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Gisement de Kashagan: Romano Prodi au Kazakhstan du 7 au 9 octobre septembre 13, 2007

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Le chef du gouvernement italien Romano Prodi se rendra au Kazakhstan du 7 au 9 octobre, ont confirmé jeudi ses services, alors que les autorités d’Astana sont engagées dans un bras de fer avec le groupe Eni concernant le gisement pétrolier de Kashagan.

Cette visite était prévue depuis longtemps, bien avant le déclenchement de la crise à la fin du mois d’août.

Eni, en reportant de 2005 à 2008, puis à 2010, le début de l’exploitation du gisement, a vu ses travaux gelés pour trois mois par le gouvernement kazakh, qui a invoqué des violations de la législation sur l’environnement.

Mercredi, le Premier ministre kazakh Karim Massimov a indiqué qu’un règlement « amical » du conflit devrait intervenir avant le 22 octobre.

Le patron d’Eni Paolo Scaroni s’était, pour sa part, déclaré confiant mardi à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre kazakh, estimant que les conditions étaient réunies pour négocier les modalités d’exploitation du champ pétrolier.

Cette visite « ne concerne pas seulement le pétrole » et il sera aussi question d' »économie », avait commenté il y a quelques jours devant la presse Romano Prodi, parlant « des rapports excellents » qu’il entretenait avec le Kazakhstan.

Le programme précis de la visite n’était pas disponible dans l’immédiat auprès du service de presse de M. Prodi.

Le Kazakhstan reproche à Eni d’avoir multiplié les retards de lancement de l’exploitation du champ, alors que les coûts atteindraient parallèlement, selon le gouvernement kazakh, 136 milliards de dollars, au lieu des 57 milliards prévus.

Le gouvernement kazakh réclame également que Kazmounaïgaz, la société d’hydrocarbures de l’Etat, codirige avec Eni le consortium, et que sa part dans les bénéfices pétroliers de Kashagan passe de 10% à 40%.

Source AFP

Eni sous pression au Kazakhstan septembre 4, 2007

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Les faits. Le patron du pétrolier italien a évoqué une visite prochaine au Kazakhstan. Les travaux du gisement de Kashagan sont suspendus pour infraction aux règles environnementales.

Une dégustation d’eau pure et cristalline. C’est un des moments forts de la visite du gisement pétrolier géant de Kashagan au Kazakhstan. La fontaine claire d’où elle est puisée par leresponsable du lieu, en tenue orange fluo, est l’aboutissement de la chaîne de traitement des eaux usagées des centaines d’ouvriers qui oeuvrent à la mise en production du gisement pétrolier considéré comme le plus grand au monde, sur l’île artificielle D, à 75 km du rivage nord de la Caspienne.

Pourquoi le staff communication d’Agip KCO, le consortium mené par l’italien Eni pour exploiter Kashagan, insiste-t-il tant sur la clarté de cette eau ? Les visiteurs qu’ilaccompagne n’ont pourtant d’yeux que pour la débauche de technologie qui permettra, en 2019, de pomper entre 1,2 et 1,5 million de barils de brut par jour, l’équivalent de ce qui sort actuellement de tous les autres champs kazakhs en production. Mais l’argument du pétrole propre a son importance. C’est officiellement pour infraction à la loi sur l’environnement que le permis d’exploitation de Kashagan a été suspendu le 26 août, pour une durée de trois mois au moins. L’annonce a été faite au moment même où Eni entamait des négociations avec les autorités kazakhes, au nom de ses partenaires d’Agip KCO, sur le futur plan de développementde Kashagan.

KASHAGANTECHNIQUEMENTTRES DIFFICILE A EXPLOITER

La protection de l’environnement est devenue une des armes des pays pétroliers hôtes pour faire plier les majors internationales qui investissent chez eux. Shell l’a appris à ses dépens l’an passé. Il a dû céder à Gazprom la majorité des parts qu’il détenait dans le projet pétrolier et gazier Sakhaline-2, après s’être vu reprocher le non-respect du Code de l’environnement. Le scénario est identique au Kazakhstan, exaspéré par le doublement du coût de la mise en exploitation de Kashagan – 19 milliards de dollars au lieu de 10 pour la première phase du projet – et le retard de cinq années pris par le chantier.  » On comprend que les Kazakhs aimeraient encaisser leurs pétrodollars au plus vite. On comprend aussi qu’ils s’inquiètent, le prix du baril ne sera peut-être pas éternellement à 70 dollars, explique le cadre d’une des majors actionnaire d’Agip KCO. Mais Kashagan est techniquement très difficile à exploiter. Les biens d’équipement parapétroliers flambent ces dernières années. Cela aussi ils doivent le comprendre. « 

Eni et ses partenaires, Total, Shell, et Exxon Mobil, qui détiennentchacun 18,52 % d’Agip KCO, font pourtant tout pour être inattaquables sur l’environnement. Les Kazakhs guettent la moindre entorse à la loi. L’eau purifiée, par exemple, ne peut être rejetée en mer. Elle est acheminée par bateau spécial sur le rivage de la Caspienne.  » Une façon de soutirer encore quelques millions de dollars « , déclarait, en aparté, un employé du chantier.

 

Le Kazakhstan réclame $10 mds au consortium pétrolier Kashagan

Le Kazakhstan réclame « plus de 10 milliards de dollars » (7,4 milliards d’euros) d’indemnités au consortium chargé du développement du gisement pétrolier de Kashagan, dans la mer Caspienne, a déclaré mardi à reuters un membre du gouvernement. « Il s’agira certainement de plus de 10 milliards de dollars », a dit Daulet Ergojine, ministre délégué des Finances, à la veille de l’expiration du délai accordé aux discussions entre les deux parties.

Le fisc kazakh n’a pas encore obtenu de réponses à plusieurs questions posées au consortium sur ses paiements d’impôts et il procède à un audit de ses activités, a-t-il ajouté.

Le consortium chargé du projet Kashagan emmené par le groupe italien Eni , réunit Royal Dutch Shell , Exxon Mobil , Total , ConocoPhillips et le japonais Inpex Holdings .

Ergojine a assuré que ce dossier ne s’inscrivait pas dans une offensive générale contre les investisseurs occidentaux.

« Il y a au Kazakhstan de nombreux exemples d’investisseurs qui respectent la loi et travaillent normalement », a-t-il dit.

Source La Tribune, Reuters

Kashagan: peut-être la dernière chance pour Eni août 29, 2007

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Les observateurs du secteur pétrolier ont dû avoir une impression de déjà-vu lorsque le gouvernement kazakh a décidé de signaler au consortium emmené par Eni chargé de développer le gisement pétrolier géant de Kashagan qu’il avait enfreint la législation sur la protection de l’environnement.

Le groupe pétrolier italien vient en effet rejoindre BP et Royal Dutch Shell sur la liste des groupes qui ont eu maille à partir avec les pays riches en pétrole de l’ex-bloc soviétique, désireux de reprendre le contrôle de leurs ressources énergétiques, potentiellement lucratives et stratégiquement vitales.

Mais le cas d’Eni se distingue cependant par quelques différences de taille.

Premièrement, si BP a dû renoncer au contrôle du gisement Kovykta et si Shell, sous la pression de Moscou, a dû abandonner son projet Sakhalin II à Gazprom, il est peu probable que les Kazakhs, malgré toutes leurs gesticulations, chassent Eni de Kashagan.

Le Kazakhstan n’est pas la Russie et ne peut pas compter sur un groupe public kazakh doté d’une puissance financière et d’une expertise technique comparables à celles du russe Gazprom pour prendre le contrôle d’un projet aussi complexe et coûteux que le gisement offshore de Kashagan.

Deuxièmement, Eni s’est attiré des ennuis en sous-estimant la complexité du projet.

La colère du gouvernement kazakh paraît en partie justifiée puisqu’il semble aujourd’hui que le groupe italien avait au départ fait des promesses irréalistes dans le but d’obtenir le contrat.

Pomper du pétrole d’un gisement où les températures fluctuent entre plus 40 degrés l’été et moins 40 degrés l’hiver, dans la mer Caspienne qui est gelée pendant au moins quatre mois de l’année, n’est qu’un exemple des difficultés auxquelles Eni est confronté.

Le pétrole du gisement de Kashagan présente une teneur élevée en sulfure d’hydrogène, ce qui fait courir un risque mortel aux ouvriers et complique un peu plus que d’ordinaire les aspects environnementaux.

Les autorités kazakhes ont lancé des avertissements à Eni depuis qu’elles ont été officiellement informées en juillet que le début de l’exploitation du gisement, prévu en 2008, serait repoussé au second semestre de 2010.

L’envolée de l’estimation des coûts du projet, qui est passée selon le gouvernement kazakh de 57 milliards d’euros à 136 milliards d’euros, a été la goutte qui a fait déborder le vase.

D’importants dépassements de coûts, même s’ils n’atteignaient finalement pas ce montant, constitueraient une sévère déconvenue pour le Kazakhstan, qui a signé un contrat sur 40 ans pour le gisement de Kashagan, la plus grosse découverte de pétrole depuis 30 ans, aux termes duquel l’Etat ne touchera une partie des recettes qu’une fois que les groupes pétroliers auront récupérés les coûts initiaux.

Le message est que le consortium ne s’en tirera pas simplement avec une nouvelle amende de 150 millions de dollars, comme lorsqu’il avait déjà repoussé une première fois le calendrier de production de 2005 à 2008.

Le cours du baril de pétrole oscillant autour de 70 dollars, ces retards constituent un manque à gagner considérable pour le Kazakhstan.

Le consortium emmené par Eni va sans doute devoir concéder à l’Etat kazakh une part plus importante des recettes que ne le prévoyait le contrat initial. En cas de nouveaux dépassements de coûts ou de nouveaux reports du calendrier de production, Eni risquerait de perdre le rôle d’opérateur du projet au profit de l’un de ses partenaires.

Il est peu probable qu’ExxonMobil, Total ou Shell laissent échapper une telle opportunité d’accroître leur participation dans le projet Kashagan, si jamais elle se présente.

Eni doit donc prendre garde s’il veut conserver son rôle de leader sur ce projet. Il n’aura peut-être plus droit à l’erreur.

 

Source DJ

Gisement de Kashagan : le Kazakhstan suspend les travaux d’ ENI août 27, 2007

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Pour les mêmes motifs « écologiques », la Russie avait forcé une compagnie pétrolière étrangère, Shell, à céder à un groupe contrôlé par le Kremlin la majorité dans l’exploitation du gisement Sakhaline-2

Le Kazakhstan a annoncé lundi suspendre les travaux de l’opérateur italien ENI sur le champ pétrolier géant de Kashagan (ouest du Kazakhstan), pour violations de la législation sur l’environnement. « Nous avons fait arrêter les activités sur place, pour trois mois », a annoncé le ministre kazakh de l’Ecologie, Nourlan Iskakov. « Nos questions concernant la protection de l’environnement sont restées sans réponse », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.

Le Kazakhstan met ainsi à exécution par le même ministre contre le groupe italien, opérateur de ce champ souvent présenté comme la plus grande découverte pétrolière des 30 dernières années.

Ce contentieux s’ajoute à un conflit entre ENI et l’Etat kazakh, qui lui reproche son retard dans la mise en exploitation de Kashagan, reporté en juillet de 2008 à la fin 2010. Il s’agit du deuxième report annoncé par le géant énergétique, qui aurait dû commencer à y pomper du pétrole dès 2005.

Le gouvernement kazakh critique également pour mettre en exploitation Kashagan, auxquelles le Kazakhstan contribue en vertu de son accord de partage de production avec ENI. Ces dépenses devraient atteindre 136 milliards de dollars au lieu de 57 milliards prévus à l’origine.

Le Kazakhstan veut par ailleurs augmenter sa part dans le cadre de cet accord de partage de production, faisant passer sa part sur les bénéfices des ventes de brut de 10 à 40%.

La compagnie anglo-néerlandaise Shell avait connu fin 2006 en Russie des déboires similaires avec son projet Sakhaline-2. L’Etat russe avait suspendu le projet en invoquant le non-respect des normes écologiques. Celles-ci avaient été immédiatement réglées dès , contrôlé par l’Etat, dans le projet.

Kashagan contiendrait au minimum des réserves exploitables de sept à neuf milliards de barils de brut et des réserves géologiques de 38 milliards de barils. Le champ doit être exploité par ENI via la coentreprise Agip KSO, dont les principaux actionnaires sont ENI, Total, Shell et ExxonMobil avec chacun 18,52%. Viennent ensuite ConnoPhillips avec 9,26%, Inpex et la société énergétique de l’Etat kazakh Kazmounaïgaz avec chacun 8,33% des parts.

 

Source Les.Echos.fr

Gisement de Kachagan: le Premier ministre kazakh menace de remplacer ENI août 8, 2007

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Le Premier ministre kazakh, Karim Masimov, a menacé mercredi dans un entretien au Wall Street Journal d’annuler le contrat du géant énergétique italien ENI sur l’exploitation du champ pétrolier de Kachagan, l’un des plus grands du monde. « Nous sommes très déçus de la manière dont ce projet est mené à bien », a déclaré M. Masimov au quotidien économique alors que les autorités kazakhes et ENI doivent entamer cette semaine un mois de négociations après l’annonce d’un nouveau report de sa mise en exploitation. « Si l’opérateur ne peut pas résoudre ces problèmes, alors nous n’excluons pas son éventuel remplacement », a ajouté le Premier ministre, expliquant que les retards accumulés signifiaient pour son pays « moins d’écoles, moins d’hôpitaux ». ENI, opérateur unique de Kachagan, a annoncé la semaine dernière qu’il reportait de 2008 à la fin 2010 la mise en exploitation du champ. Il s’agit du deuxième report annoncé par le géant énergétique, qui aurait dû commencer à y pomper du pétrole dès 2005. Selon le ministre kazakh de l’Energie, Baktykoja Izmukhambetov, ENI a notamment évoqué une hausse vertigineuse de ses dépenses, qui devraient atteindre 136 milliards de dollars, au lieu des 57 milliards prévus à l’origine. « Quand les coûts augmentent de 5 ou 10%, c’est une chose. Mais quand ils sont multipliés par 2,5, soit la planification était mauvaise, soit l’exécution est mauvaise, soit c’est délibéré », a fustigé M. Masimov. Kachagan, situé au nord-est de la mer Caspienne, est présenté comme l’une des plus grandes découvertes pétrolières des 30 dernières années et contiendrait au minimum des réserves exploitables de sept à neuf milliards de barils de brut et des réserves géologiques de 38 milliards de barils.

Source AFX


Edison compte investir « bien plus » de 4,5 mds d’euros d’ici 2013 août 5, 2007

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La compagnie italienne d’électricité Edison prévoit d’investir plus de 4,5 milliards d’euros d’ici 2013 dans le gaz et les énergies renouvelables, déclare son administrateur délégué Umberto Quadrino dans une interview parue dimanche.

« Dans les cinq à six prochaines annés, nous doublerons notre effort d’investissement », dit-il à Il Messaggero.

« Nous prévoyons que nos investissements sur 2008-2013 seront bien supérieurs aux 4,5 milliards d’euros de notre précédent plan d’entreprise. »

Quadrino explique que ces dépenses devraient permettre à Edison de réduire sa dépendance envers ses importations de gaz.

« Nous avons des contrats avec la Libye, l’Algérie, la Russie et la Norvège mais d’ici 2012, nous comptons faire face à nos besoins en important directement des pays producteurs: Qatar et Azerbaïdjan », ajoute-t-il.

Edison compte produire lui-même 15% de ses besoins en gaz, contre 7% actuellement.

Le numéro deux de l’électricité en Italie, contrôlé conjointement par EDF et AEM Milano , a aussi l’intention de porter à 20% la part des énergies renouvelables dans l’ensemble de sa production d’énergie.

Il a publié le 27 juillet dernier un bénéfice courant en hausse de 17% à 904 millions d’euros au titre du premier semestre. Son bénéfice net a baissé de 36% à 256 millions d’euros par rapport au premier semestre 2006, période marquée par une plus-value fiscale de 202 millions d’euros.

Source Reuters

Gaz caspien: Washington salue l’accord italo-gréco-turc sur un gazoduc alternatif vers l’Europe. juillet 27, 2007

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L’administration Bush a félicité les dirigeants de l’Italie, de la Grèce et de la Turquie pour la conclusion d’un accord sur la construction d’un gazoduc alternatif qui transportera le gaz naturel caspien en Europe.

« Cet accord est la pierre angulaire des efforts communs déployés par les trois pays avec le soutien décisif des Etats-Unis et de l’UE en vue de diversifier les livraisons de gaz naturel de la Caspienne en Europe et de contribuer au développement économique de la région de la Caspienne », lit-on dans une déclaration du porte-parole du Département d’Etat américain Sean McCormack publiée à Washington.

« Ces efforts s’inscrivent dans la coopération étroite de ces dix dernières années entre les Etats-Unis, l’Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie en vue de construire le gazoduc sud-caucasien et l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan, ainsi que pour étendre notre coopération en y entraînant les principaux partenaires de l’UE », indique le document.

 

Source Ria Novosti

L’Italie, la Grèce et la Turquie s’entendent sur la construction d’un gazoduc. juillet 26, 2007

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L’Italie, la Grèce et la Turquie ont signé jeudi à Rome un accord sur la construction d’un gazoduc pour le transport, vers l’Europe, du gaz provenant du Bassin caspien et du Proche-Orient, a confié à RIA Novosti un porte-parole de la société italienne Edison qui prendra part à l’étude du projet.

« Le nouveau gazoduc doit entrer en service en 2012. Il permettra d’une part de diversifier les sources de livraisons de gaz et d’autre part de stimuler la concurrence dans ce domaine », a indiqué l’interlocuteur de l’agence.

L’accord intergouvernemental souligne que le gaz naturel sera acheminé depuis la Caspienne et le Proche-Orient en direction de la Turquie pour arriver ensuite en Grèce et de là, en Italie.

Selon le porte-parole d’Edison, « ayant accompli cet acte formel, les gouvernements des trois pays ont reconnu l’importance stratégique du nouveau couloir de transit du gaz et se sont engagés à encourager l’activité des entreprises industrielles participant à ce projet ».

Quatre entités ont été retenues pour effectuer les travaux: la holding italienne Edison, les sociétés grecques Depa et Defsa, et la Botas turque.

L’accord de construction du gazoduc a été signé par le ministre italien du Développement économique Pierluigi Bersani, le ministre grec de l’Economie Dimitris Sioufas et le ministre turc de l’Energie et des Ressources naturelles Hilmi Guler.

Le gazoduc partira de la ville turque de Karacabey en direction de Komotini (nord de la Grèce). Là, il rejoindra le pipeline existant qui mène à Messembria (Grèce) et dont une ramification se prolonge jusqu’à Athènes. Ensuite, 305 kilomètres de gazoduc seront construits sur le territoire grec pour relier Athènes au port de Stavrolimenas (sud de la Grèce). Le dernier tronçon, long de 212 kilomètres, traversera la mer Adriatique pour aboutir au port d’Otranto, dans le sud-est de l’Italie.

Le coût estimatif du tronçon gréco-italien est de 300 millions d’euros.

 

Source Ria Novosti