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Oléoduc Russie-Lituanie: les réparations dans l’impasse septembre 7, 2007

Posted by starbucker in oléoduc, Pays Baltes, Russie.
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Les réparations sur l’embranchement de l’oléoduc Droujba qui dessert une raffinerie en Lituanie, arrêté l’été dernier, pourraient ne jamais avoir lieu en l’absence d’intérêt de la part de l’opérateur russe, affirme vendredi le quotidien russe RBC Daily.

Selon le journal, la société nationale russe de transport du pétrole Transneft n’est pas intéressée par les travaux de réparation nécessaires et n’a pas l’intention de les financer.

Le financement du programme de réparation élaboré par l’Agence fédérale de surveillance écologique, technique et atomique (Rostekhnadzor) « n’est pas prévu par Transneft. La compagnie a d’autres priorités », a déclaré à RBC Daily le vice-président de Transneft, Sergueï Grigoriev.

Selon le programme mis au point par Rostekhnadzor, ces réparations pourraient prendre à peu près 18 mois, a déclaré jeudi un responsable de l’Agence, Boris Krasnykh, selon Interfax.

Mais la décision sur l’éventuelle remise en exploitation de cet embranchement revient à Transneft, a-t-il souligné.

La société nationale russe de transport du pétrole Transneft avait coupé l’embranchement en juillet 2006.

Les Russes expliquent cette mesure par des fuites, mais la Lituanie soupçonne le Kremlin d’avoir coupé les livraisons de pétrole vers la raffinerie de Mazeiku, la seule des pays baltes, en représailles à sa cession au groupe pétrolier polonais PKN Orlen. Moscou souhaitait qu’elle revienne à une société russe.

Source AFP

Les capacités de production ne suffisent pas à satisfaire la demande mondiale de pétrole septembre 7, 2007

Posted by starbucker in Pétrole.
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Les capacités de production ne suffisent pas à satisfaire la demande mondiale de pétrole, les pays tendant maintenant à garder leurs réserves pour plus tard, déclare Christophe de Margerie, le directeur général de Total SA (TOT), dans un entretien que publié le Financial Times vendredi.

« Le monde a changé », constate le dirigeant. « La question n’est plus, comme dans les années 70 et 80, de savoir si l’on peut construire plus de capacités et si l’on risque d’être confronté à un problème de surcapacités. C’est désormais davantage une question de savoir si on peut satisfaire la demande », explique-t-il.

« La demande est là, et la capacité dont nous disposons est insuffisante », ajoute-t-il.

« Certains pays souhaitent garder leurs réserves pour le long terme…ils ne veulent pas développer leurs réserves trop rapidement », explique-t-il.

Les compagnies pétrolières doivent maintenant convaincre les pays riches en pétrole de leur donner accès à leurs réserves, et il faut prouver que ce qu’on apporte à l’économie locale est utile et peut servir à son développement, note le patron de Total

Au sujet du projet de gaz naturel liquéfié de Pars, en Iran, C. de Margerie a déclaré que le contrat qui avait été négocié n’était plus viable, en raison du doublement des coûts.

« Si nous ne pouvons pas résoudre ce problème, nous seront bloqués », a indiqué le dirigeant.

 

Source DJ

Libye: 35 compagnies en lice pour l’exploration du gaz septembre 7, 2007

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Trente-cinq compagnies, dont Gaz de France et le Britannique BP, participeront à un appel d’offres pour l’exploration de 41 blocs gaziers en Libye, selon un communiqué de la Compagnie nationale du pétrole (NOC) publié vendredi à Tripoli.

Parmi les compagnies présélectionnées figurent également Exxon mobil, Shell, Total, Eni (Italie), Gazprom, LUKOIL et NOVATEK (Russie), ainsi que les Américains Chevron et Pan American Energy LLC.

L’appel d’offres, lancé en juillet, porte sur une douzaine de contrats pour la prospection de 41 blocs en mer et dans les bassins de Syrte (Nord), de Ghdamess, Murzek (Sud) et Cyrénaïque (Est), sur une surface totale de 72.500 km2.

L’attribution des blocs est prévue le 9 décembre, a précisé la compagnie libyenne.

Il s’agit du quatrième appel d’offres d’exploration d’hydrocarbures en Libye, mais du premier portant sur le gaz naturel.

La NOC a également établi une liste de 21 compagnies qui pourront postuler pour le droit d’investir dans les projets d’extraction, dont Oil India, Japan Petroleum, Nippon Oil, Mitsubishi Corp ainsi que Korea Gas.

La Libye possède des réserves de gaz naturel estimées à 1.314 milliards de m3, tandis que les réserves pétrolières prouvées sont estimées à 36 milliards de barils, selon les chiffres officiels de l’Opep.

La Libye qui produit 1,7 million de barils par jour pourrait receler beaucoup plus de brut et de gaz, car seul le quart du territoire est couvert par des accords de prospection et de production.

 

Source AFP

La filière nucléaire ne craint pas la concurrence du gaz septembre 7, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Nucléaire.
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L’industrie nucléaire restera compétitive par rapport au gaz naturel aux Etats-Unis tant que les prix du gaz resteront supérieurs à trois dollars par million de BTU ont estimé cette semaine des représentants du secteur nucléaire lors de la conférence annuelle WNA.

« Un prix du gaz compris entre 3 et 4 dollars par million de BTU est probablement un niveau à partir duquel nous commencerons à être en concurrence », a déclaré Steve Tritch, président directeur général de Westinghouse Electric lors de la conférence annuelle de la World Nuclear Association (WNA) qui réunit les industriels de l’énergie nucléaire.

Le nucléaire représente actuellement 16% de l’offre d’énergie mondiale. Alors que la demande mondiale d’électricité devrait doubler d’ici 2030, le nucléaire mais aussi les autres sources d’énergie devraient progresser, a expliqué Tritch. Au Mercantile Exchange de New York, le contrat octobre de gaz naturel <NGV7> s’est traité à 5,54 dollars par million de BTU vendredi.

Les contrats à terme de gaz naturel Henry Hub <NGc1> se sont maintenus au-dessus de cinq dollars toute l’année, selon les données de Reuters.

« Si nous observons les récents prix du gaz, nous voyons que nos centrales seront extrêmement compétitives » a dit Tritch.

Westinghouse Electric, principalement détenue par le japonais Toshiba , intervient aussi bien dans la vente de combustible que dans la construction de réacteurs. Sa technologie est utilisée dans 60% des centrales nucléaires américaines.

Westinghouse a des implantations dans 12 Etats américains et 14 pays avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 1,8 milliards de dollars.

PRESSIONS HAUSSIERES SUR LE GAZ

Les prix de l’uranium ont atteint un record de 136 dollars la livre en juin et le cours spot était autour de 90 dollars cette semaine <UX-U308-SPT>.

Mais les prix de l’uranium ont un impact limité sur la compétitivité de l’énergie nucléaire en raison du faible volume nécessaire pour produire une importante quantité d’électricité.

Selon l’Agence pour l’énergie nucléaire, agence spécialisée de l’OCDE, le coût de l’uranium représente 5% du coût total de production de l’électricité nucléaire

En revanche, les coûts liés au cycle du combustible (y compris achat, conversion, enrichissement de l’uranium et retraitement du combustible usagé) représentent 76% du coût total.

Les prix du gaz sur les marchés à terme américains ont en moyenne été de sept dollars cette année, touchant un plus bas juste au dessus de cinq dollars en août et atteignant un plus haut d’environ huit dollars en avril, selon les données de Reuters.

Luc Oursel, président d’ Areva NP qui regroupe les activités de conception et de construction de réacteurs nucléaires d’Areva , prévoit une augmentation des prix du gaz plutôt qu’une baisse. « Nous ne voyons pas pourquoi… le prix du gaz baisserait », a-t-il déclaré.

Il estime que le coût pour compenser les émissions de carbone dues à la combustion du gaz pousserait, au final, les prix américains vers le haut, ceci dans l’hypothèse où les Etats-Unis adopteraient un plan carbone à l’instar de celmui dont l’Europe s’est dotée. Les centrales nucléaires ne produisent pas d’émissions de CO2 responsables du réchauffement climatique.

Source Reuters

La fusion avec GDF complique la présence de Suez dans Gas Natural septembre 7, 2007

Posted by starbucker in Electricité, Energie, Espagne, France.
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Le président de Suez, Gérard Mestrallet, a tenté mercredi à Madrid de convaincre le régulateur espagnol de ne pas faire obstacle à sa montée en puissance dans le gazier.

La fusion avec Gaz de France pourrait-elle fragiliser la position de Suez dans l’espagnol Gas Natural (GN), concurrent par excellence de GDF ? Pour déminer cette question, le président de Suez, Gérard Mestrallet, a effectué mercredi une visite éclair à Madrid pour y rencontrer les membres de la Commission nationale de l’énergie (CNE), confirmait-on hier au siège de l’organisme régulateur espagnol. Suez détient actuellement 9,95 % du capital de GN, mais a demandé officiellement à la CNE d’atteindre 11,4 % après l’exercice de ses options. Le feu vert du régulateur est obligatoire pour dépasser le cap des 10 %.

Si la décision de la CNE est en principe purement technique, l’organisme régulateur ne peut ignorer les éventuelles réticences que la nouvelle situation née de l’annonce de la fusion avec GDF pourrait susciter en Espagne. Une chose est qu’une entité privée étrangère prenne position au sein du leader espagnol du gaz, une autre est que ce groupe soit dorénavant contrôlé par l’État français. Surtout après avoir vu l’un des autres  » poids lourds  » de l’énergie nationale, l’électricien Endesa, tomber dans le giron d’Enel, contrôlée elle aussi par l’État italien.

Mestrallet se devait donc de rassurer ses interlocuteurs. Il peut faire valoir à cet égard que l’investissement de Suez au sein de GN est purement financier. Les Français n’ont d’ailleurs pas demandé de représentant au conseil d’administration. En outre, Suez assure que sa présence au sein du capital bénéficie de l’appui du principal actionnaire de référence du gazier espagnol, La Caixa.

RETICENCE DE CERTAINS ACTIONNAIRES

La caisse d’épargne catalane est effectivement le grand partenaire hispanique de Suez. Ils détiennent ainsi ensemble des participations au sein de la société d’eau au sein d’ Aguas de Barcelona. Mais cet appui n’est pas pour autant inconditionnel. La compagnie française a pu s’en rendre compte en juin : elle avait alors présenté à la CNE une demande pour augmenter sa participation au sein de GN au-delà du cap de 10 % mais sans fixer de plafond. Ce qui avait aussitôt provoqué la publication d’un communiqué conjoint de La Caixa et de la compagnie pétrolière Repsol (l’autre actionnaire de référence de GN) précisant que l’initiative du groupe français n’engageait que lui et n’avait donné lieu à aucun accord préalable avec les autres actionnaires.

Suez avait alors jugé bon de replier les voiles et de limiter spécifiquement sa demande de franchissement de seuil à 11,4 % du capital. L’accord à cette requête beaucoup plus modeste semblait alors acquis. Il n’est plus sûr qu’il le soit aujourd’hui.

 

Source La Tribune

L’Australie signe un accord de fourniture d’uranium à la Russie septembre 7, 2007

Posted by starbucker in Australie, Russie, Uranium.
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Le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre australien John Howard ont signé vendredi à Sydney le premier accord de fourniture d’uranium de l’Australie à la Russie.

« Ce nouvel accord permettra la fourniture d’uranium australien pour un usage par l’industrie nucléaire civile » russe, a déclaré John Howard lors d’une conférence de presse commune avec le chef du Kremlin à la veille du sommet des dirigeants de l’Asie-Pacifique (Apec).

L’accord pourrait permettre une exportation de l’uranium dès l’an prochain, mais ne permettrait pas à la Russie de le revendre à un autre pays ou de l’utiliser à des fins militaires.

Dans la foulée de la signature, le Premier ministre australien a tout de suite voulu balayer les craintes que l’uranium ne puisse tout de même être détourné, revendu clandestinement et tomber dans de mauvaises mains.

« Tout uranium qui est vendu à la Russie sera vendu sous des garanties très strictes », a assuré M. Howard.

« Nous achetons l’uranium à l’Australie pour de simples raisons économiques », a renchéri M. Poutine.

Le président russe a souligné que son pays exportait déjà de larges quantités d’uranium enrichi à des fins militaires, dont 30 tonnes par an aux Etats-Unis. Et n’aurait donc de toute façon pas besoin de revendre l’uranium australien.

« Je ne comprends tout simplement pas de quoi les gens parlent », a tranché le chef du Kremlin, arrivé vendredi matin à Sydney où il doit aussi rencontrer le président américain George W. Bush dans l’après-midi.

Les écologistes mettent pourtant eux en garde contre les risques que cet accord n’alimente les risques de prolifération nucléaire.

Pour le responsable de Greenpeace Australie, Steve Shallhorn, qui souligne le caractère peu sûr de l’industrie nucléaire russe, le danger est aussi que l’uranium australien ne remplace l’uranium russe actuellement utilisé dans les centrales civiles russes. Et que les ressources russes puissent elles être employées à d’autres fins.

Canberra, qui dispose des plus importantes réserves prouvées d’uranium au monde, avait déjà donné le mois dernier son feu vert à un accord similaire avec l’Inde, malgré la non appartenance de New Delhi au traité de non prolifération nucléaire (TNP).

Howard a indiqué que, selon les termes de l’accord, le minerai exporté vers la Russie ne pourrait en aucun cas être revendu par la suite à la Syrie ou à l’Iran.

L’Australie détient 40% des réserves mondiales d’uranium et l’exporte vers 36 pays.

Source AFP, Reuters