jump to navigation

L’Espagne prête à contrer les désirs d’expansion du groupe GDF Suez septembre 10, 2007

Posted by starbucker in Energie, Espagne, France.
add a comment

L’Espagne est prête à s’opposer à une tentative de rachat d’une entreprise espagnole par le futur géant français de l’énergie GDF Suez, affirme lundi le Financial Times, une information partiellement confirmée de source gouvernementale.

« La fusion entre Suez et Gaz de France, pilotée par le gouvernement français, laisse penser que le groupe à naître pourrait s’étendre vers le sud de l’Europe », a déclaré le responsable de la cellule économique de la présidence du gouvernement, David Taguas, selon l’article du Financial Times repris par son partenaire espagnol, le journal Expansion.

Cette fusion « préoccupe » l’Espagne, selon M. Taguas, cité par le journal.

Le journal économique britannique affirme avoir vu des « documents confidentiels » montrant que le gouvernement espagnol s’apprêtait à démontrer que les tarifs français élevés permettent à GDF d’engranger des bénéfices importants, qui pourraient lui servir à financer des acquisitions.

L’Espagne, où les prix du gaz sont comparativement plus faibles, pourrait affirmer qu’il s’agit là d’une subvention étatique indirecte, illégale selon les règles de la concurrence de l’Union européenne, poursuit le quotidien.

Une source gouvernementale a déclaré à l’AFP que « cette ligne pourrait constituer un argumentaire, au cas où il y aurait une intention d’achat d’une compagnie espagnole par le nouveau groupe ».

« Cela est logique », compte tenu des différences induites par les tarifs en France, a-t-elle précisé, en ajoutant qu’il était « encore tôt pour en parler » et en démentant l’existence de quelconques documents confidentiels. « Il n’y a rien de concret », a-t-elle affirmé.

Cet avertissement lancé au nouveau groupe reflète, selon le FT, la détermination du gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero d’éviter de revivre le scénario de l’an dernier, lorsqu’il avait été taxé d’imprévoyance après l’offensive de l’allemand EON sur l’espagnol Endesa.

Au cours des derniers mois, pendant que le projet avec Gaz de France semblait compromis, Suez est notamment monté au capital du groupe espagnol Gas Natural, et est devenu son troisième actionnaire avec un peu plus de 10%.

Selon des informations de presse, le président de Suez, Gérard Mestrallet s’est récemment rendu à Madrid pour s’entretenir avec le régulateur espagnol de l’énergie, la CNE, de l’évolution de la participation de son groupe dans Gas Natural.

De plus, un des actionnaires de référence de Gas Natural est la caisse d’épargne la Caixa, partenaire historique de Suez, notamment dans la société d’eau Agbar, qu’ils contrôlent à eux deux.

Par ailleurs, le premier actionnaire de Suez, le financier belge Albert Frère, s’est récemment invité au capital d’un autre groupe énergétique espagnol, Iberdrola, avec une participation de 5%.

Source AFP

Actes de sabotage contre des gazoducs de PEMEX au Mexique septembre 10, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc.
add a comment

Des actes de sabotage, des attentats politiques selon le gouvernement, ont été commis lundi à l’aube contre plusieurs gazoducs de PEMEX dans l’est du Mexique, provoquant de spectaculaires incendies et l’évacuation de milliers de personnes.

Le gouvernement mexicain a condamné « les attaques perpétrées contre les installations de PEMEX » et a lancé des recherches contre « les responsables de ces actes violents » en demandant que « les demandes politiques (passent) par la légalité et la voie constitutionnelle ».

D’après le gouverneur de l’Etat de Veracruz, Fidel Herrera, « aucun groupe armé n’a revendiqué la responsabilité des explosions ». Il a indiqué que « des membres des forces de l’ordre ont poursuivi un véhicule noir suspect ».

Le gouvernement n’a pas non plus fait état d’une quelconque revendication.

Il y a deux mois, une série d’attentats revendiqués par un mouvement de guérilla d’extrême gauche, l’Armée populaire révolutionnaire (EPR), avait frappé des gazoducs, provoquant seulement des pertes matérielles.

« Nous avons détecté une perte de pression inhabituelle sur six points de différents gazoducs dans l’Etat de Veracruz, occasionnée par des actes prémédités, nous avons immédiatement suspendu la distribution de gaz naturel », a indiqué PEMEX dans un communiqué.

« Jusqu’à présent, aucun blessé ni dégât autre que ceux occasionnés aux installations de PEMEX n’a été enregistré », selon la même source.

Le coordinateur de la Protection civile dans l’Etat de Veracruz, Ismael Reyes, a indiqué que les incendies dus aux explosions étaient sous contrôle et qu’environ 15.000 personnes avaient été évacuées à titre préventif.

« La Antigua et les localités voisines ont été évacuées, soit un total de 15.000 personnes », a-t-il dit.

La plupart des explosions de lundi ont provoqué des incendies, désormais sous contrôle, et une importante fuite de gaz, selon la Protection civile.

L’explosion sur un des gazoducs proche du bourg de La Antigua n’a pas été suivie d’un incendie, et le gaz naturel a commencé à se répandre dans l’atmosphère, « ce qui représente un danger pour la population », selon la même source.

Les autorités n’ont pas fait état de l’impact des explosions sur l’économie de la région. Lors des précédents actes de sabotage des 5 et 10 juillet dans le centre du Mexique, plusieurs entreprises avaient dû stopper leur production, le temps que la distribution de gaz naturel soit rétablie.

Source AFP

Explosion sur un gazoduc Iran-Turquie: Gazprom augmente ses exportations septembre 10, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Iran, Russie, Turquie.
add a comment

Le géant russe du gaz Gazprom a augmenté lundi de 50% ses approvisionnements vers la Turquie par le gazoduc sous-marin Blue Stream, les portant à 30 millions de mètres cubes par jour, à la suite d’une explosion sur un gazoduc reliant l’Iran à la Turquie, a annoncé Gazprom.

« Aujourd’hui, conformément à une demande de la partie turque, Gazprom a augmenté le volume de ses exportations de gaz à la Turquie de 20 à 30 millions de mètres cubes par jour », a déclaré Gazprom dans un communiqué.

Une explosion est survenue tard dimanche dans le nord-est de la Turquie sur un gazoduc approvisionnant le pays en gaz iranien.

La Turquie occupe la troisième place en termes de volumes de gaz russe achetés. Ce volume a été en 2006 de 19,9 milliards de mètres cubes au total, a rappelé Gazprom. La Russie a exporté pour la première fois du gaz à la Turquie il y a 20 ans.

Le Bangladesh prêt à développer le nucléaire civil avec l’assistance russe septembre 10, 2007

Posted by starbucker in Bangladesh, Nucléaire.
add a comment

Le Bangladesh considère la Russie comme son futur partenaire pour le développement du nucléaire civil, a déclaré dimanche dernier à Dhaka le ministre bangladais des Affaires étrangères, Iftekhar Ahmed Chowdhury. « J’ai examiné en détail avec le vice-ministre russe de l’Industrie et de l’Energie, Ivan Materov, l’assistance possible de la Russie en matière de production d’énergie atomique. La Russie a donné une réponse positive, et elle pourra devenir notre partenaire dans la construction d’une centrale nucléaire », a affirmé M. Chowdhury lors d’un point de presse, présentant les résultats de sa récente visite à Moscou.

Il a souligné que le programme nucléaire bangladais aurait un caractère exclusivement pacifique. « Nous n’avons pas l’intention de produire des armes nucléaires », a-t-il indiqué.

Selon M. Chowdhury, la Russie est un partenaire qui convient parfaitement pour développer le nucléaire civil au Bangladesh, car elle dispose des technologies nécessaires à cet effet.

Le chef de la diplomatie bangladaise a fait savoir qu’il était le premier à soulever cette question au niveau politique.

« Le temps est venu d’engager des préliminaires avec nos partenaires possibles, ceux qui pourraient nous aider à lancer le projet nucléaire. C’est le moment de le faire, car la réalisation du projet prendra beaucoup de temps », a conclu M. Chowdhury.

Source Ria Novosti

Estonie : Débat sur le gazoduc sous-marin Nord stream septembre 10, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc, Pays Baltes.
add a comment

L’Estonie doit répondre affirmativement à la demande de la compagnie NEGPC (North European Gas Pipeline Company, Nord Stream) de lui permettre d’étudier le fond marin dans la zone économique estonienne, estime Andres Kasekamp, directeur de l’Institut de la politique étrangère de l’Estonie. « Malgré la grande tentation d’agacer la Russie (en cas de réponse négative), nous ne devons pas oublier les intérêts énergétiques de nos partenaires en Europe, d’autant plus que nous parlons constamment de la nécessité d’une politique énergétique unique de l’UE », écrit-il lundi dans le journal estonien Postimees.

Il rappelle que non seulement les Allemands et les Français, « mais aussi les Danois et les Britanniques, qui sont pour nous de bons partenaires » attendent avec impatience la mise en service du gazoduc construit par Gazprom et les consortiums allemands BASF et E.ON. Cependant, quelques Etats de la Baltique, notamment l’Estonie, avaient émis des critiques à l’adresse des concepteurs du gazoduc.

Gazprom détient 51% des actions dans le projet, BASF et E.ON en détiennent 24,5% chacun. Le rendement du gazoduc doit être de 55 milliards de m3 par an. Les travaux de construction de la première tranche doivent s’achever vers 2010, ceux de la deuxième vers 2012.

Le gazoduc doit relier la région de Leningrad par la Baltique au littoral de l’Allemagne, à travers les eaux territoriales russes, la zone économique exclusive de la Finlande, de la Suède, du Danemark, les eaux territoriales et la zone économique exclusive de l’Allemagne. Nord Stream a demandé en mai dernier au gouvernement estonien de l’autoriser à explorer le fond marin dans la zone économique estonienne en vue de corriger éventuellement l’itinéraire du gazoduc nord-européen.

Avant de donner une réponse à Nord Stream, le ministère estonien des Affaires étrangères a demandé d’effectuer des expertises à une vingtaine d’organisations du pays, dont la majorité ont déjà présenté leurs réponses. Une décision définitive sera adoptée avant début octobre.

« En disant « non » à l’étude, nous accorderons une fois de plus à la Russie une bonne occasion de présenter l’Estonie comme un Etat non constructif, atteint de russophobie paranoïaque, qui s’accroche au passé et torpille des projets européens importants », souligne Andres Kasekamp.

De l’avis du spécialiste estonien, l’Estonie doit donner à Nord Stream une réponse affirmative, « pour avoir la possibilité d’influer sur le projet et de conserver sa réputation internationale et de bons rapports avec ses partenaires européens ».

Le parti Union Pro Patria et Res Publica (IRL) s’oppose a l’étude du fond marin.

La fraction parlementaire du parti Union Pro Patria et Res Publica (IRL), membre de la coalition au pouvoir en Estonie, s’est prononcée contre l’octroi, à l’opérateur du projet de gazoduc Nord Stream, d’une autorisation pour l’étude du fond marin dans la zone économique estonienne, a rapporté lundi le service de presse du parti IRL. « Ce gazoduc ne donnera rien à l’Estonie ni à l’Europe, mais il augmentera les risques pour l’environnement et la sécurité », estime le leader du parti, l’ancien premier ministre estonien Mart Laar.

Selon un membre de l’Académie estonienne des sciences, Endel Lippmaa, la réponse négative à la demande de Nord Stream AG peut être motivée par le fait que ni la Russie ni aucun pays membre de l’UE n’ont officiellement contacté l’Estonie pour concerter avec elle l’itinéraire du futur gazoduc.

« Il ne faut pas oublier que le gazoduc est un ouvrage paramilitaire qui sera protégé par les formations armées de GAZPROM et les Forces navales russes », a déclaré M. Lippmaa.

La fraction IRL a pris la décision de soumettre cette question à la discussion du parlement.

En mai dernier, la société Nord Stream AG avait demandé au gouvernement estonien de l’autoriser à étudier le fond marin dans la zone économique estonienne en vue d’une modification possible de l’itinéraire du gazoduc.

Afin d’apporter une réponse circonstanciée à cette demande, le ministère estonien des Affaires étrangères avait commandé des expertises à plus de 20 organisations. La plupart d’entre elles avaient déjà présenté leurs conclusions. La décision définitive sera rendue par la partie estonienne avant début octobre prochain.

Source Ria Novosti

Algérie: Industrie gazière-Gassi Touil et Medgaz, deux projets à controverse septembre 10, 2007

Posted by starbucker in Algérie, Gaz, Gazoduc.
add a comment

Gassi Touil et Medgaz sont deux projets de taille inscrits dans les perspectives du groupe Sonatrach. Ce sont deux projets que la Compagnie nationale des hydrocarbures devait monter en partenariat avec les Espagnols. Ils n’avancent cependand pas comme le souhaitait la partie algérienne. Gros plan sur deux projets émaillés de difficultés.

Le groupe Sonatrach s’était allié au consortium Repsol-Gas Natural sur le projet gazier Gassi Touil. C’était en 2004. Et c’était de manière emphatique.

Sonatrach y était liée par un contrat de partage de production, dans le cadre de l’ancienne loi sur les hydrocarbures. Gassi Touil a été mis en compétition par avis d’appel d’offres international. Les termes du contrat, résilié aujourd’hui par Sonatrach, prévoyaient de forer cinquante-deux puits de développement, d’en reprendre seize existants, de construire des installations de surface pour le traitement de vingt-deux millions de mètres cubes par jour de gaz brut, de mettre en place de nouvelles capacités de transport de 6,5 milliards de mètres cubes par an de gaz de vente.

Et, de construire, enfin, une nouvelle usine de liquéfaction d’une capacité nominale de quatre millions de tonnes par an. Ce gros contrat, les Espagnols l’ont décroché à l’issue de l’ouverture publique des plis des compagnies ayant soumissionné pour ce projet. Le consortium ibérique avait fait mieux que ses concurrents que furent Total, Anadarko et

BP dans cette compétition. Par ce projet, Repsol et Gas Natural s’attachaient à consolider leur position sur le marché national des hydrocarbures.

Dans un communiqué qu’elle a rendu public après l’annulation de ce contrat, Sonatrach a souligné : c’est un «fiasco industriel majeur». Elle a par ailleurs annoncé une procédure d’arbitrage pour demander la «réparation du dommage substantiel qu’elle a subi en raison de l’inexécution par Repsol et Gas Natural de leurs obligations contractuelles». Il est cependant fort probable que les choses ne vont pas en rester là.

La résiliation de ce contrat intervient quelques semaines après le règlement de la crise du Medgaz, un projet dans lequel Sonatrach est actionnaire majoritaire. La part de Sonatrach a atteint 36%, et ce, en fonction des quantités de gaz achetées par chaque partenaire dans le projet. Avec le retrait de Total et de BP, la configuration des actionnaires de Medgaz a été modifiée. Total et le britannique BP détenaient 12% chacun dans le consortium qui dirige Medgaz.

Au départ, il était composé de Sonatrach (20% du capital), des groupes espagnols Cepsa (20%), Endesa (12%) et Iberbola (12%), des français GDF (12%) et Total (12%) et du britannique BP (12%). Medgaz reliera début 2009, Béni-Saf à Almeria (Espagne). Il aura une capacité de 8 à 10 milliards de m3/an, extensible à 16 milliards de m3/an pour pouvoir acheminer le gaz vers le reste de l’Europe. La majoration de la part de Sonatrach dans le Medgaz n’a pas été sans difficultés. La compagnie nationale des hydrocarbures avait même menacé de se retirer, dans une conjoncture qui lui était favorable. Et elle l’est encore.

Même si une solution a été trouvée, il faut dire que la conjoncture gazière joue en faveur de Sonatrach. Comment ? Le marché du GNL est en plein essor et l’Europe du Sud, l’Espagne en tête, ne s’offre pas réellement de choix pour s’approvisionner en gaz dans un contexte marqué par des tensions énergétiques entre l’Europe des Vingt Cinq et la Russie. Crédible, l’Algérie restera le principal fournisseur de gaz pour l’Europe, au moins pour les vingt prochaines années. L’UE a libéralisé le marché gazier, mais dans des conditions discutables, voire critiquables. Dans une de ses déclarations, le président-directeur général de Sonatrach, a évoqué cette problématique.

Il souligne : la façon dont a commencé la libéralisation du marché gazier européen a montré qu’il y a des processus que l’on «ne peut pas forcer» et qu’elle a enseigné que, la recherche de solutions «immédiates et unilatérales» à l’incontournable libéralisation des marchés a fait courir le risque aux pays consommateurs de mettre «en péril le principe vital de la sécurité des approvisionnements».

Mohamed Meziane rappelle à plusieurs occasions les problèmes qu’ont connu les «contrats à long terme et la clause de destination». Il parle souvent d’une «sorte de protectionnisme» opposé aux producteurs quant à leur entrée, en tant qu’acheteur à part entière, sur un marché gazier européen réputé pourtant «ouvert et dérégulé partout». Il estime que «la situation faite au gazoduc Medgaz» est, à cet égard, «inacceptable», au regard de la sécurité des approvisionnements comme au regard de la sécurité du marché. Au sujet de Medgaz, toujours, des spécialistes ont fortement critiqué les conditions imposées à Sonatrach par la commission nationale espagnole de l’énergie (CNE), organisme régulateur du secteur de l’énergie en Espagne.

Ils l’ont incitée toutefois à «changer de position» concernant la demande de l’Algérie d’augmenter sa participation dans le projet Medgaz. Ils notent que la CNE doit changer de position quant aux conditions qu’elle a imposées à Sonatrach pour le relèvement de son capital, de 20 à 36%, dans le projet du gazoduc Medgaz. Et, dans ces conditions, l’Algérie ne peut exporter qu’un milliard de mètres cubes de gaz dans le cadre du projet Medgaz. C’est inamical de la part des autorités espagnoles. En théorie, l’Algérie doit être autorisée à commercialiser trois milliards de mètres cubes, en fonction de la part des actions qui lui reviennent dans le Medgaz. Il faut rappeler que la construction de ce gazoduc a été confiée à cinq entreprises multinationales. Il s’agit des entreprises japonaises Mitsui et Sumitomo, de la britannique Rolls Royce, de l’italienne Saipem et du consortium hispano-français Tecnicas Reunidas-Amec Spie.

Ce pipe, c’est un investissement de neuf cent millions d’euros. Les travaux, qui ont déjà commencé en Algérie, doivent s’accélérer au cours de cette année, avec la construction du tronçon sous-marin du gazoduc, long de deux cents kilomètres. Les compagnies susmentionnées, spécialisées dans ce type d’infrastructures, emploient les technologies les plus avancées et ont acquis une vaste expérience dans des projets similaires. Mitsui et Sumitomo fourniront les 226 km de tuyaux en acier au carbone à haute résistance du gazoduc. Rolls Royce fabriquera et installera les trois compresseurs de la station qui élèveront la pression du gaz depuis la côte algérienne afin d’assurer sa traversée jusqu’en Espagne via la Méditerranée.

La pose du tronçon sous-marin sera effectuée par l’entreprise italienne Saipem, et la station de compression ainsi que le terminal de réception en Espagne seront réalisés par le consortium hispano-français Técnicas Reunidas-Amec Spie. Medgaz, projet grandiose, permettrait, à priori, de renforcer le bilatéral entre l’Algérie et l’Espagne et d’introduire plus de fluidité dans les approvisionnements gaziers dans l’Europe.

Source All Africa