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35 compagnies retenues dans l’appel d’offres sur le gaz en Libye septembre 15, 2007

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Quelque 35 compagnies internationales opérant dans le domaine du pétrole et du gaz ont été retenues dans le cadre d’un appel d’offres d’exploration du gaz de 41 blocs onshore et offshore en Libye, a annoncé la Compagnie nationale libyenne du pétrole (NOC) dans son bulletin hebdomadaire rendu public jeudi à Tripoli.

Parmi les compagnies présélectionnées figurent Gaz de France, BP, Exxon Mobil, Shell, Total, Eni, Gazprom, Lukoil, Novatek, Chevron, Pan American Energy LLC, Sonatrach, Wintershall et Statoil.
Une douzaine de contrats seront attribués pour la prospection de 41 blocs en mer et dans les bassins de Syrte (Nord), de Ghdamess (Ouest), Murzuk (Sud) et Benghazi (Nord-Est), sur une surface totale de 72.500 km2 dans le cadre de l’appel d’offres lancé en juillet dernier.
La même source a précisé que les périmètres proposés, de 1.800 à 10.300 km2, ont été présentés aux compagnies intéressées le 8 août à Tripoli puis le 15 août à Londres, alors que l’attribution des blocs est prévue le 9 décembre prochain.
La Libye, qui possède des réserves de gaz naturel estimées à 1.314 milliards de m3 et des réserves pétrolières prouvées estimées à 36 milliards de barils, produit actuellement 1,7 million de barils de pétrole par jour.
Ce quatrième appel d’offres d’exploration d’hydrocarbures en Libye est le premier portant sur le gaz naturel.
Le premier round de l’appel d’offres pétrolier relatif à six périmètres au large des côtes et neuf terrestres s’est déroulé le 30 janvier 2005, le deuxième appel d’offres portant sur 44 périmètres offshore et onshore a été attribué en 2005 et le troisième round d’appel d’offres international de prospection, de partage et de production de pétrole en Libye portant sur 10 blocs a été lancé en août 2006 par la NOC et ses résultats proclamés le 25 décembre 2006.
Depuis la levée, en 1999, de l’embargo qui lui avait été imposé, la Libye aspire à la revitalisation de son secteur de l’énergie dans le cadre d’un plan stratégique de libéralisation de son économie et la promotion du processus de développement.
Les experts prévoient que la Libye, qui produit actuellement environ 1,7 million de barils de pétrole par jour, réalisera une augmentation substantielle de sa production pour atteindre 3 millions de barils par jour à l’horizon 2010-2012.

Source PANA

Gaz de France devrait reprendre le contrat Gassi Touil septembre 15, 2007

Posted by starbucker in Algérie, France, Gaz.
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Selon des sources diplomatiques à Madrid citées hier matin par des journaux espagnols, Gaz de France (GDF) devrait reprendre le contrat Gassi Touil, auparavant confié par Sonatrach aux deux groupes espagnols Repsol et Gas Natural.  GDF ne confirme, cependant, pas les informations de la presse espagnole. Un  porte-parole de GDF, interrogé par le site « toutsurlalgerie.com », a déclaré   » aujourd’hui, à notre connaissance, Sonatrach n’a fait état d’aucune intention particulière en matière de partenariat concernant Gassi-Touil « . Cette révélation faite par la presse espagnole sur cet accord entre Sonatrach et GDF intervient au moment où l’annulation du projet Gassi Touil par Sonatrach va entraîner une cascade de procédures entre la société nationale et les groupes espagnols Repsol et Gas Natural. En 2004, l’Algérie avait donné son accord pour la participation de Repsol YPF et Gas Natural à la création d’une société commune chargée de l’exploitation du site de Gassi Touil. Il s’agissait du premier contrat de ce type jamais accordé à une compagnie étrangère en Algérie dont le montant est estimé à 6 milliards de dollars. Ce mégaprojet, destiné à alimenter en GNL le marché des Etats-Unis, prévoyait la construction d’un mégatrain de GNL à Arzew d’une capacité annuelle de 4.5 millions de tonnes. Les entreprises espagnoles ont été incapables de redresser la situation « en dépit de nombreuses mises en garde de Sonatrach ». Conséquence de ces retards, le projet qui devait être achevé en 2009 ne pourra l’être qu’en fin 2012, selon les propres estimations de Repsol et de Gas Natural. C’est considérable pour un projet sur lequel étaient adossés des engagements commerciaux lourds et qui risquent de mettre Sonatrach dans une situation délicate vis-à-vis de ses clients potentiels. A ce titre, Sonatrach a confié ses intérêts dans ce conflit au cabinet international Shaerman and Sterling. Les groupes espagnols Repsol et Gas Natural devraient, pour leur part, être représentés par le Cabinet Uria & Menéndez basé à Madrid. Ces révélations interviennent  également dans un contexte marqué par la volonté de Sonatrach de s’implanter sur le marché européen de la distribution de gaz. Les officiels espagnols restent, cependant, très prudents dans un souci clair de préserver les possibilités d’un arrangement. En effet, le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino León, a précisé jeudi, concernant le projet Gassi Touil, que sa réalisation a connu des retards ayant conduit à une longue négociation qui pourrait, selon lui, se prolonger encore « une année et demie », tout en assurant que Repsol dispose encore de « beaucoup d’investissements » en Algérie qui « vont très bien ».  M. León a ajouté que la décision de Sonatrach de résilier le contrat la liant à Repsol YPF et Gas Natural sur le projet  intégré de Gassi  Touil n’obéissait à aucune « considération politique ».
« La négociation entre les trois entreprises n’aurait  pas pris tout ce temps sans cette volonté des deux pays à maintenir à tout prix ce contrat et c’est là, la seule considération politique que l’on peut faire »,  a-t-il souligné à la radio espagnole Onda Cero. Le ministre espagnol de l’Industrie, Joan Clos, a, pour sa part, affirmé, mercredi, devant le Sénat, que son gouvernement « ne va pas risquer » l’ensemble de ses relations avec l’Algérie à cause de la résiliation de ce projet, et qu’il s’agit d’un « problème entre entreprises ».   

Source  lemaghrebdz.com

GASSI TOUIL : Les Espagnols tentent de calmer le jeu septembre 15, 2007

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Le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères estime que la résiliation du contrat Gassi Touil n’obéissait à aucune «considération politique».

Le groupe Sonatrach est déterminé à maintenir sa position sur le marché international de l’énergie. Les décisions prises ces derniers jours à l’égard de certains partenaires étrangers, témoignent de la volonté du groupe algérien de gérer ses projets en toute transparence afin de garantir leur aboutissement. Les délais de réalisation sont aussi importants pour Sonatrach. Le cas du projet Gassi Touil, confié auparavant à deux groupes espagnols, Repsol et Gas Natural, en est une preuve. En raison des nombreux retards accusés dans le lancement du projet «Gassi Touil», Sonatrach avait décidé début septembre d’annuler le contrat.
La décision de Sonatrach a fait réagir les responsables espagnols qui tentent de calmer le jeu et de remettre le contentieux entre la société nationale d’hydrocarbure et les entreprises espagnoles dans son contexte bilatéral et commercial. A cet effet, le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino León a affirmé jeudi que la décision de Sonatrach de résilier le contrat la liant à Repsol YPF et Gas Natural sur le projet intégré de Gassi Touil «n’obéissait à aucune considération politique». «On ne joue pas avec la question de l’énergie», a-t-il estimé. Selon lui, la négociation entre les trois entreprises n’aurait pas pris tout ce temps sans cette volonté des deux pays à maintenir à tout prix ce contrat. «C’est là, la seule considération politique que l’on peut faire», a-t-il souligné à la radio espagnole Onda Cero.
Pour sa part, le ministre espagnol de l’Industrie Joan Clos a affirmé mercredi devant le Sénat que son gouvernement «ne va pas risquer» l’ensemble de ses relations avec l’Algérie à cause de la résiliation de ce projet, et qu’il s’agit d’un «problème entre entreprises», rappelle t-on. En effet, l’Espagne a tout à perdre alors que les sociétés espagnoles mises en cause semblaient peu enclines à jouer le jeu d’une coopération transparente et bénéfique pour les partenaires. Toutefois, cette situation, à tout le moins imprévue, n’a pas pour autant dissuadé Sonatrach à poursuivre son plan de développement des puits de pétrole comme en atteste son intention de confier le projet «Gassi Touil» à Gaz de France.
En plus, la place qu’occupe le groupe Sonatrach dans le marché mondial ne lui permet pas de faire des erreurs dans ces domaines de gestion. Le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach, maintient sa position de 12e groupe pétrolier au monde selon le classement de Petroleum Intelligence Weekly. Aussi, l’Algérie a mis en exergue de nouvelles conditions de partenariat avec les compagnies internationales. Sonatrach mettra l’accent sur l’accès aux réserves d’autres compagnies, le transfert de technologie et un meilleur accès à certains marchés. Et ce sont ces exigences qui n’ont pas été agréées par certains des partenaires de Sonatrach, dont justement les deux espagnols Repsol et Gas Natural. Le ministre de l’Energie et des Mines, M.Khelil, avait précisé à cet égard: «Si l’Algérie cherchait il y a 20 ans des investissements pour développer ses réserves de gaz, aujourd’hui Sonatrach est une société qui a des activités dans le monde entier, qui est leader dans le secteur du Gaz naturel liquéfie (GNL) et qui dispose de ressources financières». Si des compagnies ont accès aux réserves de Sonatrach, celle-ci doit pouvoir également avoir accès à leurs réserves dans d’autres pays. Du coup, les nouveaux contrats incluront – il ne fait pas de doute – un transfert de technologie et un meilleur accès à certains marchés. Il est question également pour notre pays de renforcer sa présence sur le marché des Etats-Unis, un marché qualifié de très important et qui sera le plus grand consommateur de GNL dans les prochaines années.

Source  lexpressiondz.com

Les Iraniens viennent en Suisse bétonner un accord sur le gaz septembre 15, 2007

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Le groupe énergétique zurichois EGL a conclu un contrat pour importer 5,5 milliards de mètres cubes de gaz. Rencontre du ministre iranien du Pétrole avec Micheline Calmy-Rey.

Les Iraniens viennent assurer leurs arrières en Suisse. De mercredi à vendredi, une délégation de 7 personnes de la République islamique, dont le ministre intérimaire du Pétrole, Qolamhussein Nozari, était invitée par le groupe énergétique EGL (Elektrizitäts-Gesellschaft Laufenburg AG). Motif: le groupe zurichois a conclu un accord d’envergure avec la National Iranian Gas Export Company (Nigec), une société iranienne exportatrice de gaz.

Le contrat prévoit l’importation de 5,5 milliards de mètres cubes par année. Le gaz proviendrait essentiellement du champ gazier de South Pars, l’un des plus grands du monde avec une superficie de 1300 km2. Mais l’accord est tributaire du vaste projet auquel participe EGL: la construction d’un gazoduc reliant la Grèce à Brindisi en Italie et permettant de transporter le gaz iranien. Le Trans Adriatic Pipeline (TAP) représente un investissement estimé entre 990 millions et 1,15 milliard de francs, et EGL est censé y contribuer à hauteur de 165 à 247 millions de francs.

Le contrat est bien conclu, confirme Lilly Frei, responsable de la communication d’EGL. Mais il s’inscrit dans un contexte géopolitique explosif. La République islamique est sous les feux de l’actualité en raison de son programme nucléaire, que l’Occident soupçonne d’être de nature militaire. Téhéran fait déjà l’objet de deux trains de sanctions économiques du Conseil de sécurité de l’ONU. Les Etats-Unis et la France sont occupés à pousser pour un troisième train de mesures hors de l’ONU.

Face à cette menace, les responsables iraniens sont venus cette semaine en Suisse pour anticiper. Porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères, Jean-Philippe Jeannerat, confirme que la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a rencontré le ministre intérimaire du Pétrole, Qolamhussein Nozari, à l’aéroport de Genève vendredi. Ce dernier a également effectué jeudi une visite de courtoisie au ministre de l’Energie, Moritz Leuenberger. Sur quoi reposent dès lors les craintes iraniennes? Téhéran a peur que l’accord entre EGL et Nigec capote en raison de la pression que les Etats-Unis pourraient exercer sur les entreprises étrangères qui commercent avec l’Iran. De fait, le secrétaire d’Etat Michael Ambühl dînait mercredi soir avec des représentants d’EGL et la délégation iranienne à Zurich. Une manière de rassurer les partenaires. Du côté de la Confédération, qui n’applique pas de politique industrielle d’Etat, le Conseil fédéral n’a pas à se mêler d’une affaire théoriquement de nature purement commerciale. Toutefois, il n’est pas possible de traiter avec la République islamique sans intégrer la dimension politique. Pour Berne, le contrat commercial d’EGL et de Nigec revêt un intérêt stratégique manifeste. Il permet d’ouvrir un quatrième corridor énergétique en direction de l’Europe et de diversifier les sources d’approvisionnement en gaz de la Suisse. Directeur général du secteur Europe occidentale au Ministère iranien des affaires étrangères, Mostafa Dolatyar souligne les mérites d’un tel accord: «Il peut servir de modèle aux autres pays européens en termes de coopération énergétique avec l’Iran, qui possède les deuxièmes réserves gazières du monde.»

Source Le.Temps.ch

La Russie accroîtra la production de pétrole et de gaz septembre 15, 2007

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La Russie accroîtra la production de pétrole et de gaz et leurs exportations, a annoncé aux journalistes, se référant aux paroles du président russe, le directeur des Programmes russes et européens de l’Institut américain de sécurité mondiale Nikolay Zlobin. Vendredi, l’expert a pris part à la rencontre de Vladimir Poutine avec les membres du Club international de discussions Valdaï dans la résidence présidentielle de Botcharov-Routchei près de Sotchi, sur la mer Noire.

D’après le ministère du Développement économique et du Commerce (MERT), de janvier à juillet 2007 la production russe de pétrole, condensat de gaz compris, a augmenté de 2,8% par rapport à la même période de 2006, à 285 millions de tonnes.

Durant cette même période, la production de gaz en Russie s’est élevée à 382 milliards de mètres cubes, soit un recul de 0,3% par rapport à la période analogue de 2006.

Source Ria Novosti

Gaz: un nouveau gisement va faire de la Norvège le 2e exportateur mondial septembre 13, 2007

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L’immense gisement gazier d’Ormen Lange est entré en exploitation jeudi au large de la Norvège, ce qui fera de ce pays le deuxième exportateur mondial de gaz naturel lorsque le champ sera exploité à pleine capacité, a annoncé son opérateur, la compagnie norvégienne Norsk Hydro.

« La production de gaz sur le gisement Ormen Lange sur le socle continental norvégien a débuté à 11H02 (09H02 GMT) le 13 septembre », a indiqué Norsk Hydro dans un communiqué.

A terme, ce gisement, le deuxième du pays en importance, « fera de la Norvège le deuxième exportateur mondial de gaz naturel au monde » derrière la Russie, précise le groupe.

La Norvège est actuellement le troisième exportateur mondial de gaz derrière la Russie et le Canada.

Via le Langeled, le plus long gazoduc sous-marin du monde –1.200 km–, Ormen Lange approvisionnera le marché britannique, dont il couvrira 20% des besoins.

Ses exportations pourront atteindre 70 millions de mètres cubes de gaz et 50.000 barils de condensats (pétrole léger) par jour.

« Les exportations vers le Royaume-Uni et le continent européen seront tout d’abord modérées mais elles augmenteront au cours de l’automne », a précisé Norsk Hydro.

A son pic de production qu’il devrait atteindre en 2010, Ormen Lange renforcera la position de la Norvège parmi les principaux fournisseurs de gaz naturel à l’Europe. Le royaume couvrira 20% des besoins européens.

De 85 milliards de mètres cubes actuellement, les exportations annuelles de gaz norvégien atteindront alors 120 milliards.

Le développement d’Ormen Lange a respecté à la fois le calendrier et le budget (50 milliards de couronnes, soit un peu plus de 6 milliards d’euros) initialement fixés.

Son tour de table rassemble Norsk Hydro, opérateur lors de la phase de développement avec une part de 18,07%, l’anglo-néerlandais Shell, opérateur lors de la phase d’exploitation avec 17,04%, le norvégien Petoro (36,48%), le danois Dong (10,34%) et l’américain ExxonMobil (7,23%).

Source AFP

Sonatrach distribuera du gaz en France dès 2010 septembre 13, 2007

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La compagnie prévoit de commercialiser un volume de 1milliard de m3 par an.

Le vice-président du département commercialisation de Sonatrach, M. Chawki Mohamed Rahal, a évoqué, hier et en marge des travaux d’un congrès international du gaz à Paris, le projet de vente de gaz en France par la compagnie nationale d’un volume “d’un milliard de mètres cubes”, dans un premier temps, “à partir de 2010”.
Cette intervention directe sur le marché français de la consommation permettra de « contribuer à la sécurité des approvisionnements », a-t-il expliqué. « Pour le moment on est en train de travailler sur les montages des sociétés en Espagne et en Italie, parce qu’elles sont prioritaires, mais je pense qu’à partir de fin 2008 on devra commencer à travailler sur les moyens de notre participation dans l’approvisionnement du marché français », a-t-il précisé.  Aussi, cette perspective ne semble pour autant inquiéter  Gaz de France. Bien au contraire, il s’en réjouit.  Le directeur général délégué de GDF, M. Jean-Marie Dauger, a souligné, à l’occasion, que le projet de la compagnie nationale Sonatrach pour vendre directement du gaz sur le marché français « est une excellente nouvelle ». M. Dauger s’est dit « très content » que Sonatrach projette de vendre directement du gaz, sans intermédiaire, sur le marché français. Avant d’ajouter que Sonatrach « a réservé des capacités de réception de GNL algérien dans un de nos terminaux » et « va commercer à commercialiser du gaz en France ». Par ailleurs, le Directeur général délégué de GDF a déploré « l’ancien système européen » qui consistait à définir des stratégies commerciales énergétiques « sans tenir compte de l’avis des fournisseurs, sans les consulter ». « Aujourd’hui, la donne a changé » car les pays fournisseurs « ont maintenant les moyens financiers pour gérer leur propre politique commerciale et leurs investissements », a-t-il relevé. Il en a déduit que GDF et ses fournisseurs « devraient engager des relations plus apaisées ». « Je parle ici de la Russie car la relation (avec ce pays) reste chaotique », a-t-il tenu à préciser, ajoutant qu’avec l’Algérie « la relation est très équilibrée » et « de bonne qualité ». « Oui, l’Algérie est un pays fiable », en matière de sécurité des approvisionnements, a-t-il dit. M. Dauger a fait valoir les nombreuses relations de partenariat entre GDF et Sonatrach, tant en amont (production) de la chaîne gazière qu’en son aval (commercialisation), citant le cas de la « société mixte qui vend du gaz notamment aux Etats-Unis ».  Il s’agit d’une forme de partenariat « où chacun trouve son compte », a-t-il poursuivi, ajoutant que les deux compagnies coopèrent « dans certains projets qui ne sont pas exclusifs, car Sonatrach a d’autres partenariats, sa propre stratégie ».  « Mais depuis quelques années nous avons enrichi nos relations de partenariat au-delà de la simple relation acheteur-vendeur de gaz à long terme », a encore souligné M. Dauger, ajoutant que « nous combinons nos forces pour donner plus de valeur à l’un et l’autre ». Le thème récurrent de la sécurité des approvisionnements énergétiques  et les perspectives d’une politique énergétique européenne ont focalisé hier le programme du Congrès du Gaz 2007 qui s’était ouvert mardi pour trois jours. Les historiques de l’énergie française, dont GDF (gaz), le pétrolier Total, EDF (électricité), ainsi que des institutions comme l’AIE et des cabinets de consulting internationaux, ont débattu de la sécurité des approvisionnements, faisant valoir la nécessité de « diversifier les approvisionnements » et de « sécuriser les stocks », à un moment où se pose également la question de la sécurité de la demande pour les fournisseurs.  A une question sur ce dernier point, M. Chawki Mohamed Rahal a rappelé qu' »à un moment donné, on voulait nous imposer d’éliminer les contrats à long terme, ce qui ne sécurise pas la demande ».  Il a souligné la nécessité d’un partenariat vendeur-acheteur qui puisse « permettre d’appréhender ce risque-volume (de la demande) car on va investir énormément d’argent pour amener le gaz vers les marchés ». « Ce risque-volume, il faut le partager entre l’acheteur et le vendeur, de même qu’il faut partager le risque-prix », a-t-il dit. De nombreuses tables rondes et une quinzaine d’ateliers ont été retenus pour débattre de toute la chaîne gazière durant ce Congrès  auquel participent également des représentants du ministère de l’Energie et de la compagnie Sonelgaz. La première journée de ce forum, organisé par l’Association française du gaz (AFG), un syndicat gazier, avait été consacrée notamment à l’ouverture des marchés en Europe. Le marché européen de l’énergie s’est totalement ouvert le premier juillet dernier, mais reste en butte à moult interrogations liées notamment aux difficultés d’accès pour les fournisseurs étrangers en plus des petits opérateurs européens alternatifs, du fait du poids des monopoles historiques, et l’impact sur les prix à la consommation.

Source  lemaghrebdz.com

Moscou va investir 93 milliards de dollars dans l’exploitation du gaz sibérien septembre 12, 2007

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Le projet, concocté par Gazprom, a été approuvé cette semaine par le ministère de l’Energie. Il alimentera l’Asie dont la demande croît rapidement, mais aussi le marché intérieur, par gazoducs et tankers.

La Russie a approuvé un programme d’exploitation des vastes champs gaziers de Sibérie portant sur 2.400 milliards de roubles (93 milliards de dollars soit 68 milliards d’euros) et la construction de capacités de stockage et de gazoducs. Moscou veut satisfaire les imposants besoins énergétiques russes mais aussi d’Asie.

Une partie du programme (1.300 milliards de roubles) sera investie dans la production et la transformation à l’horizon 2020, a indiqué Oleg Ivanov, numéro deux des programmes à long terme de la société pétrolière d’Etat Gazprom. Le ministère de l’énergie a approuvé ce projet concocté par Gazprom plus tôt dans la semaine.

La Russie prévoit de doubler sa production jusqu’à 27 milliards de mètres-cubes de gaz d’ici 2010 à l’est de la Russie, puis plus que la tripler (85 millions de mètres cubes) d’ici 2015, et enfin la porter à 150 milliards de mètres cubes d’ici 2020, selon les données fournies par le ministère. La Russie , plus grand fournisseur d’énergie (pétrole et gaz), veut utiliser les ressources des champs de l’Est afin de donner un coup de fouet à sa croissance. Le gouvernement prévoit d’utiliser des gazoducs traversant la Sibérie acheminant l’énergie vers les marchés asiatiques, Chine en tête, deuxième plus gros consommateur énergétique. Moscou compte bien y renforcer par la même occasion l’influence économique et politique russe.

Les gazoducs pourraient exporter de 25 milliards à 50 milliards de mètres cubes de gaz naturel l’an d’ici 2020, tandis que 21 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquifié (par refroidissement, LNG) seraient transportés par tankers vers l’Asie et les pays du Pacifique, a précisé le ministère de l’Energie. Gazprom envisage d’éventuels gazoducs partant de l’ouest de la Sibérie et de Sakhalin vers la Chine.

Quant au marché intérieur, il pourra être fourni à hauteur de 27 milliards à 41 milliards de mètres cubes par les champs de l’est. Kovykta, plus gros champ gazier de la Sibérie (Est), pourrait démarrer la production en 2017, mais le calendrier dépendra de la demande à la fois intérieure et internationale, selon Oleg Ivanov.

Source La.Tribune.fr

Gaz de France veut conforter sa présence en Algérie septembre 12, 2007

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Gaz de France a organisé, lundi, un cocktail à Alger, en présence de son patron, Jean-François Cirelli. Au cours de cette soirée, le président de la compagnie française a prononcé une allocution au cours de laquelle a été soulignée la volonté de Gaz de France (GDF), du moins de la nouvelle entité issue de l’alliance avec Suez, de renforcer son partenariat avec Sonatrach. “Il y a une semaine à peine, nous annoncions une étape décisive de notre projet de fusion avec Suez. Ce sont, j’en suis convaincu, de nouvelles opportunités à venir pour nos relations et notre partenariat. Car avec vous, nous avons bâti un partenariat de long terme et nous voulons le renforcer dans le long terme.” À noter que GDF est partenaire de Sonatrach dans le projet de Gazoduc Medgaz reliant l’Algérie directement à l’Espagne. “C’est pour nous un investissement stratégique car le gaz qui traversera la Méditerrannée a vocation aussi dans le long terme à alimenter d’autres pays”, a observé Jean-François Cirelli. Gdf va également ouvrir le marché français à la compagnie pétrolière nationale à travers une réservation de capacité dans le terminal de regazéification de Montoir situé en Bretagne.
Cette visite intervient à quelques semaines, voire quelques mois de la décision de Sonatrach de donner son feu vert au développement du gisement de gaz de Touat au Sud-Ouest. “Aujourd’hui, nous pouvons envisager une prochaine déclaration de la commercialité du gaz de Touat. Ce sera une étape importante du projet qui va par ailleurs créer de nombreux emplois, notamment qualifiés dans la région d’Adrar. Sonatrach et GDF y portent une attention particulière”, a ajouté le président de GDF.
Sur l’impact de fusion, il a tenté de rassurer les responsables de Sonatrach, invités de la soirée, en particulier, son P-DG, M. Mohamed Meziane. “Vos interlocuteurs resteront les mêmes, ce seront les équipes de Gaz de France, du nouveau groupe GDF Suez”. Quant au patron de Sonatrach, il nous a affirmé qu’aucune proposition concrète de renforcement du partenariat entre les deux compagnies, à travers de nouveaux projets, n’a été présentée jusqu’ici par la partie française.

Source Liberté-Algérie.com

Madrid dit déjà non à une OPA de GDF Suez sur Gas Natural septembre 11, 2007

Posted by starbucker in Espagne, France, Gaz.
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L’ESPAGNE s’invite dans la fusion entre Gaz de France et Suez. Selon des documents que le quotidien britannique Financial Times se serait procurés, Madrid aurait déjà commencé à bâtir sa ligne de défense contre les éventuelles ambitions ibériques du futur ensemble. Le gouvernement de José Luis Zapatero compterait mettre en avant le fait que les tarifs réglementés dont bénéficie GDF et donc le groupe fusionné, sont une subvention publique illégale. Une distorsion qui avantagerait les comptes du groupe et lui donnerait des moyens supérieurs à ses concurrents pour des acquisitions.

L’argument est valable pour les prix de l’électricité, qui sont plus élevés en France qu’en Espagne. Mais les tarifs du gaz sont plus faibles dans l’Hexagone. Un porte-parole du gouvernement espagnol a démenti hier l’existence de tels documents, mais il ne « r enie pas la ligne argumentaire qui pourrait servir si jamais GDF Suez faisait une offre sur une entreprise espagnole  ».

La démarche n’est pas gratuite. Madrid, très mobilisée, veut dès à présent prévenir GDF Suez que mettre la main sur Gas Natural, dont Suez détient déjà 11,4 %, ne sera pas facile. Le gouvernement veut prendre les devants pour ne pas être accusé d’impréparation, comme en 2006 dans l’affaire de l’OPA hostile de l’allemand E.ON sur le premier électricien national, Endesa. Les nombreuses démarches accomplies par Madrid n’ont pas mis à l’abri le fleuron national.

Même si la manoeuvre paraît un peu précoce, elle pourrait poser quelques difficultés à Suez. La participation de l’État français à hauteur de 35 % dans l’ensemble GDF Suez pourrait obliger à demander une autorisation spéciale pour franchir le seuil de 3 % des droits de vote de Gas Natural. Ce serait un véritable cauchemar.

Il y a quelques années, EDF en a fait l’amère expérience en Italie avec ses droits de vote gelés dans Edison. La situation avait pris beaucoup de temps pour se dénouer et nécessité l’intervention du gouvernement français. Sans compter les promesses faites au premier opérateur italien Enel d’avoir un accès privilégié au marché français et aux capacités de production électriques hexagonales. Suez n’imagine pas faire les frais d’un tel scénario.

Pas d’opérations hostiles

Le PDG du groupe franco-belge Gérard Mestrallet a toujours répété qu’il ne se lancerait jamais dans des opérations hostiles. La semaine dernière, il a encore indiqué qu’il allait discuter avec Gas Natural et ses actionnaires, « des conditions dans lesquelles le groupe pourra tirer parti des relations privilégiées établies » entre les deux entreprises.

Des liens déjà établis avec la Caixa qui détient près de 35 % de Gas Natural, est actionnaire de Suez ainsi que son partenaire de longue date en Espagne. À deux, ils contrôlent le numéro un ibérique de l’eau, Agbar. Avec le pétrolier Repsol, autre actionnaire (à 30 %) de Gas Natural, les relations pourraient en revanche être plus difficiles.

 

Source Le Figaro