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Algérie: Relations énergétiques algéro-espagnoles septembre 17, 2007

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Les négociations sur les prix du gaz «n’avancent pas»

La question de la renégociation des prix du gaz vendu par Sonatrach à Gas Natural à travers le gazoduc Maghreb-Europe (GME) reste rentière. Lors d’une émission diffusée hier sur les ondes de la Chaîne III, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, en a parlé.

Il a indiqué que les négociations «n’ont pas beaucoup avancé», tout en souhaitant qu’elles progressent rapidement dans les semaines à venir. Ces renégociations durent depuis plus de deux ans. Les prix du gaz naturel étant indexés sur les prix du pétrole brut, Sonatrach a demandé à les renégocier. Constatant que les choses n’évoluent pas, l’Algérie a sollicité l’arbitrage international. Celui-ci devrait trancher dans les semaines à venir. Gas Natural et Sonatrach étaient, début 2007, sur le point de parvenir à un accord, avant que la société espagnole ne se rétracte. Une bonne nouvelle cependant sur le Medgaz. Le ministre de l’Energie et des Mines a confirmé la fin du contentieux qui opposait Sonatrach à l’Espagne concernant la part de gaz que l’entreprise nationale des hydrocarbures est autorisée à commercialiser sur le marché espagnol dans le cadre du projet de gazoduc Medgaz. Le 19 juillet, nous sommes parvenus à un accord avec les autorités espagnoles qui sont revenues sur leurs précédentes décisions, a rappelé Chakib Khelil.

Et d’ajouter : «Il n’y a plus de problème sur le Medgaz.» Tout avait commencé en mai dernier, lorsque la commission nationale de l’énergie espagnole (CNE) avait conditionné l’augmentation des droits de vote de Sonatrach correspondant à sa participation additionnelle de 16% dans la société Medgaz par une limitation du volume de gaz à commercialiser sur le sol espagnol à un milliard au lieu des 3 milliards m3 qu’elle possède dans le projet. Elle obligeait, en outre, Sonatrach à ne pas descendre en dessous de 80% dans ses acheminements de gaz à travers le gazoduc (8 milliards de m3 par an). Suite à cette décision, Sonatrach avait envoyé le 8 juin dernier un recours au ministère espagnol de l’Industrie et du Tourisme. Ces conditions avaient été imposées à Sonatrach dans le cadre d’une loi espagnole sur les hydrocarbures adoptée en 2006 et qui avait été appliquée pour la première fois à la compagnie algérienne.

Et Gassi Touil ? Le projet dont Sonatrach a résilié le contrat, le ministre de l’Energie et des Mines en parle également au cours de cette émission. Il a rappelé que Sonatrach avait demandé dans le cadre d’un arbitrage international, «des compensations» pour le retard et pour le fait qu’elle ne peut pas disposer du GNL qu’elle devait obtenir à partir de 2009 dans ce projet. Sonatrach a annoncé début septembre avoir résilié le contrat conclu en 2004 avec ces sociétés pour le projet intégré de développement du gisement de Gassi Touil qui devait être achevé en novembre 2009. Cette résiliation est intervenue en application de clauses du contrat, du fait de l’inexécution par Repsol et Gas Natural de leurs obligations contractuelles, qui a entraîné des retards et des dépassements de coûts très importants, et de leur incapacité de redresser la situation «en dépit des nombreuses mises en garde de Sonatrach», avait précisé l’entreprise nationale dans un communiqué rendu public la semaine dernière.

Le ministre a souligné que cette décision n’était pas intervenue soudainement puisque les négociations ont duré plus d’une année. Dans un autre chapitre, Chakib Khelil a évoqué la répartition des quotas entre les pays membres de l’OPEP, soulignant que la décision prise par celle-ci d’augmenter sa production de 500 000 barils s’inscrit justement dans la perspective d’allouer de nouveaux quotas aux différends pays de l’organisation. Actuellement, beaucoup de pays de l’OPEP produisent au-dessus de leurs quotas officiels, parmi eux l’Algérie dont le quota avoisine les 1,450 million de barils/j. «C’est le quota que l’Algérie a demandé en 2000. On a beaucoup travaillé pour l’obtenir durant la dernière réunion de l’organisation», s’est-il réjoui. Il a noté, dans ce contexte, que l’objectif de ce relèvement du plafond de production de l’OPEP était d’essayer de répondre à une demande additionnelle sur le marché qui a engendré une envolée des prix de brut au-delà des 80 dollars par baril. La décision de l’OPEP d’augmenter sa production de pétrole sera applicable dès le 1er novembre prochain.

A une question sur les réserves pétrolières de l’Algérie, Khelil a indiqué que celles qui sont formellement recensées se situaient actuellement aux alentours de 38 milliards de barils, soit le même volume qu’en 1971.

L’Algérie n’a pas exploité complètement son territoire qui est de 1,450 million de km’ de surface sédimentaire, alors qu’elle n’a foré jusqu’à maintenant que 9 puits en moyenne par 10 000 km’, contre une fourchette de 50-100 puits dans plusieurs autres pays.

Source All Africa

GASSI TOUIL : Les Espagnols tentent de calmer le jeu septembre 15, 2007

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Le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères estime que la résiliation du contrat Gassi Touil n’obéissait à aucune «considération politique».

Le groupe Sonatrach est déterminé à maintenir sa position sur le marché international de l’énergie. Les décisions prises ces derniers jours à l’égard de certains partenaires étrangers, témoignent de la volonté du groupe algérien de gérer ses projets en toute transparence afin de garantir leur aboutissement. Les délais de réalisation sont aussi importants pour Sonatrach. Le cas du projet Gassi Touil, confié auparavant à deux groupes espagnols, Repsol et Gas Natural, en est une preuve. En raison des nombreux retards accusés dans le lancement du projet «Gassi Touil», Sonatrach avait décidé début septembre d’annuler le contrat.
La décision de Sonatrach a fait réagir les responsables espagnols qui tentent de calmer le jeu et de remettre le contentieux entre la société nationale d’hydrocarbure et les entreprises espagnoles dans son contexte bilatéral et commercial. A cet effet, le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, Bernardino León a affirmé jeudi que la décision de Sonatrach de résilier le contrat la liant à Repsol YPF et Gas Natural sur le projet intégré de Gassi Touil «n’obéissait à aucune considération politique». «On ne joue pas avec la question de l’énergie», a-t-il estimé. Selon lui, la négociation entre les trois entreprises n’aurait pas pris tout ce temps sans cette volonté des deux pays à maintenir à tout prix ce contrat. «C’est là, la seule considération politique que l’on peut faire», a-t-il souligné à la radio espagnole Onda Cero.
Pour sa part, le ministre espagnol de l’Industrie Joan Clos a affirmé mercredi devant le Sénat que son gouvernement «ne va pas risquer» l’ensemble de ses relations avec l’Algérie à cause de la résiliation de ce projet, et qu’il s’agit d’un «problème entre entreprises», rappelle t-on. En effet, l’Espagne a tout à perdre alors que les sociétés espagnoles mises en cause semblaient peu enclines à jouer le jeu d’une coopération transparente et bénéfique pour les partenaires. Toutefois, cette situation, à tout le moins imprévue, n’a pas pour autant dissuadé Sonatrach à poursuivre son plan de développement des puits de pétrole comme en atteste son intention de confier le projet «Gassi Touil» à Gaz de France.
En plus, la place qu’occupe le groupe Sonatrach dans le marché mondial ne lui permet pas de faire des erreurs dans ces domaines de gestion. Le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach, maintient sa position de 12e groupe pétrolier au monde selon le classement de Petroleum Intelligence Weekly. Aussi, l’Algérie a mis en exergue de nouvelles conditions de partenariat avec les compagnies internationales. Sonatrach mettra l’accent sur l’accès aux réserves d’autres compagnies, le transfert de technologie et un meilleur accès à certains marchés. Et ce sont ces exigences qui n’ont pas été agréées par certains des partenaires de Sonatrach, dont justement les deux espagnols Repsol et Gas Natural. Le ministre de l’Energie et des Mines, M.Khelil, avait précisé à cet égard: «Si l’Algérie cherchait il y a 20 ans des investissements pour développer ses réserves de gaz, aujourd’hui Sonatrach est une société qui a des activités dans le monde entier, qui est leader dans le secteur du Gaz naturel liquéfie (GNL) et qui dispose de ressources financières». Si des compagnies ont accès aux réserves de Sonatrach, celle-ci doit pouvoir également avoir accès à leurs réserves dans d’autres pays. Du coup, les nouveaux contrats incluront – il ne fait pas de doute – un transfert de technologie et un meilleur accès à certains marchés. Il est question également pour notre pays de renforcer sa présence sur le marché des Etats-Unis, un marché qualifié de très important et qui sera le plus grand consommateur de GNL dans les prochaines années.

Source  lexpressiondz.com

Madrid dit déjà non à une OPA de GDF Suez sur Gas Natural septembre 11, 2007

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L’ESPAGNE s’invite dans la fusion entre Gaz de France et Suez. Selon des documents que le quotidien britannique Financial Times se serait procurés, Madrid aurait déjà commencé à bâtir sa ligne de défense contre les éventuelles ambitions ibériques du futur ensemble. Le gouvernement de José Luis Zapatero compterait mettre en avant le fait que les tarifs réglementés dont bénéficie GDF et donc le groupe fusionné, sont une subvention publique illégale. Une distorsion qui avantagerait les comptes du groupe et lui donnerait des moyens supérieurs à ses concurrents pour des acquisitions.

L’argument est valable pour les prix de l’électricité, qui sont plus élevés en France qu’en Espagne. Mais les tarifs du gaz sont plus faibles dans l’Hexagone. Un porte-parole du gouvernement espagnol a démenti hier l’existence de tels documents, mais il ne « r enie pas la ligne argumentaire qui pourrait servir si jamais GDF Suez faisait une offre sur une entreprise espagnole  ».

La démarche n’est pas gratuite. Madrid, très mobilisée, veut dès à présent prévenir GDF Suez que mettre la main sur Gas Natural, dont Suez détient déjà 11,4 %, ne sera pas facile. Le gouvernement veut prendre les devants pour ne pas être accusé d’impréparation, comme en 2006 dans l’affaire de l’OPA hostile de l’allemand E.ON sur le premier électricien national, Endesa. Les nombreuses démarches accomplies par Madrid n’ont pas mis à l’abri le fleuron national.

Même si la manoeuvre paraît un peu précoce, elle pourrait poser quelques difficultés à Suez. La participation de l’État français à hauteur de 35 % dans l’ensemble GDF Suez pourrait obliger à demander une autorisation spéciale pour franchir le seuil de 3 % des droits de vote de Gas Natural. Ce serait un véritable cauchemar.

Il y a quelques années, EDF en a fait l’amère expérience en Italie avec ses droits de vote gelés dans Edison. La situation avait pris beaucoup de temps pour se dénouer et nécessité l’intervention du gouvernement français. Sans compter les promesses faites au premier opérateur italien Enel d’avoir un accès privilégié au marché français et aux capacités de production électriques hexagonales. Suez n’imagine pas faire les frais d’un tel scénario.

Pas d’opérations hostiles

Le PDG du groupe franco-belge Gérard Mestrallet a toujours répété qu’il ne se lancerait jamais dans des opérations hostiles. La semaine dernière, il a encore indiqué qu’il allait discuter avec Gas Natural et ses actionnaires, « des conditions dans lesquelles le groupe pourra tirer parti des relations privilégiées établies » entre les deux entreprises.

Des liens déjà établis avec la Caixa qui détient près de 35 % de Gas Natural, est actionnaire de Suez ainsi que son partenaire de longue date en Espagne. À deux, ils contrôlent le numéro un ibérique de l’eau, Agbar. Avec le pétrolier Repsol, autre actionnaire (à 30 %) de Gas Natural, les relations pourraient en revanche être plus difficiles.

 

Source Le Figaro

L’Espagne prête à contrer les désirs d’expansion du groupe GDF Suez septembre 10, 2007

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L’Espagne est prête à s’opposer à une tentative de rachat d’une entreprise espagnole par le futur géant français de l’énergie GDF Suez, affirme lundi le Financial Times, une information partiellement confirmée de source gouvernementale.

« La fusion entre Suez et Gaz de France, pilotée par le gouvernement français, laisse penser que le groupe à naître pourrait s’étendre vers le sud de l’Europe », a déclaré le responsable de la cellule économique de la présidence du gouvernement, David Taguas, selon l’article du Financial Times repris par son partenaire espagnol, le journal Expansion.

Cette fusion « préoccupe » l’Espagne, selon M. Taguas, cité par le journal.

Le journal économique britannique affirme avoir vu des « documents confidentiels » montrant que le gouvernement espagnol s’apprêtait à démontrer que les tarifs français élevés permettent à GDF d’engranger des bénéfices importants, qui pourraient lui servir à financer des acquisitions.

L’Espagne, où les prix du gaz sont comparativement plus faibles, pourrait affirmer qu’il s’agit là d’une subvention étatique indirecte, illégale selon les règles de la concurrence de l’Union européenne, poursuit le quotidien.

Une source gouvernementale a déclaré à l’AFP que « cette ligne pourrait constituer un argumentaire, au cas où il y aurait une intention d’achat d’une compagnie espagnole par le nouveau groupe ».

« Cela est logique », compte tenu des différences induites par les tarifs en France, a-t-elle précisé, en ajoutant qu’il était « encore tôt pour en parler » et en démentant l’existence de quelconques documents confidentiels. « Il n’y a rien de concret », a-t-elle affirmé.

Cet avertissement lancé au nouveau groupe reflète, selon le FT, la détermination du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero d’éviter de revivre le scénario de l’an dernier, lorsqu’il avait été taxé d’imprévoyance après l’offensive de l’allemand EON sur l’espagnol Endesa.

Au cours des derniers mois, pendant que le projet avec Gaz de France semblait compromis, Suez est notamment monté au capital du groupe espagnol Gas Natural, et est devenu son troisième actionnaire avec un peu plus de 10%.

Selon des informations de presse, le président de Suez, Gérard Mestrallet s’est récemment rendu à Madrid pour s’entretenir avec le régulateur espagnol de l’énergie, la CNE, de l’évolution de la participation de son groupe dans Gas Natural.

De plus, un des actionnaires de référence de Gas Natural est la caisse d’épargne la Caixa, partenaire historique de Suez, notamment dans la société d’eau Agbar, qu’ils contrôlent à eux deux.

Par ailleurs, le premier actionnaire de Suez, le financier belge Albert Frère, s’est récemment invité au capital d’un autre groupe énergétique espagnol, Iberdrola, avec une participation de 5%.

Source AFP

La fusion avec GDF complique la présence de Suez dans Gas Natural septembre 7, 2007

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Le président de Suez, Gérard Mestrallet, a tenté mercredi à Madrid de convaincre le régulateur espagnol de ne pas faire obstacle à sa montée en puissance dans le gazier.

La fusion avec Gaz de France pourrait-elle fragiliser la position de Suez dans l’espagnol Gas Natural (GN), concurrent par excellence de GDF ? Pour déminer cette question, le président de Suez, Gérard Mestrallet, a effectué mercredi une visite éclair à Madrid pour y rencontrer les membres de la Commission nationale de l’énergie (CNE), confirmait-on hier au siège de l’organisme régulateur espagnol. Suez détient actuellement 9,95 % du capital de GN, mais a demandé officiellement à la CNE d’atteindre 11,4 % après l’exercice de ses options. Le feu vert du régulateur est obligatoire pour dépasser le cap des 10 %.

Si la décision de la CNE est en principe purement technique, l’organisme régulateur ne peut ignorer les éventuelles réticences que la nouvelle situation née de l’annonce de la fusion avec GDF pourrait susciter en Espagne. Une chose est qu’une entité privée étrangère prenne position au sein du leader espagnol du gaz, une autre est que ce groupe soit dorénavant contrôlé par l’État français. Surtout après avoir vu l’un des autres  » poids lourds  » de l’énergie nationale, l’électricien Endesa, tomber dans le giron d’Enel, contrôlée elle aussi par l’État italien.

Mestrallet se devait donc de rassurer ses interlocuteurs. Il peut faire valoir à cet égard que l’investissement de Suez au sein de GN est purement financier. Les Français n’ont d’ailleurs pas demandé de représentant au conseil d’administration. En outre, Suez assure que sa présence au sein du capital bénéficie de l’appui du principal actionnaire de référence du gazier espagnol, La Caixa.

RETICENCE DE CERTAINS ACTIONNAIRES

La caisse d’épargne catalane est effectivement le grand partenaire hispanique de Suez. Ils détiennent ainsi ensemble des participations au sein de la société d’eau au sein d’ Aguas de Barcelona. Mais cet appui n’est pas pour autant inconditionnel. La compagnie française a pu s’en rendre compte en juin : elle avait alors présenté à la CNE une demande pour augmenter sa participation au sein de GN au-delà du cap de 10 % mais sans fixer de plafond. Ce qui avait aussitôt provoqué la publication d’un communiqué conjoint de La Caixa et de la compagnie pétrolière Repsol (l’autre actionnaire de référence de GN) précisant que l’initiative du groupe français n’engageait que lui et n’avait donné lieu à aucun accord préalable avec les autres actionnaires.

Suez avait alors jugé bon de replier les voiles et de limiter spécifiquement sa demande de franchissement de seuil à 11,4 % du capital. L’accord à cette requête beaucoup plus modeste semblait alors acquis. Il n’est plus sûr qu’il le soit aujourd’hui.

 

Source La Tribune

L’Algérie et l’Espagne dans une nouvelle crise énergétique ? septembre 6, 2007

Posted by starbucker in Algérie, Energie, Espagne.
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L’euphorie n’a été que de courte durée, après le règlement du conflit relatif au projet Medgaz, l’Algérie et l’Espagne replongeant dans une nouvelle crise énergétique.

Celle-ci est née du projet Gassi Touil dont le groupe Sonatrach a résilié le contrat, une décision justifiée et réfléchie. Sonatrach en a averti, lundi dernier au soir, l’autorité boursière espagnole (CNMV). Dans un communiqué rendu public, elle avait annoncé qu’elle «annulait» un accord signé en 2004 avec Repsol et Gas Natural, portant sur un projet d’exploitation de gaz naturel en Algérie.

Elle a affirmé, par ailleurs, qu’elle n’est pas au courant de «l’existence d’une demande d’arbitrage émanant de Repsol et de Gas Natural concernant le projet de Gassi Touil» et «regrette profondément la tonalité politique gratuite du récent communiqué de Repsol et Gas Natural et leur tentative d’attribuer de manière injustifiée la décision de résilier le contrat à l’Etat algérien».

Les sociétés espagnoles, dans un communiqué publié le 3 septembre, avaient, en effet, dénoncé des interventions politiques d’Alger dans les affaires de Sonatrach, et souligné qu’elles «regrettaient et rejetaient la décision de l’Algérie de s’approprier pour elle-même, illégitimement, le projet». Repsol YPF et Gas Natural, dont les titres boursiers se sont repliés à l’annonce de la résiliation de ce contrat, s’adonnent ainsi à une communication tapageuse, fantaisiste, en conférant à ce différend des relents politiques.

Comme quoi Alger leur fait payer les positions complaisantes, versatiles, par moments, de Madrid concernant le conflit du Sahara occidental. C’est absurde. C’est une attitude inamicale de la part de deux associés aux intérêts colossaux sur le marché algérien des hydrocarbures. C’est aussi une posture qui trahit les propos mielleux prononcés par les patrons de Repsol et Gas Natural à l’occasion de la signature à Alger du contrat portant sur le projet de Gassi Touil. Avant d’en venir à résilier le contrat en question, le groupe Sonatrach a attiré l’attention des deux compagnies espagnoles sur le retard qu’elles accusaient sur ce projet.

Les compagnies espagnoles n’en ont pas pris note. Elles manquent de sérieux sur un projet aussi complexe que celui de Gassi Touil. C’est 5,2 milliards d’euros sur quarante ans mis en jeu. C’est le premier contrat jamais accordé à un groupe pétrolier étranger. Sonatrach avait 20% dans le projet, Repsol YPF 48% et Gas Natural 32%. Le projet leur a été attribué séance tenante, avant l’adoption de la nouvelle législation pétrolière. Aussi Sonatrach a-t-elle déployé un travail harassant pour mettre en harmonie tous les aspects intégrés du projet. Gas Natural et Repsol le savaient.

Ce ne sont pas des compagnies de dimension régionale, inexpérimentées, pour se détourner de pareil projet. Repsol YPF est un groupe pétrolier qui compte dans le panorama des compagnies pétrolières, à l’échelle mondiale. Il opère également dans le gaz. Ses deux principaux marchés sont l’Espagne et l’Argentine. Repsol YPF est né en 1999 du rachat du groupe énergétique argentin YPF par le conglomérat espagnol Repsol SA, grâce à une privatisation controversée de YPF par le gouvernement de Carlos Menem.

Gas Natural n’est pas moins important.

Les relations énergétiques entre l’Algérie et l’Espagne traversent aujourd’hui une phase creuse. Toutes deux n’ont pas intérêt à ce qu’une telle mésentente s’étire dans le temps.

L’Algérie reste, quoi qu’en disent les Espagnols, un partenaire sûr en matière d’approvisionnement gazier. Les Espagnols l’ont vérifié lors du pic de la crise produite par les Russes en 2006, lorsque Moscou avait décidé de réduire drastiquement la pression dans les pipes qui les relient aux pays de l’UE. L’Etat espagnol avait alors sollicité un approvisionnement supplémentaire en gaz algérien. L’Algérie l’avant accepté. Et, pourtant, rien ne l’y obligeait. Les Espagnols semblent le lui rendre mal.

 

Source All Africa

Le gaz pollue l’axe Madrid-Alger septembre 5, 2007

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Le pouvoir algérien a révoqué l’alliance établie en 2004 entre Sonatrach et les espagnols Repsol et Gas Natural pour exploiter le gisement de Gassi Touil.

Le torchon brûle à nouveau entre l’Algérie et l’Espagne dans le domaine énergétique. Le gouvernement d’Alger vient en effet de révoquer l’accord de 2004 qui prévoyait l’expoitation conjointe du principal gisement de gaz du pays, celui de Gassi Touil, dans l’est du Sahara, par un consortium formé par la Sonatrach et deux compagnies hispaniques, Repsol et Gas Natural . Une révocation  » illégitime « , ont affirmé dans un communiqué ces deux dernières, qui auront recours à un arbitrage international. L’affaire place dans une position délicate l’Espagne, qui reçoit de l’Algérie près de 35 % du gaz qu’elle consomme.

La formation du consortium entre la Sonatrach (35 % du capital), Repsol et Gas Natural (39 et 26 % respectivement) constituait une  » première  » en Algérie s’agissant d’un projet intégré, c’est-à-dire incluant toutes les phases de la production, depuis l’exploration jusqu’au transport par mer. L’accord avait été emporté de haute lutte par les Espagnols face aux principales  » majors  » européennes, intéressées par un projet de grande importance portant sur trente ans et prévoyant 5,1 milliards d’euros d’investissement.

Pour justifier son revirement, le gouvernement algérien argue des retards enregistrés du côté espagnol dans l’exécution du projet : moins de 10 % du total des investissements prévus ont jusqu’ici été réalisés. Les Espagnols, en outre, tentaient de revenir sur les termes initiaux de l’accord en assurant que les coûts étaient supérieurs aux prévisions.

UN CHOIX POLITIQUE

Reste que la décision algérienne semble répondre également à d’autres motivations. Depuis 2004, le pays a vu bondir le prix des hydrocarbures, et sa capacité d’exploiter seul ses propres ressources est donc désormais clairement supérieure à ce qu’elle était en 2004. En outre, au niveau politique, les relations entre l’Algérie et l’Espagne n’ont cessé de se détériorer. Depuis leur arrivée au gouvernement à Madrid en 2004, les socialistes ont clairement infléchi la politique maghrébine du pays au profit du Maroc, abandonnant virtuellement à leur sort les Sahraouis. Ce qui a suscité un vif mécontentement au sein du gouvernement algérien, qui maintenait paradoxalement de bien meilleures relations avec les conservateurs de José María Aznar. Un mécontentement qui s’était déjà traduit par plusieurs divergences à propos du gazoduc Medgaz en construction sous la Méditerranée et qui unira le gisement de Hassi R’mel à Almería. Un accord en juillet semblait avoir aplani les différends. Ils semblent subsister…

 

Source La  Tribune

 

Sonatrach envisage d’entrer dans Cepsa septembre 5, 2007

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Le groupe public algérien d’énergie Sonatrach envisage d’acquérir la participation de 30% de la banque Santander au capital du groupe pétrolier et gazier espagnol Cepsa , rapporte mercredi le quotidien El Mundo.

Au cours de Bourse actuel, cette participation de la banque espagnole vaudrait environ 5,58 milliards d’euros. Le titre Cepsa gagne 1,01% à 70,20 euros vers 9h15 GMT à la Bourse de Madrid.

Santander n’a pas souhaité commenter l’article du journal espagnol.

Le pétrolier français Total possédait au 1er juin 48,83% du capital de Cepsa.

Sonatrach détient déjà 30% du capital de la filiale de marketing de Cepsa dans le gaz. Le groupe algérien a reçu en juillet l’autorisation de vendre jusqu’à deux milliards de mètres cubes de gaz à l’Espagne.

L’Algérie a mis fin lundi à un projet de coentreprise dans le gaz avec les espagnols Repsol YPF et Gas Natural . Ces deux groupes ont demandé un arbitrage international et se réservent la possibilité de demander des dommages et intérêts.

Source Reuters

Projet de Gassi Touil- Sonatrach résilie le contrat avec Repsol YPF et Gas Natural septembre 5, 2007

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Encore un épisode de désaccord entre l’Algérie et l’Espagne en matière de coopération énergétique. Après les litiges autour du projet Medgaz et du prix du gaz, le ton monte de nouveau entre les deux pays sur une autre question d’ordre énergétique, à savoir le projet gazier Gassi Touil, l’un des projets phares de coopération entre les deux pays et dont l’investissement dépasse les deux milliards de dollars (1,6 milliard d’euros, dont une partie consommée).

Lundi dernier, à la surprise générale, Sonatrach, qui a déjà décidé en juillet de saisir les tribunaux espagnols et la Commission européenne au sujet du contentieux du projet Medgaz, a averti l’autorité boursière espagnole (CNMV) de sa décision d’annuler l’accord signé en 2004 avec les groupes Repsol YPF et Gas Natural concernant ce projet, selon des informations rapportées par les agences. Et ce, pour une première mise en gaz en novembre 2009, selon les clauses du contrat entre les deux parties. Le contrat qui vient d’être résilié par Sonatrach (qui n’a pas encore rendu publique sa décision en Algérie) est, à titre indicatif, le premier du genre à avoir été accordé à des compagnies étrangères en Algérie.

Il prévoyait initialement la construction d’un méga train de GNL (gaz naturel liquéfié) à Arzew d’une capacité annuelle de 4,5 millions de tonnes. Finalement, c’est le blocage du côté algérien. Un blocage qui n’arrange guère les sociétés espagnoles impliquées dans le projet. D’ailleurs, Repsol YPF et Gas Natural ont dénoncé hier, dans un communiqué commun, la décision de Sonatrach, jugeant «illégitime et illégal» le choix de l’Algérie de réaliser le projet en solo.

Les deux groupes ont même affirmé vouloir défendre leurs intérêts en soumettant la question à un arbitrage international, et avoir l’intention de demander des dommages et intérêts, trois ans après la signature du contrat pour une période de trente ans. Pour mener à bon port ce projet, une compagnie commune avait été créée au sein de laquelle Repsol détenait 48% des parts, Gas Natural 32% et Sonatrach 20%.

Commentant le choix de Sonatrach, les spécialistes espagnols, notamment les politologues, comme c’est le cas de Cezar Vidal, estiment qu’il s’agit d’une décision «strictement politique». Jetant la balle dans le camp espagnol, M. Cezar Vidal accuse le gouvernement espagnol de commettre des «bévues» sur la scène internationale.

«L’Espagne a traditionnellement mené une politique équilibrée dans la région du Maghreb, malgré des relations difficiles avec le Maroc et l’Algérie, ce qui permettait d’entretenir des relations de bon voisinage avec l’ensemble des pays de la région, et notamment d’obtenir des contrats fructueux», a commenté M. Vidal. Cependant, la phase de l’équilibre est en train de s’effacer, selon le politologue qui n’a pas manqué de faire remarquer : «Ces dernières années, cet équilibre a été rompu, suite au changement de cap pris par le gouvernement socialiste qui s’est orienté vers un rapprochement unilatéral avec Rabat, ce qui a suscité le mécontentement de nos partenaires algériens.»

«L’année dernière, l’Algérie a augmenté les prix du gaz naturel qu’elle nous livrait, avant de rompre ce contrat avantageux. Ces décisions reflètent le mécontentement suscité par la rupture de l’équilibre politique qui unissait Madrid à ses partenaires du Maghreb», a ajouté le politologue. De manière globale, beaucoup de points restent à éclaircir à l’issue de cette décision qui commence déjà à affecter les entreprises espagnoles. Car, les valeurs de Gas Natural et de Repsol YPF baissaient sensiblement hier à la Bourse de Madrid, c’est-à-dire au lendemain de l’annonce par Sonatrach de la rupture du contrat. Hier, selon les agences espagnoles, l’action de Gas Natural, le premier groupe gazier espagnol, reculait de 1,55% à 38,01 euros dans un marché en baisse de 0,49%, alors que le pétrolier Repsol YPF baissait de 0,95% à 26,20 euros.

 

Source All Africa

L’Algérie dénonce le  » contrat gazier du siècle  » signé avec l’Espagne. septembre 4, 2007

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La compagnie gazière algérienne  » Sonatrach  » a dénoncé le  » contrat du siècle  » d’exploitation des gisements de gaz de l’est du pays signé avec les compagnies espagnoles Repsol et Gas Natural, a communiqué mardi le représentant de Repsol.

 » Le contrat d’un montant de 1,6 milliards d’euros, signé en novembre 2004 et résilié unilatéralement, prévoyait l’exploitation commune du gaz, son traitement et son exportation  » a indiqué le représentant de la compagnie.

Selon lui,  » la résiliation du contrat, signé pour une période de trente ans et prévoyant la construction d’une usine de production de GNL, est illégale, c’est pourquoi les compagnies espagnoles ont l’intention de contester la décision d’Alger devant la cour internationale d’arbitrage « .

 » Une compagnie commune avait été créée afin de mener à bien le projet, au sein de laquelle Repsol détenait 48% des parts, Gas Natural 32% et Sonatrach 20% « , a rappelé la source.

Le célèbre politologue espagnol Cezar Vidal, commentant la décision algérienne, l’a qualifiée de  » strictement politique « , et a accusé le gouvernement espagnol de commettre des  » bévues  » sur la scène internationale.

 » L’Espagne a traditionnellement mené une politique équilibrée dans la région du Maghreb, malgré des relations difficiles avec le Maroc et l’Algérie, ce qui permettait d’entretenir des relations de bon voisinage avec l’ensemble des pays de la région, et notamment d’obtenir des contrats fructueux », a commenté M. Vidal.

Il a fait remarquer que  » ces dernières années cet équilibre a été rompu, suite au changement de cap pris par le gouvernement socialiste qui s’est orienté vers un rapprochement unilatéral avec Rabat, ce qui a suscité le mécontentement de nos partenaires algériens « .

 » L’année dernière, l’Algérie a augmenté les prix du gaz naturel qu’elle nous livrait, avant de rompre ce contrat avantageux. Ces décisions reflètent toutes deux le mécontentement suscité par la rupture de l’équilibre politique qui unissait Madrid à ses partenaires du Maghreb « , a ajouté le politologue.

L’Algérie, sixième pays au monde pour les réserves de gaz naturel, est le principal fournisseur de l’Espagne.

 

Source Ria Novosti