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Royaume-Uni : Total annonce une découverte significative de condensats et de gaz à l’ouest des îles Shetland septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Grande-Bretagne.
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Total  annonce une nouvelle découverte significative de condensats et de gaz sur le bloc 205/5a dans une profondeur d’eau d’environ 610 mètres, à près de 100 kilomètres au nord-ouest du terminal Sullom Voe sur les îles Shetland. Total, avec une participation de 47,5 %, est opérateur du bloc attribué fin 2004, aux côtés d’Eni UK Limited (22,5 %), DONG E&P (UK) Limited (20 %) et Chevron North Sea Limited (10 %).

Foré à une profondeur totale de 3 936 mètres, le puits Tormore 205/5a-1 a été testé à 32 millions de pieds cubes par jour de gaz avec une proportion de condensats de 75 barils par million de pieds cubes.

Cette découverte est située à 15 kilomètres au sud-ouest de la découverte de Laggan, opérée par Total et testée positivement en 2004.

« Les réserves de cette découverte seront évaluées au cours des prochains mois. Elle renforce le potentiel gazier de la zone voisine de la découverte de Laggan dans l’ouest des Shetlands. Cette réussite illustre l’engagement de Total à contribuer au développement des ressources de pétrole et de gaz du Royaume-Uni », déclare Yves-Louis Darricarrère directeur général Exploration & Production.

Les récentes découvertes ont porté les réserves prouvées et probables du Groupe au Royaume-Uni à plus d’un milliard de barils équivalent pétrole à fin 2006.

Total au Royaume-Uni

Total E&P UK PLC est l’un des premiers producteurs de pétrole et de gaz de la plate-forme continentale britannique, avec une production en quote-part de 280 000 barils équivalent pétrole par jour en 2006. L’entreprise, dont le siège est à Aberdeen en Écosse, possède et opère plusieurs champs dans la zone d’Alwyn au nord de la Mer du Nord, les gisements Elgin et Franklin dans la partie centrale de la Mer du Nord et le champ Otter au nord-est des Shetland. Elle opère également le terminal gazier et le système de transport de Saint Fergus et détient des participations dans de nombreux champs non opérés.

Total est l’un des tout premiers groupes pétroliers et gaziers internationaux, exerçant ses activités dans plus de 130 pays. Ses 95 000 collaborateurs développent leur savoir-faire à tous les niveaux de cette industrie : exploration et production de pétrole et de gaz naturel, raffinage et distribution, trading et gaz électricité. Ils contribuent ainsi à satisfaire la demande énergétique mondiale, présente et future. Le Groupe est également un acteur de premier plan de la chimie.

Source Business Wire

GDF va investir 500 millions d’euros dans un site de stockage outre-Manche août 29, 2007

Posted by starbucker in France, Gaz, Grande-Bretagne.
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Les places sont rares et se vendent de plus en plus cher. Nouvelle illustration de l’appétit observé en Europe pour les infrastructures de stockage, Gaz de France a annoncé hier la conclusion d’un accord avec le chimiste Ineos, en vue de développer un important site de stockage à Stublach, dans le nord-ouest de l’Angleterre. Le groupe tricolore, qui en assurera l’exploitation jusqu’en 2037 dans le cadre d’un contrat de concession, sera amené à débourser 500 millions d’euros pour le développement de cette cavité, dont la mise en service devrait intervenir à l’horizon 2013. La capacité totale de ce nouveau site (l’un des plus grands au Royaume-Uni) avoisinera 400 millions de mètres cubes. Cette acquisition majeure intervient après l’achat de divers actifs de stockage en Roumanie et en Slovaquie, et alors que Gaz de France est en train de développer un autre site de stockage en Allemagne. Le gazier dispose aujourd’hui de 9 milliards de mètres cubes de stockage dans l’Hexagone et pense avoir exploité l’essentiel des capacités sur son marché domestique. A l’avenir, ses investissements en ce domaine devraient donc plutôt concerner l’étranger. Compte tenu du déclin de la production de la mer du Nord britannique, le Royaume-Uni est appelé à importer de plus en plus de gaz pour faire face à ses besoins. De ce fait, Gaz de France estime que les capacités de stockage « seront amenées à se développer rapidement » outre-Manche, car « elles apportent la flexibilité nécessaire à la sécurité d’approvisionnement ». Actuellement, les sites anglais de stockage représentent environ 4 % de la consommation annuelle britannique, contre 24 % en France et 19 % en Allemagne.

Source Les Echos

Hugo Chavez vend du carburant à Londres août 22, 2007

Posted by starbucker in Grande-Bretagne, Pétrole, Vénézuela.
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Un accord entre Londres et le Venezuela va réduire le prix des tickets de bus.

Plus de 250000 Londoniens pourraient bénéficier de la réduction du prix des billets de bus grâce à l’accord de principe conclu entre le maire de Londres Ken Livingstone et le président vénézuélien Hugo Chavez.

Le contrat a été conclu en février dernier avec la compagnie vénézuélienne de pétrole. Selon des estimations, le prix du carburant pour les bus de la ville baissera d’environ 20% en rapport au prix mondial du pétrole évalué deux fois par an. Londres devrait ainsi gagner environ 16 millions de livres sterling sur ses 100 millions annuels de carburant nécessaire aux quelque 800 bus de la capitale britannique. Avec ces économies, Ken Livingstone a annoncé un plan de baisse du prix des billets de moitié pour les Londoniens à bas revenu recevant déjà des aides financières de la part de l’Etat. Le revenu faisant office de seuil pour les allocations est de 83 livres sterling par semaine.

L’accord permettra aux habitants «d’aller plus facilement et à moindre frais dans leur ville et d’obtenir ainsi le meilleur de Londres» a déclaré Ken Livingstone.

La nouvelle ne fait cependant pas l’unanimité au sein des dirigeants londoniens. Angie Bray, du parti conservateur, décrit Hugo Chavez comme «un dictateur avec un très mauvais bilan en matière de droits de l’homme», ajoutant qu’«il est moralement indéfendable de prendre du carburant vénézuélien à prix réduit».

Pas d’augmentation de la consommation

Le maire travailliste voit la chose d’un meilleur œil: «L’accord va aussi être bénéfique pour les Vénézuéliens, en leur fournissant des expertises dans les secteurs de gestion de ville où Londres est un leader mondial, comme les transports publics, le développement urbain, le tourisme et la protection de l’environnement.» Le maire a ajouté que l’arrangement n’amènera aucune augmentation de consommation de pétrole de la flotte d’autobus de Londres et donc aucune augmentation des émissions de carbone.

Les Londoniens profitant de l’opération devront apporter une preuve de leur statut à un bureau de poste pour recevoir une carte de réduction spéciale.

Le Venezuela a les plus grandes réserves pétrolières des Amériques, et son président socialiste est le critique le plus féroce de l’administration Bush en Amérique latine.

 

Source Le temps

Gazprom intéressé par les actifs d’ E.ON au Royaume-Uni août 9, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Grande-Bretagne, Russie.
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Gazprom , le monopole russe des exportations de gaz, envisage d’acquérir les actifs d’ E.ON dans le secteur de l’électricité au Royaume-Uni en échange de participations que le groupe allemand obtiendrait dans un gisement gazier russe, apprend-on jeudi de sources industrielles.

Le géant russe, premier producteur mondial du gaz, cherche à développer ses activités en aval pour accéder directement aux consommateurs d’Europe occidentale et non plus seulement vendre en gros aux distributeurs.

La compagnie nationale avait fait part l’an dernier de son intérêt pour Centrica , l’ex-British Gas, ce qui avait suscité des froncements de sourcils au Royaume-Uni.

E.ON et Gazprom discutent depuis 2004 d’échanges d’actifs.

Selon les sources, Gazprom est surtout intéressé par des centrales électriques au gaz, or E.ON possède cinq installations de ce type au Royaume-Uni. Le groupe allemand détient aussi la compagnie Powergen, qui fournit du gaz et de l’électricité aux ménages, un réseau de transport d’électricité et des centrales au charbon.

Gazprom de son côté a déjà un petit distributeur britannique spécialisé dans la fourniture de gaz aux petites et moyennes entreprises.

E.ON souhaite prendre une participation de 25% dans le gisement Ioujno Russkoye, qui sera la principale source d’approvisionnement du nouveau gazoduc Nord Stream construit entre la Russie et l’Allemagne. L’oléoduc, dont l’entrée en service est prévue en 2010-2012, est construit en commun par Gazprom, E.ON et BASF .

E.ON avait offert en échange des actifs en Hongrie mais selon la presse russe, Gazprom en demande plus, estimant que la valeur de sa part dans Ioujno Russkoye est supérieure à celle des actifs hongrois du groupe allemand.

Source Reuters

Les Britanniques pourraient renoncer au gaz russe juillet 25, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Grande-Bretagne, Russie.
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Le conflit russo-britannique provoqué par le refus de Moscou d’extrader Andreï Lougovoï, premier suspect dans l’affaire de l’empoisonnement à Londres de l’ex-agent des services secrets russes Alexandre Litvinenko, semble avoir sa première victime économique: le député conservateur Mike Penning a appelé le premier ministre Gordon Brown à rompre le contrat avec Gazprom portant sur les fournitures annuelles de gaz naturel aux services de santé britanniques pour un montant de 200 millions de dollars.

Selon des experts, les besoins du Royaume-Uni en gaz naturel vont augmenter dans les années à venir, et les Britanniques auront beaucoup de mal à se passer des livraisons russes.

C’est sous Tony Blair que le gouvernement britannique a pour la première fois tenté de fermer le marché intérieur à Gazprom. Quand le directeur général adjoint de Gazexport, Alexandre Chkouta, a annoncé en février 2006 que Gazprom, la compagnie mère de Gazexport, lorgnait sur la société de distribution de gaz britannique Centrica, Londres a menacé de changer la loi sur les fusions pour bloquer la transaction.

Parallèlement, les besoins britanniques n’en finissent pas de croître sur fond de chute de la production intérieure en mer du Nord. Selon l’Institut des problèmes des monopoles naturels, la Grande-Bretagne a consommé 87,7 milliards de mètres cubes de gaz en 2005, dont elle a produit elle-même 82,3 milliards. Vers 2010, la consommation annuelle doit progresser à 100 milliards de mètres cubes, et Gazprom envisage d’ici là de s’emparer de 10% du marché britannique. Il se peut que ces projets nécessitent désormais une remise en question.

« Le conflit pourrait affecter le taux de croissance des livraisons de gaz russe, estime le directeur de l’Institut de l’énergie nationale, Sergueï Pravossoudov. Disons, au lieu de 10 milliards de mètres cubes de gaz, les Britanniques pourraient acheter 8 milliards ». Mais ils sont condamnés à en acheter, résume l’expert.

Pour le directeur du Centre d’études britanniques auprès de l’Institut de l’Europe (Académie russe des sciences), Alexeï Gromyko, les propos de Mike Penning traduisent son avis personnel. « Il n’y a pas de front antirusse uni en Grande-Bretagne, assure-t-il. Les représentants des deux partis chargés de la rédaction, en juillet, d’un nouveau tour d’horizon des relations russo-britanniques me disaient qu’ils ne s’attendaient pas à des mesures aussi brutales de la part du cabinet. »

Selon les experts, la crise des relations russo-britanniques a peu de chances d’engloutir l’ensemble de l’Union européenne. « Le Portugal et l’Allemagne n’ont soutenu Londres qu’en paroles et avec beaucoup de prudence, constate Alexeï Gromyko. Dans les institutions diplomatiques européennes, on estime que la Grande-Bretagne agit de manière trop brutale et injustifiée. »

 

Source Ria Novosti

Tension Londres-Moscou: Stepachine pointe l’entrée de Gazprom dans Sakhaline-2. juillet 25, 2007

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La détérioration des rapports entre la Russie et la Grande-Bretagne peut être expliquée, entre autres, par l’entrée de la compagnie russe Gazprom dans le projet Sakhaline-2, a déclaré mercredi aux journalistes Sergueï Stepachine, président de la Cour des comptes.

« Il se peut que l’entrée de Gazprom dans le projet n’ait pas plu à tout le monde, a-t-il dit. De toute évidence, la réaction aussi brusque de nos partenaires britanniques… y est probablement liée. »

Sergueï Stepachine a fait remarquer que la Cour des comptes avait à quatre reprises informé le gouvernement des infractions révélées dans l’exploitation du gisement de Khariaga et dans la mise en oeuvre des projets Sakhaline-1 et Sakhaline-2. « Les problèmes écologiques y étaient évidents », a-t-il souligné.

En vue d’y remédier, les décisions nécessaires et justes ont été prises, a-t-il constaté.

Sergueï Stepachine a toutefois souligné qu’il ne pouvait affirmer que les investisseurs internationaux causaient un préjudice en réalisant des projets sur le territoire de la Fédération de Russie.

Il a rappelé, à ce propos, que la commission chargée de la mise en oeuvre des projets d’exploitation du gisement de Khariaga, des projets Sakhaline-1 et Sakhaline-2 était dirigée par des Russes.

Le projet Sakhaline-2 prévoit la mise en valeur des gisements Piltoun-Astokhskoïe et Lounskoïe, ainsi que la construction dans le Sud de Sakhaline d’une usine de production de gaz naturel liquéfié (GNL) d’un rendement de 9,6 millions de tonnes par an.

A la fin de 2006, Gazprom s’est mis d’accord avec les actionnaires du projet sur l’acquisition de 50% plus une action pour 7,45 milliards de dollars. A la suite de la transaction, la part de Royal Dutch/Shell, de Mitsui et de Mitsubishi a baissé jusqu’à 27,5%, 12,5% et 10% respectivement.

 

Source Ria Novosti