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Le pétrole africain favorise la croissance asiatique septembre 12, 2007

Posted by starbucker in Afrique, Pétrole.
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L’industrie pétrolière africaine alimente de plus en plus les économies asiatiques mais des investissements dans le secteur sont nécessaires afin de le rendre plus compétitif, a expliqué mercredi à Singapour un responsable de la compagnie pétrolière nationale nigériane.

« Il y a eu une forte augmentation des échanges pétroliers entre l’Afrique et l’Asie ces dernières années », a expliqué Reg Stanley, directeur d’une division de la compagnie pétrolière nationale nigériane, lors de la Conférence pétrolière Asie Pacifique (APPEC).

« La demande générale pour le pétrole africain est en progression constante », a continué M. Stanley.

Le continent consomme moins de pétrole qu’il n’en produit et possède « une énorme capacité disponible » pour fournir l’Asie.

L’Afrique fournit 12% de la production mondiale d’hydrocarbures mais les spécialistes estiment que ce chiffre pourrait atteindre 30% à l’horizon 2010.

La Chine importe désormais 28% de son pétrole du continent africain, majoritairement du Soudan, de l’Angola, du Congo et du Nigeria, selon M. Stanley.

La Chine, suivie de l’Inde, est le premier bénéficiaire de ce marché mais la Corée du Sud, la Malaisie et même le Brésil fort partie des principaux clients.

Dans le domaine du gaz naturel, le continent possède d’immenses ressources mais les infrastructures pour l’exploiter sont quasiment inexistantes.

Source AFP

Le pétrole et une nouvelle donne géostratégique dopent l’influence de l’Afrique août 20, 2007

Posted by starbucker in Afrique, Géopolitique, Pétrole.
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Elle est courtisée par la Chine et l’Inde, suscite l’intérêt des Etats-Unis, possède, au moins par endroits, du pétrole… L’Afrique n’a sans doute jamais eu autant d’atouts en main depuis longtemps sur la scène internationale. Reste à savoir si elle pourra utiliser cette influence nouvelle pour mettre fin aux maux qui l’accablent.

« Il y a une nouvelle dynamique à l’oeuvre », souligne Anthony Goldman, consultant indépendant sur l’analyse des risques basé à Londres. « Et le défi pour ces pays est de la gérer. »

En 1993, les principaux pays africains producteurs de pétrole -Nigeria, Angola, Cameroun, Tchad, Guinée équatoriale et Gabon- ont livré 494.000 barils par jour aux Etats-Unis, selon les statistiques de l’Administration américaine de l’information sur l’énergie, soit environ 7% des importations totales des Etats-Unis. En 2006, le pétrole de ces pays a représenté 18% des importations américaines, avec en moyenne 1,8 million de barils par jour.

Mais ces pays comptent aussi parmi les plus mal en point en Afrique, la plupart ayant à leur tête des dirigeants faibles ou illégitimes, alors que des pays plus pauvres comme le Sénégal, le Mali, le Liberia, le Burundi ou le Ghana ont enregistré des progrès en matière de démocratie.

La Guinée équatoriale affiche un produit intérieur brut par habitant parmi les plus élevés au monde grâce à la manne pétrolière, mais elle figure dans le bas du classement de l’indice du développement humain (IDH) établi par les Nations unies.

Le cas du Nigeria, premier producteur de pétrole du continent, est également emblématique. Malgré d’importantes recettes pétrolières -des centaines de milliards de dollars-, les 140 millions d’habitants du pays le plus peuplé d’Afrique restent désespérément pauvres. Environ 70% des Nigérians vivent avec moins de deux dollars par jour, selon l’ONU.

Une grande partie de la richesse pétrolière en Afrique est volée par des dirigeants corrompus, ou gaspillée. Rien qu’au Nigeria, la Banque mondiale estime que 300 milliards de dollars de recettes gouvernementales issues du pétrole ont disparu. Le pays pointe à la 159e place sur 177 au classement IDH.

Reste que la Chine et l’Inde, à la recherche de ressources naturelles pour leur économie en pleine croissance, réalisent de plus en plus d’investissements sur le continent noir. La croissance enregistrée par l’Afrique l’an dernier, estimée à 5,5%, est attribuée en grande partie à la demande quasi-insatiable de la Chine pour le pétrole, gaz, bois, cuivre et d’autres ressources. La croissance économique de l’Afrique sub-saharienne devrait approcher les 7% en 2007, selon le Fonds monétaire international (FMI).

Le commerce entre l’Afrique et la Chine a augmenté de 40% l’an dernier, atteignant 55,5 milliards de dollars, et Pékin estime que ce chiffre devrait passer à 100 milliards d’ici 2020.

Les Etats-Unis s’intéressent également au continent. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, réduire la dépendance pétrolière avec le Moyen-Orient est l’un des objectifs du gouvernement américain, et Washington a récemment annoncé vouloir implanter une base de commandement militaire permanente en Afrique. « Il y a clairement une donnée énergétique là-dedans », reconnaît le contre-amiral de la marine américaine Bob Moeller, impliqué dans le projet. « L’importance stratégique de l’Afrique augmente. »

Selon les analystes, la priorité donnée à la lutte contre le terrorisme depuis 2001 combinée à la hausse des prix du pétrole, donnent à l’Afrique une occasion de tourner la page de décennies de guerre, maladies, corruption et de pauvreté.

Le continent fait pression pour décrocher un siège de membre permanent dans un Conseil de sécurité de l’ONU élargi. Son influence nouvelle auprès des grands pays pourrait lui permettre d’obtenir des accords commerciaux plus favorables, une aide directe accrue ou encore des prêts à de meilleurs taux d’intérêt.

Selon les analystes, l’Afrique ne peut plus être ignorée. Le pétrole attire l’attention, mais la sécurité de l’Afrique est aussi devenue un enjeu pour les Etats-Unis, précise Peter Pham, professeur de relations internationales à l’université James Madison (Virginie). « Si le 11-Septembre nous a appris quelque chose, c’est que des Etats faibles peuvent constituer des menaces », souligne-t-il. « Il y a un intérêt pour le développement de la capacité des Etats africains à gérer leurs propres problèmes et à fournir des services à leurs populations. »

 

Source AP

Surchauffe autour de l’uranium africain août 18, 2007

Posted by starbucker in Afrique, Uranium.
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La rébellion des Touaregs au nord du Niger met en lumière les énormes intérêts stratégiques qui entourent ce minerai en Afrique.

Que les autorités nigériennes aient été obligées de mettre un terme à quarante ans de monopole d’Areva dans l’exploitation de l’uranium dans leur pays montre le degré d’exaspération auquel elles étaient parvenues au regard des agissements de cette société ; qu’elles aient été contraintes de le faire un jour non ouvrable, c’est à dire dimanche 5 août, indique clairement qu’il y avait urgence, et peut-être péril en la demeure. N’empêche, la nouvelle avait fait l’effet d’une bombe, surtout qu’elle venait pour ainsi dire confirmer qu’entre le troisième producteur mondial d’uranium et le numéro un du nucléaire civil, c’était vraiment la rupture totale , une rupture matérialisée par l’expulsion le mois dernier de Dominique Pin, le DG. d’Areva Niger.

Les relations entre Areva, le plus gros employeur privé au Niger et le gouvernement ont commencé à se dégrader au début de l’année. Le patron local de cette firme française, Dominique Pin, a formellement été accusé de financer la rébellion touarègue qui sévit au nord du pays, région où est justement produit l’uranium, une rébellion de plus en plus offensive menée par le Mouvement des Nigeriens pour la Justice ( MNJ ) ,et qui inflige périodiquement de lourdes pertes à l’armée nationale. Une accusation à première vue aberrante, mais que les Nigériens , au fil des mois, ont étayé par des preuves solides.

Les accusations de Niamey se fondent sur des documents bancaires prouvant clairement qu’ Areva avait viré sur le compte d’un commandant des forces armées nigériennes, en service au nord du pays, c’est dire en pleine zone rebelle, une somme de 57 millions de F.cfa. Comme par hasard, ce commandant allait déserter l’armée pour rejoindre les rebelles quelques jours plus tard ,avec armes et bagages. Les Nigériens ont aussi trouvé suspect le  » vol  » par les rebelles des véhicules tout-terrain lors d’une attaque sur le site minier d’Immouraren. Et comme si cela ne suffisait pas, voici que le MNJ se met à réclamer le départ de  » sa  » zone de toutes les compagnies d’exploration à l’exception d’Areva. Il n’en fallait pas plus pour que Niamey mette un terme à 40 ans de monopole de cette société sur la prospection, l’exploitation et la vente de l’uranium nigérien.

Enjeux sous-terrains

Une autre pièce à verser à ce dossier : le DG d’Areva Niger, Dominique Pin, qui n’a quitté la diplomatie qu’au début de cette année, était le numéro deux de l’ambassade de Côte d’Ivoire lors du déclenchement de la rébellion dans ce pays. Il se murmure d’ailleurs que c’est chez lui qu’aurait résidé Alassane Ouattara durant les premières semaines de cette crise.

En outre, les autorités nigériennes trouvent troublante la tournure que viennent de prendre les relations franco-libyennes. Il se confirme que la France pourrait bientôt livrer à la Libye des technologies pouvant permettre à ce pays d’acquérir un réacteur nucléaire à usage civil. Est-ce la raison pour laquelle affirme la presse nigériane la Libye revendique depuis quelques mois un territoire de 30.000km2 riche, affirme la presse nigérienne, en pétrole et en uranium ?

Le cas de l’uranium nigérien n’est pas isolé. Partout en Afrique où ce minerai, incontournable dans l’industrie nucléaire a été découvert, on assiste à des conflits à n’en plus finir, avec une opposition virulente, une société civile aux aguets. Plus que le pétrole, l’uranium semble l’objet de convoitises qui attisent souvent des conflits interminables, en même temps qu’il est l’objet des enjeux souvent sous-terrains. Que ce soit à l’est de la RDC, au Gabon voire plus au sud en Namibie, les enjeux sont les mêmes. Autant que le pétrole sinon plus, l’uranium est devenu la nouvelle pomme de discorde qui divise les peuples et fomente des rebellions à répétition sur le continent africain.

 

Source All Africa

Le Brésil réitère son offre de coopération à l’Afrique en matière d’énergie août 16, 2007

Posted by starbucker in Afrique, Brésil, Energie.
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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a réitéré mercredi à Brasilia l’offre de coopération de son pays à l’Afrique dans le domaine des biocombustibles et de la lutte contre le sida.

M. Lula et son homologue béninois, Boni Yayi, actuellement en visite au Brézil, se sont présentés à la cérémonie de signature des accords bilatéraux dans lesdits domaines et ont promis tous les deux de déployer des efforts communs avec d’autres pays africains pour approfondir cette coopération qui, d’après le leader brézilien, bénéficie d’un potentiel extraordinaire pour le développement des biocombustibles.

« Tout le monde sait l’importance que nous les Brésiliens donnons aux biocombustibles », a souligné M. Lula, tout en exprimant sa conviction de voir « l’étanol et le biodiesel démocratiser la production énergétique du monde, protéger l’environnement et servir d’un instrument pour le développement. »

Dans son discours, M. Lula a également manifesté son intention de coopérer avec le Bénin dans le développement des techniques pour la culture du coton, qui représente pour le pays africain 80% des exportations et 40% du Produit intérieur brut.

De son côté, M. Yayi a apprécié le soutien du Brésil au continent africain, qualifiant M. Lula de « protagoniste véritable en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde entier ».

Il a par ailleurs souligné l’importance dont jouissent les biocombustibles pour le développement des pays pauvres.

Le président béninois devait se rendre jeudi à Sao Paulo pour visiter une usine de production d’étanol et rencontrer les dirigeants de la Fédération des industries de l’Etat de Sao Paulo.

Il doit conclure sa visite au Brésil vendredi à Salvador, chef- lieu de l’Etat de Bahia, où il doit s’entretenir avec les autorités locales et signer un accord de coopération dans le domaine de la culture.

Source Xinhua

Les Japonais en lice pour les recherches pétrolières juillet 23, 2007

Posted by starbucker in Afrique, Pétrole.
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Le cours du brut ne cesse d’augmenter. Résultat : les compagnies pétrolières internationales s’intéressent de plus en en plus au gisement pétrolier jusqu’à présent considéré comme insignifiant. Madagascar n’échappe pas à la règle comme le témoigne l’intérêt que portent actuellement les Japonais sur la recherche pétrolière à Madagascar.

En effet sur une initiative de l’Ambassadeur de Madagascar à Tokyo, Radifera B. Jocelyn, des experts japonais en recherche pétrolière issus de l’Information Center for Petroleum Exploration (ICEP) ont effectué une première mission d’information à Madagascar la semaine dernière.

Etudes préliminaires

« Il sont venus surtout pour faire des études préliminaires afin de voir quelles sont les possibilités d’exploiter le pétrole à Madagascar » nous a expliqué Radifera B Jocelyn, lors d’une interview qu’il nous a accordée. Durant cette mission en terre malgache, ces pétroliers japonais ont eu l’occasion de rencontrer des hauts responsables du ministère des Mines et de l’OMNIS. Durant notamment leur rencontre avec le D.G de l’OMNIS, Elysé Razaka, ils ont posé beaucoup de questions aussi bien sur les possibilités de gisement que sur la législation fiscale et les procédures d’investissement à Madagascar.

« Les discussions ont même porté sur les possibilités pour les Japonais d’obtenir des blocs de prospection offshore ou on shore » selon toujours l’Ambassadeur Jocelyn Radifera qui précise que « ces techniciens japonais sont rentrés dans leur pays avec assez d’éléments pour faire un rapport positif sur les possibilités d’investir à Madagascar ». Et de continuer que « ces Japonais s’intéressent à 100% à Madagascar et s’ils décident réellement de venir investir au pays, ils peuvent le faire soit par eux-mêmes, soit en partenariat avec d’autres compagnies pétrolières opérant déjà à Madagascar ».

Regain d’intérêt

Avec cet intérêt sur l’exploration pétrolière, les Japonais commencent à se tourner de plus en plus sur Madagascar alors qu’auparavant la Grande Ile était une destination pratiquement inconnue des opérateurs nippons. Maintenant, c’est la grande mine qui intéresse apparemment les Japonais qui sont aussi partie prenante dans le gisement de nickel et de cobalt d’Ambatovy à travers le groupe Sumitomo. Un regain d’intérêt obtenu grâce également aux efforts de promotion entrepris par l’Ambassade malgache au Japon.

« Cette année, nous avons organisé partout des séminaires à l’endroit du secteur privé et des décideurs politiques au Japon et les efforts ont porté leurs fruits » explique l’Ambassadeur. Résultat, des touristes japonais sont déjà venus, alors que des banquiers japonais envisagent d’effectuer une mission à Madagascar. Il en est ainsi par exemple de la Bank of Tokyo Mitsubishi. Il en est de même de deux autres firmes japonaises qui envisagent également de venir. L’OJI Paper, qui s’intéresse à un projet de reforestation doublé d’une exportation d’eucalyptus vers le Japon, ou encore la Mitsu Masocima qui s’intéresse au fer.

Madagascar National Week

Notons par ailleurs que l’Ambassade de Madagascar au Japon a organisé au mois de juin dernier le « Madagascar National Week » au City club of Tokyo (CCT). Une manifestation durant laquelle le « label Madagascar », à travers l’exposition de produits très variés, a suscité chaque jour l’intérêt de centaines de visiteurs.

Des échantillons de produits malgaches sont actuellement entre les mains de partenaires japonais. Mais l’autre grand résultat de cette semaine nationale de Madagascar CCT, c’est le prochain voyage à Madagascar d’un groupe de Japonais.

 

Source All Africa