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L’Irak va très prochainement livrer du pétrole à la Jordanie septembre 17, 2007

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La Jordanie va se faire livrer cette semaine du pétrole irakien, conformément à un accord signé en 2006 entre les deux pays, a indiqué dimanche le ministre jordanien du Transport.

« La partie irakienne nous a informés qu’elle était prête à nous livrer du pétrole dans les trois prochains jours », a dit M. Seoud Nessairat, cité par le quotidien progouvernemental al Dostour.

Selon lui, des camions-citernes irakiens vont acheminer du pétrole à partir de Kirkouk, dans le nord de l’Irak jusqu’aux frontières jordaniennes. La sécurité de ces camions sera « assurée par les autorités irakiennes », a indiqué le responsable jordanien.

10.000 barils de pétrole irakien par jour seront livrés à la Jordanie, a encore dit le ministre. Ce volume devrait progressivement atteindre 30.000 barils par jour, selon Amman.

Bagdad avait conclu en août 2006 un accord avec Amman visant à fournir à la Jordanie 10 à 30% de ses besoins quotidiens en or noir.

En juin, le ministre irakien des Finances, Bayane Jabr Soulagh, avait indiqué que le pétrole serait vendu à la Jordanie à un prix préférentiel (18 dollars de moins que le prix du marché).

Selon l’accord d’août 2006, la livraison aurait dû débuter en septembre 2006 mais elle a été retardée pour des raisons techniques et de sécurité.

La Jordanie dépendait entièrement du pétrole irakien avant l’invasion américaine de mars 2003, en important chaque année 5,5 millions de tonnes, dont la moitié était gratuite et l’autre vendue à un prix préférentiel.

La ville de Kirkouk, 255 km au nord-est de Bagdad est fréquemment le théâtre de violences et de tensions entre communautés.

Les leaders kurdes aimeraient voir cette ville rejoindre la région autonome du Kurdistan, alors que les Arabes et les Turcomans y sont farouchement opposés.

Source AFP

Bolivie: les autorités vérifient les investissements pétroliers septembre 15, 2007

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Le gouvernement bolivien a décidé de vérifier le volume des investissements de plusieurs filales de compagnies pétrolières étrangères, dont Shell et BP, qui opèrent dans l’exploitation du gaz et son transport, annonce jeudi la presse locale.

Les vérification concernent Transredes (filiale de l’anglaise Ashomore et de la hollandaise Shell), la britannique Chaco (BP) et la compagnie logistique des hydrocarbures de Bolivie une filiale de l’allemande Oiltanking et de la péruvienne Grana y Montero.

Le président Evo Morales a approuvé un décret autorisant une avance de 800.000 dollares au ministère des hydrocarbures pour effectuer les audits.

Le gouvernement socialiste de M Morales a nationalisé en mai 2006 les hydrocarbures mais est parvenu à un accord sept mois plus tard avec les 12 compagnies étrangères –dont Total (France), Petrobras (Brésil), Repsol (Espagne), et signé 44 contrats fixant la production, le transport et la commercialisation du gaz, la principale richesse de la Bolivie.

Toutefois les compagnies étrangères n’effectuent pour le moment que le minimum d’investissement pour assurer la maintenance de leurs installations. Elles sont rétives à investir en Bolivie, le pays andin traversant une crise politico-sociale non résolue, indique-t-on dans les milieux pétroliers deSanta Cruz (est), la capitale économique du pays.

La Bolivie dispose avec 1,55 milliard de mètres cubes, des deuxième réserves de gaz d’Amérique du sud après celles du Venezuela.

Source AFP

Opep: hausse de la demande de pétrole inchangée en 2007 et 2008 septembre 15, 2007

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L’Organisation des pays exportateurs de pétrole a maintenu quasiment inchangées ses anticipations de hausse de la demande mondiale pour 2007 et 2008, tablant sur une progression de 1,51%, puis 1,57% respectivement, dans son rapport mensuel publié vendredi.

Elle a aussi pris acte de la hausse continue des prix du brut, que n’a pas entravée sa décision annoncée mardi d’augmenter sa production de 500.000 barils par jour à compter du 1er novembre.

« La demande mondiale en 2007 devrait progresser de 1,3 million de barils par jour, ou 1,5%, (chiffre arrondi, ndlr), globalement inchangée par rapport (aux prévisions du) dernier rapport mensuel », avance le cartel, qui réunit 12 pays producteurs représentant un peu moins de 40% de la production mondiale.

Dans son rapport du mois d’août (bien: août), l’Opep tablait sur une hausse de la demande de 1,52% en 2007, et de 1,57% en 2008, inchangée depuis.

Les prévisions pour 2007 sont établies avec pour hypothèse un hiver « normal » dans l’hémisphère nord, alors qu’un hiver doux, comme l’an dernier, pourrait faire baisser la demande, et qu’un hiver particulièrement rigoureux pourrait au contraire la faire grimper au-delà des prévisions.

La demande mondiale devrait se monter à 85,72 millions de barils par jour (mbj) en 2007, et à 87,07 mbj en 2008.

Les ministres de l’Opep ont décidé mardi que l’Opep-10 (hors Irak et Angola) augmenterait à compter du 1er novembre sa production de 500.000 barils par jour, une mesure censée détendre un marché préoccupé par la possibilité d’une pénurie au dernier trimestre.

Cela n’a pas empêché le prix du baril de dépasser jeudi les 80 dollars pour la première fois de son histoire, et le prix du « panier » de l’Opep (moyenne de douze qualités de pétrole produites par chaque membre) de battre également des records historiques.

Le cartel constate dans son rapport mensuel que son geste a été sans effet: la hausse des prix se poursuit « en dépit de la récente décision de l’Opep d’augmenter son plafond de production à 27,3 mbj ».

Pour autant, l’Opep s’en tient à son analyse des fondamentaux du marché. « Les principaux facteurs de la récente hausse des prix sont la baisse des stocks (de brut) américains, les craintes relatives aux ouragans dans le Golfe du Mexique et les fermetures de raffineries qui s’en sont suivies, et plus récemment des attaques sur des oléoducs et gazoducs au Mexique », diagnostique le rapport.

« Les fondamentaux du marché physique ne justifient pas les niveaux de prix actuels », insiste l’Opep, qui juge que le marché est suffisamment approvisionné.

Le cartel revient par ailleurs sur les conséquences possibles de la crise du marché des prêts immobiliers à risque (« subprime ») aux Etats-Unis, qui semble se transformer en crise financière de grande échelle.

« Les risques pesant sur la croissance mondiale ont considérablement augmenté. La préoccupation principale est de voir l’instabilité financière affecter négativement l’économie réelle des Etats-Unis et du reste du monde, ce qui aurait un impact substantiel sur la demande de pétrole », analyse le cartel.

« Il est toutefois trop tôt pour estimer le plein impact des développements récents », nuance l’Opep. Sa prévision de croissance économique mondiale est maintenue à 5%, en 2007 et 2008.

La production de l’Opep-12 (y compris l’Irak et l’Angola) s’est élevée à 30,39 millions de barils par jour en août, dont 8,6 mbj pour l’Arabie saoudite, chef de file de l’organisation.

La production de l’Opep-10 s’est élevée à 26,73 mbj en août.

L’Opep a donc représenté 36,2% de la production mondiale, estimée à 83,97 mbj en août.

Source AFP

ExxonMobil veut un arbitrage international pour son conflit avec le Venezuela septembre 15, 2007

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ExxonMobil a indiqué avoir déposé une demande d’arbitrage international, pour obtenir des compensations pour son retrait de la région pétrolière de l’Orénoque nationalisée par le gouvernement vénézuélien.

Le groupe pétrolier américain ExxonMobil a indiqué jeudi avoir déposé une demande d’arbitrage international, pour obtenir des compensations pour son retrait de la région pétrolière de l’Orénoque nationalisée par le gouvernement vénézuélien.

Le président Hugo Chavez a parachevé fin juin la reprise en main de sa riche région pétrolière de l’Orénoque et s’était engagé à indemniser les multinationales pétrolières sur la base de la valeur comptable des actifs, pas de celle du marché pétrolier.

« A la suite de l’expropriation d’actifs de ses filiales au Venezuela en juin, ExxonMobil a travaillé avec le gouvernement vénézuélien pour parvenir à un accord sur une compensation basée sur une juste valeur de ces actifs », mais ces discussions « ont été sans succès », a indiqué Len D’Eramo, porte-parole d’ExxonMobil.

« Ceci nous a amené à déposer le 6 septembre une demande d’arbitrage auprès du Centre international (ICSID) pour le règlement des différends relatifs aux investissements », a-t-il ajouté. L’ICSID est un organe autonome de la Banque mondiale de conciliation et d’arbitrage pour des conflits entre des gouvernements et des investisseurs privés étrangers.

Tout comme ExxonMobil, l’américain ConocoPhillips a préféré quitter la région de l’Orénoque. En revanche, Total (France), Statoil (Norvège), Chevron (Etats-Unis) et BP (Grande-Bretagne) ont accepté que la part de la compagnie nationale vénézuélienne, Petroleos de Venezuela (PDVSA) devienne nettement majoritaire dans les co-entreprises pétrolières de l’Orénoque.

Source La.Tribune.fr

La Russie accroîtra la production de pétrole et de gaz septembre 15, 2007

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La Russie accroîtra la production de pétrole et de gaz et leurs exportations, a annoncé aux journalistes, se référant aux paroles du président russe, le directeur des Programmes russes et européens de l’Institut américain de sécurité mondiale Nikolay Zlobin. Vendredi, l’expert a pris part à la rencontre de Vladimir Poutine avec les membres du Club international de discussions Valdaï dans la résidence présidentielle de Botcharov-Routchei près de Sotchi, sur la mer Noire.

D’après le ministère du Développement économique et du Commerce (MERT), de janvier à juillet 2007 la production russe de pétrole, condensat de gaz compris, a augmenté de 2,8% par rapport à la même période de 2006, à 285 millions de tonnes.

Durant cette même période, la production de gaz en Russie s’est élevée à 382 milliards de mètres cubes, soit un recul de 0,3% par rapport à la période analogue de 2006.

Source Ria Novosti

La raffinerie de Shell rouvre en Argentine septembre 13, 2007

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Le Secrétariat de l’Environnement a autorisé la réouverture de la raffinerie appartenant au groupe pétrolier Shell.Le gouvernement argentin, en conflit avec Shell, avait décidé de fermer la raffinerie détenue par le groupe pétrolier, l’accusant de polluer et de mettre en danger la santé et la sécurité des riverains. Selon Shell, le groupe respectait pourtant toutes les normes environnementales.

Plan d’assainissement

Pour obtenir la réouverture, Shell a présenté un plan d’assainissement des zones contaminées pour améliorer la protection de l’environnement autour de sa raffinerie. Ce plan coûtera 60 millions de dollars à la compagnie.

Le groupe pétrolier prévoit, entre autre, des améliorations des systèmes de retraitement et d’emmagasinage du gasoil, la mise en place d’une unité de retraitement des gaz, le renouvellement des instruments de contrôle de la qualité de l’air et l’acquisition de caméras infrarouges pour détecter les vapeurs organiques.

Shell a également proposé un plan d’amélioration dans la manipulation des résidus dangereux.

Source AFP

Gisement de Kashagan: Romano Prodi au Kazakhstan du 7 au 9 octobre septembre 13, 2007

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Le chef du gouvernement italien Romano Prodi se rendra au Kazakhstan du 7 au 9 octobre, ont confirmé jeudi ses services, alors que les autorités d’Astana sont engagées dans un bras de fer avec le groupe Eni concernant le gisement pétrolier de Kashagan.

Cette visite était prévue depuis longtemps, bien avant le déclenchement de la crise à la fin du mois d’août.

Eni, en reportant de 2005 à 2008, puis à 2010, le début de l’exploitation du gisement, a vu ses travaux gelés pour trois mois par le gouvernement kazakh, qui a invoqué des violations de la législation sur l’environnement.

Mercredi, le Premier ministre kazakh Karim Massimov a indiqué qu’un règlement « amical » du conflit devrait intervenir avant le 22 octobre.

Le patron d’Eni Paolo Scaroni s’était, pour sa part, déclaré confiant mardi à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre kazakh, estimant que les conditions étaient réunies pour négocier les modalités d’exploitation du champ pétrolier.

Cette visite « ne concerne pas seulement le pétrole » et il sera aussi question d' »économie », avait commenté il y a quelques jours devant la presse Romano Prodi, parlant « des rapports excellents » qu’il entretenait avec le Kazakhstan.

Le programme précis de la visite n’était pas disponible dans l’immédiat auprès du service de presse de M. Prodi.

Le Kazakhstan reproche à Eni d’avoir multiplié les retards de lancement de l’exploitation du champ, alors que les coûts atteindraient parallèlement, selon le gouvernement kazakh, 136 milliards de dollars, au lieu des 57 milliards prévus.

Le gouvernement kazakh réclame également que Kazmounaïgaz, la société d’hydrocarbures de l’Etat, codirige avec Eni le consortium, et que sa part dans les bénéfices pétroliers de Kashagan passe de 10% à 40%.

Source AFP

Pétrole : la Chine va quadrupler ses réserves stratégiques d’ici à 2010 septembre 13, 2007

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Les réserves chinoises devraient représenter un mois d’importations de brut en 2010 et trois mois en 2020, conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie

Face à la progression de ses besoins en énergie et notamment en pétrole, la Chine a décidé de prendre des mesures. Pékin compte porter ses réserves stratégiques d’or noir de 2 à 3 millions de tonnes actuellement, à 12 millions de tonnes d’ici à 2010, ont affirmé jeudi les médias chinois. Chen Deming, vice-directeur de la Commission Nationale pour la Réforme et le Développement (CNRD, principal organisme de planification économique), a affirmé lors d’un forum aux Etats-Unis que la Chine allait accroître progressivement ses réserves pour atteindre ces 12 millions de tonnes. Il a toutefois également souligné que le moment n’était pas le plus approprié, vu les cours internationaux élevés de la matière.

Le pétrole a établi un record historique mercredi à New York, en dépassant la barre de 80 dollars pour un baril, tandis que le prix du « panier » de douze bruts mondiaux qui sert de référence à l’Opep battait aussi un plus haut historique, atteignant 74,21 dollars le baril, selon le cartel. Selon M. Chen, les réserves chinoises devraient représenter un mois d’importations de brut en 2010 et trois mois en 2020, conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie.

Les responsables chinois ont déjà annoncé que ces réserves pétrolières stratégiques devraient assurer au moins 30 jours d’importations, tout en espérant augmenter cette capacité dans les dix années. Deuxième consommateur au monde de pétrole derrière les Etats-Unis, la Chine a acheté 145,18 millions de tonnes de brut en 2006 à l’étranger (+14,5% sur un an), ses importations nettes totales atteignant 138,8 millions de tonnes (+16,9%).

Cette année, sur les huit premiers mois, elle en a déjà importé pour 110,4 millions de tonnes de brut, ( 15,3% sur un an), selon des chiffres des Douanes. Sur le seul mois d’août, les importations ont été de 14 millions de tonnes. La Chine a prévu quatre réserves stratégiques, dont elle a lancé la construction en 2004 et dont les deux premières, dans le Zhejiang (est), sont entrées en opération au premier trimestre 2007. Les deux autres sont aussi situées sur la façade est du pays : une à Huangdao, dans le Shandong (plus au nord) et une autre à Dalian (province du Liaoning) dans le Nord-Est.

Plusieurs médias citent aussi un responsable du Bureau de l’Energie de la Commission, Hu Weiping, certifiant que la Chine ne se servira de ses réserves qu’en cas de nécessité et sans l’intention de manipuler les cours de l’or noir.

Source Les Echos

La consommation du pétrole augmente dans le monde septembre 12, 2007

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Des spécialistes affirment que la consommation mondiale du pétrole a augmenté de 15% ces dix dernières années, mais avec de profondes disparités géographiques. Ils ajoutent que le monde tend vers la fin du pétrole, même si certains d’entre eux estiment que cette énergie fossile a encore de belles décennies devant elle. Les pays membres de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) consomment à eux seuls 63% du pétrole mondial, dont 30% pour l’Amérique du Nord et 22% pour l’Europe occidentale.

 L’Afrique consomme 3,4%, l’Amérique latine 6,3 %, et le Moyen-Orient 6%. La zone Asie-Pacifique polarise déjà 27% de cette consommation, son boom démographique et économique se traduisant ces deux dernières décennies par une hausse de 50% de ses besoins. Alors que la demande énergétique mondiale devrait augmenter de 40% d’ici 2020, en particulier dans les pays en voie de développement, le mode de croissance «énergivore» des pays développés et sa diffusion rapide deviennent intenables. L’on estime que dans une vingtaine d’années, les États d’Asie du Sud et du Sud-Est représenteront plus du tiers des besoins pétroliers mondiaux et consommeront l’équivalent de l’ensemble de la production actuelle des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

A long terme, le pétrole se fera plus rare et son prix augmentera. La géographie des réserves est polarisée : 78% d’espace contrôlés par l’OPEP ; 65% par le Proche-Orient, dont 25% par l’Arabie saoudite, contre seulement 8,3 % pour l’OCDE et 1,8 % pour l’Europe occidentale.

Selon Charles Alain Obanga, Docteur (Ph.D.) en Sciences et Techniques Pétrolières, ce n’est pas la pénurie du pétrole qui inquièterait le plus, mais surtout les effets de sa consommation sur l’environnement : «Structurellement, quel que soit l’état de la production et des réserves, on se dirige vers des situations de plus en plus tendues. Le débat énergétique mondial était jusqu’ici dominé par la question de la sécurité des approvisionnements (épuisement relatif des gisements et instabilité géopolitique des zones de production). De plus en plus, il s’élargit depuis quelques années aux questions climatiques et environnementales».

Issu du bas latin «petroleum», qui signifie «huile de pierre», le pétrole est une huile minérale composée d’un mélange d’hydrocarbures. Il provient de la transformation, au cours de millions d’années, de matières organiques déposées sur les plateaux continentaux, sous l’action de bactéries anaérobies. C’est une énergie fossile non renouvelable et au stock limité.

La combustion des hydrocarbures constitue une importante source de dioxyde de carbone, un des principaux responsables du réchauffement climatique et de la pollution de l’air. En un siècle, la hausse de 50% de sa concentration dans l’atmosphère terrestre s’est traduite par un réchauffement climatique de 0,5°C. Les experts estiment qu’il convient de mettre en place ou de relancer rapidement des politiques nationales et internationales d’économies d’énergie et de lutte contre l’effet de serre. C’est à juste titre que le dernier sommet du G-8, tenu les 7 et 8 juin 2007 en Allemagne, s’est penché sur la question en y dégageant quelques objectifs. Reste à voir leur niveau de mise en œuvre.

En ce qui concerne la prospection, l’on a enregistré entre 2000 et 2006, une augmentation de 65% du volume des réserves prouvées. Au fur et à mesure de l’épuisement des gisements les plus facilement accessibles, les compagnies ont amélioré des technologies qui leur permettent d’accéder aux ressources géographiquement éloignées. En 2001, les onze premières firmes mondiales ont consacré 41 milliards de dollars US aux activités de prospection et d’exploitation.

«Cela explique que le concept même de réserves est très relatif et souvent soumis au secret et aux coups de bluff (…) Ce concept est étroitement dépendant de deux facteurs : les technologies disponibles qui évoluent sans cesse, et la viabilité économique de l’exploitation qui dépend du cadre énergétique mondial et des prix du marché. C’est pourquoi il serait utile de distinguer à la fois les réserves économiquement viables des réserves géologiques», précise M. Obanga.

Source Congoplus.info

Le pétrole bat des records, dépasse 80 dollars le baril à New York septembre 12, 2007

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Le pétrole brut a atteint un record historique mercredi à New York, en dépassant 80 dollars le baril, la promesse de l’Opep de pomper un peu plus de brut n’ayant pas suffi à apaiser un marché préoccupé par la fonte des stocks mondiaux avant l’hiver.

Le prix d’un baril de « light sweet crude » échangé à New York pour livraison en octobre a inscrit un nouveau record historique vers 18H25 GMT, en grimpant jusqu’à 80,18 dollars.

A Londres, les prix ont atteint 77,93 dollars le baril, un plus haut depuis le 31 juillet 2007.

Vers 18H40 GMT, le baril de brut prenait 1,57 dollar à 79,80 dollars à New York et le Brent avançait de 1,22 dollar à 77,60 dollars à Londres.

Cette envolée a deux causes: le scepticisme du marché face à la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d’augmenter légèrement sa production, et la baisse continue des stocks de brut américains, confirmée mercredi par le département de l’Energie des Etats-Unis (DoE).

L’Opep, qui représente près de 40% de la production mondiale d’or noir, a annoncé mardi qu’elle pomperait, à partir du 1er novembre, 500.000 barils par jour de plus qu’elle ne le fait actuellement.

Dans un premier temps, la nouvelle a été bien accueillie par un marché qui s’était préparé au statu quo. Mais les opérateurs n’ont pas tardé à revoir leur verdict, pour estimer qu’en fait, le geste de l’Opep n’aurait qu’une portée symbolique.

« C’est mieux que rien, mais ce n’est toujours pas assez. Par rapport au déficit attendu sur le marché au quatrième trimestre 2007 et au premier trimestre 2008, c’est insuffisant », a expliqué à l’AFP Frédéric Lasserre, analyste à la Société Générale.

« Il y a toujours un délai important entre le moment où la décision est prise et le moment où l’on en sent l’impact physique sur les stocks des pays consommateurs. L’impact (de la décision de l’Opep, ndlr) ne sera sensible que vers la fin de l’hiver », ajoute M. Lasserre.

Or la demande va commencer à grimper à l’approche de l’hiver dans l’hémisphère nord, et les pays consommateurs vont devoir puiser dans des stocks que certains jugent déjà à un niveau alarmant.

Dès avant la réunion de l’Opep, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), ainsi que des cabinets spécialisés, mettaient en garde sur la situation des stocks mondiaux au quatrième trimestre. L’AIE a appelé mercredi l’Opep à faire mieux que 500.000 barils par jour supplémentaires.

L’Agence, qui représente les intérêts des pays consommateurs, estime que le niveau de production requis de la part du cartel (« call on Opec » en anglais) est de 32,4 millions de barils par jour, contre 30,4 mbj en moyenne en août.

« Nous pensons aussi que c’est trop peu. L’équilibre du marché mondial va se tendre de manière inquiétante à l’approche de l’hiver », commente également Kevin Norrish, analyste chez Barclays Capital.

Les cours ont reçu une autre impulsion avec la publication du rapport du DoE américain, qui a révélé que les stocks de brut des Etats-Unis avaient fondu de 7,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 7 septembre. Le marché avait certes anticipé une baisse, mais de seulement 2,7 millions de barils.

Ces stocks ont reculé neuf fois lors des dix dernières semaines, et sont en baisse de 9% par rapport à la fin juin.

Pour ne rien arranger, une tempête tropicale s’est formée au large des côtes du Texas, dénommée Humberto par le centre national des ouragans de Miami (NHC). Elle pourrait encore se renforcer avant de toucher les côtes américaines, menaçant ainsi les installations pétrolières.

Or, les investisseurs gardent à l’esprit les dégâts provoqués sur les infrastructures pétrolières par les ouragans Katrina et Rita en septembre 2005. Une partie de la production de pétrole du golfe du Mexique avait été interrompue pendant de longs mois.

Source AFP