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Bolivie: les autorités vérifient les investissements pétroliers septembre 15, 2007

Posted by starbucker in Bolivie, Pétrole.
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Le gouvernement bolivien a décidé de vérifier le volume des investissements de plusieurs filales de compagnies pétrolières étrangères, dont Shell et BP, qui opèrent dans l’exploitation du gaz et son transport, annonce jeudi la presse locale.

Les vérification concernent Transredes (filiale de l’anglaise Ashomore et de la hollandaise Shell), la britannique Chaco (BP) et la compagnie logistique des hydrocarbures de Bolivie une filiale de l’allemande Oiltanking et de la péruvienne Grana y Montero.

Le président Evo Morales a approuvé un décret autorisant une avance de 800.000 dollares au ministère des hydrocarbures pour effectuer les audits.

Le gouvernement socialiste de M Morales a nationalisé en mai 2006 les hydrocarbures mais est parvenu à un accord sept mois plus tard avec les 12 compagnies étrangères –dont Total (France), Petrobras (Brésil), Repsol (Espagne), et signé 44 contrats fixant la production, le transport et la commercialisation du gaz, la principale richesse de la Bolivie.

Toutefois les compagnies étrangères n’effectuent pour le moment que le minimum d’investissement pour assurer la maintenance de leurs installations. Elles sont rétives à investir en Bolivie, le pays andin traversant une crise politico-sociale non résolue, indique-t-on dans les milieux pétroliers deSanta Cruz (est), la capitale économique du pays.

La Bolivie dispose avec 1,55 milliard de mètres cubes, des deuxième réserves de gaz d’Amérique du sud après celles du Venezuela.

Source AFP

Bolivie-Iran: relations diplomatiques entre deux producteurs de pétrole septembre 12, 2007

Posted by starbucker in Bolivie, Energie, Iran, Pétrole.
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La Bolivie et l’Iran, deux pays producteurs de pétrole, ont décidé d’établir des relations diplomatiques a annoncé, mardi à La Paz, David Choquehuanca, le ministre bolivien des Relations extérieures.

L’accord avait été conclu au début de septembre à Téhéran durant la réunion des ministres des Affaires étrangères du mouvement des pays Non-alignés, a précisé M. Choquehuanca.

Cet accord avec la Bolivie illustre la percée de l’Iran dans la région et le renforcement de ses liens avec les régimes de gauche comme le Venezuela, le Nicaragua et l’Equateur.

Le ministre iranien du pétrole, Sayed Kazem Vaziri Hamaneh, s’était déclaré en juin dernier favorable à une association de la Bolivie à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans une interview à la télévision sud-américaine Telesur, basée à Carracas.

Producteur de pétrole la Bolivie possède avec 1,55 milliard de mètres cubes, les deuxièmes réserves de gaz d’Amérique du sud derrière le Venezuela.

Le président vénézuélien Hugo Chavez, allié politique d’Evo Morales soutient l’entrée de la Bolivie à l’Opep ainsi que le retour de l’Equateur au sein du cartel que ce pays a quitté en 1992.

Source AFP

La CIA, la main dans le gaz bolivien août 30, 2007

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Bolivie . Un ex-ministre de l’ancien régime a confirmé l’implication d’agents des services US et du Mossad dans les massacres de la « guerre du gaz » d’octobre 2003.

À l’heure où les mouvements sécessionnistes et conservateurs boliviens tentent un coup de force contre le gouvernement d’Evo Morales (voir encadré), l’enquête sur les massacres de l’« octobre noir » de 2003 a connu un nouveau rebondissement. Yerco Kukoc del Carpio, ex-ministre de l’Intérieur du gouvernement de Gonzalo Sanchez de Lozada, a été auditionné, il y a une semaine, par le ministère public dans le cadre de l’enquête sur les violentes répressions des manifestations d’octobre 2003 qui avaient fait 67 morts et un demi-millier de blessés.

Si le procureur général par intérim, Mario Uribe, cité par l’agence Bolpress, estime que les déclarations de l’homme de main de l’ancien chef d’État, en exil aux États-Unis depuis 2003, corroborent pour l’essentiel ses précédents propos et les informations dont il disposait jusqu’à présent, en revanche, le procureur chargé des recours, Milton Mendoza, considère que lesdites déclarations éclairent sous un nouveau jour l’enquête : Yerko Kukoc del Carpio a en effet indiqué que du personnel de la CIA et des services d’intelligence d’Israël ainsi que l’ambassadeur des États-Unis en Bolivie à l’époque des faits, Manuel Rocha, auraient une implication directe et indirecte dans les événements.

un pillage en règle des ressources

Entre septembre et octobre 2003, suite à des premiers mouvements en février, des manifestations, des grèves et des barrages routiers, organisés par les syndicats et paysans indiens producteurs de coca contre un projet gouvernemental d’exportation de gaz naturel en direction des États-Unis via le Chili, avaient été violemment réprimés par les forces armées et policières, donnant lieu à la fameuse « guerre du gaz ». Les acteurs sociaux vilipendaient, à juste titre, un pillage en règle de leurs ressources naturelles. L’accord excluait en effet les citoyens boliviens des retombées de cette vente, mais il impliquait surtout la mise sous tutelle du pays puisque les – autorités se mettaient aux normes du projet de zone de libre-échange des Amériques, avancé à l’époque par les États-Unis.

Dès lors les déclarations de Yerco Kukoc del Carpio n’en sont que plus éclairantes. Selon l’ancien ministre, du personnel israélien aurait prêté main-forte en matière d’« entraînement » et de « conseil » en intelligence durant les événements. Ce que confirme d’une certaine manière le ministère public puisqu’il a relevé des – irrégularités au sein de la Banque centrale de Bolivie concernant des paiements effectués à des agents israéliens par le gouvernement, rapporte l’agence Bolpress.

Concernant la présence de la CIA, le ministère public a également informé qu’il enquêterait sur la nature des relations qu’elle entretenait avec l’ex-président Sanchez de Lozada et l’ancien ministre de la Défense, Carlos Sanchez Berzain, également poursuivi dans le cadre de l’enquête. Enfin, selon Kukoc del Carpio, l’ancien ambassadeur des États-Unis en Bolivie, Manuel Rocha, se serait réuni avec Gonzalo Sanchez de Lozada, pour établir des stratégies de défense en cas d’un éventuel procès l’impliquant.

L’interventionnisme de Washington en Amérique latine n’est certes pas un fait nouveau. Mais au moment où la CIA prétend faire repentance en révélant publiquement d’anciens agissements illégaux, l’enquête sur la tragédie d’octobre 2003 vient rappeler que ses pratiques n’ont pas été enterrées, loin s’en faut, avec la fin de la guerre froide.

 

Source L’Humanité

Regain de tension en Amérique du Sud pour les majors pétrolières août 14, 2007

Posted by starbucker in Bolivie, Pétrole.
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Le président bolivien menace les pétroliers étrangers qui n’investissent pas suffisamment de reprendre leurs licences d’exploitation gazières et pétrolières. En ligne de mire : Petrobras, Total, Repsol et British Gas.

Le ton des pays pétroliers sud-américains vient à nouveau de se durcir envers les compagnies pétrolières occidentales. Les présidents d’Argentine, de Bolivie et du Venezuela se sont rencontrés vendredi à Tarija (sud de la Bolivie), et le président bolivien, Evo Morales, a menacé les groupes pétroliers étrangers qui n’investissaient pas suffisamment dans la prospection et la production de reprendre leurs licences d’exploitation gazières et pétrolières.

En ligne de mire : la compagnie brésilienne Petrobras, le français Total, l’espagnol Repsol et le britannique British Gas, qui exploitent les champs d’hydrocarbures dans le pays. C’est hier, du reste, que la Bolivie versait à Petrobras les 56 millions de dollars qu’elle lui devait encore pour la reprise de deux de ses raffineries dont elle avait exigé de récupérer le contrôle. Un accord avait été signé en ce sens le 10 juin dans le sillage des récentes nationalisations de 2006 et le pays avait dénoncé la majorité des accords bilatéraux garantissant les investissements réalisés par les groupes étrangers.

Ce nouvel épisode des relations tumultueuses entre l’Amérique du Sud et les majors étrangères ne signe pas la fin de l’histoire. Désormais, des pays latino-américains ayant besoin d’énergie pourraient se rapprocher pour se substituer aux investisseurs occidentaux : des propositions ont été faites en ce sens à la Bolivie par le président argentin, Nestor Kirchner, qui s’est déclaré prêt à investir. Tout comme le président vénézuélien, Hugo Chavez, dont le pays a du pétrole, mais qui souhaite renforcer l’intégration énergétique régionale et serait donc lui aussi partant pour investir en Bolivie.

Peu d’impact sur les cours

Le pays dispose des deuxièmes réserves de gaz de l’Amérique du Sud après le Venezuela. L’an dernier, Hugo Chavez avait lui aussi renégocié les termes des accords pétroliers passés par son pays, et procédé à une série de redressements fiscaux retentissants avec chacune des compagnies présentes sur son sol, dont Total.

En réponse aux menaces du président Morales, la Chambre bolivienne des hydrocarbures, organe d’expression des pétroliers étrangers, a demandé à ce que les investissements se fassent « selon les mêmes règles pour tous ».

Le regain de tension auquel ont été exposés les pétroliers en Amérique du Sud depuis la semaine dernière n’a guère retenu l’attention des marchés : ils ont rebondi hier dans le sillage de la reprise des marchés financiers. Vers 21 heures (heure de Paris), à Londres, le brent de la mer du Nord pour livraison en septembre cédait 8 cents, à 70,31 dollars, tandis qu’à New York le baril de brut de référence pour livraison à la même échéance gagnait 15 cents, à 71,62 dollars.

 

Source Les Echos

La Bolivie, l’Argentine et le Venezuela créent l’Opegasur août 13, 2007

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Les présidents argentin, Nestor Kirchner, bolivien, Evo Morales et vénézuélien, Hugo Chavez, réunis dans la ville de Tarija, au sud de la Bolivie, ont signé vendredi un accord portant sur la  création de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de gaz d’Amérique du Sud (Opegasur). Le président Chavez a été le principal initiateur de la création, début mars 2007, d’une organisation régionale des pays producteurs et exportateurs de gaz en Amérique du Sud, rassemblant les trois premiers producteurs de gaz de la zone à savoir le Venezuela, l’Argentine et la Bolivie. L’objectif étant de créer une structure commune pour les échanges de technologies et d’expériences, les investissements communs et les projets d’intégration régionale dans l’industrialisation ou les infrastructures de transport du gaz. Le Venezuela est le premier producteur de gaz d’Amérique latine (160 millions m3/j) devant l’Argentine (135 millions m3/j) et la Bolivie (45 millions m3/j). Les trois membres de l’Opegasur détiennent aujourd’hui plus de 200 millions TCF de réserves de gaz, dont 150 TCF pour le Venezuela (8e mondial), 30 TCF pour la Bolivie et 20 TCF pour l’Argentine. Outre l’objectif de consolider l’alliance énergétique latino-américaine, l’Opegasur est perçue comme le premier pas vers le projet plus vaste de création d’une « Opep » mondiale du gaz. Pour rappel, cette idée d’Opep du gaz a dominé les travaux du « Forum des pays producteur de gaz » qui s’est tenu en avril au Qatar. Si la décision d’instituer un cartel n’a pas été prise, à Doha, les ministres des pays membres du Forum avaient décidé de créer un haut comité technique, présidé par la Russie, qui sera l’hôte de la prochaine réunion.  « Le comité aura pour tâche d’élaborer un plan global destiné à améliorer les performances du FPEG et définir les voies pour le développement futur de cette structure », a précisé le texte ayant sanctionné les travaux du Forum. L’idée de transformer ce forum informel, qui regroupe une quinzaine de pays (Russie, Algérie, Iran, Qatar, Indonésie… représentant 70% des réserves et 40% de la production mondiale), en une organisation plus volontariste, a été relancée en janvier par l’Iran et la Russie.  « Créer une Opep du gaz serait une idée intéressante », avait ainsi déclaré Vladimir Poutine, en début d’année. Un cartel gazier qui pourrait rassembler la Russie (1er producteur mondial de gaz), l’Iran (4e), l’Algérie (5e), le Qatar (15e) et le Venezuela (18e mais avec des projections à moyen / long terme à la 5 / 6e position), n’est cependant pas du goût des grandes puissances occidentales, notamment les Etats-Unis qui ont réagi à travers la Chambre des représentants américaine en approuvant un projet de loi visant à contrecarrer la création d’une « Opep du gaz ». En effet, les efforts déployés en matière de création d’un cartel gazier sont considérés par les Etats-Unis comme une démarche inamicale menaçant la sécurité des Etats-Unis et du monde entier.   Au moment où l’idée de création de l’Opep du gaz s’est fait un peu oublier, ayant été retardée au prochain Forum des pays producteurs de gaz que doit abriter Moscou, l’accord signé vendredi, instituant l’Opegasur, vient de relancer le débat sur un sujet ô combien sensible.

Bolivie: les pétroliers réclament des règles égales pour tous août 13, 2007

Posted by starbucker in Bolivie, Pétrole.
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Les compagnies pétrolières qui opèrent en Bolivie demandent au président Evo Morales d’appliquer des règles égales et sans exceptions à leur secteur pour qu’elles puissent investir, en réponse à l’intention annoncée du chef de l’Etat de revoir leurs concessions, a rapporté la presse locale du week-end.

La Chambre bolivienne des hydrocarbures (CBH), représentant les compagnies étrangères, assure que les investissements se font « toujours quand il existe des règles similaires et sans exceptions » pour tous.

Le communiqué de la CBH demande de débloquer les mécanismes des investissements dans ce secteur pour permettre de réaliser des projets qui nécessitent d’importants capitaux pour l’exploration, la production et le transport.

Le président socialiste Evo Morales qui a nationalisé les hydrocarbures en mai 2006, a menacé vendredi de récupérer « sans aucune crainte » les champs pétroliers ou gaziers s’il n’y avait pas d’investissemnts dans la production ou l’exploration.

La CBH a averti que tout le temps perdu sans réaliser de nouveaux investissements profitait à un pays concurrent qui pouvait bien gagner des parts de marché dans le secteur des hydrocarbures.

De son côté le président argentin, Nestor Kirchner, dont le pays a grand besoin d’énergie, s’est déclaré vendredi disposé à investir en Bolivie pour remplacer les compagnies pétrolières déficientes.

M. Kirchner a offert d’investir en Bolivie lors d’une réunion vendredi à Tarija (sud de la Bolivie) avec le président vénézuélien Hugo Chavez.

Les trois présidents ont décidé de renforcer l’intégration énergétique de leurs pays et MM Kirchner et Chavez ont annoncé une série d’investissements dans ce domaine en Bolivie.

Les compagnies pétrolières étrangères opérant en Bolivie, dont notamment Repsol-YPF (Espagne), Total (France) et Petrobras (Brésil) ont des projets importants d’exploration et de production portant sur plusieurs milliards de dollars.

Les investissements n’ont pas été réalisés et les pétroliers n’assurent que la maintenance de leurs installations.

Le gouvernement bolivien a forcé la compagnie brésilienne Petrobras à vendre ses deux raffineries et dénoncé la majorité des accords bilatéraux garantissant les investissements.

 

Source AFP

La Bolivie, l’Argentine et le Venezuela consolident leur alliance énergétique août 12, 2007

Posted by starbucker in Argentine, Bolivie, Energie, Vénézuela.
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Les présidents de Bolivie, d’Argentine et du Venezuela ont signé vendredi un accord sur la création de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de gaz d’Amérique du Sud (Opegasur) pour consolider leur alliance en énergie.

Selon une information en provenance de la Bolivie, les présidents bolivien Evo Morales, vénézuélien Hugo Chavez et argentin Nestor Kirchner ont signé vendredi l’accord à Tarija, une ville dans le sud de la Bolivie.

Les trois chefs d’Etat ont également signé un accord sur l’exploration et l’exploitation du fuel fossile à Tarija et à Santa Cruz (Bolivie), promettant de faire de Tarija le principal centre de production de fuel fossile et de gaz dans le cadre de l’Opegasur.

MM. Morales et Chavez ont signé mardi un accord de 600 millions de dollars sur la création d’une co-entreprise entre les compagnies pétrolères nationales de leurs pays.

MM. Morales et Kirchner ont aussi signé vendredi un accord sur la construction d’une usine de traitement de gaz liquéfié à Tarija, près de la frontière avec l’Argentine.

Source Xinhua

Evo Morales menace les compagnies pétrolières de reprendre leurs concessions août 11, 2007

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Le président bolivien, Evo Morales, a menacé vendredi les compagnies pétrolières étrangères qui n’investissent pas dans la prospection et la production de « récupérer sans aucune peur » leurs concessions gazières et pétrolières.

Le président de gauche, qui en mai 2006 a nationalisé les hydrocarbures, a averti que si les entreprises multinationales « n’investissaient pas dans un laps de temps déterminé », la Bolivie allait reprendre les concessions attribuées aux pétroliers.

Les compagnies Petrobras (Brésil), Total (France), Repsol (Espagne), British Gas (GB) opèrent les principales gisements gaziers de Bolivie, un pays dont les réserves, estimées à 48,7 trillions de pieds cubes, sont les deuxièmes d’Amérique du sud après le Venezuela. Ces compagnies qui ont du renégocier à la baisse leurs contrats n’investissent plus en Bolivie et n’assurent que la maintenance pour la production des gisements, explique-t-on dans les milieux pétroliers à La Paz.

M. Morales a menacé de prendre des décisions politiques contre « les entreprises qui ne tiennent pas leurs promesses », en ajoutant que leurs concessions seraient attribuées à des entreprises mixtes.

Le président Morales répondait ainsi à l’offre du président argentin, Nestor Kirchner, en visite en Bolivie avec le président vénézuélien Hugo Chavez, pour signer des accords de coopération régionale.

M. Kirchner a déclaré que l’Argentine était disposé à investir en Bolivie pour remplacer les multinationales qui n’investissaient pas comme Petrobras et Repsol.

Le président argentin a assuré à la Bolivie d’un crédit de 450 millions de dollars pour construire une grande usine de séparation des liquides (gaz et pétrole).

L’Argentine, qui a besoin d’urgence de gaz, a signé un contrat de fourniture de gaz bolivien portant sur 27 millions de mètres cubes par jour en 2011.

Le chef de l’Etat vénézuélien, Hugo Chavez, a annoncé vendredi à Tarija (sud) un crédit de 600 millions de dollars pour la création de Petroandina, une compagnie mixte à majorité bolivienne (60%), formée par la société pétrolière vénézuélienne PDVSA et son homologue bolivienne YPFB afin de lancer l’exploration de champs gaziers au nord de La Paz ainsi qu’à Tarija et Santa Cruz (est).

 

Source AFP

La Paz espère retrouver un accès à la mer août 10, 2007

Posted by starbucker in Bolivie, Chili, Géopolitique.
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Depuis plusieurs mois, la Bolivie et le Chili discutent activement de cet accès à l’océan et d’un agenda en 13 points. Une tel accord permettrait d’accroître sensiblement le potentiel de développement de la Bolivie.

La Bolivie n’a pas renoncé à retrouver un accès à l’océan. Accès qu’elle a perdu à l’issue de la guerre du Pacifique qui l’a opposée en 1879 (aux côtés du Pérou) au Chili. L’échéance n’est peut-être pas si éloignée, si l’on en croit le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca, qui a jugé mercredi son pays « plus proche que jamais d’atteindre son aspiration de retour aux côtes de l’océan Pacifique ». Un optimisme que le président socialiste Evo Morales lui-même semble partager, ayant estimé peu avant que le pays aurait « rapidement une sortie à la mer ». Ces propos méritent d’être pris au sérieux, tant jusqu’à présent les négociations sur ce dossier conflictuel ont été tenues confidentielles. Au point que le consul bolivien au Chili Roberto Finot a été révoqué lundi dernier pour avoir dit, le premier, que la Bolivie était « près de la mer ».

Dossier sensible

Il faut dire que le dossier est sensible. En 1978, les négociations sur un couloir bolivien jusqu’à la mer à la frontière chilo-péruvienne, ont fini par échouer, se soldant par une nouvelle période de glaciation entre La Paz et Santiago. Depuis, les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques, excepté au niveau consulaire.

Peu après son arrivée au pouvoir, fin 2005, Evo Morales a fait une priorité du rétablissement des relations diplomatiques avec le Chili de Michèle Bachelet, non sans reconnaître que cela serait « très difficile ». Depuis plusieurs mois néanmoins, les deux pays discutent activement de cet accès à la mer et d’un agenda en 13 points, et les négociations semblent s’accélérer, comme peut le laisser croire la visite éclair d’Evo Morales la semaine dernière au Pérou, dont l’aval est nécessaire si d’anciens territoires péruviens font partie du traité.

Une tel accord permettrait d’accroître sensiblement le potentiel de développement de la Bolivie, pays le plus pauvre d’Amérique latine après Haïti. Il doperait notamment ses ventes de gaz naturel, dont le pays détient les plus importantes réserves du sous-continent, derrière le Venezuela. La Paz a d’ailleurs parié sur les besoins énergétiques du Chili pour tenter de négocier « le gaz contre la mer ».

 

Source Les Echos

Bolivie et Venezuela vont chercher du pétrole en Amazonie juillet 26, 2007

Posted by starbucker in Bolivie, Pétrole, Vénézuela.
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 Les entreprises nationales pétrolières vénézuélienne et bolivienne espèrent lancer début 2008 des projets d’exploration dans un parc national amazonien, dans le cadre d’investissements dépassant le milliard de dollars, a fait savoir mercredi le gouvernement bolivien.

Le président vénézuélien Hugo Chavez est proche idéologiquement de son homologue bolivien Evo Morales et PDVSA, l’entreprise pétrolière vénézuélienne, a promis d’investir en Bolivie maintenant que Morales a nationalisé le secteur énergétique de son pays, l’an dernier.

Le ministre bolivien de l’Energie Carlos Villegas a déclaré que ces investissements prendraient forme au premier semestre 2008 et seraient gérés par Petroandina, une entreprise formée par PDVSA et son homologue bolivien YPFB.

Il a ajouté que Petroandina commencerait l’an dernier à chercher du pétrole dans le Madidi, un vaste parc national bolivien qui s’étend des Andes au bassin de l’Amazone et représente, selon des experts, l’un des écosystèmes les plus diversifiés du monde.

« J’espère que dans environ huit mois le travail aura déjà commencé (…), cela donne beaucoup d’espoir d’avoir de bons résultats dans le nord de la province de La Paz (le Madidi) », a déclaré Villegas, selon un communiqué diffusé par son service de presse.

Source Reuters