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Pétrole: la réouverture de l’oléoduc Kirkouk-Banias « prendra du temps » septembre 9, 2007

Posted by starbucker in Irak, oléoduc, Pétrole, Syrie.
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La réouverture d’un oléoduc syro-irakien, fermé depuis l’invasion américaine de l’Irak en mars 2003, prendra du temps car l’infrastructure a subi des dommages, a déclaré samedi le ministre irakien du Pétrole Hussein Chahristani.

« Nous allons réhabiliter l’oléoduc qui va vers la Syrie. Mais il a subi des dommages (…) Des terroristes l’ont attaqué », a-t-il indiqué à des journalistes en marge de la conférence « Iraq Petroleum 2007 », réunissant les acteurs du secteur pétrolier à Dubaï.

« Des portions importantes doivent être remplacées (…). Cela prendra du temps », a-t-il ajouté.

L’oléoduc relie Kirkouk (dans le nord de l’Irak) à Banias (littoral syrien), où se trouve une raffinerie de pétrole.

Il avait rouvert une première fois en novembre 2000, après une interruption de 18 ans, avant d’être refermé lors de l’invasion américaine en mars 2003. La Syrie et l’Irak de Saddam Hussein, gouvernés par deux branches rivales du parti Baas, entretenaient de mauvaises relations.

Le ministre syrien du Pétrole et des Ressources minières Soufiane Allaou, cité par le quotidien syrien al-Baas, avait déclaré fin août que les deux pays avaient décidé de rouvrir l’oléoduc.

Cet accord avait été signé à l’occasion de la visite en Syrie du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.

Avant mars 2003, la Syrie, pays exportateur de pétrole, recevait de l’Irak environ 200.000 barils par jour.

Source AFP

Oléoduc Russie-Lituanie: les réparations dans l’impasse septembre 7, 2007

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Les réparations sur l’embranchement de l’oléoduc Droujba qui dessert une raffinerie en Lituanie, arrêté l’été dernier, pourraient ne jamais avoir lieu en l’absence d’intérêt de la part de l’opérateur russe, affirme vendredi le quotidien russe RBC Daily.

Selon le journal, la société nationale russe de transport du pétrole Transneft n’est pas intéressée par les travaux de réparation nécessaires et n’a pas l’intention de les financer.

Le financement du programme de réparation élaboré par l’Agence fédérale de surveillance écologique, technique et atomique (Rostekhnadzor) « n’est pas prévu par Transneft. La compagnie a d’autres priorités », a déclaré à RBC Daily le vice-président de Transneft, Sergueï Grigoriev.

Selon le programme mis au point par Rostekhnadzor, ces réparations pourraient prendre à peu près 18 mois, a déclaré jeudi un responsable de l’Agence, Boris Krasnykh, selon Interfax.

Mais la décision sur l’éventuelle remise en exploitation de cet embranchement revient à Transneft, a-t-il souligné.

La société nationale russe de transport du pétrole Transneft avait coupé l’embranchement en juillet 2006.

Les Russes expliquent cette mesure par des fuites, mais la Lituanie soupçonne le Kremlin d’avoir coupé les livraisons de pétrole vers la raffinerie de Mazeiku, la seule des pays baltes, en représailles à sa cession au groupe pétrolier polonais PKN Orlen. Moscou souhaitait qu’elle revienne à une société russe.

Source AFP

La Syrie et l’Irak vont rouvrir l’oléoduc reliant Kirkouk et Baniyas août 24, 2007

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La Syrie et l’Irak se sont mis d’accord pour rouvrir l’oléoduc reliant la ville irakienne de Kirkouk et la ville syrienne de Baniyas, a rapporté mercredi le quotidien officiel syrien al-Baas.

Le ministre syrien du Pétrole Sufian al-Alaw a confirmé la conclusion d’un tel accord lors de sa visite à une station de gaz au sud de Damas avec son homologue irakien Hussain al-Shahristani.

Les deux pays ont également convenu de construire un gazoduc depuis un camp gazier irakien près de la frontière syrienne pour approvisionner un usine de transformation de gaz dans le nord-est de la Syrie, a déclaré le ministre, ajoutant que cette décision a été prise dans le cadre des accords économiques signés par les deux pays.

Le ministre irakien du Pétrole a déclaré que son pays était prêt à coopérer avec la Syrie pour développer les capacités disponibles dans l’intérêt de leurs peuples.

L’oléoduc Kirkouk-Baniyas, fermé pendant 18 ans et rouvert en novembre 2000, a été fermé depuis l’invasion américaine de l’Irak en mars 2003.

M. Shahristani se trouve en Irak en compagnie du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, en visite officielle en Syrie depuis lundi.

 

Source Xinhua

 

Irak-Un nouvel oléoduc dans le Nord pour exporter via la Turquie août 21, 2007

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L’Irak compte reprendre d’ici quelques semaines ses exportations de pétrole via la Turquie grâce à l’achèvement dans le nord du pays d’un nouvel oléoduc d’une capacité d’un demi-million de barils par jour, a déclaré mardi le ministre irakien du Pétrole.

Le pipeline relie, sur un peu plus d’une centaine de kilomètres, les gisements de Kirkouk au centre de raffinage de Baïdji, a déclaré à Reuters Husseïn al Chahristani, à l’occasion d’une visite en Syrie.

L’entrée en service de ce tronçon d’oléoduc permettra de porter le niveau des exportations de pétrole irakiennes de 1,7/1,8 million de bpj – niveau de juillet – à quelque 2,2 millions de bpj, a ajouté Chahristani.

Il a précisé que plusieurs milliers d’hommes d’une nouvelle force de sécurité assureraient la sécurité du pipeline pour prévenir les sabotages qui, à raison de deux par semaine en moyenne, ont pratiquement tari depuis 2003 les exportations du Nord vers le port turc de Ceyhan.

Dans le Sud, où la situation est plus stable, Chahristani a déclaré que l’Irak achevait de négocier la construction d’un oéloduc d’une capacité de 100.000 bpj reliant Bassorah au port iranien d’Abadan, qui devrait prendre un an.

La plupart des exportations actuelles de l’Irak s’effectuent actuellement à partir du terminal de Bassorah et transitent par le Golfe.

 

Source Reuters

Kiev relance un projet de corridor pétrolier avec l’Irak août 20, 2007

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Le gouvernement ukrainien vient de remettre au goût du jour l’idée d’un oléoduc reliant le pays à l’Irak afin de diversifier ses sources d’approvisionnement énergétique. Mais les experts doutent de la faisabilité de ce projet, dont la principale raison d’être semble reposer sur des arrière-pensées électorales.

Cela ressemble étrangement à un serpent de mer, mais sa soudaine réapparition est lourde de sens… La coalition gouvernementale au pouvoir en Ukraine a récemment annoncé sa volonté de relancer l’étude d’un oléoduc qui relierait les champs pétroliers irakiens à l’Europe occidentale en passant par l’ancienne république soviétique. En remettant ce dossier sur le devant de la scène, Kiev souhaite une fois de plus montrer son désir de diversifier ses ressources énergétiques. L’objectif électoraliste de cette annonce est évident. Mais les experts, eux, se montrent sceptiques.

Le gouvernement du Premier ministre Viktor Ianoukovitch a chargé au début du mois le ministère des Combustibles et de l’Energie et celui des Affaires étrangères d’ouvrir des négociations avec l’Irak et la Turquie en vue de la création d’un corridor pétrolier par lequel l’or noir irakien viendrait remplir l’oléoduc Odessa-Brody. La première conduite, qui relierait Kirkouk, en Irak, au terminal pétrolier de Pivdenny, en Ukraine, en passant par la ville turque de Trabzon (Trébizonde), nécessiterait la construction de plusieurs centaines de kilomètres de pipeline. Une fois arrivé à destination, le pétrole brut pourrait être raffiné en Ukraine ou être transféré par voie maritime grâce à toute une flottille de barges vers l’oléoduc reliant Odessa, Brody et Plock en Pologne. Ce projet n’est pas nouveau. En mars 2005, le président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, avait déjà évoqué l’idée de créer un corridor énergétique entre son pays et l’Irak. Des pourparlers dans ce sens auraient aussi été entamés avec d’anciennes républiques soviétiques comme le Turkménistan et le Kazakhstan. En août de la même année, la presse locale parlait même de la possible création à Pivdenny d’une « raffinerie pour le pétrole non russe ».

« Coquille vide »

La plupart des experts doutent toutefois du sérieux de ce programme. Interrogé dans les colonnes du quotidien russe « Nezavissimaïa Gazeta », Vladimir Leskov, un expert du secteur pétro-gazier, pense même que ce corridor de transport ressemblerait plutôt à une coquille vide. « Aujourd’hui, l’Irak extrait près de 2 millions de barils de pétrole par jour, dont 1,6 million sont exportés essentiellement vers l’Europe et les Etats-Unis, et ces exportations sont assurées par des tankers géants et non par des oléoducs, note ce spécialiste. Négocier avec les autorités irakiennes n’est pas non plus une tâche facile car la loi sur la participation étrangère aux projets pétro-gaziers n’a toujours pas été adoptée. Il faudra donc attendre avant de pouvoir augmenter la production de pétrole en Irak. » De nombreux Ukrainiens partagent ce scepticisme. Ce projet « a peu de chances de réussite, estime dans une interview au journal local «Kyiv Post» Volodymyr Saprykin, le directeur des programmes énergétiques auprès du Centre Razumkov à Kiev. La région de la mer Noire est pleine de pétrole russe, kazakh et azéri, bon marché en raison des coûts très faibles de transport. De plus, ce nouveau pipeline implique des coûts supplémentaires liés au transport du pétrole par bateau. La Turquie a aussi commencé les études préliminaires concernant un oléoduc entre Samsun et Ceyhan, soit la direction opposée [au projet ukrainien]. Et pour finir, la situation du pétrole irakien est très complexe et je pense que les volumes [d’or noir exporté] ont déjà été décidés pour les années à venir. »

L’ouverture d’un nouveau corridor de transport ne devrait pas non plus ravir Moscou. Bizarrement, cette idée a été relancée par un gouvernement réputé prorusse. Sachant que ce projet a très peu de chances de se concrétiser, le Premier ministre ukrainien a probablement remis le dossier au goût du jour pour séduire, à l’approche des élections législatives du 30 septembre, les électeurs de l’ouest et du centre du pays qui désapprouvent ses rapports « amicaux » avec la Russie.

 

Source Les Echos

Caspienne – Accord sino-kazakh sur le prolongement d’un oléoduc août 19, 2007

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La Chine et le Kazakhstan sont convenus samedi de prolonger un oléoduc afin qu’il relie le territoire chinois à la mer Caspienne, ce qui donnera à Pékin un accès direct à une région sous contrôle kazakh riche en ressources énergétiques.

La Chine, en plein essor économique, fait preuve d’une assurance grandissante en Asie centrale. Elle considère le Kazakhstan, ex-république soviétique de la taille de l’Europe occidentale, comme une importante source d’approvisionnement en matières premières.

Le président chinois Hu Jintao, en visite d’Etat au Kazakhstan, a décidé avec son homologue Noursoultan Nazarbaïev de prolonger de 700 km vers l’ouest l’oléoduc Atasou-Alashankou, afin de le relier à la Caspienne, qui abrite de nombreux gisements de pétrole et de gaz kazakhs.

« Il s’agit réellement de grands projets et nous sommes parvenus aujourd’hui à des accords sur ces questions », a déclaré Nazabaïev à des journalistes aux côtés de Hu à Astana, la capitale kazakhe, après avoir signé des accords de coopération dans les secteurs de l’énergie et des métaux notamment.

Les deux présidents sont aussi convenus de faire passer par le territoire kazakh un nouveau gazoduc en projet entre le Turkménistan et la Chine, consacrant ainsi le Kazakhstan comme « pays de transit » après des mois de négociations.

Le gazoduc doit être construit d’ici à 2009 pour acheminer 30 milliards de mètres cubes de gaz en Chine.

L’oléoduc qui relie actuellement Atasou (Kazakhstan) à Alashankou (Chine) a une longueur de 966 km.

La Chine voit dans son prolongement un moyen de s’implanter dans une Asie centrale où les échanges énergétiques sont dominés par la Russie et où les réseaux de pipe-lines exportent le pétrole et le gaz de la Caspienne vers l’Europe plutôt que vers l’est et les marchés chinois en expansion.

Le Kazakhstan s’applique prudemment à équilibrer ses relations d’un côté comme de l’autre.

Source Reuters

La rupture d’un oléoduc cause un déversement dans un cours d’eau de Vancouver juillet 25, 2007

Posted by starbucker in Canada, oléoduc, Pétrole.
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Du pétrole s’écoulait de lampadaires, recouvrait des pelouses et se déversait dans l’anse Burrard, située en banlieue de Vancouver, à la suite de la rupture d’un oléoduc, mardi.

Des ouvriers ont accidentellement percé le pipeline TransMountain, provoquant une « explosion » de pétrole à partir du sol, selon ce qu’a raconté un témoin.

Les autorités ont cogné à une centaine de portes dans le secteur afin de prévenir les résidants qu’ils devraient peut-être quitter les lieux. En fin de journée, moins de deux douzaines d’entre eux songeaient à partir.

Un homme a affirmé que sa voiture rouge était soudainement devenue brune, alors qu’il roulait.

« Je ne sais pas d’où c’est venu, cela a tout simplement atteint le véhicule et il y avait du pétrole partout. J’ai dû m’arrêter, je ne voyais rien », a indiqué l’homme, qui a souhaité demeurer anonyme.

Le pétrole s’est répandu pendant au moins 25 minutes avant que la fuite n’ait été colmatée.

L’augmentation de la nappe de pétrole dans l’anse a cependant incité le maire de Vancouver, Sam Sullivan, à faire savoir à la population de la ville que des mesures « urgentes » seraient prises afin de protéger le port de Vancouver et le parc Stanley.

Les deux sites sont situés à quelque 17 kilomètres de la nappe de pétrole déversée dans l’anse. On ignorait cependant, mardi, si les marées accéléreraient l’étalement du pétrole.

Néanmoins, Susan Rae, porte-parole de la ville de Burnaby, en banlieue de Vancouver, a indiqué que le déversement dans l’anse avait été rapidement contenu par l’entreprise ayant été contractée à cet effet.

L’oléoduc Sibérie-Pacifique devient onéreux juillet 22, 2007

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MOSCOU, 20 juillet – RIA Novosti. Le coût de la construction de la première tranche de l’oléoduc Sibérie orientale-Pacifique qui permettra de transporter le pétrole sibérien vers le littoral de l’océan pour l’exporter ensuite vers les pays du Pacifique dépasse considérablement le devis initial. Les frais du projet qui doit être réalisé vers la fin de 2008 se sont élevés de 6,7 milliards de dollars à 11,3 milliards de dollars, ce qui a suscité le mécontentement du premier ministre Mikhaïl Fradkov qui n’a pas manqué d’indiquer que l’accroissement des frais du projet dépassait largement l’inflation.

De l’avis des experts interrogés par le quotidien Nezavissimaïa gazeta, la tendance à l’augmentation du coût des projets de ce genre est observée dans le monde entier. « Cette situation n’est pas rare, d’autant plus quand il s’agit de la mise en oeuvre de projets aussi complexes que l’oléoduc Sibérie orientale-Pacifique, estime Konstantin Serebrianyï, chef des projets de la compagnie 2K Audit – Delovye konsoultatsii. C’était également le cas de la construction du gazoduc nord-européen (NEG) : si la construction de la partie terrestre du tube a été d’abord évaluée à 2,5 milliards de dollars, à présent, sa construction est estimée à environ 6 milliards de dollars. La construction n’a pas encore commencé et on ne sait pas quels obstacles se dresseront sur l’itinéraire du tronçon sous-marin du tube. Par conséquent, la probabilité d’une nouvelle augmentation du coût du NEG pendant sa construction est élevée ». Comme l’indique l’analyste, il en est de même pour l’oléoduc Sibérie orientale-Pacifique : la construction de l’oléoduc s’effectue dans des conditions géographiques difficiles, ce qui se répercutera certainement sur le devis, n’importe quelle déviation par rapport à l’itinéraire prévu peut coûter des millions de dollars.

Sergueï Pravossoudov, directeur de l’Institut de l’énergie nationale, estime que la hausse des prix mondiaux du pétrole fait monter le coût de pratiquement tout ce qui y est lié : les tubes, les métaux, les services, le cours du dollar, etc. « Qui plus est, l’oléoduc passe par un territoire absolument inexploré, dans des conditions très difficiles, ce qui ne contribue nullement à la baisse de son coût, fait observer l’expert. En outre, la tendance à l’accroissement des frais de construction des conduites devient persistante dans le monde entier ».

Selon Semen Vaïnchtok, président de Transneft, sa compagnie oeuvre en vue d’optimiser les frais du projet, c’est pourquoi « il ne convient pas de parler d’augmentation injustifiée du coût du projet de construction de l’oléoduc Sibérie orientale-Pacifique ». D’ailleurs, les travaux de construction de l’oléoduc s’effectuent à des rythmes accélérés : plus de 1000 km de tubes sur 2750 km prévus sont déjà construits.