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ExxonMobil veut un arbitrage international pour son conflit avec le Venezuela septembre 15, 2007

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ExxonMobil a indiqué avoir déposé une demande d’arbitrage international, pour obtenir des compensations pour son retrait de la région pétrolière de l’Orénoque nationalisée par le gouvernement vénézuélien.

Le groupe pétrolier américain ExxonMobil a indiqué jeudi avoir déposé une demande d’arbitrage international, pour obtenir des compensations pour son retrait de la région pétrolière de l’Orénoque nationalisée par le gouvernement vénézuélien.

Le président Hugo Chavez a parachevé fin juin la reprise en main de sa riche région pétrolière de l’Orénoque et s’était engagé à indemniser les multinationales pétrolières sur la base de la valeur comptable des actifs, pas de celle du marché pétrolier.

« A la suite de l’expropriation d’actifs de ses filiales au Venezuela en juin, ExxonMobil a travaillé avec le gouvernement vénézuélien pour parvenir à un accord sur une compensation basée sur une juste valeur de ces actifs », mais ces discussions « ont été sans succès », a indiqué Len D’Eramo, porte-parole d’ExxonMobil.

« Ceci nous a amené à déposer le 6 septembre une demande d’arbitrage auprès du Centre international (ICSID) pour le règlement des différends relatifs aux investissements », a-t-il ajouté. L’ICSID est un organe autonome de la Banque mondiale de conciliation et d’arbitrage pour des conflits entre des gouvernements et des investisseurs privés étrangers.

Tout comme ExxonMobil, l’américain ConocoPhillips a préféré quitter la région de l’Orénoque. En revanche, Total (France), Statoil (Norvège), Chevron (Etats-Unis) et BP (Grande-Bretagne) ont accepté que la part de la compagnie nationale vénézuélienne, Petroleos de Venezuela (PDVSA) devienne nettement majoritaire dans les co-entreprises pétrolières de l’Orénoque.

Source La.Tribune.fr

Pétrole: Minsk fait son trou en Iran, en Azerbaïdjan et au Venezuela septembre 9, 2007

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La Biélorussie a fait le premier pas vers une extraction de pétrole en dehors du pays. Cette possibilité lui a été accordée par Mahmoud Ahmadinejad, compagnon d’Alexandre Loukachenko au sein du Mouvement des non-alignés. La Biélorussie et l’Iran ont signé mercredi un contrat pour l’exploitation du gisement iranien de pétrole de Jofeir.

Commentant la signature du contrat à l’agence d’information biélorusse BELTA, l’ambassadeur d’Iran en Biélorussie Abdolhamid Fekri a mis l’accent sur le fait que l’accord avait été élaboré dans les plus brefs délais « grâce à une coopération étroite entre les deux pays ». Ordinairement, l’élaboration de documents de ce genre prend bien plus de temps, a-t-il expliqué. Rappelons que Mahmoud Ahmadinejad et Alexandre Loukachenko avaient examiné les projets de production commune de pétrole en mai dernier, au cours de la visite du président iranien à Minsk.

Les experts font remarquer que le contrat signé est un premier pas de la Biélorussie vers la réduction de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. Le problème des livraisons alternatives de pétrole s’était posé à Alexandre Loukachenko à la fin de l’année dernière, lorsque la Russie avait annoncé le passage aux prix du marché dans ses rapports énergétiques avec la Biélorussie. Depuis, le président biélorusse avait maintes fois déclaré, malgré les commentaires sceptiques des experts, qu’il trouverait une alternative au pétrole russe. Il avait posé au gouvernement l’objectif de réduire la part russe à 20% dans la balance des combustibles.

Durant l’année, des ententes sont intervenues avec l’Azerbaïdjan sur la participation à l’exploitation de gisements pétroliers et la livraison de pétrole de la Caspienne aux raffineries biélorusses. L’extraction du pétrole sera également assurée par une coentreprise biélorusso-vénézuélienne créée en août dernier.

Les experts avaient évoqué en outre la livraison de pétrole libyen comme une variante possible.

Les sources officielles à Minsk exposent à contrecoeur leurs projets dans le domaine du pétrole. Au cours d’une récente conférence de presse, le vice-président du consortium Belneftekhim Vladimir Volkov a déclaré que des livraisons alternatives de pétrole à la Biélorussie étaient à l’étude. « Nous devons y être prêts », a-t-il dit, expliquant que, pour l’instant, les livraisons russes restaient moins chères.

 

Source Ria Novosti

Brésil : début de la construction d’une raffinerie, sans le Venezuela août 31, 2007

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Le gouvernement brésilien a donné le feu vert à la construction de la raffinerie Abreu e Lima dans l’Etat du Pernambourc (nord-est) dont le coût est estimé à 4,05 milliards de dollars sans la participation du Venezuela initialement prévue.

La chef de cabinet à la présidence, Dilma Roussef, a indiqué que les travaux commenceraient mardi prochain, mais n’a pas confirmé la participation du Venezuela co-fondatrice du projet.

La raffinerie est le fruit d’un accord entre les compagnies d’Etat Petrobras et Pétroles du Venezuela (PDVSA). La contrepartie pour le Brésil était sa participation dans le champ pétrolifère Carabobo du bassin de l’Orénoque qui recèle d’immenses réserves de brut lourd.

Le projet de création de ces entreprises mixtes ne s’est pas concrétisé et « en attendant, Petrobras donne le coup d’envoi au projet de la raffinerie », a dit vendredi à l’AFP un reponsable de la compagnie.

Petrobras a envoyé il y a un mois les documents à PDVSA pour créer les deux entreprises mixtes mais n’a pas obtenu de réponse.

« Si l’association ne se confirme pas, Petrobras ne raffinera que du pétrole lourd brésilien », a souligné le porte-parole.

Les président du Venezuela, Hugo Chavez, et du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, avaient posé en 2005 la première pierre de cette raffinerie située près de Recife, la capitale du Pernambouc (nord-est), mais le projet ne s’est ensuite pas concrétisé.

Source AFP

Venezuela:projet de loi pour le transfert des actifs Exxon, Conoco à PdVSA août 30, 2007

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Le ministre vénézuélien du Pétrole a soumis mercredi au Congrès un projet de loi visant à transférer entre les mains de l’Etat plusieurs milliards de dollars d’actifs actuellement détenus par les groupes pétroliers Exxon Mobil (XOM), ConocoPhillips (COP) et PetroCanada (PCZ).

Selon une copie du projet de loi que s’est procurée Dow Jones Newswires, cette nouvelle loi prévoit de transférer à de nouvelles entreprises ou à une filiale de Petroleos de Venezuela, ou PdVSA, les actifs, droits de propriété et droits contractuels détenus par les groupes pétroliers qui ont refusé de signer de nouveaux accords avec l’Etat vénézuélien.

Exxon Mobil, ConocoPhillips et PetroCanada ont rejeté plus tôt cette année les nouveaux termes commerciaux imposés par le Venezuela. Le ministre vénézuélien du Pétrole, Rafael Ramirez, a donné peu de détails sur cette loi lorsqu’il s’est adressé à la presse mercredi.

Le ministre a également présenté au Congrès mercredi les nouveaux contrats pétroliers signés avec les partenaires étrangers. R.Ramirez a indiqué que ces contrats pourraient être approuvés par le Congrès d’ici quelques semaines, mais il n’a pas donné d’indication sur le temps que prendrait l’adoption du projet de loi.

Conoco, Exxon et PetroCanada ont refusé les participations minoritaires que le président Hugo Chavez leur a proposées et ont préféré abandonner leurs actifs dans le pays à l’Etat vénézuélien. Conoco et Exxon détenaient des intérêts dans trois des quatre projets de pétrole lourd du bassin de l’Orénoque, tandis que PetroCanada détenait une participation dans le contrat de partage de production du gisement de La Ceiba.

Au mois de mai, PdVSA a pris le contrôle opérationnel de ces projets, mais il n’y avait pas encore eu de procédure juridique pour décider du sort des actifs détenus par les deux américains et le canadien.

PdVSA contrôle à présent ces projets pétroliers, tout en continuant les discussions avec les trois groupes pour déterminer le paiement « adéquat » à leur faire, selon les termes de R.Ramirez, pour rembourser leurs investissements à leur « valeur comptable ».

Pour le moment, il n’y a pas de date butoir pour parvenir à un accord sur les termes de la compensation, a indiqué le ministre, mais les négociations « avancent rapidement, car certains de ces groupes ont des comptes à rendre à leurs actionnaires ».

BP PLC (BP), Statoil ASA (STO), Total Oil (TOT), et Chevron Corp. (CVX) ont eux choisi de continuer à travailler avec PdVSA.

Le président Chavez a lancé une vaste campagne de nationalisation en janvier, dans les domaines des télécommunications, de l’électricité et du pétrole.

 

Source DJ

Hugo Chavez vend du carburant à Londres août 22, 2007

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Un accord entre Londres et le Venezuela va réduire le prix des tickets de bus.

Plus de 250000 Londoniens pourraient bénéficier de la réduction du prix des billets de bus grâce à l’accord de principe conclu entre le maire de Londres Ken Livingstone et le président vénézuélien Hugo Chavez.

Le contrat a été conclu en février dernier avec la compagnie vénézuélienne de pétrole. Selon des estimations, le prix du carburant pour les bus de la ville baissera d’environ 20% en rapport au prix mondial du pétrole évalué deux fois par an. Londres devrait ainsi gagner environ 16 millions de livres sterling sur ses 100 millions annuels de carburant nécessaire aux quelque 800 bus de la capitale britannique. Avec ces économies, Ken Livingstone a annoncé un plan de baisse du prix des billets de moitié pour les Londoniens à bas revenu recevant déjà des aides financières de la part de l’Etat. Le revenu faisant office de seuil pour les allocations est de 83 livres sterling par semaine.

L’accord permettra aux habitants «d’aller plus facilement et à moindre frais dans leur ville et d’obtenir ainsi le meilleur de Londres» a déclaré Ken Livingstone.

La nouvelle ne fait cependant pas l’unanimité au sein des dirigeants londoniens. Angie Bray, du parti conservateur, décrit Hugo Chavez comme «un dictateur avec un très mauvais bilan en matière de droits de l’homme», ajoutant qu’«il est moralement indéfendable de prendre du carburant vénézuélien à prix réduit».

Pas d’augmentation de la consommation

Le maire travailliste voit la chose d’un meilleur œil: «L’accord va aussi être bénéfique pour les Vénézuéliens, en leur fournissant des expertises dans les secteurs de gestion de ville où Londres est un leader mondial, comme les transports publics, le développement urbain, le tourisme et la protection de l’environnement.» Le maire a ajouté que l’arrangement n’amènera aucune augmentation de consommation de pétrole de la flotte d’autobus de Londres et donc aucune augmentation des émissions de carbone.

Les Londoniens profitant de l’opération devront apporter une preuve de leur statut à un bureau de poste pour recevoir une carte de réduction spéciale.

Le Venezuela a les plus grandes réserves pétrolières des Amériques, et son président socialiste est le critique le plus féroce de l’administration Bush en Amérique latine.

 

Source Le temps

L’axe sud-américain carbure pour réchauffer Buenos Aires août 13, 2007

Posted by starbucker in Argentine, Energie, Vénézuela.
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En pénurie d’électricité, l’Argentine multiplie les accords de coopération.

Coupures d’électricité dans les foyers, rationnement du gaz pour les entreprises, pénurie de diesel dans les transports : les vagues de froid polaire qui se sont successivement abattues sur l’Argentine depuis le début de l’hiver austral ont entraîné la pire crise énergétique depuis vingt ans, poussant le pays à se tourner davantage vers ses voisins.

Le système électrique peine à faire face à la reprise de l’économie, qui affiche depuis la crise de 2001 des taux de croissance de l’ordre de 8 à 9 %, et il a frôlé plusieurs fois l’effondrement. Par ailleurs, les « tarifs sociaux » de l’électricité, inférieurs de 40 % à ceux des voisins chiliens ou brésiliens, ont encouragé la consommation tout en réduisant les capacités d’investissement des producteurs et distributeurs.

Coupures. « Si l’Argentine veut continuer à croître au rythme de 5 % par an, il lui faut investir 3 milliards de dollars par an, soit 2 % de son PIB, dans le secteur énergétique », avertit Daniel Montamat, ex-secrétaire d’Etat à l’Energie. La consommation d’électricité a augmenté de 5 145 mégawatts (Mw) depuis 2001, alors que la capacité de production n’a progressé que de 844 Mw. Aucune grande centrale électrique n’a été inaugurée et les deux usines thermiques en construction n’entreront pas en service avant fin 2008. La modernisation de l’usine hydroélectrique de Yacireta, partagée avec le Paraguay, n’est prévue que pour 2009, tandis que la remise en service de la centrale nucléaire d’Atucha, programmée pour 2010, pourrait n’avoir lieu qu’en 2012. Si l’on ajoute l’agrandissement de plusieurs petites centrales thermiques du centre du pays, l’accroissement de la puissance obtenue est à peine supérieur à la demande prévue pour ces trois prochaines années.

« Les coupures d’électricité sont d’abord dues à l’insignifiance des investissements dans le secteur. La situation s’est détériorée au point que le système n’est pas fiable puisqu’il ne fonctionne normalement qu’à l’automne et au printemps et uniquement s’il pleut abondamment dans les provinces où sont installées les principales usines hydroélectriques », souligne Alejandro Albanese, chercheur à l’Institut de planification stratégique. Ces dernières semaines, l’Argentine a dû interrompre à plusieurs reprises ses envois de gaz vers le Chili, importer de l’électricité du Brésil et du fioul lourd du Venezuela.

Sauveur. Le président vénézuélien, Hugo Chávez, en tournée « pétro-diplomatique » dans la région vient de signer des accords de fourniture d’énergie avec l’Uruguay, et de créer des sociétés mixtes d’exploration et d’exploitation de pétrole et de gaz avec l’Equateur et la Bolivie. En Argentine, attendu comme un sauveur, il a paraphé un traité de sécurité énergétique qui prévoit la création de Petrosuramerica, une entreprise binationale, et la construction d’une usine de « regazification » de gaz liquide, acheminé en bateau depuis le Venezuela. Buenos Aires a aussi prévu d’accélérer les travaux du gazoduc qui doit relier la Bolivie, le deuxième producteur de gaz en Amérique du sud, au centre du pays.

Mais l’Argentine souffre pour trouver des crédits à long terme auprès des organismes ­internationaux et les affaires de corruption qui ont récemment entaché les appels ­d’offres pour des travaux d’infrastructure ont refroidi les investisseurs privés.

 

Source Libération

Hugo Chavez veut aider l’Amérique du Sud à  » s’affranchir de Dracula «  août 13, 2007

Posted by starbucker in Géopolitique, Vénézuela.
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Le Venezuela intensifie ses rachats d’emprunts émis par l’Etat argentin. Ce financement direct par Caracas permet à Buenos Aires de ne pas solliciter le FMI

Au Venezuela, les banques attendent avec impatience la troisième émission de  » bons du Sud « , prévue avant la fin août, pour un montant de1 milliard de dollars (730 millions d’euros). La moitié des bons proviennent des titres de la dette argentine, l’autre moitié des fonds de l’Etat vénézuélien.

Lundi 6 août, lors d’une brève visite à Buenos Aires, le président vénézuélien Hugo Chavez a acquis 500 millions de dollars de la dette de l’Argentine.  » L’Argentine est en train de s’affranchir de Dracula, brisant les chaînes du Fonds monétaire international – FMI – « , a déclaré M. Chavez lors d’une conférence de presse.

Depuis 2005, le Venezuela a racheté 4,3 milliards de dollars de la dette de l’Argentine (la presse de Caracas parle de 5 milliards). Cela a permis au gouvernement argentin d’honorer ses créances, sans recourir à des emprunts à des taux d’intérêt trop élevés. Le président vénézuélien envisage d’alléger aussi la dette de l’Equateur et de la Bolivie.

Acquis par des banques privées vénézuéliennes au taux officiel de 2 150 bolivars le dollar, les bons du Sud, revendus sur le marché financier international, leur permettent de réaliser immédiatement un profit de l’ordre de 90 %, car la monnaie américaine est cotée sur le marché parallèle de Caracas à 4 300 bolivars. Au passage, l’Etat vénézuélien prélève une  » prime « , dont le total a été évalué par le ministre des finances, Rodrigo Cabezas, à 109 milliards de bolivars.

La situation difficile de l’Argentine sur les marchés, après le moratoire de 2001 et la laborieuse renégociation de la dette qui s’ensuivit, l’empêche de réaliser cette opération à son propre compte.

Les bons du Sud suscitent des critiques au Venezuela et ailleurs. Selon des altermondialistes européens, partisans d’une dénonciation de la dette extérieure des pays du tiers-monde, lorsque Caracas investit une partie de ses réserves en achats de titres argentins, le Venezuela entre dans le système de la dette internationale et se retrouve créancier de l’Argentine. Ce qui apparaît comme un geste solidaire peut avoir un effet pervers, qui affaiblit la position de Buenos Aires.

VALISES PLEINES DE PÉTRODOLLARS

De son côté, à Caracas, l’opposition s’inquiète de l’endettement du Venezuela. Dirigeant du Mouvement pour le socialisme (MAS, social-démocrate), Nicolas Sosa dénonce  » l’ivresse du pouvoir dans l’utilisation des ressources de l’Etat « . A l’en croire, la dette intérieure et extérieure du Venezuela totalise près de 70 milliards de dollars. Le chiffre officiel est de 46,6 milliards de dollars, équivalents à 35 % du produit intérieur brut.

Coauteur d’un Livre rouge sur la Banque centrale du Venezuela, présenté à Caracas jeudi 9 août, Orlando Ochoa fustige  » l’enrichissement spéculatif, non productif et corrupteur de fonctionnaires, entrepreneurs et banquiers  » favorisé par le gouvernement Chavez. D’après cet économiste de l’Université catholique, les largesses gouvernementales ont provoqué  » la pire corruption financière de l’histoire du Venezuela « .

Le ministre Cabezas dément qu’il y ait favoritisme dans le choix des banques bénéficiaires.  » Ces transactions se font de manière transparente, sans privilèges, elles ne concernent pas une ou deux banques « , assure-t-il. Cinq banques ont été sélectionnées initialement, puis cinq autres, a-t-il précisé.

Les valises pleines de  » pétrodollars  » restent le principal atout diplomatique du président Chavez, qui a dû se résigner à  » geler  » son projet de  » gazoduc du Sud  » (du Venezuela à l’Argentine en passant par le Brésil) et à retarder le lancement d’une  » banque du Sud « , faute de soutiens dans la région.

En dépit de l’envol du baril de brut, la production vénézuélienne n’arrive toutefois pas à satisfaire le quota fixé par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), à cause de l’absence d’investissements.

Selon l’OPEP et l’Agence internationale de l’énergie, en juin, la production n’a pas dépassé les 2,37 millions de barils par jour. Le gouvernement vénézuélien prétend produire plus de 3 millions de barils et s’est assigné comme objectif 5,8 millions en 2012.

 

Source Le Monde

La Bolivie, l’Argentine et le Venezuela créent l’Opegasur août 13, 2007

Posted by starbucker in Argentine, Bolivie, Gaz, Vénézuela.
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Les présidents argentin, Nestor Kirchner, bolivien, Evo Morales et vénézuélien, Hugo Chavez, réunis dans la ville de Tarija, au sud de la Bolivie, ont signé vendredi un accord portant sur la  création de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de gaz d’Amérique du Sud (Opegasur). Le président Chavez a été le principal initiateur de la création, début mars 2007, d’une organisation régionale des pays producteurs et exportateurs de gaz en Amérique du Sud, rassemblant les trois premiers producteurs de gaz de la zone à savoir le Venezuela, l’Argentine et la Bolivie. L’objectif étant de créer une structure commune pour les échanges de technologies et d’expériences, les investissements communs et les projets d’intégration régionale dans l’industrialisation ou les infrastructures de transport du gaz. Le Venezuela est le premier producteur de gaz d’Amérique latine (160 millions m3/j) devant l’Argentine (135 millions m3/j) et la Bolivie (45 millions m3/j). Les trois membres de l’Opegasur détiennent aujourd’hui plus de 200 millions TCF de réserves de gaz, dont 150 TCF pour le Venezuela (8e mondial), 30 TCF pour la Bolivie et 20 TCF pour l’Argentine. Outre l’objectif de consolider l’alliance énergétique latino-américaine, l’Opegasur est perçue comme le premier pas vers le projet plus vaste de création d’une « Opep » mondiale du gaz. Pour rappel, cette idée d’Opep du gaz a dominé les travaux du « Forum des pays producteur de gaz » qui s’est tenu en avril au Qatar. Si la décision d’instituer un cartel n’a pas été prise, à Doha, les ministres des pays membres du Forum avaient décidé de créer un haut comité technique, présidé par la Russie, qui sera l’hôte de la prochaine réunion.  « Le comité aura pour tâche d’élaborer un plan global destiné à améliorer les performances du FPEG et définir les voies pour le développement futur de cette structure », a précisé le texte ayant sanctionné les travaux du Forum. L’idée de transformer ce forum informel, qui regroupe une quinzaine de pays (Russie, Algérie, Iran, Qatar, Indonésie… représentant 70% des réserves et 40% de la production mondiale), en une organisation plus volontariste, a été relancée en janvier par l’Iran et la Russie.  « Créer une Opep du gaz serait une idée intéressante », avait ainsi déclaré Vladimir Poutine, en début d’année. Un cartel gazier qui pourrait rassembler la Russie (1er producteur mondial de gaz), l’Iran (4e), l’Algérie (5e), le Qatar (15e) et le Venezuela (18e mais avec des projections à moyen / long terme à la 5 / 6e position), n’est cependant pas du goût des grandes puissances occidentales, notamment les Etats-Unis qui ont réagi à travers la Chambre des représentants américaine en approuvant un projet de loi visant à contrecarrer la création d’une « Opep du gaz ». En effet, les efforts déployés en matière de création d’un cartel gazier sont considérés par les Etats-Unis comme une démarche inamicale menaçant la sécurité des Etats-Unis et du monde entier.   Au moment où l’idée de création de l’Opep du gaz s’est fait un peu oublier, ayant été retardée au prochain Forum des pays producteurs de gaz que doit abriter Moscou, l’accord signé vendredi, instituant l’Opegasur, vient de relancer le débat sur un sujet ô combien sensible.

Selon Hugo Chavez, le baril de pétrole va atteindre 100 dollars août 12, 2007

Posted by starbucker in Pétrole, Vénézuela.
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Les cours mondiaux du pétrole s’acheminent vers un baril à 100 dollars, a prédit samedi le président vénézuélien Hugo Chavez, qui a menacé de suspendre les livraisons à destination des Etats-Unis si le gouvernement américain « attaquait » une nouvelle fois son pays.

« J’ai toujours dit que les prix du pétrole s’acheminaient tout droit vers les 100 dollars le baril », a déclaré Chavez dans un discours retransmis à la télévision. « Nous devrions nous préparer à ce prix de 100 dollars », a-t-il ajouté.

Selon le dirigeant vénézuélien, les prix élevés de l’or noir sont le signe d’une « crise globale » de l’énergie provoquée par une consommation effrénée qui a considérablement réduit les réserves disponibles.

Chavez accuse Washington d’être derrière un bref coup d’Etat qui l’a évincé du pouvoir pendant deux jours en 2002 et il a plusieurs fois menacé de suspendre les livraisons de pétrole aux Etats-Unis.

« Personne ne doit penser que nous allons arrêter d’acheminer du pétrole aux Etats-Unis, non, sauf s’ils nous attaquent une nouvelle fois », a-t-il déclaré lors d’une réunion des dirigeants des pays des Caraïbes.

« S’ils nous attaquent encore une fois comme ils l’ont fait en avril 2002 (…) il n’y aura plus de pétrole« , a-t-il ajouté.

 

Source Reuters

La Bolivie, l’Argentine et le Venezuela consolident leur alliance énergétique août 12, 2007

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Les présidents de Bolivie, d’Argentine et du Venezuela ont signé vendredi un accord sur la création de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de gaz d’Amérique du Sud (Opegasur) pour consolider leur alliance en énergie.

Selon une information en provenance de la Bolivie, les présidents bolivien Evo Morales, vénézuélien Hugo Chavez et argentin Nestor Kirchner ont signé vendredi l’accord à Tarija, une ville dans le sud de la Bolivie.

Les trois chefs d’Etat ont également signé un accord sur l’exploration et l’exploitation du fuel fossile à Tarija et à Santa Cruz (Bolivie), promettant de faire de Tarija le principal centre de production de fuel fossile et de gaz dans le cadre de l’Opegasur.

MM. Morales et Chavez ont signé mardi un accord de 600 millions de dollars sur la création d’une co-entreprise entre les compagnies pétrolères nationales de leurs pays.

MM. Morales et Kirchner ont aussi signé vendredi un accord sur la construction d’une usine de traitement de gaz liquéfié à Tarija, près de la frontière avec l’Argentine.

Source Xinhua