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La Russie prête à coopérer sur une centrale nucléaire au Bangladesh septembre 9, 2007

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Un haut officiel du Bangladesh a informé dimanche que la Russie était prête à étendre sa coopération avec le Bangladesh en ouvrant une centrale nucléaire pour répondre à la demande croissante en électricité.

Le Conseiller aux Affaires étrangères Iftekhar Ahmed Chowdhury, qui a conclu vendredi sa visite à Moscou, a dit à la presse qu’il avait eu des entretiens détaillés avec le vice-ministre russe de l’Energie et de l’Industrie Ivan Materver sur une possible coopération de la Russie dans la production d’énergie nucléaire.

« La Russie est d’accord et pourrait être un partenaire important pour nous dans la mise en place d’une centrale nucléaire « , a-t-il ajouté.

Mais Chowdhury a précisé que la technologie nucléaire était un problème complexe et que la question devait être discutée au niveau national avant toute décision finale.

Le Bangladesh a obtenu il y a peu l’autorisation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’avancer dans son projet de nucléaire civil.

Source Xinhua

Pétrole: la réouverture de l’oléoduc Kirkouk-Banias « prendra du temps » septembre 9, 2007

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La réouverture d’un oléoduc syro-irakien, fermé depuis l’invasion américaine de l’Irak en mars 2003, prendra du temps car l’infrastructure a subi des dommages, a déclaré samedi le ministre irakien du Pétrole Hussein Chahristani.

« Nous allons réhabiliter l’oléoduc qui va vers la Syrie. Mais il a subi des dommages (…) Des terroristes l’ont attaqué », a-t-il indiqué à des journalistes en marge de la conférence « Iraq Petroleum 2007 », réunissant les acteurs du secteur pétrolier à Dubaï.

« Des portions importantes doivent être remplacées (…). Cela prendra du temps », a-t-il ajouté.

L’oléoduc relie Kirkouk (dans le nord de l’Irak) à Banias (littoral syrien), où se trouve une raffinerie de pétrole.

Il avait rouvert une première fois en novembre 2000, après une interruption de 18 ans, avant d’être refermé lors de l’invasion américaine en mars 2003. La Syrie et l’Irak de Saddam Hussein, gouvernés par deux branches rivales du parti Baas, entretenaient de mauvaises relations.

Le ministre syrien du Pétrole et des Ressources minières Soufiane Allaou, cité par le quotidien syrien al-Baas, avait déclaré fin août que les deux pays avaient décidé de rouvrir l’oléoduc.

Cet accord avait été signé à l’occasion de la visite en Syrie du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.

Avant mars 2003, la Syrie, pays exportateur de pétrole, recevait de l’Irak environ 200.000 barils par jour.

Source AFP

Le président de l’Opep juge la production pétrolière suffisante septembre 9, 2007

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Le président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a déclaré dimanche que le cartel chercherait mardi, au cours de sa réunion à Vienne, à favoriser la stabilité du marché, et a jugé que l’offre pétrolière actuelle était suffisante.

« Toute décision qu’adoptera l’Opep prendra en considération la stabilité des marchés internationaux », a déclaré Mohammad Ben Zaën Al-Hameli, qui est également ministre de l’Energie des Emirats arabes unis.

M. Hameli, qui s’exprimait avant son départ pour Vienne, a ajouté que « le marché pétrolier est actuellement suffisamment approvisionné », selon l’agence officielle Wam. « L’Opep s’est engagée à fournir des approvisionnements suffisants », a-t-il précisé.

Il a indiqué que les membres de l’Opep produisaient environ 30 millions de barils par jour (mbj) et disposaient d’une capacité de production en réserve de quelque 4 mbj jusqu’à la fin de l’année 2007.

Les 12 membres du cartel sont l’objet de pressions en faveur d’une augmentation de leur production pour contenir la flambée des prix du pétrole.

Les prix du brut ont dépassé 76 dollars le baril vendredi à New York, non loin de leur record historique de 78,77 dollars, atteint début août.

Lors de sa dernière réunion, en mars, l’Opep avait décidé de maintenir sa production à 25,8 mbj.

Pour les pays de l’Opep, le manque de capacité de raffinage des pays consommateurs est l’une des raisons de la hausse des cours, a répété dimanche le président du cartel.

Selon lui, les pays de l’Opep réalisent une centaine de projets pour augmenter leur capacité de production, d’un coût total de plus de 120 milliards de dollars.

Les pays riches demandent une augmentation de l’offre en pétrole à l’approche du pic de consommation qu’occasionne l’hiver dans l’hémisphère nord, considérant que les cours élevés du brut constituent un risque supplémentaire pour une économie mondiale qui essuie déjà les turbulences provoquées par la crise immobilière américaine.

 

Source AFP

La Libye ne souhaite pas que l’Opep augmente sa production de pétrole septembre 9, 2007

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L’Opep n’a pas besoin d’augmenter sa production lors de sa réunion mardi, a déclaré dimanche Shokri Ghanem, chef de la délégation libyenne du cartel, précisant que les membres du cartel avaient « presque trouvé un accord » sur la question.

« Je ne pense pas qu’il faille augmenter la production, les marchés n’ont pas besoin de cela à l’heure actuelle », a affirmé Shokri Ghanem, chef de la délégation libyenne à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et président de la Compagnie nationale des pétroles libyens.

La production du cartel s’élève à environ 30,5 mbj (y compris Irak et Angola, nouveau membre qui n’a pas encore été doté d’un quota).

Interrogé au sujet de l’accord entre les membres du cartel quant au niveau de production, le chef de la délégation libyenne a botté en touche. « Nous nous sommes presque mis d’accord », a-t-il répondu, ce qui n’exclut pas qu’un ou plusieurs membres du cartel soient, sinon en faveur d’une augmentation de la production, du moins encore indécis.

Pour M. Ghanem, le déclin des stocks pétroliers n’est pas « dramatique » et il sera temps d’aviser « si cela se poursuit ».

L’Agence internationale de l’Energie (AIE), qui défend les intérêts énergétiques des pays industrialisés, appelle dans son dernier rapport mensuel, comme elle le fait depuis des mois, le cartel à augmenter sa production de 1,5 à 2,4 millions de barils par jour (mbj) pour répondre à la demande hivernale de pétrole, alors que les stocks pétroliers baissent fortement depuis le début de l’été dans le monde.

« Il est encore trop tôt pour savoir » s’il sera nécessaire d’augmenter la production en décembre, mais « nous allons observer le marché et, s’il le faut, nous ferons quelque chose », a-t-il poursuivi. » Les prix sont volatiles, ils montent à presque à 80, redescendent à 69, on ne peut pas prendre une décision sur un mouvement de prix rapide et volatile ».

Le pétrole avait en effet bondi jusqu’à 78,77 dollars le 1er août à New York, un niveau record, puis chuté brutalement, deux semaines plus tard, en raison de la crise des crédits immobiliers à risque (« subprime ») américains.

Les prix se sont de nouveau envolés cette semaine et ont grimpé jeudi jusqu’à 77,43 dollars le baril en séance.

 

Source AFP

Avec l' » affaire Kashagan « , le Kazakhstan veut remettre la main sur ses ressources pétrolières septembre 9, 2007

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Avec l' » affaire Kashagan « , le Kazakhstan veut remettre la main sur ses ressources pétrolières

Astana a annoncé sa décision de devenir  » co-opérateur  » du plus grand projet pétrolier au monde. Il réclame des indemnités aux compagnies étrangères qui accumulent les retards

L' » affaire Kashagan « . C’est bien ainsi qu’il faut désormais appeler le conflit opposant le Kazakhstan à un consortium international sur l’un des plus grands projets pétroliers au monde – et le plus coûteux. Le premier ministre kazakh a annoncé, jeudi 6 septembre, que la société nationale des hydrocarbures KazMounaïGas  » doit devenir « co-opérateur »  » du projet d’exploitation de ce champ géant de la mer Caspienne, reléguant au second plan la compagnie italienne ENI qui en était jusqu’à présent l’opérateur à la tête du consortium Agip KCO.

L’annonce de Karim Massimov ne constitue pas une surprise après la décision d’Astana, fin août, de suspendre les travaux de Kashagan pour trois mois. Il s’agissait, officiellement, de sanctionner ENI et ses partenaires (Total, ExxonMobil, Shell…) pour non-respect des normes environnementales, l’arme déjà utilisée par la Russie pour permettre à Gazprom de prendre le contrôle dans le projet Sakhaline-2 au détriment de Shell.

En fait, le président kazakh, Noursoultan Nazarbaev, reproche à Agip KCO les cinq ans de retard dans la mise en production de Kashagan, différant d’autant les rentrées de pétrodollars. Cinquième gisement mondial avec plus de 40 milliards de barils de réserves prouvées et probables, ce champ est stratégique pour un pays qui veut devenir l’un des dix premiers exportateurs de brut en 2015, au niveau du Nigeria et du Venezuela.

Initialement prévue en 2005, l’extraction du premier baril a été repoussée à la fin 2010. Au mieux. Avancé par le ministère des finances kazakh, le montant des pertes de revenus liées à ce retard donne le vertige : plus de 40 milliards de dollars (29,3 milliards d’euros) ! Astana avait annoncé, cet été, qu’il pourrait réclamer  » au moins 10 milliards de dollars  » au consortium. Si les  » négociations amicales  » en cours échouent, a prévenu M. Massimov, son pays sortira un  » plan B « .

Le Kazakhstan estime que  » l’équilibre économique du projet a été rompu  » et souhaite que sa part des bénéfices futurs passe de 10 % à 40 %. Le directeur général de Total (18,5 % du consortium), Christophe de Margerie, a prévenu que son groupe ne fera  » aucune concession  » sur un point :  » la profitabilité à long terme  » du nouveau contrat.

Les surcoûts de Kashagan ont aussi explosé en raison de la forte hausse des équipements et des services pétroliers. Selon certaines études, le coût de développement de nouveaux champs a été multiplié par quatre depuis 2000, année de découverte de Kashagan. Pour celui-ci, la facture est passée de 30 à 136 milliards de dollars. Au point que des experts s’interrogent sur la viabilité économique du projet en cas de chute des cours du brut.

 » DÉFIS TECHNIQUES ÉNORMES « 

 » Dans de tels projets, la taille des opérateurs compte. ENI n’était pas armé pour celui-là, mais le Kazakhstan l’a choisi parce qu’il ne voulait pas d’un géant  » comme ExxonMobil ou Shell, analyse Pierre Terzian, directeur de la revue Pétrostratégies. Kashagan présente en effet des  » défis techniques énormes « , en raison du gel des eaux six mois de l’année et de la forte teneur du brut en souffre, corrosif pour les pipelines.

Le Kazakhstan ne pourra pas se priver des services des majors occidentales, seules capables de mener à bien un projet si complexe. Son premier ministre s’est voulu rassurant pour les investisseurs étrangers, assurant que son pays est  » à l’abri de tout prétendu nationalisme des ressources naturelles « .  » Il veut aussi, comme la Russie ou le Venezuela, avoir une part plus grosse du gâteau « , nuance M. Terzian.

Tout en étant intégrée à un espace économique dominé par Moscou, l’ex-République soviétique veut s’affirmer comme un fournisseur fiable de l’Europe et des Etats-Unis, qui comptent sur ses hydrocarbures pour réduire leur dépendance à la superpuissance énergétique russe. En gage de bonne volonté, Astana a proposé d’associer le commissaire européen à l’énergie à la renégociation du contrat.

 

Source Le Monde

Soudan : Des groupes demandent aux fonds américains de lâcher les firmes pétrolières chinoises septembre 9, 2007

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Des activistes ont lancé une tentative pour couvrir de honte certaines des plus grandes sociétés d’investissement du monde en les obligeant à faire du dumping pour les firmes pétrolières chinoises qu’ils accusent de complicité dans ce que le gouvernement des Etats-Unis appelle le génocide dans la région occidentale du Soudan, le Darfour.

« Le peuple américain ne veut pas investir dans le génocide », a déclaré mercredi Zahara Heckscher, directeur de la campagne de désinvestissement à ‘Save Darfour Coalition’ (Sauver la coalition du Darfour), puisque les membres de la coalition ont dit qu’ils cibleraient cinq sociétés d’investissement avec un mélange de publicité négative, de protestation et de pression des investisseurs.

Les activistes veulent que les ‘Franklin Templeton Investments’, basés aux Etats-Unis, le ‘ JPMorgan Chase’, le ‘Capital Group’s American Funds’, les ‘ Fidelity Investments’, et le ‘Vanguard Group’ vendent leurs actions dans la PetroChina et la firme dont elle est dérivée, la ‘ China National Petroleum Corporation’ (CNPC).

Les activistes ont déclaré qu’ils espèrent, en retour, que les Chinois utiliseraient leur poids en tant que les plus gros acheteurs du pétrole soudanais pour faire pression afin d’obtenir la paix au Darfour. Autrement, les firmes pourraient quitter le pays, augmentant ainsi son isolement et la pression économique sur le gouvernement de Khartoum dans un processus qui rappelle le mouvement de désinvestissement qui s’est déclenché autrefois pour affronter l’apartheid en Afrique du Sud.

En rappel de cette précédente campagne, les activistes ont affirmé qu’ils avaient convaincu 20 Etats américains à adopter des politiques de désinvestissement mandatant les fonds publics de retraite de plusieurs milliards de dollars de se débarrasser des avoirs ruinés par le Darfour. Plus de 50 universités publiques et privées ont également pris des mesures similaires, ont-ils ajouté.

Le pétrole fournit jusqu’à 90 pour cent des recettes d’exportations du Soudan. Les activistes affirment que jusqu’à 70 pour cent de ces recettes sont dépensés sur l’armée.

« Le gouvernement soudanais est sensible à la pression économique », a affirmé Adam Sterling, directeur du Groupe de travail de désinvestissement au Soudan. « Cependant, il a rencontré de telle pression peu sur le Darfour ».

Il est interdit aux firmes américaines d’investir directement au Soudan conformément aux sanctions économiques imposées par Washington en 1997. Toutefois, elles peuvent investir dans des entreprises étrangères qui font des affaires au Soudan. Les activistes du Darfour ont déclaré qu’il existait 500 pareilles entreprises à travers le monde.

Toutefois, depuis juillet, le Parlement européen encourage les firmes européennes à désinvestir.

Les sociétés d’investissement américaines ciblées mercredi détiennent probablement un montant commun d’environ cinq milliards de dollars dans la réserve de la ‘ PetroChina’, a déclaré Sterling à IPS. La firme pétrolière chinoise a une capitalisation boursière supérieure à 230 milliards de dollars.

De leur côté, les sociétés d’investissement ont dit qu’elles ont été injustement ciblées.

« Les conditions dans la région du Darfour au Soudan sont déplorables et nous soutenons des efforts vers un changement positif là-bas », a écrit dans un e-mail Lisa Gallegos, porte-parole de ‘Franklin Templeton’. « D’après notre expérience dans le domaine des investissements dans des marchés émergents, nous avons constaté que le fait de favoriser le développement économique et commercial à travers l’investissement dans des régions troublées peut souvent aider à réaliser des réformes ».

Au ‘Vanguard’, la porte-parole Rebecca Cohen a souligné que les clients individuels et institutionnels de la firme ont l’habilité de choisir de ne pas prendre part aux investissements qu’ils considèrent comme moralement choquants.

Trois fonds du ‘Vanguard’ détiennent une réserve dans la ‘ PetroChina’, la CNPC ou dans les deux, a indiqué Cohen à IPS. Deux de ceux-ci sont des fonds indiciels et par définition, sont nécessaires pour suivre la trace du mouvement des marchés financiers spécifiques : l’un suit la trace des réserves des marchés émergents et l’autre, une section croisée des non-valeurs des Etats-Unis.

Le troisième fonds d’investissement, le ‘Vanguard’s energy fund’ (le fonds d’énergie de Vanguard), est activement géré par un gérant d’actifs extérieurs, ‘ Wellington Management’ avec une vue singulière pour maximiser la rentabilité des investisseurs.

‘Vanguard’ offre aux soi-disant investisseurs socialement responsables — ceux recherchant des contraintes éthiques, non pas seulement des profits maxima — une société d’investissement composée de valeurs émises par des entreprises qui remplissent un tas de critères sociaux et environnementaux, a déclaré Cohen.

A ‘Fidelity’, la porte-parole Anne Crowley, a indiqué que deux sociétés d’investissement que l’entreprise offre aux investisseurs américains détiennent un montant commun de 65 millions de dollars dans les actions de la PetroChina, un fragment des 1,3 milliard de dollars représentant le total des actifs que possède ‘Fidelity’.

‘ Fidelity International’, légalement discrète et basée aux Bermudes, représente en réalité la plupart des avoirs de la ‘ PetroChina’ que les activistes attribuent à ‘Fidelity’ basée aux Etats-Unis, a ajouté Crowley. Les entreprises homonymes bénéficient d’un contrôle restreint.

‘Fidelity’ n’a aucun fonds d’investissement socialement responsable pour ses clients, mais elle offre des options éthiques en provenance d’autres sociétés d’investissement, a souligné Crowley.

Le ‘Capital Group’ et le ‘ JPMorgan Chase’ n’étaient pas disponibles pour faire un commentaire mercredi.

Des rebelles du Darfour ont pris les armes contre le gouvernement soudanais au début de 2003, après des années de conflit tribal au sujet des ressources rares dans cette région aride. Ils ont accusé le gouvernement de Khartoum de négligence, d’armer et de former des milices connues sur le nom de Janjaweed, pour piller et brûler les villages de la localité. Ce qui complique le conflit est qu’on pense que le Darfour est assis au sommet de dépôts de minerais et de pétrole.

Khartoum a reconnu avoir armé certaines milices pour combattre les rebelles, mais a nié tout lien avec les Janjaweed qu’il qualifie de hors-la-loi.

Le combat a tué 200.000 à 400.000 personnes, selon diverses estimations internationales. Quelque 2,5 millions à 3,5 millions d’autres personnes ont été obligées d’abandonner leurs maisons et leurs gagne-pain. Des armes russes et chinoises ont fait surface dans le conflit malgré l’embargo des Nations Unies sur les armes.

Le Congrès américain a qualifié la situation de génocide. Le Parlement européen l’a décrit comme l’équivalent de génocide. Les Etats membres de l’ONU ont dénoncé des meurtres, le viol et la torture comme des crimes contre l’humanité et ont déféré les présumés auteurs devant la Cour pénale internationale, mais Khartoum a refusé de livrer ses ressortissants pour comparaître à l’étranger.

Les dirigeants soudanais se sont opposés aux déclarations des Etats-Unis qui parlent de génocide en disant que Washington a présenté un faux dossier sur les armes de destruction massive en Irak et s’est tourné pour présenter actuellement un dossier contre le Soudan, un autre pays arabe ayant du pétrole.

Les Nations Unies continuent de rassembler une force de maintien de la paix pour compléter un contingent très critiqué de l’Union africaine, déployé de façon éparse sur un terrain difficile, à peu près la taille de la France.

 

Source All Africa

Pétrole: Minsk fait son trou en Iran, en Azerbaïdjan et au Venezuela septembre 9, 2007

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La Biélorussie a fait le premier pas vers une extraction de pétrole en dehors du pays. Cette possibilité lui a été accordée par Mahmoud Ahmadinejad, compagnon d’Alexandre Loukachenko au sein du Mouvement des non-alignés. La Biélorussie et l’Iran ont signé mercredi un contrat pour l’exploitation du gisement iranien de pétrole de Jofeir.

Commentant la signature du contrat à l’agence d’information biélorusse BELTA, l’ambassadeur d’Iran en Biélorussie Abdolhamid Fekri a mis l’accent sur le fait que l’accord avait été élaboré dans les plus brefs délais « grâce à une coopération étroite entre les deux pays ». Ordinairement, l’élaboration de documents de ce genre prend bien plus de temps, a-t-il expliqué. Rappelons que Mahmoud Ahmadinejad et Alexandre Loukachenko avaient examiné les projets de production commune de pétrole en mai dernier, au cours de la visite du président iranien à Minsk.

Les experts font remarquer que le contrat signé est un premier pas de la Biélorussie vers la réduction de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. Le problème des livraisons alternatives de pétrole s’était posé à Alexandre Loukachenko à la fin de l’année dernière, lorsque la Russie avait annoncé le passage aux prix du marché dans ses rapports énergétiques avec la Biélorussie. Depuis, le président biélorusse avait maintes fois déclaré, malgré les commentaires sceptiques des experts, qu’il trouverait une alternative au pétrole russe. Il avait posé au gouvernement l’objectif de réduire la part russe à 20% dans la balance des combustibles.

Durant l’année, des ententes sont intervenues avec l’Azerbaïdjan sur la participation à l’exploitation de gisements pétroliers et la livraison de pétrole de la Caspienne aux raffineries biélorusses. L’extraction du pétrole sera également assurée par une coentreprise biélorusso-vénézuélienne créée en août dernier.

Les experts avaient évoqué en outre la livraison de pétrole libyen comme une variante possible.

Les sources officielles à Minsk exposent à contrecoeur leurs projets dans le domaine du pétrole. Au cours d’une récente conférence de presse, le vice-président du consortium Belneftekhim Vladimir Volkov a déclaré que des livraisons alternatives de pétrole à la Biélorussie étaient à l’étude. « Nous devons y être prêts », a-t-il dit, expliquant que, pour l’instant, les livraisons russes restaient moins chères.

 

Source Ria Novosti

Minpromenergo approuve le Programme gazier de l’Est. septembre 9, 2007

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Le ministère russe de l’Industrie et de l’Energie (Minpromenergo) a approuvé le Programme gazier de l’Est qui prévoit la création, en Sibérie orientale et en Extrême-Orient, d’un système unique de production, de transport et de distribution de gaz compte tenu de son exportation possible vers les marchés de la Chine et d’autres pays de la Région Asie-Pacifique (APR).

Aux termes du programme, d’ici à 2020, la production de gaz en Sibérie et en Extrême-Orient augmentera de plus de 18 fois et d’ici à 2030, de 20 fois par rapport à 2006. A partir de 2020, le volume total du gaz naturel acheminé par les gazoducs vers la Chine et la Corée pourra atteindre 25 à 50 milliards de mètres cubes. Quant aux livraisons de gaz liquéfié vers les pays de l’APR, elles seront portées à 21 milliards de mètres cubes en 2020 et à 28 milliards en 2030.

Le chef du département Combustible et Energie au ministère russe de l’Industrie et de l’Energie, Anatoli Ianovski, a déclaré vendredi aux journalistes que les livraisons de gaz sur les marchés de l’Est de la Russie s’élèveraient à plus de 27 milliards de mètres cubes en 2020 et à 32 milliards en 2030 (sans compter le gaz utilisé à des fins technologiques). Il a ajouté que compte tenu du développement des unités de transformation du gaz naturel, ces chiffres atteindraient respectivement 41 et 46 milliards de mètres cubes.

Selon M. Ianovski, les auteurs du programme ont analysé les marchés des pays de l’APR et établi des prévisions aussi bien en ce qui concerne les volumes de gaz dont ces pays auront besoin qu’en ce qui concerne les prix estimatifs. « Cette analyse a été mise à la base des mesures appelées à satisfaire cette demande », a-t-il constaté.

Le programme comprend un chapitre consacré à la gazochimie et à l’hélium contenu dans le gaz des plus grands gisements russes: celui de Kovykta (région d’Irkoutsk) et de Tchaïanda (Yakoutie).

Le porte-parole du ministère a souligné qu’avec l’acheminement du gaz de Kovykta vers le Système unique d’approvisionnement en gaz, ce gisement pourrait être mis complètement en valeur avant 2017 et sans l’acheminement du gaz vers ce système, en 2017 au plus tôt. Selon toute vraisemblance, la production du gisement de Kovykta (riche de plus de 2 000 milliards de mètres cubes de gaz) sera entièrement fournie sur le marché intérieur.

M. Ianovski a également indiqué qu’une partie du plateau continental de Sakhaline et le gisement de Tchaïanda pourraient être inscrits sur la liste des gisements stratégiques de la Russie établie actuellement par le ministère de l’Industrie et de l’Energie.

Le ministre russe des Ressources naturelles, Iouri Troutnev, avaient antérieurement déclaré qu’il était prévu de ranger dans la catégorie des gisements stratégiques ceux dont les réserves sont supérieures à 70 millions de tonnes de pétrole et à 50 milliards de mètres cubes de gaz. « Ces gisements ne seront mis en valeur que par des sociétés russes. Quant à leurs partenaires étrangers, ils n’y seront associés que sur la base d’accords avec les opérateurs russes », a fait savoir le ministre.

 

Source Ria Novosti

Loukoil envisage d’exporter du brut et du gaz en Chine. septembre 9, 2007

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La compagnie pétrolière russe Loukoil et la CNPC chinoise se proposent de réaliser conjointement des projets d’ extraction et de raffinage des ressources pétrogazières et de fabrication de produits pétroliers dans des pays tiers. Un accord dans ce sens vient d’ être signé à Pékin par le patron de Loukoil, Vaguit Alekperov, et le président de la CNPC, Jiang Jiemin.

« Les deux parties discuteront également de la coopération en matière de livraisons de brut et de gaz en Chine et du raffinage d’hydrocarbures en Chine », a communiqué le service de presse de la compagnie russe.

Au courant de deux semaines, les compagnies devront mettre en place un comité de coordination qui se réunira au moins deux fois par an pour discuter et adopter des décisions concernant la mise au point des plans, des accords et des cahiers de charge suivant les projets concrets.

Loukoil a rappelé que la compagnie russe et la CNPC coopèrent dans le cadre de deux projets d’extraction au Kazakhstan. « Les compagnies mettent en valeur à parité le gisement de Koumkol dans la région de Kyzyl-Orda ayant produit l’année dernière 3,4 millions de tonnes de pétrole et 119 millions de mètres cubes de gaz », a-t-on indiqué dans le service de presse. Loukoil a une prise de participation de 25 pour cent et la CNCP, de 50 pour cent dans le projet de Severnye Bouzatchi qui a produit en 2006 quelque 1,3 million de tonnes de brut.

Par ailleurs, les deux sociétés détiennent chacune 20% du consortium international qui s’occupe des travaux de prospection géologique dans la partie ouzbèque de la mer d’Aral.

 

Source Itar-Tass et Ria Novosti

 

 

 

Gazprom confirme que les livraisons du gaz russe à travers le gazoduc Nord Stream débuteront à la fin 2010 septembre 9, 2007

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Gazprom confirme que les livraisons du gaz russe à travers le gazoduc Nord Stream débuteront à la fin 2010. « Un plan a été établi, nous envisageons que le gaz arrivera en Europe fin 2010 », a indiqué samedi en répondant à ITAR-TASS le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov.

Le comité des actionnaires de Nord Stream (opérateur du projet) se réunira prochainement afin d’examiner le déroulement du chantier, a-t-il ajouté.

Antérieurement, Gazprom a annoncé que la construction du gazoduc Griazovets-Vyborg qui devait acheminer du gaz vers le réseau Nord Stream se poursuivait en respectant le calendrier.

Le tronçon sous-marin de Nord Stream (1198 km) traversera la mer Baltique avant d’arriver en Allemagne et aura éventuellement une antenne vers la Suède. La canalisation passera ensuite par l’Allemagne et les Pays-Bas avant d’arriver en Grande-Bretagne.

Une première canalisation du réseau de transport Nord Stream sera mise en service en 2010 et aura un débit de 27,5 milliards de m3 de gaz par an. Une deuxième canalisation pourrait être construite, d’ici 2012, portant son débit à 55 milliards de m3. Le Nord Stream sera alimenté à partir des ressources du gisement de Stockman.

La participation de Gazrpom au projet Nord Stream s’élève à 51 pour cent des actions, et celle des compagnies BASF et E.ON, à 24,5 pour cent chacune. Les accords obtenus entre les parties prévoient une possibilité de faire appel à d’autres compagnies dans le cadre de ce projet.

 

Source Itar Tass