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L’Australie signe un accord de fourniture d’uranium à la Russie septembre 7, 2007

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Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre australien John Howard ont signé vendredi à Sydney le premier accord de fourniture d’uranium de l’Australie à la Russie.

« Ce nouvel accord permettra la fourniture d’uranium australien pour un usage par l’industrie nucléaire civile » russe, a déclaré John Howard lors d’une conférence de presse commune avec le chef du Kremlin à la veille du sommet des dirigeants de l’Asie-Pacifique (Apec).

L’accord pourrait permettre une exportation de l’uranium dès l’an prochain, mais ne permettrait pas à la Russie de le revendre à un autre pays ou de l’utiliser à des fins militaires.

Dans la foulée de la signature, le Premier ministre australien a tout de suite voulu balayer les craintes que l’uranium ne puisse tout de même être détourné, revendu clandestinement et tomber dans de mauvaises mains.

« Tout uranium qui est vendu à la Russie sera vendu sous des garanties très strictes », a assuré M. Howard.

« Nous achetons l’uranium à l’Australie pour de simples raisons économiques », a renchéri M. Poutine.

Le président russe a souligné que son pays exportait déjà de larges quantités d’uranium enrichi à des fins militaires, dont 30 tonnes par an aux Etats-Unis. Et n’aurait donc de toute façon pas besoin de revendre l’uranium australien.

« Je ne comprends tout simplement pas de quoi les gens parlent », a tranché le chef du Kremlin, arrivé vendredi matin à Sydney où il doit aussi rencontrer le président américain George W. Bush dans l’après-midi.

Les écologistes mettent pourtant eux en garde contre les risques que cet accord n’alimente les risques de prolifération nucléaire.

Pour le responsable de Greenpeace Australie, Steve Shallhorn, qui souligne le caractère peu sûr de l’industrie nucléaire russe, le danger est aussi que l’uranium australien ne remplace l’uranium russe actuellement utilisé dans les centrales civiles russes. Et que les ressources russes puissent elles être employées à d’autres fins.

Canberra, qui dispose des plus importantes réserves prouvées d’uranium au monde, avait déjà donné le mois dernier son feu vert à un accord similaire avec l’Inde, malgré la non appartenance de New Delhi au traité de non prolifération nucléaire (TNP).

Howard a indiqué que, selon les termes de l’accord, le minerai exporté vers la Russie ne pourrait en aucun cas être revendu par la suite à la Syrie ou à l’Iran.

L’Australie détient 40% des réserves mondiales d’uranium et l’exporte vers 36 pays.

Source AFP, Reuters

La région russe de Tomsk invite des compagnies australiennes pour la prospection pétrolière et de gaz septembre 6, 2007

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La région russe de Tomsk a invité des sociétés australiennes à participer à la prospection pour des nouveaux dépôts pétroliers et de gaz dans la région, située en Sibérie occidentale, a dit Viktor Kress, le gouverneur de Tomsk, pendant sa visite en Australie. Environ 72 % du territoire total de région de Tomsk ont des réserves industrielles de pétrole et de gaz. Environ 30 % de ce territoire sont actuellement utilisés. Les réserves récupérables de la région de Tomsk s’élèvent à environ quatre milliards de tonnes d’équivalent de charbon.

Seulement 25 % des réserves de la région ont été explorées jusqu’ici, c’est-à-dire le reste de 75 % des dépôts potentiels sont à explorer. Donc la région a une capacité pour le développement de son industrie pétrolière et gazière à long terme, a dit le gouverneur.

 

Source IEF

L’Australie et les Etats-Unis coopèrent dans l’énergie nucléaire civile septembre 5, 2007

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Le Premier ministre australien John Howard a déclaré mercredi que lui et le président américain George W. Bush, en séjour en Australie, étaient tombés d’accord sur un plan d’action nucléaire conjoint pour la coopération dans l’énergie nucléaire civile.

Le plan comprend la recherche et le développement, les techniques et la formation, ainsi que d’autres questions d’ajustement.

Les Etats-Unis soutiendront également la demande de l’Australie de devenir membre d’un forum international pour développer les systèmes d’énergie nucléaire de nouvelle génération.

« L’Australie a l’intention de participer au partenariat d’énergie nucléaire global et il y aura de grands bénéfices en termes d’accès à la technologie nucléaire et à la non- prolifération », a indiqué M. Howard lors d’une conférence de presse conjointe avec M. Bush donnée à l’issue d’une rencontre entre les deux dirigeants à Sydney.

« Les Etats-Unis soutiendront l’adhésion de l’Australie au Forum international de génération IV qui comprend la recherche et le développement pour développer de meilleurs réacteurs nucléaires et plus sûrs », a-t-il ajouté.

Les deux dirigeants ont également discuté d’un certain nombre de questions importantes sur l’Irak, l’Iran, des derniers développements entre Israëliens et Palestiniens et du changement climatique.

Les deux pays ont aussi signé un traité de sécurité qui autorise l’Australie à avoir accès à la technologie militaire secrète américaine.

M. Bush est arrivé mardi soir à Sydney pour participer à la conférence des dirigeants du Forum de Coopération économique Asie- Pacifique (APEC), qui s’y tiendra du 8 au 9 septembre.

Source Xinhua

La Chine accroît ses achats de gaz australien septembre 5, 2007

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La Chine a, pour la première fois, dépassé, le mois dernier, le Japon pour devenir le premier partenaire commercial de l’Australie.

Au deuxième jour de sa visite officielle en Australie, le président chinois, Hu Jintao, a pu assister hier, avec délectation, au grand retour de ses groupes d’Etat sur le très convoité marché australien de l’énergie. Cherchant désespérément à réduire sa dépendance envers le charbon et le pétrole, la Chine pousse, depuis 2005, ses sociétés à sécuriser leur accès à de nouvelles réserves de gaz naturel susceptibles d’alimenter les grandes centrales électriques thermiques installées sur sa côte est. Soucieux de s’associer à des pays jugés politiquement stables – par opposition aux traditionnels partenaires énergétiques du Moyen-Orient, moins sûrs à terme -, Pékin tente d’organiser son rapprochement avec Canberra.

En service commandé, Petrochina et CNOOC avaient cherché, l’an dernier, à entrer sur les champs offshore de Gorgon, abritant les plus importantes réserves de gaz naturel d’Australie. Sans succès. Les exploitants du Gorgon Project, et particulièrement l’américain Chevron, qui détient 50 % du projet aux côtés de Royal Dutch Shell (25 %) et ExxonMobil (25 %), avaient préféré assurer d’importantes livraisons à trois électriciens japonais jugés beaucoup plus généreux que leurs concurrents chinois. Hier, Shell a finalement annoncé qu’il allait puiser dans son quota pour vendre chaque année, pendant vingt ans, 1 million de tonnes de gaz naturel liquéfié au groupe chinois Petrochina. N’ayant jamais abandonné la partie, le second géant chinois, CNOOC, serait lui aussi en train de finaliser un accord avec un autre partenaire du projet Gorgon – probablement Chevron – pour importer 3 millions de tonnes par an vers son usine de regazéification de Ningbo, dans la province du Zhejiang.

Le groupe australien Woodside Petroleum, qui avait signé l’an dernier les premières livraisons de gaz naturel liquéfié à la Chine, devrait également annoncer, au fil de la visite de Hu Jintao, un nouvel accord avec Petrochina portant sur la livraison annuelle de 3 millions de tonnes de gaz puisées dans le champ de Browse.

« Une nouvelle phase »

« Le tout premier accord avait déjà été très important pour notre Etat et maintenant nous entrons dans une nouvelle phase », s’est félicité Alan Carpenter, le chef du gouvernement d’Australie-Occidentale, au large de laquelle sont situés la plupart des champs gaziers convoités par la Chine.

Livrant désormais au géant asiatique des millions de tonnes de gaz, de minerai de fer et de nickel, l’Etat d’Australie-Occidentale connaît une embellie économique et a vu son taux de chômage fortement reculer. A lui seul, il avait exporté, en 2006, 11,2 milliards de dollars de marchandises vers la Chine, ce qui représente plus du tiers des 33 milliards d’échanges totaux enregistrés l’an dernier entre les deux pays. Toujours plus gourmande en matières premières, la Chine a, pour la première fois, dépassé, le mois dernier, le Japon pour s’imposer comme le premier partenaire commercial de l’Australie.

 

Source Les Echos

L’uranium, l’arme stratégique de l’Australie août 27, 2007

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Après la Chine, Canberra vient de conclure un accord de vente du combustible à l’Inde. Au risque de faire exploser le Traité de non-prolifération nucléaire.

L’accord indo-américain de coopération dans le domaine nucléaire conclu à la fin juillet fait des remous. A New Delhi, il a provoqué une grave crise politique susceptible de faire chuter le gouvernement (LT du 22.08.2007). A Washington, plusieurs membres démocrates du Congrès sont prêts à combattre l’accord. Mais celui-ci ne fait pas que des malheureux. Alliée indéfectible des Etats-Unis, l’Australie s’est engouffrée dans la brèche pour vendre l’une de ses principales matières premières: l’uranium.

Disposant de 40% des réserves mondiales d’uranium, l’Australie bombe désormais le torse. Elle vient de conclure un accord de vente du minerai à l’Inde. L’attitude de Canberra n’a cependant pas manqué d’interloquer les tenants de la non-prolifération nucléaire. L’Inde n’étant pas un Etat partie au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), l’Australie ne devrait théoriquement pas lui livrer de combustible. Son premier ministre John Howard tient à rassurer. L’accord en question comprend de solides garde-fous comparables à ceux prévus dans le TNP. Le ministre australien des Affaires étrangères Alexander Downer abonde dans le même sens: «Le fait que l’Inde a déjà des armes nucléaires montre qu’il n’y a pas de risque de contribuer à la prolifération nucléaire en exportant de l’uranium à une économie dévoreuse d’énergie.»

L’Inde n’est pas le seul client de l’Australie. Profitant du retour en grâce du nucléaire à l’échelle mondiale, Canberra a déjà ratifié un accord d’exportation d’uranium avec la Chine au début 2007. Pour accompagner son boom économique, Pékin a besoin d’uranium pour alimenter les 28 centrales nucléaires qu’il compte construire d’ici à 2020 ou les 63 centrales qu’il planifie à l’horizon 2040. La part du nucléaire en Chine demeure toutefois modeste: elle ne dépasse pas les 2%.

Accord avec la Russie

Si le gouvernement de John Howard est bien disposé envers New Delhi, il n’entend toutefois pas négocier avec l’Etat paria pakistanais qui, comme l’Inde, n’est pas partie au TNP. En revanche, il annonce déjà qu’en septembre, un accord avec la Russie sur la vente d’uranium pourrait être conclu.

Deuxième producteur mondial d’uranium derrière le Canada et devant la Namibie, l’Australie prend conscience qu’elle peut tirer un profit substantiel de la construction des 250 centrales nucléaires qui vont s’ajouter aux 440 existantes dans le monde aujourd’hui. Dans la région de Darwin par exemple, au nord du pays, on compte plus de trente sociétés spécialisées dans l’extraction du minerai. Elles n’étaient que cinq en 2005. Ce boom de l’exploitation de l’uranium, longtemps retardé par un pétrole peu cher, a une incidence considérable sur le combustible. Sur le marché mondial, la livre d’uranium a bondi de 12 francs en 2004 à plus de 180 francs. L’âge d’or de l’uranium pourrait toutefois appartenir au passé quand le monde se tournera vers les réacteurs de quatrième génération dits de surgénération, beaucoup moins gourmands en uranium. Mais jusqu’à leur avènement, l’Australie a encore le temps de réaliser de juteux profits.

 

Source Le Temps

L’Australie justifie son feu vert aux ventes d’uranium à l’Inde août 16, 2007

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Le Premier ministre australien John Howard a justifié jeudi la décision de Canberra de vendre de l’uranium à l’Inde malgré la non adhésion de New Delhi au Traité de non prolifération nucléaire (TNP).

Le chef du gouvernment australien a notamment fait valoir que son pays avait déjà accepté de vendre de l’uranium à la Chine. « Je pense que beaucoup d’Australiens trouveraient étrange qu’il soit acceptable de vendre de l’uranium à la Chine — qu’elle que soit la nature du pacte — mais pas à l’Inde », a-t-il dit.

M. Howard, qui doit s’entretenir du sujet par téléphone dans la journée avec son homologue indien Manmohan Singh, a également fait valoir que des garde-fous seraient mis en place pour s’assurer de l’usage pacifique de l’élément radioactif.

L’Australie, qui a les plus larges réserves prouvées d’uranium au monde, a laissé entendre le mois dernier qu’elle envisageait de vendre de l’uranium à l’Inde dans le sillage de l’accord américano-indien sur une coopération dans le nucléaire civil.

Négocié depuis juillet 2005 et parachevé à la fin du mois dernier, cet accord autorise les exportations américaines de combustible et technologie nucléaires civils vers l’Inde, pour la première fois depuis trente ans.

Il doit encore être ratifié par un Congrès réticent à le signer en l’état s’il n’impose pas des restrictions pour un éventuel usage militaire de la technologie fournie par les Etats-Unis.

S’il est entériné, cet accord bilatéral est de nature à inquiéter le Pakistan, un allié-clé de Washington dans sa « guerre contre le terrorisme », mais aussi rival de toujours de son grand voisin indien, contre lequel il a livré trois guerres depuis l’indépendance et la partition de l’Inde britannique il y a 60 ans.

 

Source AFP

L’Australie prête à vendre de l’uranium à l’Inde août 15, 2007

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L’Australie a donné son feu vert à la vente d’uranium à l’Inde à condition que des inspecteurs puissent en vérifier l’usage strictement civil, a affirmé mercredi le quotidien The Australian.

La décision a été prise dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une réunion du Comité de sécurité nationale, selon la même source.

L’Australie, qui a les plus larges réserves prouvées d’uranium au monde, avait déjà laissé entendre, le mois dernier, qu’elle envisageait de vendre de l’élément radioactif à New Delhi après l’accord américano-indien sur une coopération dans le nucléaire civil.

Annoncé en juillet 2005 et signé en décembre 2006, cet accord autorise les exportations américaines de combustible et technologie nucléaires civils vers l’Inde, pour la première fois depuis trente ans.

Il doit encore être ratifié par un Congrès réticent à le signer en l’état s’il n’impose pas des restrictions pour un éventuel usage militaire de la technologie fournie par les Etats-Unis.

L’Inde qui n’a pas signé le Traité de non prolifération nucléaire (TNP).

S’il est entériné, cet accord bilatéral est de nature à inquiéter le Pakistan, un allié-clé de Washington dans sa « guerre contre le terrorisme », mais aussi rival de toujours de son grand voisin indien, contre lequel il a livré trois guerres depuis l’indépendance et la partition de l’Inde britannique il y a 60 ans.

 

Source AFP

L’Australie aimerait bien profiter de la manne du nucléaire août 6, 2007

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Le gouvernement voudrait étendre l’exploitation d’uranium du continent qui concentre 40 % des réserves mondiales.

« Vous ne pouvez pas le manquer. Le réacteur ressemble à une cage pour crocodiles ! » Winifred avait été catégorique en indiquant la direction qui mène à OPAL, le nouveau réacteur nucléaire australien qui porte le nom de ces pierres précieuses enfouies dans le bush. L’Open Pool Australian Light-Water Reactor a été construit dans le quartier de Lucas Heights, à 40 km du centre de Sydney, et inauguré au printemps pour remplacer son prédécesseur devenu obsolète après quarante-neuf ans de service.

Désert. Coiffé d’une grille en acier, censée limiter l’impact d’un avion qui viendrait s’écraser sur le bâtiment, OPAL est le seul réacteur nucléaire de tout le continent australien exclusivement dédié à la recherche scientifique et à la production de radionucléides pour la médecine. Résidente de Lucas Heights et écologiste jusqu’au bout des ongles, Winifred n’est pas inquiète. « Je vis là depuis si longtemps que je ne pense même plus aux risques. Pourtant, nous avons vu la terrible destruction provoquée par le nucléaire à Maralinga. » Ce désert du centre du pays, utilisé dans les années 50 par les Britanniques pour leurs essais nucléaires, est longtemps resté une zone interdite. Il aura fallu quarante ans d’atermoiements, une commission royale et trois ans d’un décapage systématique du sol contaminé par les retombées radioactives pour que les aborigènes du désert de Maralinga puissent retourner chez eux. Certains d’entre eux sont morts sans savoir pourquoi, d’autres ont survécu, irradiés, comme beaucoup d’Australiens blancs qui travaillaient sur les sites. Et les photos de ces corps souffrants, publiées dans la presse, entretiennent l’aversion des Australiens pour le nucléaire.

Pourtant ce continent croule sous l’uranium, il possède 40 % des réserves planétaires et fournit 24 % de la production mondiale, avec les Etats-unis, le Japon, la Corée du Sud et la France pour principaux clients. Des chiffres qui donnent le vertige au Premier ministre, John Howard : « Nous serions cinglés de ne pas autoriser le développement du nucléaire », expliquait-il, fin 2006, en présentant les conclusions de l’étude, commanditée par son gouvernement et menée par le physicien Ziggy Switowski, qui préconise, d’ici à 2050, la construction de quelque 25 réacteurs qui pourraient fournir un tiers de l’électricité du pays. Et John Howard de citer la France pour contrer certains de ses détracteurs qui assurent qu’une Australie devenue nucléaire perdrait tout attrait pour les touristes. « Ridicule. Des millions de gens visitent Paris chaque année alors que plus de 70 % de l’électricité française vient du nucléaire. »

Jardins. La production de l’électricité australienne est encore essentiellement assurée, à petit prix, par le charbon, autre richesse minière, qui en fait la nation la plus polluante de la planète. « C’est fâcheux, avait commenté Winifred. Pour un pays qui se veut défenseur de l’environnement, on ne peut pas dire que nous avons les mains propres ! Je suis loin d’être séduite par le nucléaire, mais, pour l’instant, il semble que ce soit la seule solution. C’était impensable il y a peu, mais les Australiens y viendront. » Ils y viennent déjà, à petit pas. Une majorité d’Australiens se dit, en théorie, favorable à l’énergie nucléaire, si elle n’est pas fabriquée dans leurs jardins, leurs quartiers, leurs villes ou leur Etat. Le mois dernier, lors de son congrès, le Parti travailliste a pourtant fait une concession de taille en votant – avec une très courte majorité – la fin de la politique dite des trois mines. Une curiosité créée en 1983, par le Labor Party au pouvoir, pour tenter de concilier, au sein du parti et de l’électorat, les partisans et les adversaires du nucléaire en maintenant les trois gisements en activité tout en interdisant l’ouverture de nouveaux sites. Mais, derrière ce paravent, les Australiens ont triplé leur production et sont devenus, après le Canada et avant le Kazakhstan, le deuxième exportateur mondial d’uranium. Le pays pourrait même passer en tête s’il agrandissait la mine d’Olympic Dam – le plus grand gisement au monde, au sud du pays. Bardé d’uranium, de cuivre, d’or et d’argent, ce géant qui sommeille pourrait vite réduire à l’état de Petits Poucets toutes les autres réserves connues de la planète.

Effervescence. Si l’Australie est encore loin d’opter pour le l’énergie atomique à domicile, elle est donc prête à profiter de l’effervescence du marché de l’uranium provoquée par la renaissance du nucléaire civil. Le dernier mot reviendra, non pas au gouvernement fédéral, mais à chacun des Etats, qui, seuls, ont le pouvoir de décider de l’ouverture d’une nouvelle mine. Le Western Australia et le Queensland, bien que riches en uranium, ont ainsi toujours refusé d’exploiter leurs réserves. Mais l’Australie du Sud et le territoire du Nord possèdent assez de minerai pour faire tourner une bonne partie des centrales de la planète.

 

Source Libération

Canberra ne vendra pas d’uranium au Pakistan (Downer) juillet 27, 2007

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Le chef de la diplomatie australienne Alexander Downer a opposé vendredi une fin de non recevoir à un ministre pakistanais qui sollicitait la vente d’uranium.

Le ministre pakistanais des Affaires religieuses, Ijaz-ul-Haq, avait réclamé la fourniture d’uranium assurant qu’il serait utilisé à des fins civiles.

« Les pays qui travaillent dans la région doivent faire cas égal du Pakistan et de l’Inde, car il doivent y maintenir un équilibre », a fait valoir le ministre pakistanais dans un entretien à la radio ABC.

Canberra a indiqué jeudi qu’il envisageait de vendre l’élément radioactif à l’Inde, rival historique du Pakistan, dans le cadre de l’accord historique scellé entre Washington et New Delhi sur le nucléaire civil.

Motivant son refus par le fait qu’Islamabad ne possédait pas de centrales nucléaires, M. Downer a minimisé la portée de cette requête n’émanant pas officiellement de l’Etat pakistanais.

« Je ne suis pas persuadé que le ministre des Affaires religieuses puissent être considéré comme un expert en la matière », a-t-il ironisé.

 

Source AFP

L’Australie prête à exporter de l’uranium vers l’Inde juillet 26, 2007

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Le gouvernement australien examinerait dans quelques semaines une proposition présentée par le ministre des Affaires étrangères Alexander Downer pour autoriser l’Australie à vendre de l’uranium à l’Inde bien que ce pays de l’Asie du Sud ne soit pas un signataire du Traité de non- prolifération nucléaire (TNP).

Le journal The Australian a rapporté jeudi que M. Downer demanderait au cabinet d’approuver les exportations d’uranium vers l’Inde.

L’Australie a refusé d’exporter de l’uranium à l’Inde, bien que cette dernière cherche désespérément un approvisionnement en uranium pour assurer le carburant de ses réacteurs nucléaires qui généreront de l’électricité en vue de donner une impulsion à sa croissance économique.

Selon le journal, l’Australie envisage de négocier avec l’Inde un accord nucléaire sur l’utilisation de l’uranium australien.

En vertu de l’accord envisagé, l’Inde séparera son programme d’énergie nucléaire de son programme d’armements nucléaires, alors que l’uranium australien ne sera consacré qu’à ses centrales nucléaires et à des fins pacifiques.

Cette démarche a été fermement soutenue par le Premier ministre australien John Howard, mais elle verra certainement l’opposition de la part du Parti travailliste (opposition), et pourrait créer des divergences entre John Howard et le dirigeant travailliste Kevin Rudd avant les élections fédérales prévues vers la fin de l’année, indique le journal.

Le Parti travailliste affirme souvent que les exportations d’uranium à l’Inde seraient contraires au Traité de non- prolifération nucléaire.

Source Xinhua