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Tallinn reporte sa décision sur des études pour le gazoduc de la Baltique septembre 13, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc, Pays Baltes.
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L’Estonie a reporté jeudi une décision sur la conduite d’investigations dans sa zone économique maritime pour le projet de gazoduc germano-russe sous la mer Baltique.

Le gouvernement de coalition a décidé de continuer les discussions sur ce dossier lors du prochain conseil des ministres jeudi prochain. L’Estonie a promis de donner une réponse finale avant la fin septembre.

La demande d’investigations formulée par le consortium germano-russe Nord Stream, chargé de construire le gazoduc, a semé la zizanie au sein de la coalition au pouvoir à Tallinn.

Le principal parti au pouvoir, le Parti de la Réforme (libéral) du Premier ministre Andrus Ansip, s’est prononcé en faveur des investigations.

Mais les conservateurs de Pro Patria-Res Publica, l’un des deux autres partis de la coalition, ont appelé tous les autres partis à s’opposer à la demande. Les conservateurs estiment que les études et surtout le projet de gazoduc lui-même vont poser un problème de sécurité pour l’Estonie. Ils affirment que la Russie va prendre prétexte du gazoduc pour accroître sa surveillance de la zone.

Le Premier ministre a accusé la Russie d’avoir envenimé la situation.

« En affirmant que l’Estonie est un pays parasite qui vie de l’argent gagné sur le transit des marchandises entre la Russie et l’Occident, la Russie a fait le pire pour accroître le sentiment anti-gazoduc en Estonie », a affirmé le Premier ministre à l’AFP.

Mais il a indirectement plaidé pour le projet.

« L’attitude générale sur le projet de gazoduc est très négative dans notre société mais nous ne pouvons pas prendre des décisions en nous fondant sur les émotions », a-t-il dit. « Tous les aspects, y compris la politique étrangère et l’environnement, seront pris en compte ».

Le projet Nord Stream, qui doit relier sur 1.198 km Vyborg en Russie à Greifswald en Allemagne, a suscité l’indignation des trois pays baltes et de la Pologne qui se sentent contournés et craignent pour leur sécurité énergétique. Constitué de deux tubes parallèles sous la Baltique, il doit commencer à être opérationnel à compter de 2010.

Nord Stream est un consortium constitué par le géant gazier russe Gazprom et les allemands EON et BASF.

Source AFP

Estonie : Débat sur le gazoduc sous-marin Nord stream septembre 10, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc, Pays Baltes.
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L’Estonie doit répondre affirmativement à la demande de la compagnie NEGPC (North European Gas Pipeline Company, Nord Stream) de lui permettre d’étudier le fond marin dans la zone économique estonienne, estime Andres Kasekamp, directeur de l’Institut de la politique étrangère de l’Estonie. « Malgré la grande tentation d’agacer la Russie (en cas de réponse négative), nous ne devons pas oublier les intérêts énergétiques de nos partenaires en Europe, d’autant plus que nous parlons constamment de la nécessité d’une politique énergétique unique de l’UE », écrit-il lundi dans le journal estonien Postimees.

Il rappelle que non seulement les Allemands et les Français, « mais aussi les Danois et les Britanniques, qui sont pour nous de bons partenaires » attendent avec impatience la mise en service du gazoduc construit par Gazprom et les consortiums allemands BASF et E.ON. Cependant, quelques Etats de la Baltique, notamment l’Estonie, avaient émis des critiques à l’adresse des concepteurs du gazoduc.

Gazprom détient 51% des actions dans le projet, BASF et E.ON en détiennent 24,5% chacun. Le rendement du gazoduc doit être de 55 milliards de m3 par an. Les travaux de construction de la première tranche doivent s’achever vers 2010, ceux de la deuxième vers 2012.

Le gazoduc doit relier la région de Leningrad par la Baltique au littoral de l’Allemagne, à travers les eaux territoriales russes, la zone économique exclusive de la Finlande, de la Suède, du Danemark, les eaux territoriales et la zone économique exclusive de l’Allemagne. Nord Stream a demandé en mai dernier au gouvernement estonien de l’autoriser à explorer le fond marin dans la zone économique estonienne en vue de corriger éventuellement l’itinéraire du gazoduc nord-européen.

Avant de donner une réponse à Nord Stream, le ministère estonien des Affaires étrangères a demandé d’effectuer des expertises à une vingtaine d’organisations du pays, dont la majorité ont déjà présenté leurs réponses. Une décision définitive sera adoptée avant début octobre.

« En disant « non » à l’étude, nous accorderons une fois de plus à la Russie une bonne occasion de présenter l’Estonie comme un Etat non constructif, atteint de russophobie paranoïaque, qui s’accroche au passé et torpille des projets européens importants », souligne Andres Kasekamp.

De l’avis du spécialiste estonien, l’Estonie doit donner à Nord Stream une réponse affirmative, « pour avoir la possibilité d’influer sur le projet et de conserver sa réputation internationale et de bons rapports avec ses partenaires européens ».

Le parti Union Pro Patria et Res Publica (IRL) s’oppose a l’étude du fond marin.

La fraction parlementaire du parti Union Pro Patria et Res Publica (IRL), membre de la coalition au pouvoir en Estonie, s’est prononcée contre l’octroi, à l’opérateur du projet de gazoduc Nord Stream, d’une autorisation pour l’étude du fond marin dans la zone économique estonienne, a rapporté lundi le service de presse du parti IRL. « Ce gazoduc ne donnera rien à l’Estonie ni à l’Europe, mais il augmentera les risques pour l’environnement et la sécurité », estime le leader du parti, l’ancien premier ministre estonien Mart Laar.

Selon un membre de l’Académie estonienne des sciences, Endel Lippmaa, la réponse négative à la demande de Nord Stream AG peut être motivée par le fait que ni la Russie ni aucun pays membre de l’UE n’ont officiellement contacté l’Estonie pour concerter avec elle l’itinéraire du futur gazoduc.

« Il ne faut pas oublier que le gazoduc est un ouvrage paramilitaire qui sera protégé par les formations armées de GAZPROM et les Forces navales russes », a déclaré M. Lippmaa.

La fraction IRL a pris la décision de soumettre cette question à la discussion du parlement.

En mai dernier, la société Nord Stream AG avait demandé au gouvernement estonien de l’autoriser à étudier le fond marin dans la zone économique estonienne en vue d’une modification possible de l’itinéraire du gazoduc.

Afin d’apporter une réponse circonstanciée à cette demande, le ministère estonien des Affaires étrangères avait commandé des expertises à plus de 20 organisations. La plupart d’entre elles avaient déjà présenté leurs conclusions. La décision définitive sera rendue par la partie estonienne avant début octobre prochain.

Source Ria Novosti

Oléoduc Russie-Lituanie: les réparations dans l’impasse septembre 7, 2007

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Les réparations sur l’embranchement de l’oléoduc Droujba qui dessert une raffinerie en Lituanie, arrêté l’été dernier, pourraient ne jamais avoir lieu en l’absence d’intérêt de la part de l’opérateur russe, affirme vendredi le quotidien russe RBC Daily.

Selon le journal, la société nationale russe de transport du pétrole Transneft n’est pas intéressée par les travaux de réparation nécessaires et n’a pas l’intention de les financer.

Le financement du programme de réparation élaboré par l’Agence fédérale de surveillance écologique, technique et atomique (Rostekhnadzor) « n’est pas prévu par Transneft. La compagnie a d’autres priorités », a déclaré à RBC Daily le vice-président de Transneft, Sergueï Grigoriev.

Selon le programme mis au point par Rostekhnadzor, ces réparations pourraient prendre à peu près 18 mois, a déclaré jeudi un responsable de l’Agence, Boris Krasnykh, selon Interfax.

Mais la décision sur l’éventuelle remise en exploitation de cet embranchement revient à Transneft, a-t-il souligné.

La société nationale russe de transport du pétrole Transneft avait coupé l’embranchement en juillet 2006.

Les Russes expliquent cette mesure par des fuites, mais la Lituanie soupçonne le Kremlin d’avoir coupé les livraisons de pétrole vers la raffinerie de Mazeiku, la seule des pays baltes, en représailles à sa cession au groupe pétrolier polonais PKN Orlen. Moscou souhaitait qu’elle revienne à une société russe.

Source AFP

La France veut construire une nouvelle centrale nucléaire en lituanie septembre 6, 2007

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La France a rappelé jeudi son grand intérêt pour une participation à la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en Lituanie destinée à remplacer la centrale actuelle d’Ignalina, du même type que celle de Tchernobyl.

« Nous avons une vaste expérience dans ce domaine et nous sommes prêts à coopérer avec les institutions lituaniennes », a affirmé à des journalistes le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, à l’issue d’une visite à Vilnius.

« Nos entreprises vont travailler avec l’objectif de rejoindre ce projet », a-t-il ajouté.

La Lituanie travaille depuis plus d’un an sur un projet de nouvelle centrale nucléaire, auquel elle a associé les deux autres états baltes, la Lettonie et l’Estonie, ainsi que la Pologne.

Elle espère lancer un appel d’offres pour sa construction d’ici la fin de l’année prochaine. Quatre groupes se sont déjà manifestés: le français Areva, les américains General Electric et Westinghouse et le japonais Toshiba.

L’objectif du gouvernement de Vilnius est de commencer les travaux en 2009 et de finir la centrale en 2015. Le projet pourrait coûter jusqu’à 6 milliards d’euros, selon le nombre de tranches qui seront construites.

En adhérant à l’UE, la Lituanie a accepté de fermer les deux réacteurs de sa centrale d’Ignalina, de type RBMK comme ceux de Tchernobyl en Ukraine, où un très grave accident a eu lieu en 1986. Le premier a été fermé fin 2004 et le second doit l’être fin 2008.

Jean-Pierre Jouyet a ajouté que les entreprises françaises étaient prêtes à travailler sur les autres projets énergétiques de la Lituanie, comme l’interconnexion des réseaux d’électricité et de gaz avec la Pologne voisine.

« Tous ces projets assureraient l’indépendance énergétique de la Lituanie. Il est très important que l’indépendance énergétique européenne soit assurée », a-t-il dit.

Actuellement, la Lituanie et les deux autres pays baltes sont lourdement dépendants de la Russie. Cette dépendance va s’accroître après la fermeture définitive d’Ignalina.

 

Kiev peut rejoindre le projet de construction

Selon Adamkus , le président ukrainien Victor Iouchtchenko voulait connaître les modalités de participation de son pays à la construction de la nouvelle centrale nucléaire. « J’ai donné une réponse très simple: la Lituanie est complètement ouverte à tous les partenaires compétents et solvables qui souhaitent participer à la construction », a indiqué le président lituanien soulignant que Kiev ne demandera pas les actions de la future centrale.

Adamkus a exprimé l’espoir que d’autres participants ne s’opposeront pas à l’adhésion de l’Ukraine à ce projet. La Lituanie, la Lettonie, l’Estonie et la Pologne se proposent de construire la nouvelle centrale d’ici à 2015 sur la place de la centrale d’Ignalina qui va être fermée en 2009 à la demande de l’Union européenne qui la considère comme dangereuse.

 

Source AFP Itar-Tass