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Explosion sur un gazoduc Iran-Turquie: Gazprom augmente ses exportations septembre 10, 2007

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Le géant russe du gaz Gazprom a augmenté lundi de 50% ses approvisionnements vers la Turquie par le gazoduc sous-marin Blue Stream, les portant à 30 millions de mètres cubes par jour, à la suite d’une explosion sur un gazoduc reliant l’Iran à la Turquie, a annoncé Gazprom.

« Aujourd’hui, conformément à une demande de la partie turque, Gazprom a augmenté le volume de ses exportations de gaz à la Turquie de 20 à 30 millions de mètres cubes par jour », a déclaré Gazprom dans un communiqué.

Une explosion est survenue tard dimanche dans le nord-est de la Turquie sur un gazoduc approvisionnant le pays en gaz iranien.

La Turquie occupe la troisième place en termes de volumes de gaz russe achetés. Ce volume a été en 2006 de 19,9 milliards de mètres cubes au total, a rappelé Gazprom. La Russie a exporté pour la première fois du gaz à la Turquie il y a 20 ans.

Gaz de France veut toujours participer au projet Nabucco septembre 6, 2007

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Gaz de France souhaite toujours participer au projet de gazoduc Nabucco, même si les autorités turques à la recherche d’un sixième partenaire ont dit préférer l’allemand RWE .

 » Gaz de France suit ce projet mais la décision finale appartient aux partenaires. Nous sommes intéressés par ce projet et nous pensons qu’il est important pour la région », a déclaré à Reuters Jean-François Carrière, vice-président pour l’Europe centrale, en marge d’une conférence à Bucarest.

Le sixième partenaire ne devrait pas être désigné avant la fin du mois.

Le projet Nabucco, estimé à 4,6 milliards d’euros, doit permettre de diversifier l’approvisionnement énergétique de l’Europe et de diminuer sa dépendance par rapport à la Russie.

Carrière a par ailleurs déclaré que sa fusion avec Suez renforcerait la position de GdF en Europe centrale et orientale. « Suez a une centrale en Hongrie, nous distribuons du gaz en Hongrie », a-t-il ajouté à titre d’exemple.

Le groupe, a-t-il dit, souhaite participer au mouvement de privatisation en Roumanie.

Source Reuters

Irak-Un nouvel oléoduc dans le Nord pour exporter via la Turquie août 21, 2007

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L’Irak compte reprendre d’ici quelques semaines ses exportations de pétrole via la Turquie grâce à l’achèvement dans le nord du pays d’un nouvel oléoduc d’une capacité d’un demi-million de barils par jour, a déclaré mardi le ministre irakien du Pétrole.

Le pipeline relie, sur un peu plus d’une centaine de kilomètres, les gisements de Kirkouk au centre de raffinage de Baïdji, a déclaré à Reuters Husseïn al Chahristani, à l’occasion d’une visite en Syrie.

L’entrée en service de ce tronçon d’oléoduc permettra de porter le niveau des exportations de pétrole irakiennes de 1,7/1,8 million de bpj – niveau de juillet – à quelque 2,2 millions de bpj, a ajouté Chahristani.

Il a précisé que plusieurs milliers d’hommes d’une nouvelle force de sécurité assureraient la sécurité du pipeline pour prévenir les sabotages qui, à raison de deux par semaine en moyenne, ont pratiquement tari depuis 2003 les exportations du Nord vers le port turc de Ceyhan.

Dans le Sud, où la situation est plus stable, Chahristani a déclaré que l’Irak achevait de négocier la construction d’un oéloduc d’une capacité de 100.000 bpj reliant Bassorah au port iranien d’Abadan, qui devrait prendre un an.

La plupart des exportations actuelles de l’Irak s’effectuent actuellement à partir du terminal de Bassorah et transitent par le Golfe.

 

Source Reuters

La Turquie joue la carte énergétique dans ses négociations d’adhésion avec Bruxelles août 21, 2007

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Le transit d’hydrocarbures par la Turquie place Ankara au coeur d’enjeux énergétiques avec l’Union européenne, qui pourrait ainsi réduire sa dépendance vis-à-vis du géant russe. Mais Moscou constitue un rival à ne pas négliger et pourrait perturber le jeu de la Turquie.

A l’heure où elle choisit son président, la Turquie entend profiter de sa situation géographique pour tirer son épingle du jeu énergétique qui a pour objectif l’approvisionnement de l’Europe. De l’acheminement des hydrocarbures d’Asie centrale à ceux du Proche et Moyen-Orient, Ankara dispose, en effet, d’atouts considérables. Mais le géant russe constitue un partenaire à ne pas négliger et pourrait perturber le jeu de la Turquie.

Disposant déjà d’oléoducs et de gazoducs traversant son territoire, la Turquie est tentée de profiter de cet état de fait pour peser dans ses négociations d’adhésion avec l’Union européenne (UE). Ce que confirme Salomé Zourabichvili, ancienne ministre des Affaires étrangères de Géorgie. « La Turquie réoriente aujourd’hui sa stratégie européenne à travers l’énergie, estime-t-elle. Au lieu de chercher à prouver qu’elle est européenne par un bon comportement en matière de droits de l’homme, elle est en train d’acquérir un rang qui la mettrait en position d’exiger. Cela se fait très habilement. »

Ankara semble même tenté de jouer le coup de poker : l’adhésion ou rien. Le 5 juin dernier lors de la conférence sur l’énergie organisée par la Commission européenne et le gouvernement turc à Istanbul, le ministre de l’Economie et négociateur en chef d’Ankara avec l’UE, Ali Babacan, réclamait l’ouverture « dans les plus brefs délais » du chapitre relatif à l’énergie dans les négociations d’adhésion. Hilmi Güler, le ministre turc de l’Energie, lui, refusait l’invitation d’adhérer à la Communauté européenne de l’énergie. Le calcul est simple. Si la Turquie signait ce traité, elle intégrerait l’acquis communautaire et offrirait donc à l’Europe toutes les garanties de sécurité pour le transit du gaz. Elle n’aurait alors plus aucun atout énergétique à faire jouer dans le processus d’adhésion. L’Union n’a cependant pas cédé au « chantage », l’énergie ne faisant pas partie des deux nouveaux chapitres ouverts à la fin juin dans les négociations d’adhésion.

L’enjeu est de taille. Un transit d’hydrocarbures garanti par la Turquie permettrait à l’Europe de réduire sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures russes qui, en 2005, ont fourni 25 % de la consommation européenne en gaz. La crise russo-ukrainienne de 2006 a illustré les risques de cette dépendance. D’autant plus que la consommation européenne en gaz devrait augmenter de 50 % d’ici à 2020, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Olli Rehn, le commissaire européen chargé de l’Elargissement, estime, lui, que d’ici à 10 ans de 10 à 15 % du gaz consommé en Europe pourrait être acheminé via la Turquie, géographiquement proche de pays possédant plus de 70 % des réserves d’hydrocarbures connues (pays d’Asie centrale, Iran, Irak). La mise en service de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) par un consortium américano-européen en 2006 est l’illustration parfaite de cette stratégie. L’UE soutient désormais le projet de gazoduc Nabucco, visant à fournir le marché européen en gaz naturel de la mer Caspienne et du Moyen-Orient en reliant directement les champs azéris à l’Autriche. A terme le gazoduc devrait être relié aux champs iraniens, voire irakiens.

Les atouts de la Russie

Reste que la Russie compte défendre sa place de premier fournisseur d’hydrocarbures de l’UE. Et Moscou dispose de sérieux atouts. D’une part, les Turcs dépendent eux aussi du gaz russe pour près de 60 % de leur consommation. La Turquie ne souhaite donc pas mettre en danger ses relations avec son potentiel « rival de transit » et doit jouer finement avec son principal fournisseur. D’autre part, le monopole semi-public russe Gazprom a multiplié les accords ces derniers mois pour renforcer son réseau en Europe. Le protocole signé fin juin avec la compagnie italienne ENI prévoit la construction en trois ans du gazoduc South Stream qui s’affiche clairement comme le concurrent de Nabucco. Gazprom a par ailleurs passé des accords avec les compagnies d’hydrocarbures autrichienne OMV et hongroise MOL qui ne font qu’accroître leur dépendance vis-à-vis du géant russe.

La Russie s’est également assurée d’un acheminement privilégié des hydrocarbures kazakhs et turkmènes en mai dernier en convenant d’un accord de construction d’un gazoduc le long du littoral caspien. Cette victoire diplomatique ne verrouillera cependant pas complètement ce marché d’approvisionnement aux Européens. Le Kazakhstan et le Turkménistan cherchent à s’émanciper des prix bas appliqués par les Russes. La contre-attaque russe pourrait bien mettre en péril la diversification énergétique européenne et l’atout géostratégique turc.

 

Source Les Echos

Pétrole chypriote: les menaces d’Ankara auront des répercussions européennes août 11, 2007

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Les menaces d’Ankara au sujet de l’exploration de champs pétroliers par Chypre pourraient bloquer l’accession de la Turquie à l’Union européenne, a mis en garde vendredi le gouvernement chypriote.

La ministre chypriote des Affaires étrangères, Mme Erato Kozakou-Marcoullis, a averti qu’Ankara ne pouvait continuer à exiger que Chypre renonce à l’exploration de pétrole, affirmant que le comportement de la Turquie était observé par les instances de l’Union européenne.

« Il y aura certainement des répercussions », a-t-elle estimé devant des journalistes. « Il y a déjà une conséquence importante relative au chapitre de l’énergie. Avec un tel comportement de la Turquie, il sera inconcevable d’ouvrir ce chapitre », a-t-elle ajouté.

La Turquie a entamé en octobre 2005 des négociations d’adhésion avec l’UE. Ces pourparlers sont divisés en 35 chapitres dont Ankara n’est pour l’heure parvenu à ouvrir que les deux premiers, « science et recherche » en juin 2006 et « entreprise et politique industrielle » fin mars.

Mme Kozakou-Marcoullis répondait aux déclarations d’Ankara qui a réaffirmé qu' »elle sécuriserait ses droits et ses intérêts » dans la région si le gouvernement chypriote tentait d’explorer les champs pétroliers au large de l’île.

Chypre a officiellement lancé le 15 février 2007 un appel d’offres sur l’exploration et le forage de pétrole au large des côtes de l’île. La date limite pour que les entreprises déposent leur dossier a été fixée au 16 août.

Au moins cinq compagnies dont une russe et une chinoise sont intéressées, selon le gouvernement chypriote.

Cet appel d’offres concerne une zone de quelque 70.000 km2 au large de Chypre, pays divisé depuis l’invasion turque en 1974 du tiers nord de l’île, où la République turque de Chypre Nord (RTCN) a été autoproclamée et est reconnue seulement par Ankara.

La volonté chypriote d’exploiter ces ressources potentielles a suscité des tensions, la Turquie craignant que la RTCN ne soit lésée.

Selon des estimations, les réserves de pétrole et de gaz au large de Chypre atteindraient 400 milliards de dollars, soit environ 20 fois le produit national brut de l’île.

 

Source AFP

Gaz caspien: Washington salue l’accord italo-gréco-turc sur un gazoduc alternatif vers l’Europe. juillet 27, 2007

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L’administration Bush a félicité les dirigeants de l’Italie, de la Grèce et de la Turquie pour la conclusion d’un accord sur la construction d’un gazoduc alternatif qui transportera le gaz naturel caspien en Europe.

« Cet accord est la pierre angulaire des efforts communs déployés par les trois pays avec le soutien décisif des Etats-Unis et de l’UE en vue de diversifier les livraisons de gaz naturel de la Caspienne en Europe et de contribuer au développement économique de la région de la Caspienne », lit-on dans une déclaration du porte-parole du Département d’Etat américain Sean McCormack publiée à Washington.

« Ces efforts s’inscrivent dans la coopération étroite de ces dix dernières années entre les Etats-Unis, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie en vue de construire le gazoduc sud-caucasien et l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, ainsi que pour étendre notre coopération en y entraînant les principaux partenaires de l’UE », indique le document.

 

Source Ria Novosti

L’Italie, la Grèce et la Turquie s’entendent sur la construction d’un gazoduc. juillet 26, 2007

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L’Italie, la Grèce et la Turquie ont signé jeudi à Rome un accord sur la construction d’un gazoduc pour le transport, vers l’Europe, du gaz provenant du Bassin caspien et du Proche-Orient, a confié à RIA Novosti un porte-parole de la société italienne Edison qui prendra part à l’étude du projet.

« Le nouveau gazoduc doit entrer en service en 2012. Il permettra d’une part de diversifier les sources de livraisons de gaz et d’autre part de stimuler la concurrence dans ce domaine », a indiqué l’interlocuteur de l’agence.

L’accord intergouvernemental souligne que le gaz naturel sera acheminé depuis la Caspienne et le Proche-Orient en direction de la Turquie pour arriver ensuite en Grèce et de là, en Italie.

Selon le porte-parole d’Edison, « ayant accompli cet acte formel, les gouvernements des trois pays ont reconnu l’importance stratégique du nouveau couloir de transit du gaz et se sont engagés à encourager l’activité des entreprises industrielles participant à ce projet ».

Quatre entités ont été retenues pour effectuer les travaux: la holding italienne Edison, les sociétés grecques Depa et Defsa, et la Botas turque.

L’accord de construction du gazoduc a été signé par le ministre italien du Développement économique Pierluigi Bersani, le ministre grec de l’Economie Dimitris Sioufas et le ministre turc de l’Energie et des Ressources naturelles Hilmi Guler.

Le gazoduc partira de la ville turque de Karacabey en direction de Komotini (nord de la Grèce). Là, il rejoindra le pipeline existant qui mène à Messembria (Grèce) et dont une ramification se prolonge jusqu’à Athènes. Ensuite, 305 kilomètres de gazoduc seront construits sur le territoire grec pour relier Athènes au port de Stavrolimenas (sud de la Grèce). Le dernier tronçon, long de 212 kilomètres, traversera la mer Adriatique pour aboutir au port d’Otranto, dans le sud-est de l’Italie.

Le coût estimatif du tronçon gréco-italien est de 300 millions d’euros.

 

Source Ria Novosti