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Pétrole : la Chine va quadrupler ses réserves stratégiques d’ici à 2010 septembre 13, 2007

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Les réserves chinoises devraient représenter un mois d’importations de brut en 2010 et trois mois en 2020, conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie

Face à la progression de ses besoins en énergie et notamment en pétrole, la Chine a décidé de prendre des mesures. Pékin compte porter ses réserves stratégiques d’or noir de 2 à 3 millions de tonnes actuellement, à 12 millions de tonnes d’ici à 2010, ont affirmé jeudi les médias chinois. Chen Deming, vice-directeur de la Commission Nationale pour la Réforme et le Développement (CNRD, principal organisme de planification économique), a affirmé lors d’un forum aux Etats-Unis que la Chine allait accroître progressivement ses réserves pour atteindre ces 12 millions de tonnes. Il a toutefois également souligné que le moment n’était pas le plus approprié, vu les cours internationaux élevés de la matière.

Le pétrole a établi un record historique mercredi à New York, en dépassant la barre de 80 dollars pour un baril, tandis que le prix du « panier » de douze bruts mondiaux qui sert de référence à l’Opep battait aussi un plus haut historique, atteignant 74,21 dollars le baril, selon le cartel. Selon M. Chen, les réserves chinoises devraient représenter un mois d’importations de brut en 2010 et trois mois en 2020, conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie.

Les responsables chinois ont déjà annoncé que ces réserves pétrolières stratégiques devraient assurer au moins 30 jours d’importations, tout en espérant augmenter cette capacité dans les dix années. Deuxième consommateur au monde de pétrole derrière les Etats-Unis, la Chine a acheté 145,18 millions de tonnes de brut en 2006 à l’étranger (+14,5% sur un an), ses importations nettes totales atteignant 138,8 millions de tonnes (+16,9%).

Cette année, sur les huit premiers mois, elle en a déjà importé pour 110,4 millions de tonnes de brut, ( 15,3% sur un an), selon des chiffres des Douanes. Sur le seul mois d’août, les importations ont été de 14 millions de tonnes. La Chine a prévu quatre réserves stratégiques, dont elle a lancé la construction en 2004 et dont les deux premières, dans le Zhejiang (est), sont entrées en opération au premier trimestre 2007. Les deux autres sont aussi situées sur la façade est du pays : une à Huangdao, dans le Shandong (plus au nord) et une autre à Dalian (province du Liaoning) dans le Nord-Est.

Plusieurs médias citent aussi un responsable du Bureau de l’Energie de la Commission, Hu Weiping, certifiant que la Chine ne se servira de ses réserves qu’en cas de nécessité et sans l’intention de manipuler les cours de l’or noir.

Source Les Echos

Atomstroïexport lance le deuxième bloc de la centrale nucléaire de Tianwan septembre 12, 2007

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Le russe Atomstroïexport a lancé la mise en service du deuxième bloc énergétique de la centrale nucléaire Tianwan en Chine, remplissant ainsi le contrat russo-chinois sur la construction des deux premières piles du site, a annoncé aux journalistes mercredi le président de la société, Sergueï Chmatko. Selon lui, des négociations sont actuellement en cours pour conclure les contrats concernant la construction des nouveaux blocs du site.

Source Ria Novosti

Sergueï Novikov, porte-parole de l’Agence fédérale de l’énergie atomique (Rosatom), a annoncé pour sa part que le protocole de réception avait été signé au préalable mercredi, marquant ainsi le début d’une garantie de deux ans sur l’exploitation de la deuxième pile de Tianwan.

« Cet événement marque la fin des engagements contractuels d’Atomstroïexport dans l’édification de cette centrale nucléaire en Chine », a-t-il expliqué. Selon lui, les deux piles fonctionnent normalement, au maximum de leurs capacités prévues, et fournissent de l’électricité au réseau de la province de Jiangsu.

Le contrat d’édification des deux premières tranches du site de Tianwan, équipées de réacteurs russes VVER-1000 d’une puissance globale de 2.000 MW, avait été signé fin 1997. Atomstroïexport avait lancé les travaux de construction en 1998.

Le premier bloc de la centrale nucléaire a été mis en service en juin dernier.

Soudan : Des groupes demandent aux fonds américains de lâcher les firmes pétrolières chinoises septembre 9, 2007

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Des activistes ont lancé une tentative pour couvrir de honte certaines des plus grandes sociétés d’investissement du monde en les obligeant à faire du dumping pour les firmes pétrolières chinoises qu’ils accusent de complicité dans ce que le gouvernement des Etats-Unis appelle le génocide dans la région occidentale du Soudan, le Darfour.

« Le peuple américain ne veut pas investir dans le génocide », a déclaré mercredi Zahara Heckscher, directeur de la campagne de désinvestissement à ‘Save Darfour Coalition’ (Sauver la coalition du Darfour), puisque les membres de la coalition ont dit qu’ils cibleraient cinq sociétés d’investissement avec un mélange de publicité négative, de protestation et de pression des investisseurs.

Les activistes veulent que les ‘Franklin Templeton Investments’, basés aux Etats-Unis, le ‘ JPMorgan Chase’, le ‘Capital Group’s American Funds’, les ‘ Fidelity Investments’, et le ‘Vanguard Group’ vendent leurs actions dans la PetroChina et la firme dont elle est dérivée, la ‘ China National Petroleum Corporation’ (CNPC).

Les activistes ont déclaré qu’ils espèrent, en retour, que les Chinois utiliseraient leur poids en tant que les plus gros acheteurs du pétrole soudanais pour faire pression afin d’obtenir la paix au Darfour. Autrement, les firmes pourraient quitter le pays, augmentant ainsi son isolement et la pression économique sur le gouvernement de Khartoum dans un processus qui rappelle le mouvement de désinvestissement qui s’est déclenché autrefois pour affronter l’apartheid en Afrique du Sud.

En rappel de cette précédente campagne, les activistes ont affirmé qu’ils avaient convaincu 20 Etats américains à adopter des politiques de désinvestissement mandatant les fonds publics de retraite de plusieurs milliards de dollars de se débarrasser des avoirs ruinés par le Darfour. Plus de 50 universités publiques et privées ont également pris des mesures similaires, ont-ils ajouté.

Le pétrole fournit jusqu’à 90 pour cent des recettes d’exportations du Soudan. Les activistes affirment que jusqu’à 70 pour cent de ces recettes sont dépensés sur l’armée.

« Le gouvernement soudanais est sensible à la pression économique », a affirmé Adam Sterling, directeur du Groupe de travail de désinvestissement au Soudan. « Cependant, il a rencontré de telle pression peu sur le Darfour ».

Il est interdit aux firmes américaines d’investir directement au Soudan conformément aux sanctions économiques imposées par Washington en 1997. Toutefois, elles peuvent investir dans des entreprises étrangères qui font des affaires au Soudan. Les activistes du Darfour ont déclaré qu’il existait 500 pareilles entreprises à travers le monde.

Toutefois, depuis juillet, le Parlement européen encourage les firmes européennes à désinvestir.

Les sociétés d’investissement américaines ciblées mercredi détiennent probablement un montant commun d’environ cinq milliards de dollars dans la réserve de la ‘ PetroChina’, a déclaré Sterling à IPS. La firme pétrolière chinoise a une capitalisation boursière supérieure à 230 milliards de dollars.

De leur côté, les sociétés d’investissement ont dit qu’elles ont été injustement ciblées.

« Les conditions dans la région du Darfour au Soudan sont déplorables et nous soutenons des efforts vers un changement positif là-bas », a écrit dans un e-mail Lisa Gallegos, porte-parole de ‘Franklin Templeton’. « D’après notre expérience dans le domaine des investissements dans des marchés émergents, nous avons constaté que le fait de favoriser le développement économique et commercial à travers l’investissement dans des régions troublées peut souvent aider à réaliser des réformes ».

Au ‘Vanguard’, la porte-parole Rebecca Cohen a souligné que les clients individuels et institutionnels de la firme ont l’habilité de choisir de ne pas prendre part aux investissements qu’ils considèrent comme moralement choquants.

Trois fonds du ‘Vanguard’ détiennent une réserve dans la ‘ PetroChina’, la CNPC ou dans les deux, a indiqué Cohen à IPS. Deux de ceux-ci sont des fonds indiciels et par définition, sont nécessaires pour suivre la trace du mouvement des marchés financiers spécifiques : l’un suit la trace des réserves des marchés émergents et l’autre, une section croisée des non-valeurs des Etats-Unis.

Le troisième fonds d’investissement, le ‘Vanguard’s energy fund’ (le fonds d’énergie de Vanguard), est activement géré par un gérant d’actifs extérieurs, ‘ Wellington Management’ avec une vue singulière pour maximiser la rentabilité des investisseurs.

‘Vanguard’ offre aux soi-disant investisseurs socialement responsables — ceux recherchant des contraintes éthiques, non pas seulement des profits maxima — une société d’investissement composée de valeurs émises par des entreprises qui remplissent un tas de critères sociaux et environnementaux, a déclaré Cohen.

A ‘Fidelity’, la porte-parole Anne Crowley, a indiqué que deux sociétés d’investissement que l’entreprise offre aux investisseurs américains détiennent un montant commun de 65 millions de dollars dans les actions de la PetroChina, un fragment des 1,3 milliard de dollars représentant le total des actifs que possède ‘Fidelity’.

‘ Fidelity International’, légalement discrète et basée aux Bermudes, représente en réalité la plupart des avoirs de la ‘ PetroChina’ que les activistes attribuent à ‘Fidelity’ basée aux Etats-Unis, a ajouté Crowley. Les entreprises homonymes bénéficient d’un contrôle restreint.

‘Fidelity’ n’a aucun fonds d’investissement socialement responsable pour ses clients, mais elle offre des options éthiques en provenance d’autres sociétés d’investissement, a souligné Crowley.

Le ‘Capital Group’ et le ‘ JPMorgan Chase’ n’étaient pas disponibles pour faire un commentaire mercredi.

Des rebelles du Darfour ont pris les armes contre le gouvernement soudanais au début de 2003, après des années de conflit tribal au sujet des ressources rares dans cette région aride. Ils ont accusé le gouvernement de Khartoum de négligence, d’armer et de former des milices connues sur le nom de Janjaweed, pour piller et brûler les villages de la localité. Ce qui complique le conflit est qu’on pense que le Darfour est assis au sommet de dépôts de minerais et de pétrole.

Khartoum a reconnu avoir armé certaines milices pour combattre les rebelles, mais a nié tout lien avec les Janjaweed qu’il qualifie de hors-la-loi.

Le combat a tué 200.000 à 400.000 personnes, selon diverses estimations internationales. Quelque 2,5 millions à 3,5 millions d’autres personnes ont été obligées d’abandonner leurs maisons et leurs gagne-pain. Des armes russes et chinoises ont fait surface dans le conflit malgré l’embargo des Nations Unies sur les armes.

Le Congrès américain a qualifié la situation de génocide. Le Parlement européen l’a décrit comme l’équivalent de génocide. Les Etats membres de l’ONU ont dénoncé des meurtres, le viol et la torture comme des crimes contre l’humanité et ont déféré les présumés auteurs devant la Cour pénale internationale, mais Khartoum a refusé de livrer ses ressortissants pour comparaître à l’étranger.

Les dirigeants soudanais se sont opposés aux déclarations des Etats-Unis qui parlent de génocide en disant que Washington a présenté un faux dossier sur les armes de destruction massive en Irak et s’est tourné pour présenter actuellement un dossier contre le Soudan, un autre pays arabe ayant du pétrole.

Les Nations Unies continuent de rassembler une force de maintien de la paix pour compléter un contingent très critiqué de l’Union africaine, déployé de façon éparse sur un terrain difficile, à peu près la taille de la France.

 

Source All Africa

Loukoil envisage d’exporter du brut et du gaz en Chine. septembre 9, 2007

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La compagnie pétrolière russe Loukoil et la CNPC chinoise se proposent de réaliser conjointement des projets d’ extraction et de raffinage des ressources pétrogazières et de fabrication de produits pétroliers dans des pays tiers. Un accord dans ce sens vient d’ être signé à Pékin par le patron de Loukoil, Vaguit Alekperov, et le président de la CNPC, Jiang Jiemin.

« Les deux parties discuteront également de la coopération en matière de livraisons de brut et de gaz en Chine et du raffinage d’hydrocarbures en Chine », a communiqué le service de presse de la compagnie russe.

Au courant de deux semaines, les compagnies devront mettre en place un comité de coordination qui se réunira au moins deux fois par an pour discuter et adopter des décisions concernant la mise au point des plans, des accords et des cahiers de charge suivant les projets concrets.

Loukoil a rappelé que la compagnie russe et la CNPC coopèrent dans le cadre de deux projets d’extraction au Kazakhstan. « Les compagnies mettent en valeur à parité le gisement de Koumkol dans la région de Kyzyl-Orda ayant produit l’année dernière 3,4 millions de tonnes de pétrole et 119 millions de mètres cubes de gaz », a-t-on indiqué dans le service de presse. Loukoil a une prise de participation de 25 pour cent et la CNCP, de 50 pour cent dans le projet de Severnye Bouzatchi qui a produit en 2006 quelque 1,3 million de tonnes de brut.

Par ailleurs, les deux sociétés détiennent chacune 20% du consortium international qui s’occupe des travaux de prospection géologique dans la partie ouzbèque de la mer d’Aral.

 

Source Itar-Tass et Ria Novosti

 

 

 

La Chine accroît ses achats de gaz australien septembre 5, 2007

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La Chine a, pour la première fois, dépassé, le mois dernier, le Japon pour devenir le premier partenaire commercial de l’Australie.

Au deuxième jour de sa visite officielle en Australie, le président chinois, Hu Jintao, a pu assister hier, avec délectation, au grand retour de ses groupes d’Etat sur le très convoité marché australien de l’énergie. Cherchant désespérément à réduire sa dépendance envers le charbon et le pétrole, la Chine pousse, depuis 2005, ses sociétés à sécuriser leur accès à de nouvelles réserves de gaz naturel susceptibles d’alimenter les grandes centrales électriques thermiques installées sur sa côte est. Soucieux de s’associer à des pays jugés politiquement stables – par opposition aux traditionnels partenaires énergétiques du Moyen-Orient, moins sûrs à terme -, Pékin tente d’organiser son rapprochement avec Canberra.

En service commandé, Petrochina et CNOOC avaient cherché, l’an dernier, à entrer sur les champs offshore de Gorgon, abritant les plus importantes réserves de gaz naturel d’Australie. Sans succès. Les exploitants du Gorgon Project, et particulièrement l’américain Chevron, qui détient 50 % du projet aux côtés de Royal Dutch Shell (25 %) et ExxonMobil (25 %), avaient préféré assurer d’importantes livraisons à trois électriciens japonais jugés beaucoup plus généreux que leurs concurrents chinois. Hier, Shell a finalement annoncé qu’il allait puiser dans son quota pour vendre chaque année, pendant vingt ans, 1 million de tonnes de gaz naturel liquéfié au groupe chinois Petrochina. N’ayant jamais abandonné la partie, le second géant chinois, CNOOC, serait lui aussi en train de finaliser un accord avec un autre partenaire du projet Gorgon – probablement Chevron – pour importer 3 millions de tonnes par an vers son usine de regazéification de Ningbo, dans la province du Zhejiang.

Le groupe australien Woodside Petroleum, qui avait signé l’an dernier les premières livraisons de gaz naturel liquéfié à la Chine, devrait également annoncer, au fil de la visite de Hu Jintao, un nouvel accord avec Petrochina portant sur la livraison annuelle de 3 millions de tonnes de gaz puisées dans le champ de Browse.

« Une nouvelle phase »

« Le tout premier accord avait déjà été très important pour notre Etat et maintenant nous entrons dans une nouvelle phase », s’est félicité Alan Carpenter, le chef du gouvernement d’Australie-Occidentale, au large de laquelle sont situés la plupart des champs gaziers convoités par la Chine.

Livrant désormais au géant asiatique des millions de tonnes de gaz, de minerai de fer et de nickel, l’Etat d’Australie-Occidentale connaît une embellie économique et a vu son taux de chômage fortement reculer. A lui seul, il avait exporté, en 2006, 11,2 milliards de dollars de marchandises vers la Chine, ce qui représente plus du tiers des 33 milliards d’échanges totaux enregistrés l’an dernier entre les deux pays. Toujours plus gourmande en matières premières, la Chine a, pour la première fois, dépassé, le mois dernier, le Japon pour s’imposer comme le premier partenaire commercial de l’Australie.

 

Source Les Echos

Areva doit vendre à la Chine deux EPR « dans des délais très rapprochés » septembre 2, 2007

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Le groupe nucléaire Areva doit vendre à la Chine deux réacteurs nucléaires de troisième génération EPR « dans des délais très rapprochés », a déclaré dimanche la ministre de l’Economie, Christine Lagarde.

« C’est à la Chine que la société Areva doit vendre deux centrales de troisième génération (EPR) dans des délais très rapprochés d’ailleurs », a affirmé Mme Lagarde lors de l’émission Le Grand Rendez-Vous d’Europe 1/Le Parisien/TV5.

Interrogée sur un éventuel mariage entre Areva et le groupe industriel Alstom, Mme Lagarde a affirmé que « les mariages, s’ils donnent des résultats heureux, doivent être examinés. C’est le travail de l’Etat ».

C’est à l’Agence des participations de l’Etat (APE), qui dépend du ministère de l’Economie, « d’examiner tous les cas de figure », a-t-elle ajouté.

Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a transmis début août aux pouvoirs publics une note détaillant trois schémas de refonte du groupe nucléaire, avec la possible entrée dans son capital des groupes industriel Alstom et diversifié Bouygues.

Le capital d’Areva est public à près de 85%, dont 5,2% appartenant à l’Etat et 79% au CEA. Il est déjà ouvert à 4%, avec des certificats d’investissements (actions sans droit de vote) cotés à la Bourse de Paris.

 

Source Reuters

Le président turkmène donne le feu vert au gazoduc Turkménistan-Chine août 30, 2007

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Le président turkmène, Gourbangouly Berdymoulhammedov, a délivré ce mercredi au président du Consortium national pétro-gazier chinois une licence de prospection et de mise en valeur du gisement Bagtyiarlyk. C’est le premier pas réel vers la mise en œuvre des accords bilatéraux sur la construction d’un gazoduc, antérieurement passés, a déclaré le leader turkmène. Pour la première fois, nous avons investi une compagnie étrangère du droit d’extraire du gaz depuis un gisement terrestre, a-t-il fait remarquer. Les ressources d’ hydrocarbures dans le territoire contractuel destiné à servir de base de la mise en place du gazoduc se chiffrent à 1.300 milliards de mètres cubes.

Le gisement Bagtyiarlyk est situé sur la rive droite de l’Amou-Daria, qui a été qualifié de territoire contractuel par l’Accord de partage de la production, signé par l’Agence nationale de gestion et d’utilisation des hydrocarbures auprès du président turkmène et le Consortium national pétro- gazier chinois, dans le cadre de la visite officielle à Pékin, en juillet dernier, du président turkmène.

La construction du gazoduc Turkménistan-Chine devrait prendre fin en 2009, a fait remarquer le président turkmène. Le Turkménistan s’est engagé à livrer en Chine, en l’espace de 30 ans, 30 milliards de mètres cubes de gaz annuellement. Le gazoduc traversera l’Ouzbékistan et le sud du Kazakhstan, qui ont confirmé leur soutien au projet.

 

Source Itar-Tass

La Chine fixe l’itinéraire du deuxième gazoduc ouest-est août 27, 2007

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La China National Petroleum Corporation (CNPC), le plus grand producteur de pétrole de Chine, a annoncé lundi que l’itinéraire du deuxième gazoduc ouest-est avait été fixé.

Le gazoduc traversera 13 provinces, régions autonomes et municipalités pour acheminer le gaz naturel des pays d’Asie centrale, qui comprennent le Turkménistan et la région autonome Ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), vers les régions privées d’énergie de l’est et du sud de la Chine, dont Shanghai (est) et la province du Guangdong (sud).

La construction du projet débutera en 2008 et l’approvisionnement en gaz naturel commencera en 2010. Le volume prévu d’acheminement de gaz naturel sera de 30 milliards de mètres cubes chaque année, selon la CNPC.

La longueur totale du gazoduc dépasse 7 000 kilomètres, avec une ligne principale de 4 859 km.

Source Xinhua

Chine: Sinopec affiche une hausse de 65,3% de ses profits au premier semestre août 27, 2007

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La China Petroleum and Chemical Corporation (Sinopec) a annoncé dimanche que ses profits nets ont augmenté de 65,3% à 34,9 milliards de yuans au premier semestre de cette année, par rapport à la même période de l’année dernière.

Selon la Chinese Accounting Standard for Business Enterprises, le revenu d’exploitation de Sinopec sur les six premiers mois a atteint 566,8 milliards de yuans, soit une hausse de 15,4% par rapport à la même période de l’année 2006.

L’entreprise a attribué cette forte croissance à la fois à la baisse des prix du pétrole brut et à l’augmentation des prix des produits chimiques sur le marché intérieur.

Pendant cette période, Sinopec a battu un nouveau record de production du pétrole et du gaz, avec 144 millions de barils de pétrole brut et 140 milliards de pieds cubes de gaz naturel, en hausse respectivement de 2,12% et de 10,58%.

Cotée sur les bourses de Hong Kong, de New York, de Londres et de Shanghai, Sinopec et le plus gros raffineur chinois.

Source Xinhua

La participation de la Chine à un projet nucléaire international attend l’appropation de l’APN août 24, 2007

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La participation de la Chine à un projet nucléaire international attend l’appropation de l’APN BEIJING, 24 août (XINHUA) — L’Assemblée populaire nationale de Chine (APN, parlement chinois) a commencé à discuter la participation de la Chine, proposé par le gouvernement, à un accord international sur la réalisation du premier réacteur expérimental de fusion nucléaire du monde.

Le réacteur expérimental thermonucléaire international (ITER) constitue le plus grand programme de recherche scientifique sous collaboration multinationale ayant jamais existé. Le projet de 11 milliards d’euros vise à trouver une solution durable pour la production énergétique.

Le Comité permanent de l’APN s’est réuni pour discuter l’Accord sur l’établissement de l’organisation internationale d’énergie de fusion ITER en vue de la mise en oeuvre conjointe du pojet ITER, qui a été signé par la Chine, l’Union européenne (UE), l’Inde, le Japon, la République de Corée, la Russie et les Etats- Unis en novembre 2006 en France.

Un accord relatif aux privilèges et immunités a aussi été soumis au Comité permanent de l’APN pour ratification. Les deux accords devraient être soumis au vote jeudi prochain.

Le projet ITER, avec un investissement de 11 milliards d’euro, est d’une durée de 35 ans se divisant en quatre phases, soient la construction, l’opération, l’exploitation et la dissolution des installations ITER.

La Chine devra prendre en charge 9,1% du budget total, équivalent aux charges financières partagées par cinq autres pays participants, tandis que l’UE payera 45,4% du budget, a précisé Wan Gang, ministre des Sciences et Technologies du pays.

Source Xinhua