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Pétrole: la Russie a tiré 1 md USD des projets Sakhaline et Khariaguinsk septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Pétrole, Russie.
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Les trois projets pétroliers et gaziers Sakhaline-1, Sakhaline-2 et Khariaguinsk (BIEN: Khariaguinsk) ont rapporté à l’Etat russe 1,05 milliard de dollars depuis leur lancement, a annoncé mardi une responsable du ministère russe de l’Industrie et de l’Enérgie.

Le développement de ces projets a notamment rapporté à la Russie 367 millions de dollars en 2006 et plus de 163 millions de dollars depuis le début 2007, a déclaré Olga Rybak lors d’une conférence à Ioujno-Sakhalinsk (ouest), citée dans un communiqué du ministère.

Les deux principaux projets, Sakhaline-1 et Sakhaline-2, sont développés avec la participation des compagnies russes Rosneft et Gazprom, a rappelé la responsable.

« Compte tenu de ce fait, la Russie est intéréssée à la réalisation effective des projets, au respect d’une discipline technologique et de toutes les normes et exigences prévues par la loi russe », a-t-elle dit.

L’île de Sakhaline renferme des réserves estimées à 45 milliards de barils équivalent pétrole.

Le gigantesque projet pétrolier et gazier Sakhaline-2 est développé par le consortium d’exploitation Sakhalin Energy. Le géant russe Gazprom détient 50% plus une action de ce consortium, la part du groupe anglo-néerlandais Shell est de 27,5%, celle des groupes japonais Mitsui et Mitsubishi étant respectivement de 12,5% et 10%.

Le bloc Sakhaline-1 est développé par un consortium conduit par l’américain ExxonMobil, avec le numéro deux du pétrole russe Rosneft et des sociétés indiennes (ONGC) et japonaises.

Rosneft, contrôlé par l’Etat russe, est chargé des blocs Sakhaline-3, Sakhaline-4 et Sakhaline-5, la compagnie britannique BP travaillant sur ce dernier.

Les bénéfices doivent être versés à l’Etat russe en vertu des accords de partage de production conclus dans les années 1990. Les accords ont été considérés comme très défavorables à la Russie, et les opérateurs étrangers ont subi des pressions des autorités russes qui ont abouti en décembre 2006 à l’entrée du géant gazier russe Gazprom dans le projet Sakhaline-2.

Source AFP

Enel prêt à injecter des fonds dans le nucléaire en Bulgarie septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Bulgarie, Nucléaire.
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L’électricien italien Enel est prêt à investir dans une nouvelle centrale nucléaire sur le Danube en Bulgarie, qui pourrait coûter au total 7 milliards d’euros, rapporte Bloomberg. Enel est candidat pour prendre 49 % de Belene Power, l’entité qui construira la centrale elle-même (pour 4 milliards) et participera au financement des infrastructures adjacentes (pour 3 milliards), selon les déclarations d’Enrico Viale, responsable d’Enel pour l’Europe du Sud-Est. L’investissement initial d’Enel serait de 800 millions d’euros. Le groupe italien doit présenter une offre pour cette participation, tout comme d’autres électriciens, comme le français EDF ou l’allemand E.ON.

La centrale devrait être opérationnelle en 2013.

 

Source Les Echos

Areva et Mitsubishi diversifient l’offre de réacteurs septembre 4, 2007

Posted by starbucker in France, Japon, Nucléaire.
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Après un an de coopération, Areva et Mitsubishi Heavy Industries (MHI) créent une société commune pour développer leur réacteur de moyenne puissance, baptisé Atmea 1. Ils espèrent une certification  » dans moins de trois ans « .

C’est une affaire de stratégie de gamme appliquée au nucléaire. À côté des 1.700 MWe d’un gros réacteur de type EPR, il existe une demande pour des unités de production plus réduites. Elles sont à même de répondre aux besoins de plus en plus forts exprimés par les pays clients qui souhaitent adapter la taille de leur offre électrique à la densité locale des besoins. C’est la conviction d’Areva et de son partenaire japonais, Mitsubishi, qui ont présenté hier la société commune qu’ils créent pour viser ce marché.  » Nous voulons faire d’Atmea 1 le réacteur leader du marché des centrales de puissance moyenne « , a souligné Kazuo Tsukuda, président de Mitsubishi Heavy Industries (MHI), venu pour l’occasion à Paris. Les deux partenaires envisagent de soumettre Atmea 1 (1.100 MWe) à la certification  » dans moins de trois ans « .

C’est la première fois que des constructeurs nucléaires jouent l’effet de gamme. Jusqu’à présent, les grands acteurs internationaux présentaient un modèle de réacteur à la fois, qu’ils s’efforçaient de faire croître en puissance tout en le faisant évoluer techniquement. Ainsi, l’AP 1000 deWestinghouse-Toshiba, un réacteur de 1.154 MWe de troisième génération, est clairement une extension de l’AP 600 (600 MWe), proposé avec un renforcement de la sécuritépassive.

NOUVELLE DONNE

En face, Areva et MHI veulent disposer d’un catalogue leur permettant de répondre à une variété de besoins, avec deux modèles de puissances différentes. Cet élargissement de gamme prend acte de l’évolution du marché. Pendant longtemps, au temps du gel des programmes dans le monde, les quelques grands pays clients du nucléaire qui ont continué de développer leur parc étaient surtout à la recherche d’économies d’échelle et se dotaient de réacteurs toujours plus puissants. C’est ainsi que, dans les modèles de troisième génération, General Electric a sorti son ABWR de 1.500 MWe et Areva son EPR de 1.700 MWe.

Le nouveau contexte de renaissance du nucléaire dans le monde a changé la donne. La plupart des prospects, en Asie, en Europe de l’Est comme en Afrique du Sud ou au Maghreb, ne possèdent ni les besoins ni les réseaux nécessaires pour intégrer un réacteur de 1.500 à 1.700 MWe. L’opérateur indien Nuclear Power Corp a ainsi fait savoir début août qu’il envisageait la construction de deux réacteurs de 1.000 MWe sur quatre sites. L’investissement devrait être plus abordable pour les pays émergents. Si le prix du futur Atmea 1 n’est pas dévoilé par ses concepteurs, il devrait être inférieur aux 3 milliards d’euros de l’EPR de Flamanville. Même si ce chiffre  » n’est plus du tout à jour, compte tenu de la hausse des composants « , a précisé hier Anne Lauvergeon, la patronne d’Areva.

 

Source La Tribune

Allemagne/Nucléaire – Merkel refuse de fermer sept réacteurs septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Allemagne, Nucléaire.
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La chancelière allemande Angela Merkel a infligé mardi une rebuffade à l’un de ses ministres qui, par voie de presse, réclamait la fermeture des sept plus anciens réacteurs nucléaires du pays d’ici fin 2009.

Dans une interview publiée ce week-end, le ministre de l’Environnement Sigmar Gabriel, membre du Parti social-démocrate (SPD), faisait valoir qu’une telle décision réduirait les risques globalement liés à l’énergie nucléaire.

« Le seul fait qu’une centrale nucléaire est ancienne ne signifie pas qu’elle n’est pas sûre », lui répond Merkel, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), dans une interview au journal Frankfurter Rundschau.

« Toutes les centrales ont les mêmes critères de sécurité, fondés sur la loi qui régit l’énergie nucléaire. »

Acquise à l’usage du nucléaire, Merkel doit cependant tenir compte d’un accord conclu il y a sept ans qui prévoit l’élimination progressive de l’énergie nucléaire en Allemagne d’ici au début des années 2020.

La question de la sortie du nucléaire est l’une des principales pommes de discorde au sein de la « grande coalition » de Merkel, qui regroupe la CDU et le SPD.

Source Reuters

Royaume-Uni : Total annonce une découverte significative de condensats et de gaz à l’ouest des îles Shetland septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Grande-Bretagne.
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Total  annonce une nouvelle découverte significative de condensats et de gaz sur le bloc 205/5a dans une profondeur d’eau d’environ 610 mètres, à près de 100 kilomètres au nord-ouest du terminal Sullom Voe sur les îles Shetland. Total, avec une participation de 47,5 %, est opérateur du bloc attribué fin 2004, aux côtés d’Eni UK Limited (22,5 %), DONG E&P (UK) Limited (20 %) et Chevron North Sea Limited (10 %).

Foré à une profondeur totale de 3 936 mètres, le puits Tormore 205/5a-1 a été testé à 32 millions de pieds cubes par jour de gaz avec une proportion de condensats de 75 barils par million de pieds cubes.

Cette découverte est située à 15 kilomètres au sud-ouest de la découverte de Laggan, opérée par Total et testée positivement en 2004.

« Les réserves de cette découverte seront évaluées au cours des prochains mois. Elle renforce le potentiel gazier de la zone voisine de la découverte de Laggan dans l’ouest des Shetlands. Cette réussite illustre l’engagement de Total à contribuer au développement des ressources de pétrole et de gaz du Royaume-Uni », déclare Yves-Louis Darricarrère directeur général Exploration & Production.

Les récentes découvertes ont porté les réserves prouvées et probables du Groupe au Royaume-Uni à plus d’un milliard de barils équivalent pétrole à fin 2006.

Total au Royaume-Uni

Total E&P UK PLC est l’un des premiers producteurs de pétrole et de gaz de la plate-forme continentale britannique, avec une production en quote-part de 280 000 barils équivalent pétrole par jour en 2006. L’entreprise, dont le siège est à Aberdeen en Écosse, possède et opère plusieurs champs dans la zone d’Alwyn au nord de la Mer du Nord, les gisements Elgin et Franklin dans la partie centrale de la Mer du Nord et le champ Otter au nord-est des Shetland. Elle opère également le terminal gazier et le système de transport de Saint Fergus et détient des participations dans de nombreux champs non opérés.

Total est l’un des tout premiers groupes pétroliers et gaziers internationaux, exerçant ses activités dans plus de 130 pays. Ses 95 000 collaborateurs développent leur savoir-faire à tous les niveaux de cette industrie : exploration et production de pétrole et de gaz naturel, raffinage et distribution, trading et gaz électricité. Ils contribuent ainsi à satisfaire la demande énergétique mondiale, présente et future. Le Groupe est également un acteur de premier plan de la chimie.

Source Business Wire

La Commission européenne place le secteur énergétique sous haute surveillance septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Energie, UE.
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Selon un document que « Les Echos » se sont procuré, la Commission proposera, le 19 septembre, cinq projets de texte pour reprendre la main sur le secteur énergétique. L’indépendance des transporteurs d’énergie et la création d’un régulateur européen seront au coeur des discussions à venir.

On connaissait les critiques de la Commission européenne à l’encontre des « dysfonctionnements » du secteur de l’énergie, trop peu ouvert à la concurrence à son goût. On découvre, dans les projets qu’elle présentera le 19 septembre, un traitement de choc à la hauteur du diagnostic. Dans un document que « Les Echos » se sont procuré, la Commission présente cinq textes – deux directives et trois règlements – qui, s’ils sont adoptés en l’état, lui permettront de reprendre la main dans ce domaine clef. Les projets sont susceptibles d’évoluer d’ici à mi-septembre, mais la logique de fond risque peu de changer.

Elle est conforme aux souhaits du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Dès septembre 2006, il voulait « réformer effectivement » ce secteur et évoquait l’idée d’un régulateur européen comme une « option ». Son opposition au « statu quo » avait été interprétée comme un pas vers le démantèlement des groupes intégrés d’énergie tels qu’EDF et Gaz de France. Un an plus tard, ces idées sont au coeur des projets de la Commission. Portées et développées par les commissaires à l’Energie et à la Concurrence, Andris Piebalgs et Neelie Kroes, elles seront au coeur des discussions. La Commission propose en effet deux options pour renforcer l’indépendance des transporteurs d’électricité et de gaz qui n’ont pas fini de susciter des débats. Autre projet phare de la Commission, la création d’un régulateur européen susceptible de « réviser » des décisions nationales pourrait aussi irriter des Etats soucieux de leur souveraineté.

· Des transporteurs « certifiés» indépendants

La séparation des activités concurrentielles (production, fourniture d’électricité et de gaz) et régulées (transport de l’énergie) n’est pas neuve. Mais la Commission veut renforcer leur indépendance, en faisant en sorte que leurs propriétaires soient différents. C’est déjà le cas dans certains Etats membres. Cette « séparation patrimoniale » autoriserait fournisseurs et producteurs d’électricité à être actionnaires minoritaires des transporteurs, mais sans minorité de blocage. Seule concession lâchée par Bruxelles, les projets ne visent que le transport, c’est-à-dire les autoroutes de l’énergie, et non les réseaux de distribution locaux.

Pour apaiser les critiques, la Commission suggère une deuxième option, à laquelle elle était pourtant elle-même opposée en janvier. Baptisée « independent system operator », elle permettrait aux producteurs et/ou fournisseurs de rester propriétaires de leurs lucratifs réseaux de transport et de percevoir à ce titre un loyer, mais sans droit de regard sur l’entretien, la maintenance ou les investissements du réseau. Cette concession de la Commission serait tellement contraignante pour les intéressés qu’elle n’est déjà pour certains qu’une version déguisée de la séparation patrimoniale à laquelle Bruxelles tient tant.

Pour que leur gestionnaire de réseau soit reconnu comme transporteur, les maisons mères devraient en effet se plier à « une procédure de certification » d’indépendance co-organisée par le régulateur national et la Commission européenne. A ce stade, la Grèce, le Luxembourg et les pays Baltes, aux côtés de la France et de l’Allemagne cet été pour s’opposer à la séparation patrimoniale, plaident pour des dérogations. S’ils obtiennent gain de cause, ils affaibliront le camp des opposants. Par ailleurs, certains pays cherchent encore à introduire une troisième option qui se limiterait à un accroissement des pouvoirs des régulateurs.

· La création d’un régulateur européen

L’Agence européenne de coopération des régulateurs de l’énergie est la grande nouveauté des projets de la Commission. Elle devrait être pilotée par un Conseil des régulateurs. Elle contrôlerait les transporteurs européens de gaz et d’électricité et pourrait leur demander de modifier leurs projets pour qu’il n’y ait pas de « trous » dans les investissements européens. L’idée n’est pas de remplacer les régulateurs dans leurs missions nationales, martèle la Commission. Le régulateur européen aurait néanmoins « le pouvoir de réviser les décisions prises par une autorité de régulation nationale impactant directement le marché intérieur ». La création de l’Agence s’accompagne d’un renforcement des pouvoirs des régulateurs nationaux. Pour lutter contre l’hétérogénéité des situations des Vingt-Sept, la Commission veut leur confier de vrais pouvoirs d’investigation, les autoriser à prononcer des « sanctions dissuasives » et leur accorder la personnalité morale, l’autonomie budgétaire et un management indépendant.

· Eviter les « trous » dans les investissements

La coopération des transporteurs au niveau européen serait renforcée. Le Réseau européen des transporteurs d’électricité et celui du gaz, désignés comme structures formelles de coopération, établiraient des plans de développement du réseau sur « au moins dix ans ». Leur coopération serait supervisée par le régulateur européen.

 

Source Les Echos

Centrica prévoit d’acquérir les 25,5% de GdF dans SPE septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Belgique, Electricité, Energie.
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La société britannique Centrica  annonce mardi qu’elle prévoit d’acheter la participation de Gaz de France dans le belge SPE dans le cadre de l’expansion de son activité en Europe de l’Ouest.

« Nous avons l’intention d’acquérir la part dans SPE. Nous détenons aussi Oxxio au Pays-Bas et un nouveau bureau en Allemagne ouvert l’an dernier. Nous espérons nous développer, particulièrement en Europe de l’Ouest », a déclaré un porte-parole de Centrica.

Centrica a déclaré prévoir d’acquérir les 25,5% de GdF dans SPE, estimés à environ 200 millions de livres. Centrica contrôlerait alors 51% de la société, le reste du capital étant détenu par des municipalités.

Centrica a un droit de préemption l’autorisant à s’aligner sur une offre d’une autre société sur la participation le cas échéant.

Centrica a précisé mardi que les négociations avec GdF n’avaient pas encore commencé mais qu’il espérait que le processus aurait lieu aussi vite que possible.

GdF doit vendre sa participation dans SPE à la suite de l’annonce de sa fusion avec Suez , qui détient déjà le principal acteur belge du secteur, Electrabel.

SPE, qui opère sous le nom de Luminus, est le numéro deux de la distribution de gaz et d’électricité en Belgique, avec une part de marché d’environ 15%.

Les autorités européennes de la concurrence ont décidé que dans le cadre de la fusion, GdF devrait également céder sa participation dans les belges Distrigas SA  et Fluxys .

 

Source Reuters

GDF Suez s’engage à ouvrir le marché belge comme promis par Suez septembre 4, 2007

Posted by starbucker in Belgique, Energie, France.
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Le nouveau groupe GDF Suez, très présent en Belgique, s’est engagé mardi à respecter tous les engagements antérieurs pris par le seul Suez pour dynamiser la concurrence sur le marché belge de l’énergie, a affirmé le ministre belge de l’Energie.

« Ils se sont engagés à respecter l’intégralité des accords », a déclaré Marc Verwilghen, après une rencontre de deux heures à Bruxelles avec une délégation de Suez emmenée par Jean-Pierre Hansen, le numéro 2 du groupe français.

« On a passé en revue les différents engagements pris en 2005 et 2006 et analysé comment faire pour maintenir intacts les engagements pris », a confirmé un porte-parole de Suez à l’issue de la réunion à laquelle ont également participé des représentants des trois régions belges (Bruxelles, Flandre et Wallonie).

En octobre 2006, Suez avait accepté des concessions destinées à favoriser la concurrence énergétique en Belgique et ainsi obtenir l’aval des autorités pour son projet de fusion avec Gaz de France.

Le gouvernement de Guy Verhofstadt n’avait jamais caché qu’il comptait « profiter » de ce mariage pour ouvrir le secteur énergétique belge.

Dans le royaume, plus de 80% des marchés du gaz et de l’électricité sont aujourd’hui contrôlés par Suez, via ses filiale Distrigaz et Electrabel.

En plus des cessions exigées par la Commission européenne pour autoriser la fusion (notamment la cession des 25,5% de GDF dans le deuxième électricien de Belgique, SPE, et la vente de Distrigaz), la Belgique avait obtenu que Suez cède une partie de sa capacité de production d’électricité à la SPE.

De cette manière, la SPE –qui détient actuellement 10% du marché– et un troisième acteur pourraient détenir chacun, à terme, 15% de la production électrique belge.

Ce paquet de concessions, baptisé « Pax Electrica II », s’ajoutait à un premier, datant d’octobre 2005. Le groupe avait alors déjà dû négocier avec la Belgique, lui garantissant notamment, pour faire passer le rachat du joyau électrique belge Electrabel, le maintien de centres de décisions à Bruxelles.

Mardi, la presse belge s’interrogeait sur la portée réelle de ces garanties.

« Lorsque l’intérêt suprême de la nation française sera menacé, le +nationalisateur+ d’Electrabel songera-t-il aux Belges ou favorisera-t-il ses concitoyens », faisait mine de s’interroger le journal Le Soir, qui titrait mardi en Une: « Sarkozy nationalise l’électricité belge ».

M. Verwilghen a répondu mardi qu’un « mécanisme sera mis en place pour défendre les intérêts stratégiques » de la Belgique dans le nouveau groupe.

La forme que prendra ce mécanisme « sera négociée entre les autorités françaises et belges », a ajouté le ministre, en évoquant la « piste » d’un commissaire du gouvernement dans les instances du groupe mais en excluant une « golden share » pour l’Etat belge, « puisque le gouvernement français n’en aura pas ».

 

Source AFP

Japon: de l’eau radioactive et des fumées s’échappent de deux centrales nucléaires septembre 4, 2007

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De l’eau contenant des substances radioactives a été trouvée lundi soir dans une centrale nucléaire de la préfecture Fukui et des fumées ont été éteintes dans une autre centrale nucléaire mardi matin dans la préfecture Aomori, a-t-on appris d’un communiqué de presse publié mardi par la société Kansai Electric Power Co.

Selon le communiqué, 3,4 tonnes d’eau radioactive ont fui près des filtres d’une pompe située dans le bâtiment auxiliaire dédié au réacteur n°1 de la centrale nucléaire de la préfecture de Fukui.

Aucune conséquence n’a été observée pour le moment sur l’environnement extérieur, indique le communiqué.

La compagnie a déclaré avoir découvert la fuite d’eau et fermera la centrale mardi soir pour laisser la place à une enquête plus détaillée.

D’après le communiqué de presse de la société Japan Nuclear Fuel Ltd., des fumées se sont évaporées d’un bâtiment situé dans le lotissement de l’usine de retraitement des déchets nucléaires dans la préfecture Aomori aux environs de 10h00 mardi matin. Les fumées ont été éteintes en tout juste 40 minutes, ne provoquant aucun dommage, ni de malaise.

Une enquête a été menée pour connaître les causes des deux incidents, ont ajouté les media locaux.

Source Xinhua

L’Opep pourrait relever sa production d’ici décembre septembre 4, 2007

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Une hausse de la production de l’Opep pourrait s’avérer nécessaire d’ici la fin de l’année, peut-être en décembre, si la demande de pétrole brut reste forte et si les stocks continuent de baisser, a-t-on appris mardi de source interne au cartel.

Cette source a précisé que la plupart des producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) excluaient pour le moment toute augmentation de la production, ce qui laisse entrevoir un statu quo lors de la réunion du 11 septembre à Vienne.

« Si les choses n’évoluent pas, il me semble que nous devrons accroître la production de 500.000 à un million de barils par jour », a confié la source, sous le sceau de l’anonymat.

« Peut-être en décembre, selon les stocks », a-t-elle poursuivi.

L’Opep doit tenir une autre réunion le 5 décembre.

Ces déclarations font suite à celles de deux pays membres du cartel, le Qatar et le Venezuela, allant dans le sens d’un maintien de la production de l’Opep au niveau actuel à l’issue de la réunion de la semaine prochaine.

Seule l’Indonésie, deuxième plus petit producteur de l’Organisation, a déclaré qu’elle pourrait proposer une augmentation des livraisons.

Le brut léger américain s’échange autour de 74 dollars le baril vers 12h30 GMT, loin de son record de 78,77 dollars atteint le 1er août dernier. Les cours pétroliers subissent une pression baissière, sur fond de craintes liées à la crise du crédit et à ses conséquences sur la croissance économique américaine.

Alors que la demande de brut augmente traditionnellement au quatrième trimestre, les consommateurs de l’hémisphère nord utilisant plus de fioul de chauffage, les prévisions en la matière sont devenues incertaines, estime la même source.

L’Opep, qui produit plus du tiers du brut mondial, a réduit sa production de 1,2 million de barils par jour (bpj) le 1er novembre dernier et de 500.000 bpj supplémentaires le 1er février de cette année, pour soutenir les cours.

Certains membres du cartel ont accru leur production pour maximiser leurs revenus, même si de plus gros producteurs contrôlent encore leurs livraisons, a ajouté la source.

« Ils écoulent une certaine quantité de brut supplémentaire sur le marché mais les principaux producteurs de l’Opep déclarent ne pas le faire », a-t-elle expliqué.

La source estime que le dernier accord de quotas de production de l’Opep est actuellement respecté à environ 52%, contre plus de 60% au début 2007. Une enquête de Reuters en août portait sur une évaluation proche, 53%.

Source Reuters