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Algérie : Développement du nucléaire civil avec l’Afrique du Sud septembre 17, 2007

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Le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, effectuera du 17 au 19 septembre une visite de travail en Afrique du Sud pour examiner les possibilités de coopération entre les deux pays dans le domaine du nucléaire civil, a indiqué hier  son ministère dans un communiqué cité par l’APS. Cette visite, souligne la même source, “sera consacrée à l’examen des opportunités de coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques”. Durant son séjour à Pretoria, le ministre doit avoir des entretiens avec le ministre des Entreprises publiques et le ministre des Sciences et de la Technologie ainsi qu’avec d’autres responsables sud-africains. Des visites de sites et de centres de recherche et de formation sud-africains sont également prévues, précise le communiqué. M. Khelil sera accompagné d’une “importante délégation” composée de cadres de son ministère et du Commissariat à l’énergie nucléaire  (Comena). “Cette visite s’effectue dans la foulée de l’accord de cooperation signé avec les États-Unis pour développer le nucléaire civil en Algérie. L’assistance technique US va de la formation à un appui à la réalisation et l’exploitation de centrales nucléaires destinées à produire l’électricité”. Chakib Khelil avait déclaré à maintes reprises que l’Algérie allait, outre les États-Unis, rechercher une coopération dans le domaine avec l’Afrique du Sud, la Chine et l’Égypte.
Sur le plan institutionnel, une loi sur le nucléaire civil va prochainement entrer en application. Deux utilisations majeures sont escomptées : exploiter des centrales nucléaires pour produire l’électricité et utiliser cette source d’énergie pour alimenter les grosses usines de dessalement.
Sur le plan régional, le Maroc et la Libye s’activent aussi pour développer le nucléaire civil. Le premier pays semble avoir préféré un partenariat avec les firmes américaines, le second avec la France. Pour l’Algérie, selon Khelil, le choix américain s’est imposé, la France ne s’est pas pressée pour coopérer avec l’Algérie. Durant la campagne présidentielle, le chef de l’État français avait avancé la possibilité d’un approvisionnement plus conséquent en gaz de l’Hexagone à la faveur d’un rapprochement entre Sonatrach et GDF ou Suez, en contrepartie d’une aide au développement du nucléaire civil en Algérie. La visite de Sarkozy à Alger va-t-elle confirmer l’intention française de développer la coopération avec l’Algérie dans ce domaine ? L’Algérie a intérêt en tout état de cause à jouer la carte de la diversification de ses partenaires. Enfin, notons que le développement du nucléaire civil en Algérie s’inscrit dans la perspective de trouver une alternative sérieuse à l’épuisement des ressources fossiles, notamment pétrole et gaz, du moins pour préserver ces ressources le plus longtemps possible au profit des générations futures. Elle n’est pas la seule. Le développement de l’énergie solaire eu égard au potentiel solaire du pays constitue également une perspective prometteuse.

Source Liberté

La Corée du Nord aiderait la Syrie à construire un site nucléaire septembre 13, 2007

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La Corée du Nord aiderait la Syrie à construire un site nucléaire, a rapporté jeudi le Washington Post, citant des sources anonymes des services de renseignement américains.

Les services secrets israéliens ont transmis à l’administration américaine des images par satellite de ce site, que le Post qualifie de « spectaculaires », et qui ont conduit certains responsables de l’administration américaine à penser que ce site pourrait servir à développer des armes nucléaires, a ajouté le quotidien américain.

Selon le Post, seuls certains responsables de l’administration américaine auraient été informés de ces informations vieilles de moins d’un mois, sur instruction du conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Stephen Hadley.

Mais l’administration serait divisée sur ce sujet, certains responsables doutant que la Corée du Nord et la Syrie, qui ont coopéré par le passé dans le domaine de la technologie balistique, aient la capacité de s’associer dans le domaine nucléaire.

La Corée du Nord a fermé en juillet son complexe nucléaire de Yongbyon, en vertu d’un accord scellé le 13 février au cours de négociations à six pays (Etats-Unis, Chine, Russie, Japon et les deux Corées).

Israël a mené la semaine dernière une attaque en territoire syrien, sur laquelle l’Etat hébreu maintient un black-out officiel.

Selon certains médias de la région, l’aviation israélienne aurait frappé une base syro-iranienne de missiles. Selon d’autres, le raid visait un convoi d’armes destiné au Hezbollah libanais.

La Syrie a affirmé que sa défense antiaérienne avait tiré le 6 septembre sur des appareils israéliens ayant violé son espace aérien. Elle a déposé mardi une plainte à l’ONU après la « violation flagrante » de son espace aérien par Israël et affirmé que les appareils avaient largué des « munitions ».

Source AFP

La refonte de la filière nucléaire française autour d’Areva prendra plusieurs mois septembre 12, 2007

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Après avoir réformé la gouvernance du groupe européen EADS puis décidé la fusion Suez-Gaz de France, Nicolas Sarkozy a ouvert un troisième grand chantier industriel : la refonte de la filière nucléaire française autour d’Areva. Avec, en perspective, une privatisation au moins partielle du groupe et un mariage avec le fabricant de turbines et de trains Alstom, dont le géant du BTP Bouygues est l’actionnaire de référence (25 %).

Le porte-parole du président de la République, David Martinon, a reconnu, mardi 11 septembre, que le gouvernement avait engagé une « réflexion stratégique à long terme » sur le sujet. Mais un des proches conseillers de M. Sarkozy juge qu’on n’est pas à l’heure du grand Meccano industriel et que le processus de réflexion et de décision prendra « plusieurs mois ».

M. Sarkozy juge que le secteur nucléaire compte « des entreprises magnifiques » et qu’il faut « leur donner les moyens de se développer ». Par un appel au marché et/ou l’ouverture du capital d’Areva à de grands partenaires industriels. Le ministère des finances a mandaté la banque HSBC et le cabinet McKinsey pour définir des pistes de réforme en liaison avec l’Agence des participations de l’Etat (APE).

Le gouvernement et la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, savent que le numéro un mondial du nucléaire n’a pas les moyens de son développement dans un secteur où des groupes privés comme Toshiba-Westinghouse et General Electric-Hitachi ou le géant public russe en cours de constitution Atomenergoprom vont lui mener la vie dure.

Areva a engagé d’importants programmes : dans le secteur minier (rachat du canadien UraMin, développement de l’exploration et de la production au Niger, en Australie, au Kazkhstan) ; dans la fabrication du combustible, avec l’usine Georges-Besse 2 (3,5 milliards d’euros) et les unités pour la conversion de l’uranium ; dans les chaudières (EPR, réacteur de moyenne puissance Atmea 1 avec Mitsubishi Heavy Industry) ; dans le retraitement, où Areva veut investir à l’étranger en plus de La Hague ; ou dans le pôle transmission et distribution d’électricité (T & D) en plein essor et les énergies renouvelables (éolien…).

Au total, résume un de ses dirigeants, Areva devrait investir près de 15 milliards d’euros d’ici à 2012. Or il doit verser chaque année de gros dividendes au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), son principal actionnaire (79 %). Des sommes qui vont à la recherche et aux deux fonds dédiés au démantèlement des installations nucléaires civiles et militaires du CEA, mais qui assèchent la capacité d’investissement d’Areva.

MAINTIEN D’UN GROUPE INTÉGRÉ

Mme Lauvergeon défend une ouverture du capital, mais à une condition : ne pas démanteler un groupe intégré qui doit rester présent sur toute la filière (extraction et enrichissement de l’uranium, construction de réacteurs, retraitement des déchets). Elle affirme en avoir convaincu M. Sarkozy. Après tout, plaide celle qui a créé Areva en 2001 par la fusion Cogema-Framatome-CEA Industries, c’est le modèle qui commence à prévaloir dans le monde. Westinghouse est monté dans Kazatomprom et General Electric se rapproche de Usec (US Enrichment Inc.).

Ce maintien d’un groupe intégré n’exclut pas des montages complexes dans lesquels la part de l’Etat serait plus ou moins grande selon l’importance stratégique de l’activité. Cela peut passer par la création d’une holding de tête, où Bouygues serait un des principaux actionnaires au côté du CEA, et des filiales par métiers avec des actionnaires différents.

L’Etat garderait le contrôle dans le cycle du combustible et le recyclage, où les risques de prolifération atomique sont considérables ; c’est aussi le secteur actuellement le plus rentable. EDF, qui veut sécuriser l’approvisionnement en uranium de ses centrales, et Total, qui veut à terme se diversifier dans le nucléaire, devraient être intéressés.

En revanche, la puissance publique serait minoritaire dans le pôle construction de chaudières nucléaires (ex-Framatome), où Bouygues aurait une part prépondérante à travers Alstom, ainsi que dans le T & D, le ferroviaire (TGV, trains, métro) et les énergies non nucléaires.

Si Bouygues monte ainsi dans Areva, M. Sarkozy n’échappera pas à l’accusation de népotisme puisque le patron du groupe de BTP est un des intimes du président de la République. Mais d’autres sujets restent à régler dans ce Meccano aux multiples pièces. Notamment le rôle du japonais Mitsubishi et surtout la place de l’allemand Siemens, éternel rival d’Alstom.

Le groupe de Munich détient 34 % d’Areva NP, qui construit les réacteurs nucléaires. Areva peut certes faire jouer une option de rachat de ces 34 % d’ici à 2011. M. Sarkozy y semble disposé, mais la chancelière Angela Merkel et les dirigeants de Siemens ont réaffirmé, ces derniers jours, qu’ils n’entendaient pas sortir du nucléaire. Même si l’Allemagne a programmé la fermeture de sa dernière centrale nucléaire en 2020, peut-on évincer un groupe dont l’apport industriel et technologique a permis à Areva de devenir un leader mondial ?

Source Le Monde

Atomstroïexport lance le deuxième bloc de la centrale nucléaire de Tianwan septembre 12, 2007

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Le russe Atomstroïexport a lancé la mise en service du deuxième bloc énergétique de la centrale nucléaire Tianwan en Chine, remplissant ainsi le contrat russo-chinois sur la construction des deux premières piles du site, a annoncé aux journalistes mercredi le président de la société, Sergueï Chmatko. Selon lui, des négociations sont actuellement en cours pour conclure les contrats concernant la construction des nouveaux blocs du site.

Source Ria Novosti

Sergueï Novikov, porte-parole de l’Agence fédérale de l’énergie atomique (Rosatom), a annoncé pour sa part que le protocole de réception avait été signé au préalable mercredi, marquant ainsi le début d’une garantie de deux ans sur l’exploitation de la deuxième pile de Tianwan.

« Cet événement marque la fin des engagements contractuels d’Atomstroïexport dans l’édification de cette centrale nucléaire en Chine », a-t-il expliqué. Selon lui, les deux piles fonctionnent normalement, au maximum de leurs capacités prévues, et fournissent de l’électricité au réseau de la province de Jiangsu.

Le contrat d’édification des deux premières tranches du site de Tianwan, équipées de réacteurs russes VVER-1000 d’une puissance globale de 2.000 MW, avait été signé fin 1997. Atomstroïexport avait lancé les travaux de construction en 1998.

Le premier bloc de la centrale nucléaire a été mis en service en juin dernier.

Alstom-Areva ? L’Elysée confirme mener une réflexion sur la filière nucléaire septembre 12, 2007

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L’Elysée confirme plancher sur l’avenir de la filière nucléaire française. Un scénario semble clairement privilégié : celui d’un rapprochement entre le leader mondial du nucléaire, Areva, et Alstom. Mais Siemens souligne vouloir rester au capital d’Areva NP.

A la clôture mardi soir à la Bourse de Paris, le titre Alstom a progressé de 6,47% à 136,06 euros alors que le certificat d’investissement Areva (titre sans droit de vote) gagnait 2,62% à 701,92 euros.La raison : le fait que l’Elysée semble privilégier un rapprochement entre Areva et Alstom, rapportent les Echos dans son édition de mardi. « A la demande de l’Elysée, un groupe de travail a été constitué » sur la refonte de la filière nucléaire française, écrit le quotidien économique.

« Autour de l’Agence des participations de l’Etat, le cabinet de conseil McKinsey et la banque HSBC ont été officiellement missionnés pour plancher sur l’avenir du groupe Areva« . Dans sa note consacrée à l’ouverture du capital d’Areva, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), principal actionnaire du groupe, envisageait cette hypothèse, rappelle le journal économique. Le schéma décrit par le CEA reposait sur une fusion pure et simple entre les deux entreprises, les activités du nouvel ensemble étant filialisées par métier. Dans ce schéma, le holding de tête serait détenu à un peu plus de 30% par le CEA, à 5% par l’Etat et à 26% par Bouygues, premier actionnaire d’Alstom.

« Je confirme que nous réfléchissons à l’avenir de la filière énergétique. C’est une réflexion stratégique à long terme mais il n’y a pas d’urgence », a déclaré ce matin le porte-parole de l’Elysée, David Martinon, en marge d’un déplacement du président Nicolas Sarkozy à Rennes. Le ministère de l’Economie a de son côté indiqué ce mardi étudier « toutes les options » concernant une éventuelle refonte du groupe nucléaire public Areva. A Bercy, Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde, reconnaît que le dossier Areva « est ouvert depuis quelques semaines ».

Un tel rapprochement donnerait naissance à un groupe de 40 milliards d’euros de capitalisation mais bute sur la question de la place de Siemens, détenteur de 34% d’Areva NP (la filière réacteurs) – le groupe allemand que certains en France voudrait remplacer par le japonais Mitsubishi réaffirme ce mardi sa volonté de conserver sa participation et considère que le sujet ne peut être abordé avant 2009 -, et sur le sort des activités sensibles de traitement du combustible nucléaire et d’enrichissement de l’uranium.

A l’issue d’une entrevue avec le président Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel a plaidé lundi pour que Siemens, un des grands concurrents d’Alstom, puisse continuer à coopérer avec des entreprises françaises, dont Areva.

A noter que le titre Bouygues qui détient 25% du capital d’Alstom (il y avait repris les 21% pris par l’Etat afin d’éviter la faillite) et qui rêve depuis plusieurs années d’un rapprochement avec Areva a gagné, lui, 3,4% à 57,05 euros.

Source La.Tribune.fr

Lepage veut faire fermer la centrale de Fessenheim septembre 11, 2007

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L’ancienne ministre de l’Environnement a obtenu un mandat des militants antinucléaires pour déposer des recours.

Les militants antinucléaires suisses, allemands et français ont entamé, lundi 10 septembre, leur combat juridique pour obtenir la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin).
Les membres de l’association trinationale de protection nucléaire (ATPN), qui regroupe des villes des trois pays, des associations et des particuliers, ont donné lundi mandat, à l’unanimité, à Corinne Lepage pour déposer des recours contre cette centrale.

Recours nationaux et européens

L’ancienne ministre de l’Environnement devrait demander au ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, de prendre un décret de mise à l’arrêt de Fessenheim. Elle devrait, sur un plus court terme, lui demander de procéder d’urgence à sa mise aux normes, notamment en effectuant des évaluations des effluents chimiques et radioactifs, ce qui n’a jusqu’ici pas été fait
En cas d’échec de ces recours nationaux, l’association introduira un pourvoi devant le conseil d’Etat. En plus de ces procédures nationales, elle compte par ailleurs « saisir la Commission européenne d’une plainte pour non-respect de la législation communautaire sur l’eau », dans l’espoir que Bruxelles engage une procédure d’infraction à l’encontre de la France.

Des risques sous-évalués

L’état de la centrale de Fessenheim (qui est la plus vieille de France, avec 30 années de fonctionnement) est controversé. Dans son bilan 2006, publié en juillet dernier, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait réclamé à EDF « plus de rigueur » pour l’exploitation de la centrale, tout en soulignant que la sûreté de l’installation n’était pas remise en cause.
L’ATPN, elle, pense que les risques encourus sont sous-évalués. Elle compte notamment pointer les risques d’inondations ainsi que de tremblements de terre. Elle utilisera à cet effet une étude pointant le danger sismique dans la région de Bâle, située à seulement 50 kilomètres de Fessenheim.

Source Challenges.fr

Le Bangladesh prêt à développer le nucléaire civil avec l’assistance russe septembre 10, 2007

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Le Bangladesh considère la Russie comme son futur partenaire pour le développement du nucléaire civil, a déclaré dimanche dernier à Dhaka le ministre bangladais des Affaires étrangères, Iftekhar Ahmed Chowdhury. « J’ai examiné en détail avec le vice-ministre russe de l’Industrie et de l’Energie, Ivan Materov, l’assistance possible de la Russie en matière de production d’énergie atomique. La Russie a donné une réponse positive, et elle pourra devenir notre partenaire dans la construction d’une centrale nucléaire », a affirmé M. Chowdhury lors d’un point de presse, présentant les résultats de sa récente visite à Moscou.

Il a souligné que le programme nucléaire bangladais aurait un caractère exclusivement pacifique. « Nous n’avons pas l’intention de produire des armes nucléaires », a-t-il indiqué.

Selon M. Chowdhury, la Russie est un partenaire qui convient parfaitement pour développer le nucléaire civil au Bangladesh, car elle dispose des technologies nécessaires à cet effet.

Le chef de la diplomatie bangladaise a fait savoir qu’il était le premier à soulever cette question au niveau politique.

« Le temps est venu d’engager des préliminaires avec nos partenaires possibles, ceux qui pourraient nous aider à lancer le projet nucléaire. C’est le moment de le faire, car la réalisation du projet prendra beaucoup de temps », a conclu M. Chowdhury.

Source Ria Novosti

La Russie prête à coopérer sur une centrale nucléaire au Bangladesh septembre 9, 2007

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Un haut officiel du Bangladesh a informé dimanche que la Russie était prête à étendre sa coopération avec le Bangladesh en ouvrant une centrale nucléaire pour répondre à la demande croissante en électricité.

Le Conseiller aux Affaires étrangères Iftekhar Ahmed Chowdhury, qui a conclu vendredi sa visite à Moscou, a dit à la presse qu’il avait eu des entretiens détaillés avec le vice-ministre russe de l’Energie et de l’Industrie Ivan Materver sur une possible coopération de la Russie dans la production d’énergie nucléaire.

« La Russie est d’accord et pourrait être un partenaire important pour nous dans la mise en place d’une centrale nucléaire « , a-t-il ajouté.

Mais Chowdhury a précisé que la technologie nucléaire était un problème complexe et que la question devait être discutée au niveau national avant toute décision finale.

Le Bangladesh a obtenu il y a peu l’autorisation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’avancer dans son projet de nucléaire civil.

Source Xinhua

La filière nucléaire ne craint pas la concurrence du gaz septembre 7, 2007

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L’industrie nucléaire restera compétitive par rapport au gaz naturel aux Etats-Unis tant que les prix du gaz resteront supérieurs à trois dollars par million de BTU ont estimé cette semaine des représentants du secteur nucléaire lors de la conférence annuelle WNA.

« Un prix du gaz compris entre 3 et 4 dollars par million de BTU est probablement un niveau à partir duquel nous commencerons à être en concurrence », a déclaré Steve Tritch, président directeur général de Westinghouse Electric lors de la conférence annuelle de la World Nuclear Association (WNA) qui réunit les industriels de l’énergie nucléaire.

Le nucléaire représente actuellement 16% de l’offre d’énergie mondiale. Alors que la demande mondiale d’électricité devrait doubler d’ici 2030, le nucléaire mais aussi les autres sources d’énergie devraient progresser, a expliqué Tritch. Au Mercantile Exchange de New York, le contrat octobre de gaz naturel <NGV7> s’est traité à 5,54 dollars par million de BTU vendredi.

Les contrats à terme de gaz naturel Henry Hub <NGc1> se sont maintenus au-dessus de cinq dollars toute l’année, selon les données de Reuters.

« Si nous observons les récents prix du gaz, nous voyons que nos centrales seront extrêmement compétitives » a dit Tritch.

Westinghouse Electric, principalement détenue par le japonais Toshiba , intervient aussi bien dans la vente de combustible que dans la construction de réacteurs. Sa technologie est utilisée dans 60% des centrales nucléaires américaines.

Westinghouse a des implantations dans 12 Etats américains et 14 pays avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 1,8 milliards de dollars.

PRESSIONS HAUSSIERES SUR LE GAZ

Les prix de l’uranium ont atteint un record de 136 dollars la livre en juin et le cours spot était autour de 90 dollars cette semaine <UX-U308-SPT>.

Mais les prix de l’uranium ont un impact limité sur la compétitivité de l’énergie nucléaire en raison du faible volume nécessaire pour produire une importante quantité d’électricité.

Selon l’Agence pour l’énergie nucléaire, agence spécialisée de l’OCDE, le coût de l’uranium représente 5% du coût total de production de l’électricité nucléaire

En revanche, les coûts liés au cycle du combustible (y compris achat, conversion, enrichissement de l’uranium et retraitement du combustible usagé) représentent 76% du coût total.

Les prix du gaz sur les marchés à terme américains ont en moyenne été de sept dollars cette année, touchant un plus bas juste au dessus de cinq dollars en août et atteignant un plus haut d’environ huit dollars en avril, selon les données de Reuters.

Luc Oursel, président d’ Areva NP qui regroupe les activités de conception et de construction de réacteurs nucléaires d’Areva , prévoit une augmentation des prix du gaz plutôt qu’une baisse. « Nous ne voyons pas pourquoi… le prix du gaz baisserait », a-t-il déclaré.

Il estime que le coût pour compenser les émissions de carbone dues à la combustion du gaz pousserait, au final, les prix américains vers le haut, ceci dans l’hypothèse où les Etats-Unis adopteraient un plan carbone à l’instar de celmui dont l’Europe s’est dotée. Les centrales nucléaires ne produisent pas d’émissions de CO2 responsables du réchauffement climatique.

Source Reuters

Nucléaire/Bushehr – L’Iran évoque un accord avec Moscou septembre 6, 2007

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L’Iran et la Russie sont tombés d’accord sur un calendrier de livraison par Moscou de combustible nucléaire pour la centrale de Bushehr, actuellement en contruction, rapporte jeudi le site internet de la télévision officielle iranienne Irib.

« En vue de l’inauguration de la centrale nucléaire de Bushehr, nous sommes parvenus à de bons accords avec la Russie », a déclaré le principal négociateur iranien sur le nucléaire, Ali Larijani, selon ce site.

« Ces accords ont permis de préciser le calendrier de livraison en temps voulu du combustible nucléaire et de l’inauguration de la centrale », a ajouté Larijani, sans autre précision.

A Moscou, Atomstroiexport, le groupe russe qui construit la centrale dans le sud-ouest de l’Iran, a déclaré que les discussions se poursuivaient toujours. « En conséquence, je ne confirme pas l’information », a dit une porte-parole, Irina Essipova.

La centrale de Bushehr devait être inaugurée ce mois-ci mais l’un des sous-traitants russes a déclaré qu’elle ne pourrait en aucun cas fonctionner avant l’automne 2008.

Selon des responsables russes, les retards dans la construction sont dus à des défauts de paiement iraniens, d’un montant de plusieurs millions de dollars, et non à des problèmes politiques.

Les Etats-Unis et plusieurs pays européens accusent l’Iran de vouloir se doter d’armes atomiques sous couvert d’un programme civil. Téhéran affirme que son seul objectif est la production d’électricité.

Source Reuters