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GDF Suez: la Belgique s’inquiète du poids de l’Etat français septembre 6, 2007

Posted by starbucker in Belgique, Electricité, France.
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La fusion entre Suez et GDF provoque des inquiétudes grandissantes en Belgique, où des voix s’élèvent pour réclamer un droit de regard au sein du nouveau géant énergétique français qui contrôle le premier opérateur énergétique national.

« Sarkozy nationalise l’électricité belge », est allé jusqu’à titrer cette semaine en Une le quotidien belge Le Soir.

Le nouveau groupe GDF Suez s’est bien engagé à respecter tous les engagements antérieurs pris par le seul Suez pour dynamiser la concurrence sur le marché belge de l’énergie, qu’il domine via sa filiale locale Electrabel.

Suez cèdera notamment sa filiale gazière en Belgique, Distrigaz, ou une partie de sa capacité de production d’électricité.

Mais, malgré ces garanties, les interrogations se multiplient sur leur portée et sur le poids que pourrait peser l’Etat français dans le nouveau groupe et donc indirectement dans le paysage énergétique belge.

L’Etat français détiendra en effet 35,6% du nouveau groupe GDF Suez, qui contrôlera toujours Electrabel, premier opérateur d’électricité en Belgique et propriétaire des sept centrales nucléaires du pays.

Le gouvernement belge a « réitéré » qu’il convenait au futur groupe de respecter tous les engagements à l’égard de l’Etat belge, y compris « l’attribution à l’Etat belge d’une golden share », c’est-à-dire d’une action portant droit de veto.

Le ministre fédéral de l’Energie, Marc Verwilghen, a indiqué qu’un « mécanisme sera mis en place pour défendre les intérêts stratégiques » de la Belgique dans le nouveau groupe, évoquant la « piste » d’un commissaire du gouvernement dans les instances du groupe.

« Il importe que les pouvoirs publics belges puissent s’assurer que les décisions industrielles qui seraient prises s’inscrivent dans les objectifs de politique énergétique », a souligné pour sa part le ministre régional wallon de l’Energie, André Antoine.

Il n’en reste pas moins que pour Philippe Bodson, ancien président du belge Tractebel, filiale de Suez, « le grand perdant » reste « l’Etat belge ».

« Désormais, quand Suez-GDF investira à l’étranger (…), ce sera l’Etat français qui en tirera profit », a-t-il estimé dans une interview au quotidien Le Soir.

Si l’intérêt national français « prévaut » dans les décisions de GDF Suez, cela « nuira aux investissements et à l’emploi en Belgique », redoute également la CSC, premier syndicats belge.

Pour Eric de Keuleneer, professeur d’économie à l’école de commerce Solvay de Bruxelles, le poids des centres de décision belges et des dirigeants belges dans Suez- Electrabel, « en diminution régulière ces dernières années, va encore se réduire ».

Des inquiétudes se font jour aussi concernant la vente de Distrigaz, numéro un de la vente de gaz en Belgique et filiale de Suez.

Alors qu’EDF –contrôlé à 87% par l’Etat français– s’est porté candidat, le Belge Etienne Davignon, administrateur de Suez, a estimé que le gazier « n’ira pas » chez EDF.

« Nous ne tenons pas à aviver les questions communautaires » en Belgique, a-t-il ajouté dans le quotidien économique belge L’Echo, sous-entendant que le renforcement du poids de la France en Belgique par l’intermédiaire d’EDF serait mal perçu par la Flandre.

« Tout est ouvert » pour la vente de Distrigaz, s’est empressé de souligner Suez.

 

Source AFP

EDF « absolument » intéressé par Distrigaz si elle est cédée par Suez septembre 6, 2007

Posted by starbucker in Belgique, Electricité, France.
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Le PDG d’EDF, Pierre Gadonneix, a affirmé mercredi qu’il était « absolument » intéressé par Distrigaz, la filiale gazière du groupe Suez, si elle était cédée par Suez dans le cadre de sa fusion avec Gaz de France.

Le projet de fusion entre les deux groupes énergétiques privé Suez et public GDF « va se traduire vraisemblablement par des cessions d’actifs qui sont nécessaires pour des raisons de concurrence », a expliqué le patron de l’électricien français en marge d’une conférence de presse.

« EDF est intéressé par des actifs gaziers qui viendraient rééquilibrer » son portefeuille, a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir si Distrigaz figurait parmi ces actifs, M. Gadonneix a répondu: « absolument ».

M. Gadonneix avait déjà dit qu’il était intéressé par des activités cédées par l’une ou l’autre des deux entreprises, mais sans les citer.

Suez et GDF ont annoncé lundi leur accord pour un nouveau projet de fusion, après d’âpres négociations avec l’Elysée. Le futur PDG de la nouvelle entité et actuel PDG de Suez, Gérard Mestrallet, a précisé le même jour que Distrigaz serait cédée, et non vendue, à un repreneur en échange d’autres activités.

En octobre, Suez et GDF avaient proposé à la Commission européenne de céder Distrigaz pour répondre aux problèmes de concurrence soulevés par la fusion.

 

Source AFP

Centrica prévoit d’acquérir les 25,5% de GdF dans SPE septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Belgique, Electricité, Energie.
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La société britannique Centrica  annonce mardi qu’elle prévoit d’acheter la participation de Gaz de France dans le belge SPE dans le cadre de l’expansion de son activité en Europe de l’Ouest.

« Nous avons l’intention d’acquérir la part dans SPE. Nous détenons aussi Oxxio au Pays-Bas et un nouveau bureau en Allemagne ouvert l’an dernier. Nous espérons nous développer, particulièrement en Europe de l’Ouest », a déclaré un porte-parole de Centrica.

Centrica a déclaré prévoir d’acquérir les 25,5% de GdF dans SPE, estimés à environ 200 millions de livres. Centrica contrôlerait alors 51% de la société, le reste du capital étant détenu par des municipalités.

Centrica a un droit de préemption l’autorisant à s’aligner sur une offre d’une autre société sur la participation le cas échéant.

Centrica a précisé mardi que les négociations avec GdF n’avaient pas encore commencé mais qu’il espérait que le processus aurait lieu aussi vite que possible.

GdF doit vendre sa participation dans SPE à la suite de l’annonce de sa fusion avec Suez , qui détient déjà le principal acteur belge du secteur, Electrabel.

SPE, qui opère sous le nom de Luminus, est le numéro deux de la distribution de gaz et d’électricité en Belgique, avec une part de marché d’environ 15%.

Les autorités européennes de la concurrence ont décidé que dans le cadre de la fusion, GdF devrait également céder sa participation dans les belges Distrigas SA  et Fluxys .

 

Source Reuters

GDF Suez s’engage à ouvrir le marché belge comme promis par Suez septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Belgique, Energie, France.
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Le nouveau groupe GDF Suez, très présent en Belgique, s’est engagé mardi à respecter tous les engagements antérieurs pris par le seul Suez pour dynamiser la concurrence sur le marché belge de l’énergie, a affirmé le ministre belge de l’Energie.

« Ils se sont engagés à respecter l’intégralité des accords », a déclaré Marc Verwilghen, après une rencontre de deux heures à Bruxelles avec une délégation de Suez emmenée par Jean-Pierre Hansen, le numéro 2 du groupe français.

« On a passé en revue les différents engagements pris en 2005 et 2006 et analysé comment faire pour maintenir intacts les engagements pris », a confirmé un porte-parole de Suez à l’issue de la réunion à laquelle ont également participé des représentants des trois régions belges (Bruxelles, Flandre et Wallonie).

En octobre 2006, Suez avait accepté des concessions destinées à favoriser la concurrence énergétique en Belgique et ainsi obtenir l’aval des autorités pour son projet de fusion avec Gaz de France.

Le gouvernement de Guy Verhofstadt n’avait jamais caché qu’il comptait « profiter » de ce mariage pour ouvrir le secteur énergétique belge.

Dans le royaume, plus de 80% des marchés du gaz et de l’électricité sont aujourd’hui contrôlés par Suez, via ses filiale Distrigaz et Electrabel.

En plus des cessions exigées par la Commission européenne pour autoriser la fusion (notamment la cession des 25,5% de GDF dans le deuxième électricien de Belgique, SPE, et la vente de Distrigaz), la Belgique avait obtenu que Suez cède une partie de sa capacité de production d’électricité à la SPE.

De cette manière, la SPE –qui détient actuellement 10% du marché– et un troisième acteur pourraient détenir chacun, à terme, 15% de la production électrique belge.

Ce paquet de concessions, baptisé « Pax Electrica II », s’ajoutait à un premier, datant d’octobre 2005. Le groupe avait alors déjà dû négocier avec la Belgique, lui garantissant notamment, pour faire passer le rachat du joyau électrique belge Electrabel, le maintien de centres de décisions à Bruxelles.

Mardi, la presse belge s’interrogeait sur la portée réelle de ces garanties.

« Lorsque l’intérêt suprême de la nation française sera menacé, le +nationalisateur+ d’Electrabel songera-t-il aux Belges ou favorisera-t-il ses concitoyens », faisait mine de s’interroger le journal Le Soir, qui titrait mardi en Une: « Sarkozy nationalise l’électricité belge ».

M. Verwilghen a répondu mardi qu’un « mécanisme sera mis en place pour défendre les intérêts stratégiques » de la Belgique dans le nouveau groupe.

La forme que prendra ce mécanisme « sera négociée entre les autorités françaises et belges », a ajouté le ministre, en évoquant la « piste » d’un commissaire du gouvernement dans les instances du groupe mais en excluant une « golden share » pour l’Etat belge, « puisque le gouvernement français n’en aura pas ».

 

Source AFP

EDF et Electrabel soupçonnés par Bruxelles de verrouillage de marchés juillet 26, 2007

Posted by starbucker in Belgique, France, Gaz, UE.
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La Commission européenne a indiqué jeudi avoir ouvert deux enquêtes contre le français EDF et contre Electrabel, filiale de Suez et opérateur historique d’électricité en Belgique, qu’elle soupçonne d’avoir verrouillé les marchés français et belge de l’électricité.

Selon la Commission, EDF et Electrabel pourraient avoir imposé « des contrats à long terme » à des clients industriels.

EDF et Suez ont dit être à la disposition de la Commission européenne.

EDF « confirme avoir reçu une lettre de la Commission européenne » sur cette enquête et « apportera bien entendu tout son concours pour répondre à ses demandes », a indiqué une porte-parole du groupe français d’électricité.

Suez « prend acte » et « se mettra à la disposition de la Commission européenne », a indiqué une porte-parole du groupe français d’énergie et d’environnement.

Les contrats conclus par EDF et Electrabel sur leurs marchés respectifs sont soupçonnés par la Commission « d’empêcher les clients de changer de fournisseur, ce qui entraîne un verrouillage significatif des marchés concernés, compte tenu notamment du caractère exclusif et de la durée de ces contrats ».

« Le développement d’un marché de l’électricité plus compétitif dans ces Etats membres pourrait s’en trouver retardé », ajoute la Commission, qui a fait d’une plus grande concurrence dans le secteur de l’énergie une de ses priorités.

Elle estime qu’un « tel retard risque d’entraîner une hausse des prix et une baisse de la qualité des services pour l’ensemble des consommateurs d’électricité dans ces pays ».

La Commission espère clore cette affaire « dans un prochain avenir », a-t-elle indiqué, sans plus de précisions.

Partie en croisade il y a deux ans pour améliorer le fonctionnement des marchés énergétiques européens, la Commission avait déjà épinglé en mai 2006 les pratiques anticoncurrentielles du belge Distrigaz, également filiale du français Suez.

Bruxelles reprochait au premier distributeur de gaz en Belgique de profiter de sa position dominante pour imposer « des contrats à long terme » à de nombreux clients industriels.

Depuis, Distrigaz a proposé des « remèdes », acceptés par la Commission, qui attend l’avis des clients et rivaux de Distrigaz pour clôturer le dossier.

EDF a de son côté déjà été épinglé en juin par le Conseil français de la concurrence, qui avait exigé que l’opérateur fasse de nouvelles offres d’électricité en gros aux autres fournisseurs pour permettre une « concurrence effective », dans le cadre de l’ouverture totale des marchés de l’énergie à la concurrence en Europe le 1er juillet.

EDF a depuis formulé une nouvelle offre de gros aux fournisseurs alternatifs sur 10-15 ans.

 

Source AFP