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La consommation du pétrole augmente dans le monde septembre 12, 2007

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Des spécialistes affirment que la consommation mondiale du pétrole a augmenté de 15% ces dix dernières années, mais avec de profondes disparités géographiques. Ils ajoutent que le monde tend vers la fin du pétrole, même si certains d’entre eux estiment que cette énergie fossile a encore de belles décennies devant elle. Les pays membres de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) consomment à eux seuls 63% du pétrole mondial, dont 30% pour l’Amérique du Nord et 22% pour l’Europe occidentale.

 L’Afrique consomme 3,4%, l’Amérique latine 6,3 %, et le Moyen-Orient 6%. La zone Asie-Pacifique polarise déjà 27% de cette consommation, son boom démographique et économique se traduisant ces deux dernières décennies par une hausse de 50% de ses besoins. Alors que la demande énergétique mondiale devrait augmenter de 40% d’ici 2020, en particulier dans les pays en voie de développement, le mode de croissance «énergivore» des pays développés et sa diffusion rapide deviennent intenables. L’on estime que dans une vingtaine d’années, les États d’Asie du Sud et du Sud-Est représenteront plus du tiers des besoins pétroliers mondiaux et consommeront l’équivalent de l’ensemble de la production actuelle des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

A long terme, le pétrole se fera plus rare et son prix augmentera. La géographie des réserves est polarisée : 78% d’espace contrôlés par l’OPEP ; 65% par le Proche-Orient, dont 25% par l’Arabie saoudite, contre seulement 8,3 % pour l’OCDE et 1,8 % pour l’Europe occidentale.

Selon Charles Alain Obanga, Docteur (Ph.D.) en Sciences et Techniques Pétrolières, ce n’est pas la pénurie du pétrole qui inquièterait le plus, mais surtout les effets de sa consommation sur l’environnement : «Structurellement, quel que soit l’état de la production et des réserves, on se dirige vers des situations de plus en plus tendues. Le débat énergétique mondial était jusqu’ici dominé par la question de la sécurité des approvisionnements (épuisement relatif des gisements et instabilité géopolitique des zones de production). De plus en plus, il s’élargit depuis quelques années aux questions climatiques et environnementales».

Issu du bas latin «petroleum», qui signifie «huile de pierre», le pétrole est une huile minérale composée d’un mélange d’hydrocarbures. Il provient de la transformation, au cours de millions d’années, de matières organiques déposées sur les plateaux continentaux, sous l’action de bactéries anaérobies. C’est une énergie fossile non renouvelable et au stock limité.

La combustion des hydrocarbures constitue une importante source de dioxyde de carbone, un des principaux responsables du réchauffement climatique et de la pollution de l’air. En un siècle, la hausse de 50% de sa concentration dans l’atmosphère terrestre s’est traduite par un réchauffement climatique de 0,5°C. Les experts estiment qu’il convient de mettre en place ou de relancer rapidement des politiques nationales et internationales d’économies d’énergie et de lutte contre l’effet de serre. C’est à juste titre que le dernier sommet du G-8, tenu les 7 et 8 juin 2007 en Allemagne, s’est penché sur la question en y dégageant quelques objectifs. Reste à voir leur niveau de mise en œuvre.

En ce qui concerne la prospection, l’on a enregistré entre 2000 et 2006, une augmentation de 65% du volume des réserves prouvées. Au fur et à mesure de l’épuisement des gisements les plus facilement accessibles, les compagnies ont amélioré des technologies qui leur permettent d’accéder aux ressources géographiquement éloignées. En 2001, les onze premières firmes mondiales ont consacré 41 milliards de dollars US aux activités de prospection et d’exploitation.

«Cela explique que le concept même de réserves est très relatif et souvent soumis au secret et aux coups de bluff (…) Ce concept est étroitement dépendant de deux facteurs : les technologies disponibles qui évoluent sans cesse, et la viabilité économique de l’exploitation qui dépend du cadre énergétique mondial et des prix du marché. C’est pourquoi il serait utile de distinguer à la fois les réserves économiquement viables des réserves géologiques», précise M. Obanga.

Source Congoplus.info

Le pétrole bat des records, dépasse 80 dollars le baril à New York septembre 12, 2007

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Le pétrole brut a atteint un record historique mercredi à New York, en dépassant 80 dollars le baril, la promesse de l’Opep de pomper un peu plus de brut n’ayant pas suffi à apaiser un marché préoccupé par la fonte des stocks mondiaux avant l’hiver.

Le prix d’un baril de « light sweet crude » échangé à New York pour livraison en octobre a inscrit un nouveau record historique vers 18H25 GMT, en grimpant jusqu’à 80,18 dollars.

A Londres, les prix ont atteint 77,93 dollars le baril, un plus haut depuis le 31 juillet 2007.

Vers 18H40 GMT, le baril de brut prenait 1,57 dollar à 79,80 dollars à New York et le Brent avançait de 1,22 dollar à 77,60 dollars à Londres.

Cette envolée a deux causes: le scepticisme du marché face à la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) d’augmenter légèrement sa production, et la baisse continue des stocks de brut américains, confirmée mercredi par le département de l’Energie des Etats-Unis (DoE).

L’Opep, qui représente près de 40% de la production mondiale d’or noir, a annoncé mardi qu’elle pomperait, à partir du 1er novembre, 500.000 barils par jour de plus qu’elle ne le fait actuellement.

Dans un premier temps, la nouvelle a été bien accueillie par un marché qui s’était préparé au statu quo. Mais les opérateurs n’ont pas tardé à revoir leur verdict, pour estimer qu’en fait, le geste de l’Opep n’aurait qu’une portée symbolique.

« C’est mieux que rien, mais ce n’est toujours pas assez. Par rapport au déficit attendu sur le marché au quatrième trimestre 2007 et au premier trimestre 2008, c’est insuffisant », a expliqué à l’AFP Frédéric Lasserre, analyste à la Société Générale.

« Il y a toujours un délai important entre le moment où la décision est prise et le moment où l’on en sent l’impact physique sur les stocks des pays consommateurs. L’impact (de la décision de l’Opep, ndlr) ne sera sensible que vers la fin de l’hiver », ajoute M. Lasserre.

Or la demande va commencer à grimper à l’approche de l’hiver dans l’hémisphère nord, et les pays consommateurs vont devoir puiser dans des stocks que certains jugent déjà à un niveau alarmant.

Dès avant la réunion de l’Opep, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), ainsi que des cabinets spécialisés, mettaient en garde sur la situation des stocks mondiaux au quatrième trimestre. L’AIE a appelé mercredi l’Opep à faire mieux que 500.000 barils par jour supplémentaires.

L’Agence, qui représente les intérêts des pays consommateurs, estime que le niveau de production requis de la part du cartel (« call on Opec » en anglais) est de 32,4 millions de barils par jour, contre 30,4 mbj en moyenne en août.

« Nous pensons aussi que c’est trop peu. L’équilibre du marché mondial va se tendre de manière inquiétante à l’approche de l’hiver », commente également Kevin Norrish, analyste chez Barclays Capital.

Les cours ont reçu une autre impulsion avec la publication du rapport du DoE américain, qui a révélé que les stocks de brut des Etats-Unis avaient fondu de 7,1 millions de barils lors de la semaine achevée le 7 septembre. Le marché avait certes anticipé une baisse, mais de seulement 2,7 millions de barils.

Ces stocks ont reculé neuf fois lors des dix dernières semaines, et sont en baisse de 9% par rapport à la fin juin.

Pour ne rien arranger, une tempête tropicale s’est formée au large des côtes du Texas, dénommée Humberto par le centre national des ouragans de Miami (NHC). Elle pourrait encore se renforcer avant de toucher les côtes américaines, menaçant ainsi les installations pétrolières.

Or, les investisseurs gardent à l’esprit les dégâts provoqués sur les infrastructures pétrolières par les ouragans Katrina et Rita en septembre 2005. Une partie de la production de pétrole du golfe du Mexique avait été interrompue pendant de longs mois.

Source AFP

Le pétrole africain favorise la croissance asiatique septembre 12, 2007

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L’industrie pétrolière africaine alimente de plus en plus les économies asiatiques mais des investissements dans le secteur sont nécessaires afin de le rendre plus compétitif, a expliqué mercredi à Singapour un responsable de la compagnie pétrolière nationale nigériane.

« Il y a eu une forte augmentation des échanges pétroliers entre l’Afrique et l’Asie ces dernières années », a expliqué Reg Stanley, directeur d’une division de la compagnie pétrolière nationale nigériane, lors de la Conférence pétrolière Asie Pacifique (APPEC).

« La demande générale pour le pétrole africain est en progression constante », a continué M. Stanley.

Le continent consomme moins de pétrole qu’il n’en produit et possède « une énorme capacité disponible » pour fournir l’Asie.

L’Afrique fournit 12% de la production mondiale d’hydrocarbures mais les spécialistes estiment que ce chiffre pourrait atteindre 30% à l’horizon 2010.

La Chine importe désormais 28% de son pétrole du continent africain, majoritairement du Soudan, de l’Angola, du Congo et du Nigeria, selon M. Stanley.

La Chine, suivie de l’Inde, est le premier bénéficiaire de ce marché mais la Corée du Sud, la Malaisie et même le Brésil fort partie des principaux clients.

Dans le domaine du gaz naturel, le continent possède d’immenses ressources mais les infrastructures pour l’exploiter sont quasiment inexistantes.

Source AFP

Roumanie : Appel d’offre pour 35 gisements pétrolifères septembre 12, 2007

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Les firmes intéressées par la concession de gisements pétrolifères peuvent solliciter à l’Agence nationale pour des ressources minérales (ANMR) des données techniques sur 35 périmètres, le dépôt des offres devant être effectué jusqu’au 24 janvier 2008, pour neuf périmètres d’exploration, et jusqu’au 21 février 2008, pour 26 zones d’exploitation.

Les périmètres d’exploration, développement et exploitation du brut et des gaz soumis aux appels d’offre sont situés dans le nord-est, le sud et l’ouest du pays, et ceux d’exploitation se trouvent, principalement, dans le sud et le nord-ouest du pays, a précisé un représentant de l’ANRM. Il a également dit que les offres déposées seraient évaluées jusqu’au 22 février 2008, pour les neuf périmètres d’exploration, et jusqu’au 21 mars 2008, au cas des 26 zones d’exploitation.

D’autre part, les redevances et les taxes d’exploration et exploitation dans le domaine minier pourraient être majorées jusqu’à dix fois, pour atteindre à un niveau similaire à celui de l’Union européenne, a déclaré le président de l’Agence nationale pour des ressources minérales, Bogdan Gabudeanu. Ainsi, la taxe d’exploitation pourrait augmenter huit fois, de 2 500 lei/km2 actuellement, à 20 000 lei/km2 environ, a également dit M. Gabudeanu. Calculée à l’actuel cours de la monnaie européenne, la taxe d’exploitation pourrait être de 6 000 euros/km2 environ.

Concernant les redevances, le président de l’ANRM a précisé que leur montant devrait enregistrer une hausse se situant entre 50 pc et 100 pc. Selon le quotidien Ziarul financiar, l’ANRM veut également doubler le montant de la redevance due au budget d’État pour les eaux minérales à la source, 2 euro/1000 litres à présent, à 4 euros/1000 litres au mois.

Source Rompres

La refonte de la filière nucléaire française autour d’Areva prendra plusieurs mois septembre 12, 2007

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Après avoir réformé la gouvernance du groupe européen EADS puis décidé la fusion Suez-Gaz de France, Nicolas Sarkozy a ouvert un troisième grand chantier industriel : la refonte de la filière nucléaire française autour d’Areva. Avec, en perspective, une privatisation au moins partielle du groupe et un mariage avec le fabricant de turbines et de trains Alstom, dont le géant du BTP Bouygues est l’actionnaire de référence (25 %).

Le porte-parole du président de la République, David Martinon, a reconnu, mardi 11 septembre, que le gouvernement avait engagé une « réflexion stratégique à long terme » sur le sujet. Mais un des proches conseillers de M. Sarkozy juge qu’on n’est pas à l’heure du grand Meccano industriel et que le processus de réflexion et de décision prendra « plusieurs mois ».

M. Sarkozy juge que le secteur nucléaire compte « des entreprises magnifiques » et qu’il faut « leur donner les moyens de se développer ». Par un appel au marché et/ou l’ouverture du capital d’Areva à de grands partenaires industriels. Le ministère des finances a mandaté la banque HSBC et le cabinet McKinsey pour définir des pistes de réforme en liaison avec l’Agence des participations de l’Etat (APE).

Le gouvernement et la présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, savent que le numéro un mondial du nucléaire n’a pas les moyens de son développement dans un secteur où des groupes privés comme Toshiba-Westinghouse et General Electric-Hitachi ou le géant public russe en cours de constitution Atomenergoprom vont lui mener la vie dure.

Areva a engagé d’importants programmes : dans le secteur minier (rachat du canadien UraMin, développement de l’exploration et de la production au Niger, en Australie, au Kazkhstan) ; dans la fabrication du combustible, avec l’usine Georges-Besse 2 (3,5 milliards d’euros) et les unités pour la conversion de l’uranium ; dans les chaudières (EPR, réacteur de moyenne puissance Atmea 1 avec Mitsubishi Heavy Industry) ; dans le retraitement, où Areva veut investir à l’étranger en plus de La Hague ; ou dans le pôle transmission et distribution d’électricité (T & D) en plein essor et les énergies renouvelables (éolien…).

Au total, résume un de ses dirigeants, Areva devrait investir près de 15 milliards d’euros d’ici à 2012. Or il doit verser chaque année de gros dividendes au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), son principal actionnaire (79 %). Des sommes qui vont à la recherche et aux deux fonds dédiés au démantèlement des installations nucléaires civiles et militaires du CEA, mais qui assèchent la capacité d’investissement d’Areva.

MAINTIEN D’UN GROUPE INTÉGRÉ

Mme Lauvergeon défend une ouverture du capital, mais à une condition : ne pas démanteler un groupe intégré qui doit rester présent sur toute la filière (extraction et enrichissement de l’uranium, construction de réacteurs, retraitement des déchets). Elle affirme en avoir convaincu M. Sarkozy. Après tout, plaide celle qui a créé Areva en 2001 par la fusion Cogema-Framatome-CEA Industries, c’est le modèle qui commence à prévaloir dans le monde. Westinghouse est monté dans Kazatomprom et General Electric se rapproche de Usec (US Enrichment Inc.).

Ce maintien d’un groupe intégré n’exclut pas des montages complexes dans lesquels la part de l’Etat serait plus ou moins grande selon l’importance stratégique de l’activité. Cela peut passer par la création d’une holding de tête, où Bouygues serait un des principaux actionnaires au côté du CEA, et des filiales par métiers avec des actionnaires différents.

L’Etat garderait le contrôle dans le cycle du combustible et le recyclage, où les risques de prolifération atomique sont considérables ; c’est aussi le secteur actuellement le plus rentable. EDF, qui veut sécuriser l’approvisionnement en uranium de ses centrales, et Total, qui veut à terme se diversifier dans le nucléaire, devraient être intéressés.

En revanche, la puissance publique serait minoritaire dans le pôle construction de chaudières nucléaires (ex-Framatome), où Bouygues aurait une part prépondérante à travers Alstom, ainsi que dans le T & D, le ferroviaire (TGV, trains, métro) et les énergies non nucléaires.

Si Bouygues monte ainsi dans Areva, M. Sarkozy n’échappera pas à l’accusation de népotisme puisque le patron du groupe de BTP est un des intimes du président de la République. Mais d’autres sujets restent à régler dans ce Meccano aux multiples pièces. Notamment le rôle du japonais Mitsubishi et surtout la place de l’allemand Siemens, éternel rival d’Alstom.

Le groupe de Munich détient 34 % d’Areva NP, qui construit les réacteurs nucléaires. Areva peut certes faire jouer une option de rachat de ces 34 % d’ici à 2011. M. Sarkozy y semble disposé, mais la chancelière Angela Merkel et les dirigeants de Siemens ont réaffirmé, ces derniers jours, qu’ils n’entendaient pas sortir du nucléaire. Même si l’Allemagne a programmé la fermeture de sa dernière centrale nucléaire en 2020, peut-on évincer un groupe dont l’apport industriel et technologique a permis à Areva de devenir un leader mondial ?

Source Le Monde

Sécurité énergétique : Baisse de la consommation dans les pays développés et augmentation dans les pays producteurs septembre 12, 2007

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Avec près de 1,5 million de barils par jour, l’Algérie participe à hauteur de 2,2% de la production mondiale de pétrole. Sa propre consommation a augmenté de 4,3% en 2007, avec plus de 260.000 barils/jour, ce qui représente environ 0,3% de la consommation mondiale, a estimé un expert de BP.

«Sécurité énergétique de l’Europe. Quel rôle pour l’Algérie ?», tel est le thème de la conférence-débat qu’a animée, hier, M. Christof Ruehl, expert économiste en chef du groupe international, British Petroleum.  M. Ruehl, dont le rôle est d’analyser le développement de l’économie mondiale et son impact sur les marchés énergétiques, et qui fournit, à ce titre, des données stratégiques essentielles aux activités de BP, a ainsi présenté son exposé aux journalistes présents, à l’hôtel  El-Aurassi, sur le thème de l’énergie, notamment du fait qu’en 2006, les prix sur ce marché ont atteint des niveaux très élevés et fait preuve de volatilité. Aussi, selon lui, en dépit de cette hausse des prix, la croissance de la consommation énergétique mondiale est restée supérieure à la moyenne, poursuivant la tendance amorcée ces dernières années. Ceci, en plus du fait que, plus intensive en carbone (pollution), l’utilisation énergétique s’éloigne également de plus en plus des pays développés. «La croissance énergétique mondiale a ralenti pour la 2e année consécutive, progressant de 2,4% contre 3,2% en 2005, un niveau qui reste toutefois légèrement supérieur à la moyenne sur 10 ans», a-t-il indiqué, affirmant, par ailleurs, que c’est l’émergence de la demande de la région de l’Asie pacifique et de la  Chine en particulier qui a fait que la part de ce pays dans la consommation mondiale a dépassé les 15%. Pour ce qui est des réserves de pétrole et de gaz, celles-ci sont restées en grande partie inchangées en 2007, selon l’expert qui a précisé que le ratio réserves/production reste supérieur à 40 ans pour le pétrole et à 60 ans pour le gaz, et cela malgré un léger recul en 2006. «Les réserves de pétrole, soit 1.208 milliards de barils, sont toujours de 15% environ, supérieures à celles d’il y a 10 ans, tandis que les réserves de gaz ont légèrement augmenté, soit 181.000 milliards de m3, notamment aux Etats-Unis et dans plusieurs pays membres de l’Opep», a-t-il estimé, signalant le fait que la baisse de la consommation de 400.000 barils par jour dans les pays de l’OCDE, la plus forte depuis plus de 20 ans, souligne l’impact de la hausse des prix du pétrole, qui ont atteint les 78 dollars le mois d’août dernier. De ce fait, comme le précisera M. Ruehl, la production mondiale a progressé de quelque 0,4%, soit  81,7 millions de barils/jour en 2006, alors que l’Opep a diminué sa production fin 2006, pour la 1re fois depuis 2 ans. Une production estimée à 34,2 millions de barils/jour. En dehors des pays membres de cette Organisation, la production a progressé de quelque 300.000 barils/jour en 2006. Une hausse qui reste toutefois inférieure à la moitié du niveau moyen affiché sur 10 ans, selon l’expert qui indiquera que les plus fortes hausses viennent de la Russie, de l’Azerbaïdjan, de l’Angola et du Canada. Pour ce qui est du gaz, sa consommation a progressé de 2,5% en 2006, et cela en raison de la croissance de la demande en Russie et en Chine. Une hausse qui a compensé les mouvements de baisse aux USA et en Europe. La demande de gaz en Russie, pour sa part, est presque aussi importante que le volume de consommation total de la région Asie pacifique, soit 40% de la hausse enregistrée au niveau mondial. C’est par contre le charbon qui a connu la croissance la plus importante parmi les combustibles fossiles mondiaux, selon l’expert allemand, qui signalera que c’est la  Chine qui utilise plus de 70% de la consommation mondiale, tandis que l’énergie nucléaire est plus utilisée dans les pays de l’OCDE, avec environ 1,4% d’accroissement annuel de la consommation, surtout due à l’intensification de l’utilisation des capacités et de la modernisation de celles-ci.
Enfin, en ce qui concerne l’Algérie, M. Ruehl, a spécifié que ce pays dispose encore de 12,3 milliards de barils de pétrole, ce qui représente plus de 17 années assurées de réserves disponibles, et avec près de 1,5 million de barils par jour, l’Algérie participe à hauteur de 2,2% de la production mondiale de cet hydrocarbure. La consommation, pour sa part, a augmenté de 4,3% en 2007, avec plus de 260.000 barils/jour, ce qui représente environ 0,3% de la consommation mondiale. Idem pour le gaz, même si les réserves prouvées sont largement plus importantes, selon l’expert qui indiquera que celles-ci sont de l’ordre de 4,5 trillions m3, ce qui représente plus de 53 années de réserves pour le pays et plus de 0,8% de la consommation mondiale, avec quelque 23,7 millions de m3 de consommation annuelle. Situation qui signifie que les pays producteurs sont de plus en plus grands consommateurs de ce qu’ils produisent, a enfin estimé l’expert de British Petroleum.

Source El Moudjahid

Atomstroïexport lance le deuxième bloc de la centrale nucléaire de Tianwan septembre 12, 2007

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Le russe Atomstroïexport a lancé la mise en service du deuxième bloc énergétique de la centrale nucléaire Tianwan en Chine, remplissant ainsi le contrat russo-chinois sur la construction des deux premières piles du site, a annoncé aux journalistes mercredi le président de la société, Sergueï Chmatko. Selon lui, des négociations sont actuellement en cours pour conclure les contrats concernant la construction des nouveaux blocs du site.

Source Ria Novosti

Sergueï Novikov, porte-parole de l’Agence fédérale de l’énergie atomique (Rosatom), a annoncé pour sa part que le protocole de réception avait été signé au préalable mercredi, marquant ainsi le début d’une garantie de deux ans sur l’exploitation de la deuxième pile de Tianwan.

« Cet événement marque la fin des engagements contractuels d’Atomstroïexport dans l’édification de cette centrale nucléaire en Chine », a-t-il expliqué. Selon lui, les deux piles fonctionnent normalement, au maximum de leurs capacités prévues, et fournissent de l’électricité au réseau de la province de Jiangsu.

Le contrat d’édification des deux premières tranches du site de Tianwan, équipées de réacteurs russes VVER-1000 d’une puissance globale de 2.000 MW, avait été signé fin 1997. Atomstroïexport avait lancé les travaux de construction en 1998.

Le premier bloc de la centrale nucléaire a été mis en service en juin dernier.

Moscou va investir 93 milliards de dollars dans l’exploitation du gaz sibérien septembre 12, 2007

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Le projet, concocté par Gazprom, a été approuvé cette semaine par le ministère de l’Energie. Il alimentera l’Asie dont la demande croît rapidement, mais aussi le marché intérieur, par gazoducs et tankers.

La Russie a approuvé un programme d’exploitation des vastes champs gaziers de Sibérie portant sur 2.400 milliards de roubles (93 milliards de dollars soit 68 milliards d’euros) et la construction de capacités de stockage et de gazoducs. Moscou veut satisfaire les imposants besoins énergétiques russes mais aussi d’Asie.

Une partie du programme (1.300 milliards de roubles) sera investie dans la production et la transformation à l’horizon 2020, a indiqué Oleg Ivanov, numéro deux des programmes à long terme de la société pétrolière d’Etat Gazprom. Le ministère de l’énergie a approuvé ce projet concocté par Gazprom plus tôt dans la semaine.

La Russie prévoit de doubler sa production jusqu’à 27 milliards de mètres-cubes de gaz d’ici 2010 à l’est de la Russie, puis plus que la tripler (85 millions de mètres cubes) d’ici 2015, et enfin la porter à 150 milliards de mètres cubes d’ici 2020, selon les données fournies par le ministère. La Russie , plus grand fournisseur d’énergie (pétrole et gaz), veut utiliser les ressources des champs de l’Est afin de donner un coup de fouet à sa croissance. Le gouvernement prévoit d’utiliser des gazoducs traversant la Sibérie acheminant l’énergie vers les marchés asiatiques, Chine en tête, deuxième plus gros consommateur énergétique. Moscou compte bien y renforcer par la même occasion l’influence économique et politique russe.

Les gazoducs pourraient exporter de 25 milliards à 50 milliards de mètres cubes de gaz naturel l’an d’ici 2020, tandis que 21 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquifié (par refroidissement, LNG) seraient transportés par tankers vers l’Asie et les pays du Pacifique, a précisé le ministère de l’Energie. Gazprom envisage d’éventuels gazoducs partant de l’ouest de la Sibérie et de Sakhalin vers la Chine.

Quant au marché intérieur, il pourra être fourni à hauteur de 27 milliards à 41 milliards de mètres cubes par les champs de l’est. Kovykta, plus gros champ gazier de la Sibérie (Est), pourrait démarrer la production en 2017, mais le calendrier dépendra de la demande à la fois intérieure et internationale, selon Oleg Ivanov.

Source La.Tribune.fr

Alstom-Areva ? L’Elysée confirme mener une réflexion sur la filière nucléaire septembre 12, 2007

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L’Elysée confirme plancher sur l’avenir de la filière nucléaire française. Un scénario semble clairement privilégié : celui d’un rapprochement entre le leader mondial du nucléaire, Areva, et Alstom. Mais Siemens souligne vouloir rester au capital d’Areva NP.

A la clôture mardi soir à la Bourse de Paris, le titre Alstom a progressé de 6,47% à 136,06 euros alors que le certificat d’investissement Areva (titre sans droit de vote) gagnait 2,62% à 701,92 euros.La raison : le fait que l’Elysée semble privilégier un rapprochement entre Areva et Alstom, rapportent les Echos dans son édition de mardi. « A la demande de l’Elysée, un groupe de travail a été constitué » sur la refonte de la filière nucléaire française, écrit le quotidien économique.

« Autour de l’Agence des participations de l’Etat, le cabinet de conseil McKinsey et la banque HSBC ont été officiellement missionnés pour plancher sur l’avenir du groupe Areva« . Dans sa note consacrée à l’ouverture du capital d’Areva, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), principal actionnaire du groupe, envisageait cette hypothèse, rappelle le journal économique. Le schéma décrit par le CEA reposait sur une fusion pure et simple entre les deux entreprises, les activités du nouvel ensemble étant filialisées par métier. Dans ce schéma, le holding de tête serait détenu à un peu plus de 30% par le CEA, à 5% par l’Etat et à 26% par Bouygues, premier actionnaire d’Alstom.

« Je confirme que nous réfléchissons à l’avenir de la filière énergétique. C’est une réflexion stratégique à long terme mais il n’y a pas d’urgence », a déclaré ce matin le porte-parole de l’Elysée, David Martinon, en marge d’un déplacement du président Nicolas Sarkozy à Rennes. Le ministère de l’Economie a de son côté indiqué ce mardi étudier « toutes les options » concernant une éventuelle refonte du groupe nucléaire public Areva. A Bercy, Stéphane Richard, directeur de cabinet de Christine Lagarde, reconnaît que le dossier Areva « est ouvert depuis quelques semaines ».

Un tel rapprochement donnerait naissance à un groupe de 40 milliards d’euros de capitalisation mais bute sur la question de la place de Siemens, détenteur de 34% d’Areva NP (la filière réacteurs) – le groupe allemand que certains en France voudrait remplacer par le japonais Mitsubishi réaffirme ce mardi sa volonté de conserver sa participation et considère que le sujet ne peut être abordé avant 2009 -, et sur le sort des activités sensibles de traitement du combustible nucléaire et d’enrichissement de l’uranium.

A l’issue d’une entrevue avec le président Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel a plaidé lundi pour que Siemens, un des grands concurrents d’Alstom, puisse continuer à coopérer avec des entreprises françaises, dont Areva.

A noter que le titre Bouygues qui détient 25% du capital d’Alstom (il y avait repris les 21% pris par l’Etat afin d’éviter la faillite) et qui rêve depuis plusieurs années d’un rapprochement avec Areva a gagné, lui, 3,4% à 57,05 euros.

Source La.Tribune.fr

Bolivie-Iran: relations diplomatiques entre deux producteurs de pétrole septembre 12, 2007

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La Bolivie et l’Iran, deux pays producteurs de pétrole, ont décidé d’établir des relations diplomatiques a annoncé, mardi à La Paz, David Choquehuanca, le ministre bolivien des Relations extérieures.

L’accord avait été conclu au début de septembre à Téhéran durant la réunion des ministres des Affaires étrangères du mouvement des pays Non-alignés, a précisé M. Choquehuanca.

Cet accord avec la Bolivie illustre la percée de l’Iran dans la région et le renforcement de ses liens avec les régimes de gauche comme le Venezuela, le Nicaragua et l’Equateur.

Le ministre iranien du pétrole, Sayed Kazem Vaziri Hamaneh, s’était déclaré en juin dernier favorable à une association de la Bolivie à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans une interview à la télévision sud-américaine Telesur, basée à Carracas.

Producteur de pétrole la Bolivie possède avec 1,55 milliard de mètres cubes, les deuxièmes réserves de gaz d’Amérique du sud derrière le Venezuela.

Le président vénézuélien Hugo Chavez, allié politique d’Evo Morales soutient l’entrée de la Bolivie à l’Opep ainsi que le retour de l’Equateur au sein du cartel que ce pays a quitté en 1992.

Source AFP