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Les réserves pétrolifères de PetroChina revues à la hausse août 16, 2007

Posted by starbucker in Chine, Pétrole.
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La découverte des plus grandes réserves pétrolifères de la compagnie PetroChina de cette décennie a été confirmée le 14 août 2007 – raffermissant ainsi la sécurité énergétique de la compagnie et du pays.

Le champ pétrolifère de Jidong Nanpu dans le golfe de Bohai combine des réserves prouvées, possibles et probables (les trois grandes classifications des réserves pétrolifères) de 1,18 milliards de tonnes d’équivalent pétrole, a certifié le ministère des terres et des ressources de Chine ce 14 août.
Les réserves prouvées s’élèveraient à 445 millions de tonnes d’équivalent pétrole.
PetroChina estimait originellement les réserves de la région de Nanpu à environ 1 milliard de tonnes d’équivalent pétrole, avec des réserves prouvées de 405 millions de tonnes.

« La confirmation prouve l’efficacité des technologies de pointe dans la prospection et la production, » a déclaré Han Xiaoping, analyste énergétique pour le portail Internet China5e.com, auprès du journal China Daily. « Cela incite à approfondir la prospection. »

Han soutient que comme pour le champ pétrolifère du nord-est de la Chine de Daqing, il est possible que des réserves plus importantes que prévues soient découvertes dans le champ de Nanpu et dans les environs du golfe de Bohai via des prospections plus poussées.

Les réserves de Daqing, le champ pétrolifère le plus important du pays devaient être initialement de 2,2 milliards de tonnes, mais ces dernières se sont avérées être de 5 milliards de tonnes après une exploration poussée.

Une source anonyme du centre de consulting de la compagnie China National Petroleum Corporation (CNPC) partage l’opinion de Han.

« Il est probable que des réserves plus importantes soient découvertes à Nanpu. En fait, les zones offshore du golfe de Bohai disposent sûrement d’un potentiel plus important étant donné les caractéristiques géologiques de la zone », a déclaré la source au China Daily.

La CNPC est la maison mère de la compagnie enregistrée à Hong Kong PetroChina, le plus grand producteur de pétrole et de gaz du pays.

Yin Xiaodong, un analyste pétrolier à la CITIC Securities Co, a précisé que bien que la réévaluation à la hausse des réserves ne fera peut-être pas monter l’action de PetroChina à cour terme, cela reste positif sur le long terme.

Les réserves prouvées développées et non développées de la PetroChina atteignaient à la fin de l’année 2006 les 20,5 milliards de barils (2,8 milliards de tonnes) d’équivalent pétrole, d’après le rapport annuel de la compagnie. Les réserves récemment certifiées du champ pétrolifère de Nanpu apprécieront les réserves de la compagnie de plus d’un tiers.

La certification de réserve a été réalisée par des experts pétroliers indépendants, de la Sinopechina, de la National Offshore Oil Corporation et du ministère des terres et des ressources. La pratique internationale veut que cela soit des membres tiers qui réalisent la certification de réserve afin d’en garantir l’authenticité, a expliqué Han.
Des réserves supplémentaires découvertes sur le territoire national signifie une diminution de la dépendance du pays par rapport aux importations, a fait remarquer Han.
En tandem avec la croissance économique rapide, la demande de pétrole s’envole rapidement.
La dépendance pétrolière du pays, ou la proportion des importations dans la consommation totale de pétrole, a augmenté de 4,1% sur l’année pour atteindre 47%, d’après le ministère du commerce.
Source:  le Quotidien du Peuple en ligne

Le Kazakhstan vise le leadership dans l’uranium août 16, 2007

Posted by starbucker in Kazakhstan, Uranium.
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TOUT un symbole. Le japonais Toshiba vend 10 % du fabricant américain de réacteurs nucléaires Westinghouse au kazakh Kazatomprom pour 540 millions de dollars. Cette opération permet à Toshiba de sécuriser une partie de ses besoins en uranium avec un partenaire puissant, Kazatomprom.

Tandis que la bataille pour l’accès aux matières premières énergétiques devrait s’intensifier dans les années à venir, Toshiba cherche logiquement à sécuriser ses sources d’approvisionnement. En échange de quoi Kazatomprom devrait bénéficier de transferts de technologies pour le traitement de l’uranium.

Or, le Kazakhstan, troisième pays producteur d’uranium, derrière l’Australie (où le lobby antinucléaire est très puissant) et le Canada, veut devenir le premier producteur mondial d’uranium à l’horizon 2010. Un objectif qu’il devrait pouvoir atteindre grâce aux ressources dont il dispose, estimées à 15 % des réserves mondiales. L’essentiel de cette croissance sera assuré par Kazatomprom, détenu à 100 % par le gouvernement Kazakh.

Actuellement, Kazatomprom exploite douze mines. Demain ce sera dix-huit dont six doivent faire l’objet de coentreprises avec des partenaires étrangers, essentiellement japonais. Sur les 17 900 tonnes d’uranium, qui seront produites au Kazakhstan en 2010, 15 000 seront extraites des mines de Kazatomprom. Ce qui explique l’intérêt du groupe – et du gouvernement d’Astana – pour les technologies de Westinghouse. En outre, le groupe n’en est pas à son coup d’essai en matière de partenariat. Depuis le début de l’année, il a signé pas moins de vingt-quatre accords avec des groupes financiers ou énergétiques japonais.

Inquiétudes aux États-Unis

Accords qui s’inscrivent dans le cadre du consortium nippo-kazakh, Appak LLP, créé en 2005. L’année dernière, Kazatomprom et les japonais Sumitomo et Kansai Electric Power ont créé une coentreprise qui exploitera la mine de West Mynkuduk dans le sud du pays. L’exploitation du gisement devrait durer vingt-deux ans, permettre l’extraction de 18 000 tonnes d’uranium à «  haute valeur » à destination du marché japonais.

D’autres entreprises étrangères sont déjà implantées au Kazakhstan, ou tentent de le faire. Kazatomprom a un accord de partenariat avec le canadien Cameco, numéro un mondial de l’uranium, en vue de créer des installations de traitement de l’uranium dans le pays. Le français Areva ne fait pas non plus mystère de son intérêt pour les ressources kazakhes.

Mais aux États-Unis, l’entrée de Kazatomprom au capital de Westinghouse a aussitôt soulevé des inquiétudes. Essentiellement en raison de la nationalité du groupe. Le pays, indépendant depuis 1990, a beau être une République, la personnalité de son président, Nursultan Abishevitch Nazarbayev, en poste depuis 1991 après avoir été élu avec plus de 98 % des suffrages soulève quelques interrogations.

 

Source Le Figaro

L’inde lancera la construction de huit réacteurs d’ici à 2012. août 16, 2007

Posted by starbucker in Inde, Nucléaire.
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D’ici à 2012, l’Inde envisage de lancer la construction de huit nouveaux réacteurs à eau lourde de 700 MW chacun, indique un communiqué diffusé par l’appareil du premier ministre indien Manmohan Singh.

La capacité totale des ces réacteurs sera de 5.600 MW, ce qui dépassera sensiblement celle des réacteurs existants (4.680 MW).

Les nouveaux réacteurs seront installés deux par deux dans les centrales nucléaires de Kakrapar (Etat du Gujarat) et de Rawatbhat (Etat du Rajasthan).

Il est aussi à noter que l’Inde est en train de réaliser cinq autres projets qui permettront d’augmenter la capacité totale de ses centrales nucléaires d’encore 3.580 MW.

L’Inde, qui ne dispose pas de ressources suffisantes d’hydrocarbures, subit une pénurie considérable d’énergie électrique due à la croissance rapide de son économie. Pour y remédier, le pays a choisi de développer l’électronucléaire civil.

L’accord de coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire signé avec Washington offre à New Delhi la possibilité d’acquérir des réacteurs à eau légère et du combustible nucléaire à l’étranger.

 

Source Ria Novosti

USA-Azerbaïdjan: un accord de subvention pour l’expertise de deux projets de conduites transcaspiennes. août 16, 2007

Posted by starbucker in Azerbaïdjan, Etats-Unis, Gazoduc.
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L’Agence des Etats-Unis pour le commerce et le développement et la Compagnie nationale pétrolière d’Azerbaïdjan (SOCAR) ont signé jeudi un accord prévoyant l’octroi d’une subvention de 1,7 million de dollars pour l’expertise de deux projets de pipelines transcaspiens.

L’accord a été signé au ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères par le conseiller chef de l’Agence des Etats-Unis pour le commerce et le développement, James Wilderotter, et le président de SOCAR, Rovnag Abdullaev, et approuvé par le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise, Elmar Mamediarov, et le secrétaire d’Etat américain adjoint chargé des affaires économiques, Daniel Sullivan.

Dans son discours prononcé pendant la cérémonie de signature, M. Wilderotter a déclaré que la subvention devait permettre une étude de faisabilité de deux projets: le premier prévoyant la construction, au fond de la Caspienne, d’un oléoduc qui relierait le Kazakhstan au pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhan, le second consistant à implanter un gazoduc destiné à acheminer vers l’Europe le gaz provenant du Kazakhstan et des pays d’Asie centrale.

M. Sullivan a précisé, quant à lui, qu’il s’agissait d’études « significatives et très importantes ». « Le projet Bakou-Tbilissi-Ceyhan a débuté de la même manière avant de devenir réalité », a-t-il ajouté. Selon M. Sullivan, « cette subvention est la plus importante de toutes celles qui ont été affectées aux travaux de ce genre. Cela confirme la grande importance que les Etats-Unis attachent à ces projets transcaspiens ».

De son côté, M. Abdullaev a constaté que « la signature du document constituait la suite du dialogue mené entre l’Azerbaïdjan et les Etats-Unis dans le cadre de leurs efforts visant à assurer la sécurité énergétique ».

« Nous envisageons de créer les conditions nécessaires au transit du pétrole et du gaz via le territoire azerbaïdjanais et ce, aussi bien pour les pays d’Asie centrale que pour les sociétés étrangères travaillant dans ces pays », a conclu le président de SOCAR.

 

Source Ria Novosti

Total va rejoindre un projet d’exploration off shore au Viêtnam août 16, 2007

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Total a obtenu le feu vert de l’Etat viêtnamien pour rejoindre un projet d’exploration off shore aux côtés de l’entreprise publique Petrovietnam et du sud-coréen SK Energy , a déclaré jeudi le gouvernement de Hanoï.

En février, Petrovietnam avait accordé à SK Energy une participation de 25% dans le bloc 15-1/05, au large de la côte sud du pays. Le gouvernement n’a pas précisé quelle proportion du solde de 75% serait accordée à Total.

Les experts pétroliers jugent prometteur ce bloc de 3.800 km2 car il est situé près du gisement de Su Tu Den, le deuxième gisement du pays, qui produit quelque 60.000 barils par jour.

La production de Su Tu Den représente environ un cinquième de la production totale du Viêtnam, qui a augmenté en juillet de 11,8% pour atteindre 315.900 barils par jour.

Source Reuters

L’Australie justifie son feu vert aux ventes d’uranium à l’Inde août 16, 2007

Posted by starbucker in Australie, Inde, Uranium.
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Le Premier ministre australien John Howard a justifié jeudi la décision de Canberra de vendre de l’uranium à l’Inde malgré la non adhésion de New Delhi au Traité de non prolifération nucléaire (TNP).

Le chef du gouvernment australien a notamment fait valoir que son pays avait déjà accepté de vendre de l’uranium à la Chine. « Je pense que beaucoup d’Australiens trouveraient étrange qu’il soit acceptable de vendre de l’uranium à la Chine — qu’elle que soit la nature du pacte — mais pas à l’Inde », a-t-il dit.

M. Howard, qui doit s’entretenir du sujet par téléphone dans la journée avec son homologue indien Manmohan Singh, a également fait valoir que des garde-fous seraient mis en place pour s’assurer de l’usage pacifique de l’élément radioactif.

L’Australie, qui a les plus larges réserves prouvées d’uranium au monde, a laissé entendre le mois dernier qu’elle envisageait de vendre de l’uranium à l’Inde dans le sillage de l’accord américano-indien sur une coopération dans le nucléaire civil.

Négocié depuis juillet 2005 et parachevé à la fin du mois dernier, cet accord autorise les exportations américaines de combustible et technologie nucléaires civils vers l’Inde, pour la première fois depuis trente ans.

Il doit encore être ratifié par un Congrès réticent à le signer en l’état s’il n’impose pas des restrictions pour un éventuel usage militaire de la technologie fournie par les Etats-Unis.

S’il est entériné, cet accord bilatéral est de nature à inquiéter le Pakistan, un allié-clé de Washington dans sa « guerre contre le terrorisme », mais aussi rival de toujours de son grand voisin indien, contre lequel il a livré trois guerres depuis l’indépendance et la partition de l’Inde britannique il y a 60 ans.

 

Source AFP

Gazprom a perdu un tiers de l’Allemagne août 16, 2007

Posted by starbucker in Allemagne, Gaz, Russie.
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Au premier semestre de 2007, Gazprom a réduit ses livraisons de gaz en Allemagne d’environ 30% par rapport à l’année dernière. La Belgique et la Hongrie ont réduit leur consommation de gaz naturel russe de 37,5% et de 44% respectivement.

Dans l’ensemble, au premier semestre de cette année, par rapport à janvier-juin 2006, le monopole russe du gaz a réduit ses livraisons à l’Europe occidentale de 24,7%. Une réduction substantielle de ses exportations a été enregistrée en Italie (16,56%), en France (20,69%) et en Autriche (15,07%). En fait, tous les grands consommateurs de gaz russe ont réduit cette année leurs achats d’après les contrats conclus avec Gazprom. La Belgique qui a réduit sa consommation de 37,5% par rapport à l’année dernière détient le record pour l’Europe occidentale.

Mais c’est la réduction des livraisons de gaz à l’Allemagne qui a pesé le plus lourd en matière de chiffres. Gazprom vend traditionnellement la plus grande part de son gaz sur le marché allemand.

Le problème de la réduction des livraisons à l’Allemagne n’a pas été commenté hier (mercredi) par Gazprom. Les experts estiment qu’en plus d’un hiver clément, raison d’une diminution de la consommation de gaz aussi bien en Europe qu’en Russie, d’autres causes sont également à mettre en avant sur le marché allemand. Konstantin Batounine, d’Alfa bank, estime qu’une réduction d’un tiers est trop importante pour qu’on puisse l’expliquer par les seules conditions atmosphériques.

Un accroissement des livraisons de gaz russe n’a été enregistré qu’en Grande-Bretagne où, en hiver 2005-2006, les prix spot du gaz ont atteint 1.500 dollars les 1.000 m3, poussant les Britanniques à s’en prémunir en signant des contrats à long terme, ainsi qu’en Turquie où il n’y a pas de vente de gaz au comptant, et en Grèce.

Dans les pays d’Europe de l’Est, la réduction des livraisons a constitué, au total, 23,4%.

Valeri Nesterov, analyste de Troïka Dialog, estime que la tendance de cette année stimulera le désir de l’Union européenne de libéraliser le marché et de poursuivre la politique antitrust en vue d’accroître la part du gaz vendu au comptant. « Si l’UE réussit à régler le problème de la réduction des prix, cela entraînera la diminution temporaire des recettes de Gazprom », fait observer l’analyste (au cours du premier semestre, ses recettes ont augmenté de 4%, malgré la réduction des volumes). Mais, en fin de compte, ajoute Valeri Nesterov, cela incitera le monopole russe du gaz à étendre sa présence sur le marché spot de l’Union européenne.

 

Source Kommersant via Ria Novosti

Le Brésil réitère son offre de coopération à l’Afrique en matière d’énergie août 16, 2007

Posted by starbucker in Afrique, Brésil, Energie.
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Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a réitéré mercredi à Brasilia l’offre de coopération de son pays à l’Afrique dans le domaine des biocombustibles et de la lutte contre le sida.

M. Lula et son homologue béninois, Boni Yayi, actuellement en visite au Brézil, se sont présentés à la cérémonie de signature des accords bilatéraux dans lesdits domaines et ont promis tous les deux de déployer des efforts communs avec d’autres pays africains pour approfondir cette coopération qui, d’après le leader brézilien, bénéficie d’un potentiel extraordinaire pour le développement des biocombustibles.

« Tout le monde sait l’importance que nous les Brésiliens donnons aux biocombustibles », a souligné M. Lula, tout en exprimant sa conviction de voir « l’étanol et le biodiesel démocratiser la production énergétique du monde, protéger l’environnement et servir d’un instrument pour le développement. »

Dans son discours, M. Lula a également manifesté son intention de coopérer avec le Bénin dans le développement des techniques pour la culture du coton, qui représente pour le pays africain 80% des exportations et 40% du Produit intérieur brut.

De son côté, M. Yayi a apprécié le soutien du Brésil au continent africain, qualifiant M. Lula de « protagoniste véritable en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde entier ».

Il a par ailleurs souligné l’importance dont jouissent les biocombustibles pour le développement des pays pauvres.

Le président béninois devait se rendre jeudi à Sao Paulo pour visiter une usine de production d’étanol et rencontrer les dirigeants de la Fédération des industries de l’Etat de Sao Paulo.

Il doit conclure sa visite au Brésil vendredi à Salvador, chef- lieu de l’Etat de Bahia, où il doit s’entretenir avec les autorités locales et signer un accord de coopération dans le domaine de la culture.

Source Xinhua

Avis négatif pour le projet de stockage belge de Gazprom août 16, 2007

Posted by starbucker in Non classé.
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Le projet de stockage de gaz du géant russe Gazprom dans un site souterrain en Belgique a reçu mardi un avis négatif de la part de la Commission belge de régulation de l’électricité et du gaz.  » La Belgique n’a pas assez de capacité de stockage en gaz et la loi prévoit de proposer en priorité ce stockage aux fournisseurs ayant des clients résidentiels dans le pays « , a expliqué à l’AFP le conseiller en chef du régulateur belge, Ivo van Isterdael.

Le russe a signé un protocole d’accord avec Fluxys, le gestionnaire du réseau belge de transport de gaz portant sur le stockage souterrain de gaz destiné au marché britannique. Ce site dispose d’un puits foré il y a une vingtaine d’années mais jamais exploité. Situé au nord d’Anvers, il doit faire l’objet de recherches et d’investissement pour une éventuelle utilisation en 2012. Gazprom et Fluxys devront redémarrer  » une procédure ouverte et transparente « , impliquant notamment une proposition d’une nouvelle capacité de stockage aux quatre opérateurs qui fournissent du gaz aux résidents belges, a ajouté le régulateur. Son avis n’est pas décisionnel. La décision finale appartient au ministère belge de l’Énergie.

 

Source La Tribune

Interrogations à Téhéran après la démission du ministre du Pétrole août 16, 2007

Posted by starbucker in Iran, Pétrole.
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Le limogeage du ministre iranien du Pétrole ne devrait pas entraîner de changement de la politique du pays au sein de l’Opep, mais reflète les flottements au sommet du pouvoir à Téhéran.

Kazem Vaziri-Hamaneh (à gauche), limogé dimanche, est remplacé par Gholam Hossein Nozari (à droite), patron de la compagnie pétrolière nationale, la NIOC.

La « démission-limogeage », dimanche, du ministre iranien du Pétrole, Kazem Vaziri-Hamaneh, et de son collègue de l’Industrie, est interprétée à Téhéran comme une manoeuvre du président Mahmoud Ahmadinejad pour reprendre le contrôle d’un secteur vital pour l’économie iranienne. Kazem Vaziri-Hamaneh n’était que le « troisième choix » du président iranien, en décembre 2005, ce dernier ayant alors dû subir l’humiliation de voir son candidat à ce poste clef repoussé par le Parlement, tout comme son candidat de remplacement. En nommant un proche, Gholam Hossein Nozari, patron de la compagnie nationale du pétrole, la NIOC, le président iranien cherche à l’évidence à mieux contrôler un secteur qui draine 80 % des recettes en devises du pays. Mais un secteur dont la modernisation devient urgente. Faute d’investissements internationaux, la production pétrolière iranienne pourrait baisser au rythme de 5 % par an, selon les prévisions les plus pessimistes. On ne sait toutefois pas si le nouveau ministre se montrera plus capable que son prédécesseur d’attirer des firmes occidentales pour l’exploration des champs d’hydrocarbures (à l’exception des pétroliers américains, à qui Washington interdit de travailler en Iran).

Luttes de pouvoir

En Iran, le contrôle réel du pouvoir appartient moins au président élu qu’au « guide suprême », l’ayatollah Ali Khamenei. C’est pourquoi l’éviction du ministre de Pétrole peut répondre à plusieurs causes. La rumeur veut à Téhéran que Kazem Vaziri-Hamaneh ait aussi payé pour la mise en place chaotique du rationnement de l’essence au printemps, ou pour un accord de livraison de gaz à prix bradé à l’Inde et au Pakistan. Sans compter que la corruption au sein du secteur pétrolier iranien est régulièrement dénoncée par Ahmad Jannati, un allié ultra-intégriste de Mahmoud Ahmadinejad, particulièrement puissant puisqu’il préside le Conseil des gardiens de la Révolution, l’organe qui autorise ou recale de manière arbitraire les candidatures aux législatives.

Si le limogeage du ministre semble refléter les luttes de pouvoir à Téhéran et les incertitudes sur la politique pétrolière à mener au plan intérieur, en revanche, officiellement, les orientations internationales de Téhéran ne sont pas remises en cause. Un responsable iranien du secteur a souligné mardi que le départ de Kazem Vaziri-Hamaneh ne devrait pas avoir de conséquence sur la politique du pays au sein de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), dont la prochaine réunion est programmée le 11 septembre. Il s’était déclaré le mois dernier opposé à une hausse des quotas du cartel, dont l’Iran est le deuxième producteur. Une hausse qui aurait eu pour effet d’entraîner une baisse des cours du brut, parvenus à des niveaux qui inquiètent certains membres de l’Opep. Un pétrole trop cher peut affecter la conjoncture internationale et rendre rentable les énergies alternatives…

 

Source Les Echos