemment rendu à Madrid pour s’entretenir avec le régulateur espagnol de l’énergie, la CNE, de l’évolution de la participation de son groupe dans Gas Natural.

De plus, un des actionnaires de référence de Gas Natural est la caisse d’épargne la Caixa, partenaire historique de Suez, notamment dans la société d’eau Agbar, qu’ils contrôlent à eux deux.

Par ailleurs, le premier actionnaire de Suez, le financier belge Albert Frère, s’est récemment invité au capital d’un autre groupe énergétique espagnol, Iberdrola, avec une participation de 5%.

Source AFP

Niger – Manifestation en faveur du départ du groupe Areva septembre 9, 2007

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Un millier de personnes ont manifesté à Niamey samedi pour exiger le départ du Niger du groupe nucléaire français Areva, à l’appel du Mouvement citoyen pour la république, principal groupement de la société civile, qui accuse le groupe de financer la rébellion dirigée par des touaregs dans le nord du pays, ont rapporté des témoins.

Depuis février, au moins 45 soldats ont trouvé la mort et 36 autres ont été faits prisonniers par le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), qui a pour bastion la région d’Agadez, l’une des provinces uranifères la plus riche au monde, où Areva est resté le seul groupe exploitant le minerai depuis une quarantaine d’années.

Le MNJ réclame plus d’autonomie à la région mais les autorités ont refusé de le reconnaître, assimilant le groupe à des bandits armés.

Les autorités ont également accusé AREVA de financer le MNJ, après la découverte de virements bancaires effectués à des soldats touaregs qui ont par la suite déserté, et depuis juillet, elles ont déclaré le directeur local du groupe Areva, Dominique Pin, persona non grata.

« Nous demandons au président Mamadou Tandja et au gouvernement le départ pur et simple d’Areva ainsi que la nationalisation de ses filiales, la compagnie minière d’Akouta Cominak et la société des mines de l’Aïr, Somair, cela en guise de représailles (…). Aucun sacrifice n’est de trop pour la sauvegarde de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire » a dit Nouhou Arzika, président du Mouvement citoyen pour la république.

Le groupement a également exprimé son attachement à la paix et à la stabilité, rejetant tout recours aux armes pour des revendications sociales.

RELÈVEMENT DU PRIX DU KILO D’URANIUM

« Nous demandons à nos frères égarés (le MNJ) de déposer les armés, de libérér les otages et de venir inscrire leurs actions dans le cadre démocratique » a poursuivi Nouhou Arzika.

Le député opposant Sanoussi Jackou a qualifié Areva de « société exploiteuse. »

« Areva est une société exploiteuse. Nous ne pouvons plus accepter que notre uranium ne nous serve pas. Qu’elle se dise que le Niger de 2007 n’est pas celui des années 46. Le Niger a changé » a-t-il dit.

Le gouvernement a octroyé ces dernières années près d’une centaine de permis d’exploration à des sociétés étrangères, la plupart dans la filière uranifère, brisant de fait le monopole d’Areva. Le MNJ, lui, a réclamé le départ de toutes ces sociétés, excepté Areva.

Début août, le gouvernement a négocié et obtenu avec Areva le relèvement à 40.000 francs CFA du prix au kilogramme d’uranium pour 2007, contre 27.300 en 2006.

Il a aussi obtenu 300 tonnes d’uranium pour une vente sur le marché spot, ainsi qu’une avance sur dividendes de 15 milliards de francs CFA pour cette année.

En outre, il a annoncé l’ouverture prochaine de discussions avec Areva pour le contrat 2008, 2009 et 2010.

En 36 ans de production, SOMAIR et COMINAK ont réalisé des chiffres d’affaires globaux de 2.260 milliards francs CFA. Sur ce montant, le Niger n’a pu engranger que des recettes de 293 milliards francs CFA, toutes taxes confondues.

En 2007, le Niger va tirer 29 milliards francs CFA de recettes, grâce au relèvement du prix, contre environ 14 milliards francs CFA en 2006 et une moyenne de huit milliards les autres dernières années.

Source Reuters