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Téhéran continue d’enrichir de l’uranium septembre 1, 2007

Posted by starbucker in Iran, Nucléaire, Uranium.
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AVEC une régularité de métronome, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) publie chaque trimestre un rapport d’enquête sur le programme nucléaire iranien, distribuant les bons et mauvais points au régime islamique de Téhéran. Jamais, depuis février 2003, l’agence des Nations unies en charge de la lutte antiprolifération nucléaire n’a changé sa position d’un iota : ses enquêteurs ne cessent de se heurter au manque de coopération de Téhéran, de nombreuses questions restent en suspens sur un programme nucléaire tenu clandestin pendant dix-huit ans, de 1984 à 2002, et découvert fortuitement, grâce aux révélations de l’opposition iranienne en exil. La dernière livraison de l’AIEA n’a pas dérogé à la règle : dans le document de dix pages distribué jeudi aux trente-cinq délégations des États membres du conseil des gouverneurs de l’agence, qui se réunira le 10 septembre à Vienne, le directeur général Mohamed ElBaradei loue le degré inhabituel de coopération de Téhéran.

Celui-ci a permis de dresser un plan d’action détaillé qui prévoit d’apporter des réponses à toutes les « questions en suspens » d’ici au mois de décembre. « À cette date, précise ElBaradei, nous saurons si l’Iran était sérieux ou s’il a voulu nous mener en bateau. » Le rapport précise également que la question des expériences passées sur le plutonium 239 a, la première, été mise au clair. L’enrichissement d’uranium, bien qu’il se poursuive à Natanz avec 2 000 centrifugeuses désormais, a produit de très faibles résultats, à des taux bien inférieurs à ceux espérés par Téhéran. Le France maintient ses distances En attendant, ajoute ElBaradei, il importe de laisser à l’Iran le moyen de prouver enfin sa bonne foi : « C’est la première fois que l’Iran est prêt à discuter de toutes les questions en suspens qui ont provoqué la crise de confiance (entre Téhéran et l’AIEA). C’est un pas significatif. » Pour Ali Asghar Soltanieh, l’ambassadeur iranien auprès de l’AIEA à Vienne, « le rapport reflète la détermination de l’Iran à lever les dernières ambiguïtés par le biais de la coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique. (…) Mohamed ElBaradei a une fois de plus confirmé que l’Iran n’avait pas dévié de ses objectifs pacifiques. Il relève également que toutes les questions ont été prises en compte. (…) Tout cela rend infondée l’intervention de toute autre organisation internationale, à commencer par le Conseil de sécurité» . Derrière ces déclarations d’autosatisfaction pointe un discret soulagement. Téhéran est parvenu sans trop de sacrifices pour le moment à créer une brèche dans la communauté internationale, et à éviter une troisième vague de sanctions au Conseil de sécurité. Temporairement, du moins. Les deux résolutions votées par le conseil de sécurité des Nations unies, et les mesures punitives les accompagnant, restent cependant en vigueur, Téhéran n’ayant toujours pas renoncé à l’enrichissement d’uranium. Depuis le vote de la résolution 1737 le 23 décembre 2006, les entreprises et institutions financières iraniennes participant au programme nucléaire ont vu leurs avoirs à l’étranger gelés et leurs dirigeants privés de visas en Occident. De fait, Washington considère le rapport comme une preuve supplémentaire de la défiance du régime iranien à l’encontre du Conseil de sécurité. « Il n’est pas question ici d’accorder un crédit partiel (à Téhéran), s’insurge Tom Casey, porte-parole du département d’État américain. L’Iran a refusé de s’acquitter de ses obligations et, par voie de conséquence, la communauté internationale va continuer à faire monter la pression » autour du programme nucléaire iranien. La France maintient également ses distances avec le régime iranien. Pascale Andréani, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a réitéré que tant que l’Iran n’opterait clairement pour la suspension de ses activités d’enrichissement, Paris continuerait d’oeuvrer avec d’autres pays à l’éventualité de nouvelles sanctions.

 

Source Le Figaro

Un nouveau GPLier pour Sonatrach septembre 1, 2007

Posted by starbucker in Algérie, GNL.
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« Hyproc Shipping Company », filiale de l’entreprise Sonatrach, chargée du transport maritime des hydrocarbures, vient de se doter d’un nouveau GPLier d’une capacité de 22 500 mètres cubes.
Ce navire, construit au chantier Namura au sud du Japon, est baptisé « Rhourd El Adra », du nom du gisement gazier algérien très riche en condensat, découvert en 1964, et dont la production a démarré en 1989. selon un communiqué du département de communication de la compagnie, la cérémonie de baptême a été présidée par le président directeur général de « Hyproc Shipping Company », M. Mohammedi Mostefa, en présence de l’ambassadeur d’Algérie au Japon, des dirigeants du chantier nippon Namura et ceux  d’Hyproc SC. Cette nouvelle acquisition, qui sera réceptionnée au début du mois d’octobre prochain au port de chargement d’Arzew fait partie du programme d’investissement naval mis en œuvre par la compagnie « Hyproc SC » dans le cadre du renforcement du transport maritime des GPL du groupe Sonatrach. Le navire « Rhourd El Adra » sera suivi d’un GPLier identique qui sortira du chantier en novembre 2008 et de trois autres GPLiers de la taille de 35.000 mètres cubes qui seront livrés entre 2009 et 2011, dans le but d’augmenter notablement les potentialités d’ « Hyproc SC » et de contribuer ainsi efficacement au transport maritime des GPL issus des projets de développement de Sonatrach. Pour rappel, deux navires ont été déjà réceptionnés par « Hyproc SC », à savoir le méthanier géant « Lalla Fatima N’Soumer » de 145 000 mètres cubes en octobre 2004 et « Cheikh El Mokrani » de 75 500 mètres cubes en juillet 2007. Un troisième méthanier « Cheikh Bouamama » de 75 500 mètres cubes sera réceptionné en août 2008, dans le cadre du programme d’investissement en partenariat pour l’acquisition de cinq méthaniers pour le renforcement des capacités de transport du groupe Sonatrach qui a exporté environ 8 millions de tonnes de GPL en 2006 et compte augmenter ce chiffre pour atteindre 10 millions de tonnes en 2010. A travers ce programme, le groupe Sonatrach vise à remplacer l’affrètement des navires de transport de GPL notamment par l’acquisition en toute propriété de nouveaux bâtiments. Cela, dans l’objectif d’assurer le transport par ses propres moyens de 50% de l’ensemble des segments d’hydrocarbures (GNL, GPL et autres), et de booster ses capacités de transport de toutes les hydrocarbures. L’Algérie compte à l’horizon 2010 porter ses exportations totales de gaz à 85 milliards de m3, et davantage encore vers 2012.
Aussi, le groupe Sonatrach renforce autant sa flotte de transport maritime de GPL que celle de GNL. Ce renforcement des flottes de transport est dicté par la volonté de l’Algérie d’investir le marché américain, notamment celui de la côte Est (Maryland, Massachusetts), où la compagnie s’est réservé des capacités d’accès à plusieurs terminaux. Les Etats-Unis qui seront les plus grands consommateurs de gaz liquéfié dans les prochaines années, représentent 20% des exportations de GNL de l’Algérie, actuellement, troisième exportateur mondial après l’Indonésie et le Qatar. 

Source Lemaghrebdz.com

La construction d’un gazoduc Griazovets-Vyborg qui acheminera des hydrocarbures vers le réseau du transport Nord Stream se poursuit. septembre 1, 2007

Posted by starbucker in Gazoduc, Russie.
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La construction d’un gazoduc Griazovets-Vyborg qui acheminera des hydrocarbures vers le réseau du transport Nord Stream se poursuit en respectant le calendrier, a indiqué vendredi le service de presse de Gazprom à l’issue d’une réunion consacrée à la réalisation de ce projet qui a pour vocation de créer un nouvel itinéraire pour les exportations russes.

Gazprom souhaite synchroniser la construction du Nord Stream avec d’ autres chantiers en Russie. La réalisation de ce projet stratégique « permettra de réduire les frais de transport du gaz russe et d’exclure des risques éventuels, afin de garantir une fiabilité maximale d’ approvisionnement de clients en Europe occidentale », souligne le service de presse. Long de 917 kilomètres, le futur gazoduc Griazovets-Vyborg reliera le Nord Stream au Système unifié de distribution de gaz en Russie. Il traversera le territoire des régions de Vologda et de Saint-Pétersbourg. Le premier joint de la canalisation a été soudé le 9 décembre 2005 dans la région de Vologda.

Le tronçon sous-marin du gazoduc Nord Stream (1198 km) passera sous la Baltique avant d’arriver en Allemagne. Il aura éventuellement une antenne jusqu’à la Suède. Traversant l’Allemagne et les Pays-Bas, il parviendra jusqu’à la Grande-Bretagne.

Une première canalisation du réseau de transport Nord Stream sera mise en service en 2010 et aura un débit de 27,5 milliards de m3 de gaz par an. La construction d’une deuxième canalisation permettra de doubler sa capacité qui passera à 55 milliards de m3.

Gazprom participe à Nord Stream à hauteur de 51 pour cent, alors que les Allemands BASF et E.ON y détiennent 24,5 pour cent chacune. L’ implication d’autres compagnies pourrait être décidée de commun accord.

 

Source Itar-Tass

Le Kazakhstan veut être dédommagé dans le dossier Kashagan septembre 1, 2007

Posted by starbucker in Kazakhstan, Pétrole.
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Le Kazakhstan réclame d’importantes indemnités en dédommagement des reports et dépassements de coûts liés aux travaux du gisement pétrolier de Kashagan et souhaite remplacer le groupe italien Eni par une compagnie locale, a déclaré vendredi le vice-ministre kazakh des Finances au Wall Street Journal.

Le Kazakhstan, actuellement en négociations avec Eni sur l’avenir du contrat, entend recevoir des « dizaines de milliards de dollars » en dédommagement, a dit Daulet Ergojine au WSJ par téléphone, selon l’édition internet du quotidien.

Le Kazakhstan a annoncé lundi la suspension pour au moins trois mois des travaux de Kashagan, le plus grand gisement pétrolier du monde, encore inexploité, en invoquant des violations aux normes écologiques.

Ergojine a indiqué que son pays examinerait « positivement » une proposition visant à confier à une entreprise kazakhe le contrôle ou l’exploitation conjointe du projet.

Eni conduit actuellement le consortium AgipKCO créé pour le projet Kashagan. Le groupe s’est refusé à tout commentaire sur l’information du WSJ. Il a annulé une visite d’analystes sur le site prévue en septembre.

Le consortium comprend aussi Royal Dutch Shell , Exxon Mobil , Total , ConocoPhillips et le japonais Inpex Holdings

Source Reuters