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Gaz de France veut toujours participer au projet Nabucco septembre 6, 2007

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Gaz de France souhaite toujours participer au projet de gazoduc Nabucco, même si les autorités turques à la recherche d’un sixième partenaire ont dit préférer l’allemand RWE .

 » Gaz de France suit ce projet mais la décision finale appartient aux partenaires. Nous sommes intéressés par ce projet et nous pensons qu’il est important pour la région », a déclaré à Reuters Jean-François Carrière, vice-président pour l’Europe centrale, en marge d’une conférence à Bucarest.

Le sixième partenaire ne devrait pas être désigné avant la fin du mois.

Le projet Nabucco, estimé à 4,6 milliards d’euros, doit permettre de diversifier l’approvisionnement énergétique de l’Europe et de diminuer sa dépendance par rapport à la Russie.

Carrière a par ailleurs déclaré que sa fusion avec Suez renforcerait la position de GdF en Europe centrale et orientale. « Suez a une centrale en Hongrie, nous distribuons du gaz en Hongrie », a-t-il ajouté à titre d’exemple.

Le groupe, a-t-il dit, souhaite participer au mouvement de privatisation en Roumanie.

Source Reuters

Le Kazakhstan veut un rôle clé dans Kashagan septembre 6, 2007

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Le Kazakhstan a exigé jeudi que le groupe public d’énergie KazMunaïGas obtienne un rôle de premier plan dans le développement du champ pétrolier de Kashagan, piloté par l’italien Eni .

« Conformément aux ordres et aux exigences du président kazakh, KazMunaïGas devrait être co-opérateur », a déclaré jeudi le Premier ministre kazakh, Karim Massimov, à des journalistes en marge d’une conférence à Astana, la capitale de ce pays d’Asie centrale. « Je ne parlerai pas de pourcentages à ce stade ».

KazMunaïGas détient actuellement 8,3% de ce projet géant dans la mer Caspienne, au sein d’un consortium piloté par Eni et qui comprend aussi Royal Dutch Shell , Exxon Mobil , Total , ConocoPhillips et le japonais Inpex Holdings .

A la question de savoir ce que ferait Astana si les pétroliers étrangers du consortium ne satisfaisaient pas ses demandes, Massimov a répondu: « Nous avons dans ce cas un plan B. Je vous en parlerai plus tard ».

« Les prix pétroliers ont bondi, la donne économique a profondément changé et le gouvernement (kazakh) veut une plus grosse part du gâteau », estime pour sa part Ron Smith, analyste d’ Alfa Bank, à Moscou.

Massimov avait auparavant démenti vouloir exclure les investisseurs étrangers du secteur pétrolier kazakh et avait convié à des discussions l’administrateur délégué d’Eni, ainsi que le commissaire européen à l’Energie Andris Piebalgs.

« Le Kazakhstan est à l’abri de tout prétendu nationalisme des ressources naturelles », a assuré Massimov. « Le Kazakhstan a été et demeure un acteur responsable du système de garantie de la sécurité énergétique internationale. »

Eni s’est dit jeudi prêt à aborder tous les éléments du dossier de Kashagan.

Astana a accusé le consortium de ne pas remplir ses obligations en matière d’environnement. Un porte-parole de Piebalgs a lui déclaré que le commissaire s’était rendu sur le site et avait constaté des mesures « strictes » en la matière. « Il est confiant dans une solution négociée », a ajouté le porte-parole.

Le Kazahstan a ordonné le 27 août la suspension pour trois mois des travaux à Kashagan après un différend sur le calendrier de mise en production du champ et sur des dépassements de coûts.

 

 DOUBLEMENT PREVU DE LA PRODUCTION

 

Les coûts et les pertes de revenus liées aux retards sur ce projet pourraient dépasser les 40 milliards de dollars (29,3 milliards d’euros) a estimé jeudi Daulet Ergojine, ministre kazakh délégué des Finances, dans un entretien au journal italien Il Sole 24 Ore.

Kashagan est au coeur de la stratégie du Kazakhstan qui entend devenir un des dix premiers producteurs mondiaux de brut et doubler sa production au cours de la prochaine décennie.

Le projet a cependant connu de nombreux revers. Le début de la production a été reporté au deuxième semestre 2010, alors qu’il était initialement prévu en 2005. Selon le gouvernement, le coût total de Kashagan a explosé, passant de 57 milliards à 136 milliards de dollars.

Des analystes ont mis en doute par le passé la capacité du groupe public KazMunaiGas de gérer un projet de la taille de Kashagan, où l’exploration est rendue difficile, notamment par le gel hivernal.

le gisement pétrolier de Kashagan

Le gisement pétrolier de Kashagan dans la mer Capienne (ouest du Kazakhstan), sur lequel le gouvernement kazakh veut accroître son contrôle, est considéré comme la plus grande découverte pétrolière depuis la fin des années 1960.

Les premières gouttes de pétrole de Kashagan, qui contiendrait 13 milliards de barils de pétrole exploitables et 38 milliards de réserves géologiques, auraient dues être pompées en 2005 par un consortium international dirigé par le groupe énergétique italien ENI.

La mise en exploitation du gisement – découvert en 2000 – a déjà été reportée par deux fois et elle ne devrait commencer qu’en 2010, suscitant la colère des autorités kazakhes qui comptent sur Kashagan pour tripler d’ici 2015 leur production pétrolière et atteindre près de 4 millions de barils par jour (bpj).

Le champ de Kashagan devrait atteindre son pic de production de 1,5 millions bpj en 2019, alors que les prévisions précédentes d’ENI le situait à 1,2 million de bpj en 2016.

L’Etat kazakh, qui souhaite prendre le contrôle des opérations sur le site au côté d’ENI et recevoir plus de bénéfices du gisement, a ordonné fin août l’arrêt des travaux pour trois mois en invoquant des infractions à la législation sur l’environnement.

L’exploitation de Kashagan représente un défi technologique énorme, le gisement, difficilement accessible, étant situé dans des eaux peu profondes – ce qui complique techniquement le forage – et gelées près de six mois de l’année.

Astana, qui couvre 10% des investissements effectués à Kashagan, a aussi dénoncé la hausse vertigineuse des coûts des travaux, qui atteindraient sur 40 ans 136 milliards de dollars, au lieu des 57 milliards prévus à l’origine par ENI.

Source Reuters AFP

Nucléaire/Bushehr – L’Iran évoque un accord avec Moscou septembre 6, 2007

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L’Iran et la Russie sont tombés d’accord sur un calendrier de livraison par Moscou de combustible nucléaire pour la centrale de Bushehr, actuellement en contruction, rapporte jeudi le site internet de la télévision officielle iranienne Irib.

« En vue de l’inauguration de la centrale nucléaire de Bushehr, nous sommes parvenus à de bons accords avec la Russie », a déclaré le principal négociateur iranien sur le nucléaire, Ali Larijani, selon ce site.

« Ces accords ont permis de préciser le calendrier de livraison en temps voulu du combustible nucléaire et de l’inauguration de la centrale », a ajouté Larijani, sans autre précision.

A Moscou, Atomstroiexport, le groupe russe qui construit la centrale dans le sud-ouest de l’Iran, a déclaré que les discussions se poursuivaient toujours. « En conséquence, je ne confirme pas l’information », a dit une porte-parole, Irina Essipova.

La centrale de Bushehr devait être inaugurée ce mois-ci mais l’un des sous-traitants russes a déclaré qu’elle ne pourrait en aucun cas fonctionner avant l’automne 2008.

Selon des responsables russes, les retards dans la construction sont dus à des défauts de paiement iraniens, d’un montant de plusieurs millions de dollars, et non à des problèmes politiques.

Les Etats-Unis et plusieurs pays européens accusent l’Iran de vouloir se doter d’armes atomiques sous couvert d’un programme civil. Téhéran affirme que son seul objectif est la production d’électricité.

Source Reuters

La France veut construire une nouvelle centrale nucléaire en lituanie septembre 6, 2007

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La France a rappelé jeudi son grand intérêt pour une participation à la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en Lituanie destinée à remplacer la centrale actuelle d’Ignalina, du même type que celle de Tchernobyl.

« Nous avons une vaste expérience dans ce domaine et nous sommes prêts à coopérer avec les institutions lituaniennes », a affirmé à des journalistes le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, à l’issue d’une visite à Vilnius.

« Nos entreprises vont travailler avec l’objectif de rejoindre ce projet », a-t-il ajouté.

La Lituanie travaille depuis plus d’un an sur un projet de nouvelle centrale nucléaire, auquel elle a associé les deux autres états baltes, la Lettonie et l’Estonie, ainsi que la Pologne.

Elle espère lancer un appel d’offres pour sa construction d’ici la fin de l’année prochaine. Quatre groupes se sont déjà manifestés: le français Areva, les américains General Electric et Westinghouse et le japonais Toshiba.

L’objectif du gouvernement de Vilnius est de commencer les travaux en 2009 et de finir la centrale en 2015. Le projet pourrait coûter jusqu’à 6 milliards d’euros, selon le nombre de tranches qui seront construites.

En adhérant à l’UE, la Lituanie a accepté de fermer les deux réacteurs de sa centrale d’Ignalina, de type RBMK comme ceux de Tchernobyl en Ukraine, où un très grave accident a eu lieu en 1986. Le premier a été fermé fin 2004 et le second doit l’être fin 2008.

Jean-Pierre Jouyet a ajouté que les entreprises françaises étaient prêtes à travailler sur les autres projets énergétiques de la Lituanie, comme l’interconnexion des réseaux d’électricité et de gaz avec la Pologne voisine.

« Tous ces projets assureraient l’indépendance énergétique de la Lituanie. Il est très important que l’indépendance énergétique européenne soit assurée », a-t-il dit.

Actuellement, la Lituanie et les deux autres pays baltes sont lourdement dépendants de la Russie. Cette dépendance va s’accroître après la fermeture définitive d’Ignalina.

 

Kiev peut rejoindre le projet de construction

Selon Adamkus , le président ukrainien Victor Iouchtchenko voulait connaître les modalités de participation de son pays à la construction de la nouvelle centrale nucléaire. « J’ai donné une réponse très simple: la Lituanie est complètement ouverte à tous les partenaires compétents et solvables qui souhaitent participer à la construction », a indiqué le président lituanien soulignant que Kiev ne demandera pas les actions de la future centrale.

Adamkus a exprimé l’espoir que d’autres participants ne s’opposeront pas à l’adhésion de l’Ukraine à ce projet. La Lituanie, la Lettonie, l’Estonie et la Pologne se proposent de construire la nouvelle centrale d’ici à 2015 sur la place de la centrale d’Ignalina qui va être fermée en 2009 à la demande de l’Union européenne qui la considère comme dangereuse.

 

Source AFP Itar-Tass

GDF Suez: la Belgique s’inquiète du poids de l’Etat français septembre 6, 2007

Posted by starbucker in Belgique, Electricité, France.
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La fusion entre Suez et GDF provoque des inquiétudes grandissantes en Belgique, où des voix s’élèvent pour réclamer un droit de regard au sein du nouveau géant énergétique français qui contrôle le premier opérateur énergétique national.

« Sarkozy nationalise l’électricité belge », est allé jusqu’à titrer cette semaine en Une le quotidien belge Le Soir.

Le nouveau groupe GDF Suez s’est bien engagé à respecter tous les engagements antérieurs pris par le seul Suez pour dynamiser la concurrence sur le marché belge de l’énergie, qu’il domine via sa filiale locale Electrabel.

Suez cèdera notamment sa filiale gazière en Belgique, Distrigaz, ou une partie de sa capacité de production d’électricité.

Mais, malgré ces garanties, les interrogations se multiplient sur leur portée et sur le poids que pourrait peser l’Etat français dans le nouveau groupe et donc indirectement dans le paysage énergétique belge.

L’Etat français détiendra en effet 35,6% du nouveau groupe GDF Suez, qui contrôlera toujours Electrabel, premier opérateur d’électricité en Belgique et propriétaire des sept centrales nucléaires du pays.

Le gouvernement belge a « réitéré » qu’il convenait au futur groupe de respecter tous les engagements à l’égard de l’Etat belge, y compris « l’attribution à l’Etat belge d’une golden share », c’est-à-dire d’une action portant droit de veto.

Le ministre fédéral de l’Energie, Marc Verwilghen, a indiqué qu’un « mécanisme sera mis en place pour défendre les intérêts stratégiques » de la Belgique dans le nouveau groupe, évoquant la « piste » d’un commissaire du gouvernement dans les instances du groupe.

« Il importe que les pouvoirs publics belges puissent s’assurer que les décisions industrielles qui seraient prises s’inscrivent dans les objectifs de politique énergétique », a souligné pour sa part le ministre régional wallon de l’Energie, André Antoine.

Il n’en reste pas moins que pour Philippe Bodson, ancien président du belge Tractebel, filiale de Suez, « le grand perdant » reste « l’Etat belge ».

« Désormais, quand Suez-GDF investira à l’étranger (…), ce sera l’Etat français qui en tirera profit », a-t-il estimé dans une interview au quotidien Le Soir.

Si l’intérêt national français « prévaut » dans les décisions de GDF Suez, cela « nuira aux investissements et à l’emploi en Belgique », redoute également la CSC, premier syndicats belge.

Pour Eric de Keuleneer, professeur d’économie à l’école de commerce Solvay de Bruxelles, le poids des centres de décision belges et des dirigeants belges dans Suez- Electrabel, « en diminution régulière ces dernières années, va encore se réduire ».

Des inquiétudes se font jour aussi concernant la vente de Distrigaz, numéro un de la vente de gaz en Belgique et filiale de Suez.

Alors qu’EDF –contrôlé à 87% par l’Etat français– s’est porté candidat, le Belge Etienne Davignon, administrateur de Suez, a estimé que le gazier « n’ira pas » chez EDF.

« Nous ne tenons pas à aviver les questions communautaires » en Belgique, a-t-il ajouté dans le quotidien économique belge L’Echo, sous-entendant que le renforcement du poids de la France en Belgique par l’intermédiaire d’EDF serait mal perçu par la Flandre.

« Tout est ouvert » pour la vente de Distrigaz, s’est empressé de souligner Suez.

 

Source AFP

L’Algérie et l’Espagne dans une nouvelle crise énergétique ? septembre 6, 2007

Posted by starbucker in Algérie, Energie, Espagne.
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L’euphorie n’a été que de courte durée, après le règlement du conflit relatif au projet Medgaz, l’Algérie et l’Espagne replongeant dans une nouvelle crise énergétique.

Celle-ci est née du projet Gassi Touil dont le groupe Sonatrach a résilié le contrat, une décision justifiée et réfléchie. Sonatrach en a averti, lundi dernier au soir, l’autorité boursière espagnole (CNMV). Dans un communiqué rendu public, elle avait annoncé qu’elle «annulait» un accord signé en 2004 avec Repsol et Gas Natural, portant sur un projet d’exploitation de gaz naturel en Algérie.

Elle a affirmé, par ailleurs, qu’elle n’est pas au courant de «l’existence d’une demande d’arbitrage émanant de Repsol et de Gas Natural concernant le projet de Gassi Touil» et «regrette profondément la tonalité politique gratuite du récent communiqué de Repsol et Gas Natural et leur tentative d’attribuer de manière injustifiée la décision de résilier le contrat à l’Etat algérien».

Les sociétés espagnoles, dans un communiqué publié le 3 septembre, avaient, en effet, dénoncé des interventions politiques d’Alger dans les affaires de Sonatrach, et souligné qu’elles «regrettaient et rejetaient la décision de l’Algérie de s’approprier pour elle-même, illégitimement, le projet». Repsol YPF et Gas Natural, dont les titres boursiers se sont repliés à l’annonce de la résiliation de ce contrat, s’adonnent ainsi à une communication tapageuse, fantaisiste, en conférant à ce différend des relents politiques.

Comme quoi Alger leur fait payer les positions complaisantes, versatiles, par moments, de Madrid concernant le conflit du Sahara occidental. C’est absurde. C’est une attitude inamicale de la part de deux associés aux intérêts colossaux sur le marché algérien des hydrocarbures. C’est aussi une posture qui trahit les propos mielleux prononcés par les patrons de Repsol et Gas Natural à l’occasion de la signature à Alger du contrat portant sur le projet de Gassi Touil. Avant d’en venir à résilier le contrat en question, le groupe Sonatrach a attiré l’attention des deux compagnies espagnoles sur le retard qu’elles accusaient sur ce projet.

Les compagnies espagnoles n’en ont pas pris note. Elles manquent de sérieux sur un projet aussi complexe que celui de Gassi Touil. C’est 5,2 milliards d’euros sur quarante ans mis en jeu. C’est le premier contrat jamais accordé à un groupe pétrolier étranger. Sonatrach avait 20% dans le projet, Repsol YPF 48% et Gas Natural 32%. Le projet leur a été attribué séance tenante, avant l’adoption de la nouvelle législation pétrolière. Aussi Sonatrach a-t-elle déployé un travail harassant pour mettre en harmonie tous les aspects intégrés du projet. Gas Natural et Repsol le savaient.

Ce ne sont pas des compagnies de dimension régionale, inexpérimentées, pour se détourner de pareil projet. Repsol YPF est un groupe pétrolier qui compte dans le panorama des compagnies pétrolières, à l’échelle mondiale. Il opère également dans le gaz. Ses deux principaux marchés sont l’Espagne et l’Argentine. Repsol YPF est né en 1999 du rachat du groupe énergétique argentin YPF par le conglomérat espagnol Repsol SA, grâce à une privatisation controversée de YPF par le gouvernement de Carlos Menem.

Gas Natural n’est pas moins important.

Les relations énergétiques entre l’Algérie et l’Espagne traversent aujourd’hui une phase creuse. Toutes deux n’ont pas intérêt à ce qu’une telle mésentente s’étire dans le temps.

L’Algérie reste, quoi qu’en disent les Espagnols, un partenaire sûr en matière d’approvisionnement gazier. Les Espagnols l’ont vérifié lors du pic de la crise produite par les Russes en 2006, lorsque Moscou avait décidé de réduire drastiquement la pression dans les pipes qui les relient aux pays de l’UE. L’Etat espagnol avait alors sollicité un approvisionnement supplémentaire en gaz algérien. L’Algérie l’avant accepté. Et, pourtant, rien ne l’y obligeait. Les Espagnols semblent le lui rendre mal.

 

Source All Africa

Gazprom pourrait partager 24% de Chtokman entre Américains et Norvégiens septembre 6, 2007

Posted by starbucker in Gaz, Russie.
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En plus de Total, le groupe américain ConocoPhillips et les norvégiens Statoil et Norsk Hydro pourraient être partenaires de Gazprom dans l’exploitation du gisement géant de condensat de gaz de Chtokman, en mer de Barents.

Gazprom avait annoncé en juillet qu’il garderait ses 51% en tant qu’opérateur du projet de Chtokman et qu’il pourrait accorder 24% à des partenaires étrangers. 25% sont déjà réservés au français Total, premier partenaire étranger avec qui le géant gazier avait signé en juillet un accord cadre.

Quant à la part de 24%, Gazprom pourrait la partager entre l’américain ConocoPhillips et les norvégiens Statoil et Norsk Hydro qui prétendaient dès le début à une participation à ce projet, ont fait savoir deux différentes sources, l’une proche d’un membre du conseil des directeurs de Gazprom et l’autre de la société Sevmorneftegaz, qui détient une licence pour Chtokman. Selon les sources, les Américains devraient recevoir 14%, et les Norvégiens 10%. Pour l’instant, c’est la variante la plus acceptable pour Gazprom, affirme la source proche de Sevmorneftegaz.

De toute façon, Gazprom ne pourra pas réaliser seul ce projet: il manque d’expérience et d’investissements, estime un fonctionnaire du ministère russe des Ressources naturelles. Le groupe Total n’aurait pas consenti à assumer seul 49% des investissements et à partager tous les risques du projet: c’est pourquoi il faut d’autres partenaires, a-t-il ajouté.

Les représentants de ConocoPhillips, de Norsk Hydro, de Statoil et de Gazprom ont refusé de commenter cette information. La vice-présidente de Total Inessa Varchavskaïa a déclaré ne disposer d’aucune information sur les négociations entre Gazprom et d’autres compagnies.

Le partage des parts entre ConocoPhilipps et les Norvégiens est une question d’ordre politique, explique la source proche de Sevmorneftegaz. La participation des Norvégiens au projet était claire dès le début: Statoil participe à la mise en valeur du gisement de Snohvit (Blanche Neige), sur le plateau continental norvégien où les conditions d’exploitation sont les mêmes qu’à Chtokman. Mais, si les Américains restaient en marge du projet, ce serait un coup de plus porté aux rapports russo-américains, indique l’interlocuteur du quotidien Vedomosti.

Autre argument non moins important: ConocoPhillips possède une immense expérience dans la production de gaz naturel liquéfié (GNL), a affirmé la source proche de Sevmorneftegaz, qui n’a pu expliquer pourquoi les Américains recevraient une part plus grande que les Norvégiens. Il s’agit probablement de leur capacité à financer le projet, estime Konstantin Batounine, analyste d’ Alfa-bank: le chiffre d’affaires de ConocoPhillips (188,5 milliards de dollars en 2006) dépasse de 50% les recettes des deux compagnies norvégiennes réunies.

 

Source Vedomosti via Ria Novosti

L’AIE veut travailler davantage avec l’Opep septembre 6, 2007

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L’Agence internationale de l’énergie doit resserrer ses liens de travail avec l’Opep et intégrer en son sein la Chine et l’Inde, deux nouveaux grands consommateurs d’énergie, estime son nouveau directeur exécutif, Nobuo Tanaka.

« Notre rôle pour la sécurité énergétique est de continuer à travailler avec l’Opep pour éviter les perturbations. Nous dialoguons. Nous pouvons faire plus. Les sujets de préoccupation sont tout à fait similaires. Nous pouvons travailler de façon bien plus proche », a déclaré Nobuo Tanaka pour son premier entretien depuis sa nomination début septembre à la tête de l’AIE.

L’agence, dont le siège est à Paris, joue un rôle de conseil en matière énergétique pour ses 26 pays membres, qui font tous partie de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le niveau élevé des cours du pétrole, estime Nobuo Tanaka, est un message adressé à l’Opep sur le niveau de tension du marché, estime le successeur du Français Claude Mandil.

« Le prix est un signal. Le marché reste très tendu mais notre préoccupation est ce qui va se passer ensuite », a déclaré Nobuo Tanaka.

Les cours du pétrole brut US se rapprochaient jeudi en fin de journée de leur record historique à 78,77 dollars le baril établi le 1er août dernier.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole, qui se réunit mardi à Vienne, ne devrait pas toucher à ses quotas de production malgré les appels de nombreux pays consommateurs d’or noir à une augmentation de production pour faire baisser les cours.

En ce qui concerne l’intégation de la Chine et l’Inde, Nobuo Tanaka juge « logique » que les deux puissances émergentes deviennent membres.

Ces deux pays, estime-il, « doivent faire partie de la structure pour discuter efficacité énergétique, changement climatique et sécurité énergétique », a-t-il dit.

Il a rappelé que l’Inde et la Chine devraient d’abord intégrer l’OCDE, mais que cette clause pouvait être modifiée.

Un autre obstacle à l’intégration de la Chine, a-t-il souligné, concerne l’état des stocks chinois. Le pays ne dispose que de dix jours de réserves d’urgence alors que les pays membres de l’AIE doivent afficher des réserves représentant 90 jours.

Nobuo Tanaka a par ailleurs estimé qu’il était trop tôt pour évaluer l’impact de la crise du crédit sur la croissance économique et sur la demande pétrolière.

« Nous aurons une certaine idée d’ici la fin de l’année », a déclaré le patron de l’AIE en insistant sur la prudence accrue dont faisait preuve l’AIE en raison de l’incertitude découlant de la crise du subprime aux Etats-Unis.

Nobuo Tanaka est le premier non Européen à diriger l’AIE. Avant de prendre son poste le 1er septembre, il était directeur à l’OCDE.

Source Reuters

Madagascar : gisement d’uranium exploitable ! septembre 6, 2007

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L’existence d’un gisement d’uranium exploitable dans la région du Melaky, sera confirmée avant la fin de l’année. Trois millions de dollars sont déjà investis par les promoteurs.

Madagascar pourrait devenir un grand producteur d’uranium. La prospection effectuée dans la plaine de Betsiriry, dans la région du Melaky, est actuellement au stade du forage. Cela permettra de prélever des échantillons du sol (carottes), qui seront envoyés au Canada pour être analysés. Des données sur la teneur d’uranium contenu dans le sol, seront recueillies à partir de l’analyse. Logiquement, les résultats seront connus vers le mois de novembre et la décision d’exploitation dépendra de la quantité du gisement.

« Pour que le projet soit rentable, il faudra qu’il y ait, en moyenne, 500 grammes d’uranium dans une tonne de terre », précise Olivier Petyt, directeur général de ALM & Forex, la société qui effectue les travaux de forage. C’est la filiale de la compagnie Uramad, titulaire du permis d’exploration.

Celle-ci, de son côté, est une filiale de la compagnie minière anglaise Uranium Mining Compagny . Elle est titulaire de deux permis d’exploration d’uranium à Madagascar. Le premier se situe dans la plaine de Betsiriry, dans la commune de Beravina, située à 150 kilomètres à l’ouest de Tsiroanomandidy. Il s’étend sur une superficie de 400 km2. La deuxième zone d’exploration se trouve à Makay, au nord de Morondava, et occupe une superficie de 14 400 km2. Ce dernier fait, à l’heure actuelle, l’objet d’une prospection aéroportée, c’est-à-dire par voie aérienne, la première étape de la recherche d’uranium.

Uramad prévoit d’investir jusqu’à cinq millions de dollars dans cette phase de recherche. Selon Bernard Furth, directeur général de Uramad, près de trois millions de dollars sont déjà utilisés. « Ce chiffre dépassera largement les cinq millions de dollars avant la fin de l’année 2008 », souligne-t-il. Uramad emploie quelque 120 personnes. Elles sont nourries et logées dans un campement implanté à Folakara, à 17 km au sud-ouest de la commune de Beravina. Le salaire moyen varie selon le domaine d’activité et se situe entre 4 000 et 6 000 ariary par jour.

Concernant la prospection, ALM & Forex prévoit de réaliser jusqu’à 4 000 forages et d’obtenir jusqu’à 3 000 mètres de carottes avant la fin de l’année. La profondeur des forages a une moyenne de 30 mètres, avec des pics atteignant les 60 mètres. Trois foreuses sont aujourd’hui utilisées pour la prospection, nombre qui sera porté à cinq d’ici la fin de l’année.

La course à l’uranium

L’augmentation sans précédent de la demande en uranium sur le marché mondial explique la multiplication des travaux de prospection à Madagascar. En cinq ans, le cours de l’uranium a littéralement explosé. Il est passé de 9,7$ la livre, en 2002, à 130 dollars cette année.

L’uranium est l’élément essentiel pour produire de l’énergie nucléaire et la demande de cette matière première est de plus en plus pressante de la part de nombreux pays, comme la Chine et l’Inde. Même les pays réputés pour être anti-nucléaires envisagent d’y recourir.

Actuellement, les sites d’extraction se situent essentiellement au Canada, en Australie, au Niger et au Kazakhstan. La consommation prévue pour 2007 est de 183 millions de livres pour une production mondiale estimée à 117 millions de livres.

Hautement radioactif

L’uranium est la base de la production de l’énergie nucléaire, en servant de combustible aux centrales. Un réacteur nucléaire peut en consommer environ 200 tonnes par an et, dès sa mise en service, il a besoin de 600 tonnes.

Il existe 435 réacteurs dans le monde et de nouveaux sites vont voir le jour: 28 sont en construction, 64 planifiés et 158 en cours de développement. Les déchets nucléaires et la radioactivité constituent les principaux dangers que peut présenter l’énergie nucléaire.

Certains déchets peuvent rester actifs pendant des millions voire des milliards d’années. La technique de leur recyclage n’est pas encore au point, compte tenu de leur durée de vie. Mais il y a également le vieillissement des sites, qui accroît les risques d’accident nucléaire. Les explosions, comme celle de Tchernobyl en Russie, en constituent les cas extrêmes.

Le coût de démantèlement d’une centrale est estimé entre 300 et 500 millions d’euros. Pourtant, après l’opération, les sols restent souvent radioactifs. Pour Madagascar, la radioactivité ne présente aucun risque durant la phase de prospection. Ce n’est que durant l’exploitation que des précautions sont à prendre. Le pays n’envisage pas non plus de recourir à l’énergie nucléaire, en tout cas pas pour l’instant.

 

Le directeur général de la compagnie Uramad donne des précisions sur les aspects techniques de la prospection d’uranium

– L’existence de l’uranium à Beravina est-elle confirmée ?

– Rien n’est encore sûr pour le moment. Cependant, les Français avaient effectué des extractions d’uranium à Madagascar, dans les années 50. Les géologues disent également que la structure géologique de Madagascar ressemble à celle des pays africains qui disposent d’importants gisements d’uranium. Ces raisons ont poussé Uramad à prospecter à Madagascar. Les travaux sur le site de Folakara sont les plus avancés à l’heure actuelle.

 

– Quelles sont les différentes étapes à franchir ?

– Cela débute par les relevés aeroportés, par avion équipé de radiométrie, qui permettent de détecter les anomalies du sol. Ce procédé sert, entre autres, à recueillir la teneur du sol en potassium, thorium et uranium. S’ensuivent l’étude du sol par les géologues et la pré-campagne de forage sur les sites favorables. Le forage permet de constater si le gisement est économiquement rentable pour être exploité.

– Quels paramètres détermineront la décision d’investissement ?

– L’importance et la qualité du gisement constituent les principaux paramètres qui détermineront la décision d’investissement. Mais il ne faut pas penser que dès que le gisement est trouvé, l’exploitation se fera dans l’immédiat. Il faut des travaux préliminaires, notamment la construction de l’usine d’extraction dans une durée de trois ans avant la phase de production.

 

– L’uranium est associé à la radioactivité, au nucléaire, faut-il en avoir peur?

– Durant la phase de prospection, il n’y a rien à craindre de la radioactivité. Cela dépendra également de la teneur en uranium que seuls les scientifiques peuvent évaluer avec précision. La radioactivité de l’uranium extrait du sous-sol malgache n’est pas très élevé. Néanmoins, il faudra prendre des précautions durant la phase d’exploitation, si nous atteignons ce stade.

 

– A quoi servira la production ?

– La production sera destinée à l’exportation pour faire fonctionner les centrales nucléaires. Comme les réserves de pétrole s’épuisent à l’heure actuelle, les recherches sur l’énergie nucléaire prennent de l’ampleur. L’uranium est la source d’énergie du futur.

 

Source L’express de Madagascar

Areva NP réfléchit à un accroissement de ses capacités de production septembre 6, 2007

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La demande mondiale d’énergie nucléaire, en forte extension, rend l’usine de Châlon-sur-Saône insuffisante. Plusieurs scénarios sont envisagés.

« Nous pensons construire une nouvelle usine quelque part dans le monde car nous savons que nous aurons à augmenter notre capacité de production », indique Luc Oursel, patron d’ Areva NP, interrogé par l’agence Bloomberg, aujourd’hui, lors de la conférence annuelle de la World Nuclear Association.

Contacté par latribune.fr, Areva souligne que, au vu des anticipations actuelles du marché nucléaire, en forte croissance prévisible, la question de capacités de production complémentaires va se poser. Les installations de l’usine de Châlon-sur-Marne pourraient se révéler insuffisantes. Cette usine est spécialisée dans la construction de cuves de réacteurs, de générateurs et des composants associés. Areva est en train de mener ce travail prospectif d’analyse.

Plusieurs solutions pourraient alors être envisagées: une extension des capacités de l’usine de Châlon, la création d’un nouveau site, l’appel à la sous-traitance et des partenariats avec des producteurs étrangers.

Areva NP, filiale d’Areva à 66% et de Siemens (34%), est le leader mondial dans la conception et la construction de centrales nucléaires, la fourniture de combustible et les services de maintenance et de modernisation.

 

Source La.Tribune.fr