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La Corée du Nord aiderait la Syrie à construire un site nucléaire septembre 13, 2007

Posted by starbucker in Corée du Nord, Nucléaire, Syrie.
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La Corée du Nord aiderait la Syrie à construire un site nucléaire, a rapporté jeudi le Washington Post, citant des sources anonymes des services de renseignement américains.

Les services secrets israéliens ont transmis à l’administration américaine des images par satellite de ce site, que le Post qualifie de « spectaculaires », et qui ont conduit certains responsables de l’administration américaine à penser que ce site pourrait servir à développer des armes nucléaires, a ajouté le quotidien américain.

Selon le Post, seuls certains responsables de l’administration américaine auraient été informés de ces informations vieilles de moins d’un mois, sur instruction du conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Stephen Hadley.

Mais l’administration serait divisée sur ce sujet, certains responsables doutant que la Corée du Nord et la Syrie, qui ont coopéré par le passé dans le domaine de la technologie balistique, aient la capacité de s’associer dans le domaine nucléaire.

La Corée du Nord a fermé en juillet son complexe nucléaire de Yongbyon, en vertu d’un accord scellé le 13 février au cours de négociations à six pays (Etats-Unis, Chine, Russie, Japon et les deux Corées).

Israël a mené la semaine dernière une attaque en territoire syrien, sur laquelle l’Etat hébreu maintient un black-out officiel.

Selon certains médias de la région, l’aviation israélienne aurait frappé une base syro-iranienne de missiles. Selon d’autres, le raid visait un convoi d’armes destiné au Hezbollah libanais.

La Syrie a affirmé que sa défense antiaérienne avait tiré le 6 septembre sur des appareils israéliens ayant violé son espace aérien. Elle a déposé mardi une plainte à l’ONU après la « violation flagrante » de son espace aérien par Israël et affirmé que les appareils avaient largué des « munitions ».

Source AFP

Platts publie son classement annuel des 250 sociétés d’énergie les plus performantes au monde septembre 13, 2007

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Les principales sociétés pétrolières et gazières ont consolidé leur position à titrend’entreprises les plus efficaces dans le secteur mondial de l’énergie, trônant au sommet du classement Platts 2007 des 250 plus grandes sociétés mondiales d’énergie qui a été publié jeudi soir.

Dans un contexte où les prix du pétrole demeurent élevés et où la demande mondiale ne cesse de croître, Exxon Mobil, BP et Royal Dutch Shell arrivent encore une fois en tête de liste. Les seules sociétés gazières non productrices de pétrole à se tailler une place dans le top 20 sont les françaises EDF Energy et Suez, respectivement au 14e et au 20e rang.

Le classement Platts des 250 premières sociétés mondiales d’énergie (Top 250) mesure la performance financière des entreprises selon différents critères tels que les actifs, le chiffre d’affaires, les bénéfices et le rendement du capital investi.

Cette année, Platts a dévoilé son classement lors d’un dîner de gala tenu à Singapour pour célébrer les lauréats asiatiques du Top 250 et ainsi marquer la présence de plus en plus grande de l’Asie dans cette liste. Près de 200 dirigeants d’entreprises d’énergie des quatre coins du monde y ont d’ailleurs assisté. Le ministre d’État de Singapour pour le commerce et l’industrie, M. Lee Yi Shyan, a prononcé le discours d’ouverture sur les défis qui se posent aux sociétés d’énergie asiatiques.

La société d’énergie asiatique la plus performante en 2007 a été Petrochina, qui a obtenu le 6e rang mondial devant plusieurs autres compagnies d’énergie occidentales reconnues. La production pétrolière de Petrochina la place sur un pied d’égalité, en termes d’échelle, avec des moyens producteurs de l’OPEP. Si l’on ne tient compte que des bénéfices, Petrochina occupe par ailleurs le 4e rang mondial sur le plan de l’efficacité. China Petroleum & Chemical Corp (communément appelée Sinopec), Oil & Natural Gas Corporation (Inde), PTT (Thaïlande) et CNOOC (Hong Kong) ont pour leur part pris les deuxième, troisième, quatrième et cinquième position respectivement en Asie.

Les sociétés les plus performantes en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient ont été dans l’ordre BP, Shell, Total, Statoil (Norvège) et ENI (Italie). En Amériques, Exxon Mobil, Chevron, Petrobras (Brésil), ConocoPhillips et Valero Energy sont arrivées en tête de liste.

<< Pour une sixième année consécutive, Platts est fière de présenter son classement réputé des 250 plus grandes sociétés mondiales d’énergie aux communautés énergétique et financière >>, a déclaré Victoria Chu Pao, présidente de Platts. << Compte tenu du contexte compétitif et volatile des marchés actuels, les résultats obtenus cette année sont plus importants que jamais car ils montrent véritablement quelles sont les sociétés les plus performantes dans le secteur mondial de l’énergie. Nous tenons d’ailleurs à féliciter toutes les entreprises qui font partie du Top 250. >>

Pour la première fois dans l’histoire de son classement, Platts a également dressé la liste des sociétés dont la croissance est la plus rapide en termes de chiffre d’affaires. Parmi les sociétés ayant réussi à se démarquer à ce chapitre en Asie figurent China Resources Power Holdings, avec un taux de croissance combinée (TTC) sur 3 ans de 131 pour cent, l’indonésienne PT BUMI (65 pour cent) et la japonaise Inpex Holdings (52 pour cent).

Les services publics les plus performants au monde proviennent tous d’Europe. Outre EDF et Suez, E.ON (Allemagne), Gaz de France, Enel (Italie), Electrabel (Belgique) et BG Group (Royaume-Uni) se sont toutes glissées parmi les 30 premières places du Top 250.

Il est à noter que toutes les sociétés classées possèdent des actifs dépassant les 2 milliards de dollars américains et doivent être cotées en Bourse. Les données ci-dessous sont tirées de la base de données Compustat, qui est compilée et maintenue par Standard & Poor’s (comme Platts, une division de The McGraw-Hill Companies).




Gaz: un nouveau gisement va faire de la Norvège le 2e exportateur mondial septembre 13, 2007

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L’immense gisement gazier d’Ormen Lange est entré en exploitation jeudi au large de la Norvège, ce qui fera de ce pays le deuxième exportateur mondial de gaz naturel lorsque le champ sera exploité à pleine capacité, a annoncé son opérateur, la compagnie norvégienne Norsk Hydro.

« La production de gaz sur le gisement Ormen Lange sur le socle continental norvégien a débuté à 11H02 (09H02 GMT) le 13 septembre », a indiqué Norsk Hydro dans un communiqué.

A terme, ce gisement, le deuxième du pays en importance, « fera de la Norvège le deuxième exportateur mondial de gaz naturel au monde » derrière la Russie, précise le groupe.

La Norvège est actuellement le troisième exportateur mondial de gaz derrière la Russie et le Canada.

Via le Langeled, le plus long gazoduc sous-marin du monde –1.200 km–, Ormen Lange approvisionnera le marché britannique, dont il couvrira 20% des besoins.

Ses exportations pourront atteindre 70 millions de mètres cubes de gaz et 50.000 barils de condensats (pétrole léger) par jour.

« Les exportations vers le Royaume-Uni et le continent européen seront tout d’abord modérées mais elles augmenteront au cours de l’automne », a précisé Norsk Hydro.

A son pic de production qu’il devrait atteindre en 2010, Ormen Lange renforcera la position de la Norvège parmi les principaux fournisseurs de gaz naturel à l’Europe. Le royaume couvrira 20% des besoins européens.

De 85 milliards de mètres cubes actuellement, les exportations annuelles de gaz norvégien atteindront alors 120 milliards.

Le développement d’Ormen Lange a respecté à la fois le calendrier et le budget (50 milliards de couronnes, soit un peu plus de 6 milliards d’euros) initialement fixés.

Son tour de table rassemble Norsk Hydro, opérateur lors de la phase de développement avec une part de 18,07%, l’anglo-néerlandais Shell, opérateur lors de la phase d’exploitation avec 17,04%, le norvégien Petoro (36,48%), le danois Dong (10,34%) et l’américain ExxonMobil (7,23%).

Source AFP

La raffinerie de Shell rouvre en Argentine septembre 13, 2007

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Le Secrétariat de l’Environnement a autorisé la réouverture de la raffinerie appartenant au groupe pétrolier Shell.Le gouvernement argentin, en conflit avec Shell, avait décidé de fermer la raffinerie détenue par le groupe pétrolier, l’accusant de polluer et de mettre en danger la santé et la sécurité des riverains. Selon Shell, le groupe respectait pourtant toutes les normes environnementales.

Plan d’assainissement

Pour obtenir la réouverture, Shell a présenté un plan d’assainissement des zones contaminées pour améliorer la protection de l’environnement autour de sa raffinerie. Ce plan coûtera 60 millions de dollars à la compagnie.

Le groupe pétrolier prévoit, entre autre, des améliorations des systèmes de retraitement et d’emmagasinage du gasoil, la mise en place d’une unité de retraitement des gaz, le renouvellement des instruments de contrôle de la qualité de l’air et l’acquisition de caméras infrarouges pour détecter les vapeurs organiques.

Shell a également proposé un plan d’amélioration dans la manipulation des résidus dangereux.

Source AFP

Gisement de Kashagan: Romano Prodi au Kazakhstan du 7 au 9 octobre septembre 13, 2007

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Le chef du gouvernement italien Romano Prodi se rendra au Kazakhstan du 7 au 9 octobre, ont confirmé jeudi ses services, alors que les autorités d’Astana sont engagées dans un bras de fer avec le groupe Eni concernant le gisement pétrolier de Kashagan.

Cette visite était prévue depuis longtemps, bien avant le déclenchement de la crise à la fin du mois d’août.

Eni, en reportant de 2005 à 2008, puis à 2010, le début de l’exploitation du gisement, a vu ses travaux gelés pour trois mois par le gouvernement kazakh, qui a invoqué des violations de la législation sur l’environnement.

Mercredi, le Premier ministre kazakh Karim Massimov a indiqué qu’un règlement « amical » du conflit devrait intervenir avant le 22 octobre.

Le patron d’Eni Paolo Scaroni s’était, pour sa part, déclaré confiant mardi à l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre kazakh, estimant que les conditions étaient réunies pour négocier les modalités d’exploitation du champ pétrolier.

Cette visite « ne concerne pas seulement le pétrole » et il sera aussi question d' »économie », avait commenté il y a quelques jours devant la presse Romano Prodi, parlant « des rapports excellents » qu’il entretenait avec le Kazakhstan.

Le programme précis de la visite n’était pas disponible dans l’immédiat auprès du service de presse de M. Prodi.

Le Kazakhstan reproche à Eni d’avoir multiplié les retards de lancement de l’exploitation du champ, alors que les coûts atteindraient parallèlement, selon le gouvernement kazakh, 136 milliards de dollars, au lieu des 57 milliards prévus.

Le gouvernement kazakh réclame également que Kazmounaïgaz, la société d’hydrocarbures de l’Etat, codirige avec Eni le consortium, et que sa part dans les bénéfices pétroliers de Kashagan passe de 10% à 40%.

Source AFP

Pétrole : la Chine va quadrupler ses réserves stratégiques d’ici à 2010 septembre 13, 2007

Posted by starbucker in Chine, Pétrole.
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Les réserves chinoises devraient représenter un mois d’importations de brut en 2010 et trois mois en 2020, conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie

Face à la progression de ses besoins en énergie et notamment en pétrole, la Chine a décidé de prendre des mesures. Pékin compte porter ses réserves stratégiques d’or noir de 2 à 3 millions de tonnes actuellement, à 12 millions de tonnes d’ici à 2010, ont affirmé jeudi les médias chinois. Chen Deming, vice-directeur de la Commission Nationale pour la Réforme et le Développement (CNRD, principal organisme de planification économique), a affirmé lors d’un forum aux Etats-Unis que la Chine allait accroître progressivement ses réserves pour atteindre ces 12 millions de tonnes. Il a toutefois également souligné que le moment n’était pas le plus approprié, vu les cours internationaux élevés de la matière.

Le pétrole a établi un record historique mercredi à New York, en dépassant la barre de 80 dollars pour un baril, tandis que le prix du « panier » de douze bruts mondiaux qui sert de référence à l’Opep battait aussi un plus haut historique, atteignant 74,21 dollars le baril, selon le cartel. Selon M. Chen, les réserves chinoises devraient représenter un mois d’importations de brut en 2010 et trois mois en 2020, conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie.

Les responsables chinois ont déjà annoncé que ces réserves pétrolières stratégiques devraient assurer au moins 30 jours d’importations, tout en espérant augmenter cette capacité dans les dix années. Deuxième consommateur au monde de pétrole derrière les Etats-Unis, la Chine a acheté 145,18 millions de tonnes de brut en 2006 à l’étranger (+14,5% sur un an), ses importations nettes totales atteignant 138,8 millions de tonnes (+16,9%).

Cette année, sur les huit premiers mois, elle en a déjà importé pour 110,4 millions de tonnes de brut, ( 15,3% sur un an), selon des chiffres des Douanes. Sur le seul mois d’août, les importations ont été de 14 millions de tonnes. La Chine a prévu quatre réserves stratégiques, dont elle a lancé la construction en 2004 et dont les deux premières, dans le Zhejiang (est), sont entrées en opération au premier trimestre 2007. Les deux autres sont aussi situées sur la façade est du pays : une à Huangdao, dans le Shandong (plus au nord) et une autre à Dalian (province du Liaoning) dans le Nord-Est.

Plusieurs médias citent aussi un responsable du Bureau de l’Energie de la Commission, Hu Weiping, certifiant que la Chine ne se servira de ses réserves qu’en cas de nécessité et sans l’intention de manipuler les cours de l’or noir.

Source Les Echos

Tallinn reporte sa décision sur des études pour le gazoduc de la Baltique septembre 13, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc, Pays Baltes.
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L’Estonie a reporté jeudi une décision sur la conduite d’investigations dans sa zone économique maritime pour le projet de gazoduc germano-russe sous la mer Baltique.

Le gouvernement de coalition a décidé de continuer les discussions sur ce dossier lors du prochain conseil des ministres jeudi prochain. L’Estonie a promis de donner une réponse finale avant la fin septembre.

La demande d’investigations formulée par le consortium germano-russe Nord Stream, chargé de construire le gazoduc, a semé la zizanie au sein de la coalition au pouvoir à Tallinn.

Le principal parti au pouvoir, le Parti de la Réforme (libéral) du Premier ministre Andrus Ansip, s’est prononcé en faveur des investigations.

Mais les conservateurs de Pro Patria-Res Publica, l’un des deux autres partis de la coalition, ont appelé tous les autres partis à s’opposer à la demande. Les conservateurs estiment que les études et surtout le projet de gazoduc lui-même vont poser un problème de sécurité pour l’Estonie. Ils affirment que la Russie va prendre prétexte du gazoduc pour accroître sa surveillance de la zone.

Le Premier ministre a accusé la Russie d’avoir envenimé la situation.

« En affirmant que l’Estonie est un pays parasite qui vie de l’argent gagné sur le transit des marchandises entre la Russie et l’Occident, la Russie a fait le pire pour accroître le sentiment anti-gazoduc en Estonie », a affirmé le Premier ministre à l’AFP.

Mais il a indirectement plaidé pour le projet.

« L’attitude générale sur le projet de gazoduc est très négative dans notre société mais nous ne pouvons pas prendre des décisions en nous fondant sur les émotions », a-t-il dit. « Tous les aspects, y compris la politique étrangère et l’environnement, seront pris en compte ».

Le projet Nord Stream, qui doit relier sur 1.198 km Vyborg en Russie à Greifswald en Allemagne, a suscité l’indignation des trois pays baltes et de la Pologne qui se sentent contournés et craignent pour leur sécurité énergétique. Constitué de deux tubes parallèles sous la Baltique, il doit commencer à être opérationnel à compter de 2010.

Nord Stream est un consortium constitué par le géant gazier russe Gazprom et les allemands EON et BASF.

Source AFP

EXTRACTION D’URANIUM AU NIGER. Des perspectives prometteuses septembre 13, 2007

Posted by starbucker in Niger, Uranium.
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La salle de conférence de la commu-nauté urbaine de Tahoua a servi de cadre, le 28 août dernier, à une conférence sur le thème «le Niger et le marché de l’uranium ». Animée par le président du PNDS Tarayya, Mahamadou Issoufou, in-génieur des mines et ancien directeur de la Somaïr dans les années 1980, cette conférence dont le but est d’apporter un éclairage sur les potentialités uranifères du Niger à travers une analyse complète des contours de la question, intervient dans un contexte marqué par le renché-rissement du prix de l’uranium.

L’uranium est un métal gris/blanc dé-couvert en 1789 qui possède des pro-priétés radioactives. Il se présente sous trois formes (uranium 234 ; 235 et 238) à des proportions constantes dans la nature à savoir 0,054% pour l’uranium 234 ; 0,71% pour le 235 et 99,2% et pour le 238.

«Ce minerais», a dit le conférencier, «dont le marché est en pleine expansion offre des perspectives prometteuses pour les pays producteurs comme le Niger qui dispose d’importantes réserves estimées à 400.000 tonnes dont 200.000 tonnes sur le seul site d’Imouraren. D’ailleurs, un programme de relance de la production au Niger prévoit, entre 2010 et 2012, l’augmentation de la capacité de production de 4.000 à 5.000 tonnes pour la stabiliser à 10.000 tonnes après 2012 », a souligné M. Issoufou. « Cela mettra le Niger en bonne place dans le cercle des producteurs d’uranium. La production actuelle du Niger est de 3.500 tonnes par an».

Le coût du kilogramme d’uranium qui est de 121.000 F en Août 2007, sur le marché mondial, est fonction du coût des autres sources d’énergie concurrentes (eau, pétrole, charbon…). Jusqu’à une date récente, alors que tous les contrats à moyen terme est de 80.000F, celui du Niger est signé à 27.300F le kilo. Mais ce prix à été relevé à 40.000F, ce qui reste toujours dérisoire compte tenu du court officiel.

L’uranium est utilisé, le plus souvent, à des fins militaires pour la fabrication des bombes mais surtout à des fins civiles pour la production d’électricité. C’est d’ailleurs l’utilisation la plus importante et elle représente la source d’énergie électrique la plus compétitive : Avec 1 gramme d’uranium on peut produire 230.000 Kwh soit l’équivalent de la production de 145 barils de pétrole, a an noncé le conférencier. La consommation militaire n’influence pas le marché ; il est surtout influencé par la consommation civile.

En 2006, la demande en uranium est de 67.000 tonnes pour alimenter les 440 réacteurs nucléaires installés de par le monde dont la capacité totale est de 369.000 Mgwh. « La demande en uranium naturel est fonction de la consommation de ces réacteurs là », a t- il indiqué.

L’offre, quant à elle, a ajouté le con-férencier, est estimée à 42.000 tonnes. Le gap entre l’offre et la demande est couvert par les stocks des années 1980 faits à des fins militaires (donc de l’uranium enrichi à 92%). Alors il faut le diluer pour le ramener à des proportions convenables de 3%. Or, la fin de ce stock est prévue vers 2015.

Les réserves dans le monde, elles, sont estimées à 14.798.000 tonnes dont 3.287.000 tonnes de réserves sures ; 1.446.000 tonnes de réserves supposées ; 2.519.000 tonnes de réserves probables et 7.536.000 tonnes de réserves spéculatives, a indiqué le conférencier.

Source Le Républicain-Niger

Nouvelle volte-face de la Hongrie en faveur de Nabucco septembre 13, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc, Hongrie.
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Budapest laisse tomber le projet de gazoduc Blue Stream.

Déchirée entre solidarité européenne et anciennes allégeances russes, la Hongrie a signé mardi une nouvelle volte-face dans le feuilleton à suspense autour du gazoduc «Nabucco». Après avoir accordé en avril dernier sa préférence au projet russe «Blue Stream», le gouvernement hongrois du premier ministre Ferenc Gyurcsany a annoncé qu’il se ralliait finalement à Nabucco, tandis que s’ouvre demain à Budapest une conférence internationale sur l’avenir de ce gazoduc imaginé par l’Union européenne. «Le but de cette conférence est de démontrer l’engagement de la Hongrie vis-à-vis du gazoduc Nabucco», assure le ministre hongrois de l’Economie Janos Koka.

Estimé à 4,6 milliards d’euros, le projet Nabucco vise à diversifier l’approvisionnement énergétique de l’Europe et diminuer sa dépendance par rapport à la Russie. D’ici à 2012, 3300 km de tuyaux doivent être posés entre la mer Caspienne et l’Autriche, via la Turquie, la Roumanie, la Bulgarie et la Hongrie. Evitant soigneusement la Russie, ils permettront à l’Europe d’importer du gaz du Moyen-Orient et d’Asie centrale. A cause de disputes financières entre la Russie, premier exportateur mondial de gaz, et deux pays de transit, l’Ukraine et la Biélorussie, Gazprom, le puissant fournisseur russe, avait fermé le robinet durant plusieurs jours en janvier 2006, affectant l’approvisionnement énergétique de certains pays européens, en particulier l’Autriche et la Hongrie.

Cette vulnérabilité avait conduit la Hongrie à chercher à diversifier ses approvisionnements. Mais le projet Nabucco ne cesse d’accumuler les retards: tandis que les travaux ne devraient commencer qu’en 2009 au plus tôt, les cinq compagnies énergétiques assurant son financement – OMV (Autriche), MOL (Hongrie), Transgas (Roumanie), Bulgargaz (Bulgarie) et Botas (Turquie) – sont à la recherche d’un sixième partenaire. Mais la candidature de Gaz de France est bloquée par la Turquie, qui lui préfère l’allemand RWE.

Face à ces contretemps, la Hongrie avait décidé en avril de signer un accord avec Gazprom pour le stockage de gaz russe sur son territoire, Ferenc Gyurcsany n’hésitant pas à critiquer le projet Nabucco, n’y voyant qu’un projet en l’air, sans soutien politique ni financier, contrairement à Blue Stream. «La Hongrie s’efforce en permanence de maintenir l’équilibre entre projets russes et européens, décrypte Krisztian Szabados, directeur de l’institut de recherche Political Capital. Comme l’approvisionnement en gaz est crucial pour notre pays, il fallait une solution concrète. Or Nabucco n’existe toujours que sur le papier, tandis que Blue Stream est un peu plus avancé. Soumis à la pression des gouvernements occidentaux, le gouvernement hongrois a néanmoins quasiment cessé depuis de mentionner Blue Stream.»

Source  letemps.ch

Sonatrach distribuera du gaz en France dès 2010 septembre 13, 2007

Posted by starbucker in Algérie, France, Gaz.
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La compagnie prévoit de commercialiser un volume de 1milliard de m3 par an.

Le vice-président du département commercialisation de Sonatrach, M. Chawki Mohamed Rahal, a évoqué, hier et en marge des travaux d’un congrès international du gaz à Paris, le projet de vente de gaz en France par la compagnie nationale d’un volume “d’un milliard de mètres cubes”, dans un premier temps, “à partir de 2010”.
Cette intervention directe sur le marché français de la consommation permettra de « contribuer à la sécurité des approvisionnements », a-t-il expliqué. « Pour le moment on est en train de travailler sur les montages des sociétés en Espagne et en Italie, parce qu’elles sont prioritaires, mais je pense qu’à partir de fin 2008 on devra commencer à travailler sur les moyens de notre participation dans l’approvisionnement du marché français », a-t-il précisé.  Aussi, cette perspective ne semble pour autant inquiéter  Gaz de France. Bien au contraire, il s’en réjouit.  Le directeur général délégué de GDF, M. Jean-Marie Dauger, a souligné, à l’occasion, que le projet de la compagnie nationale Sonatrach pour vendre directement du gaz sur le marché français « est une excellente nouvelle ». M. Dauger s’est dit « très content » que Sonatrach projette de vendre directement du gaz, sans intermédiaire, sur le marché français. Avant d’ajouter que Sonatrach « a réservé des capacités de réception de GNL algérien dans un de nos terminaux » et « va commercer à commercialiser du gaz en France ». Par ailleurs, le Directeur général délégué de GDF a déploré « l’ancien système européen » qui consistait à définir des stratégies commerciales énergétiques « sans tenir compte de l’avis des fournisseurs, sans les consulter ». « Aujourd’hui, la donne a changé » car les pays fournisseurs « ont maintenant les moyens financiers pour gérer leur propre politique commerciale et leurs investissements », a-t-il relevé. Il en a déduit que GDF et ses fournisseurs « devraient engager des relations plus apaisées ». « Je parle ici de la Russie car la relation (avec ce pays) reste chaotique », a-t-il tenu à préciser, ajoutant qu’avec l’Algérie « la relation est très équilibrée » et « de bonne qualité ». « Oui, l’Algérie est un pays fiable », en matière de sécurité des approvisionnements, a-t-il dit. M. Dauger a fait valoir les nombreuses relations de partenariat entre GDF et Sonatrach, tant en amont (production) de la chaîne gazière qu’en son aval (commercialisation), citant le cas de la « société mixte qui vend du gaz notamment aux Etats-Unis ».  Il s’agit d’une forme de partenariat « où chacun trouve son compte », a-t-il poursuivi, ajoutant que les deux compagnies coopèrent « dans certains projets qui ne sont pas exclusifs, car Sonatrach a d’autres partenariats, sa propre stratégie ».  « Mais depuis quelques années nous avons enrichi nos relations de partenariat au-delà de la simple relation acheteur-vendeur de gaz à long terme », a encore souligné M. Dauger, ajoutant que « nous combinons nos forces pour donner plus de valeur à l’un et l’autre ». Le thème récurrent de la sécurité des approvisionnements énergétiques  et les perspectives d’une politique énergétique européenne ont focalisé hier le programme du Congrès du Gaz 2007 qui s’était ouvert mardi pour trois jours. Les historiques de l’énergie française, dont GDF (gaz), le pétrolier Total, EDF (électricité), ainsi que des institutions comme l’AIE et des cabinets de consulting internationaux, ont débattu de la sécurité des approvisionnements, faisant valoir la nécessité de « diversifier les approvisionnements » et de « sécuriser les stocks », à un moment où se pose également la question de la sécurité de la demande pour les fournisseurs.  A une question sur ce dernier point, M. Chawki Mohamed Rahal a rappelé qu' »à un moment donné, on voulait nous imposer d’éliminer les contrats à long terme, ce qui ne sécurise pas la demande ».  Il a souligné la nécessité d’un partenariat vendeur-acheteur qui puisse « permettre d’appréhender ce risque-volume (de la demande) car on va investir énormément d’argent pour amener le gaz vers les marchés ». « Ce risque-volume, il faut le partager entre l’acheteur et le vendeur, de même qu’il faut partager le risque-prix », a-t-il dit. De nombreuses tables rondes et une quinzaine d’ateliers ont été retenus pour débattre de toute la chaîne gazière durant ce Congrès  auquel participent également des représentants du ministère de l’Energie et de la compagnie Sonelgaz. La première journée de ce forum, organisé par l’Association française du gaz (AFG), un syndicat gazier, avait été consacrée notamment à l’ouverture des marchés en Europe. Le marché européen de l’énergie s’est totalement ouvert le premier juillet dernier, mais reste en butte à moult interrogations liées notamment aux difficultés d’accès pour les fournisseurs étrangers en plus des petits opérateurs européens alternatifs, du fait du poids des monopoles historiques, et l’impact sur les prix à la consommation.

Source  lemaghrebdz.com